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La CBTI

La CBTI et ses objectifs

La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) est l’association professionnelle qui regroupe et représente les métiers de la traduction et de l’interprétation en Belgique. La CBTI a pour objectif principal la promotion de la qualité par la professionnalisation des métiers qu’elle représente, ainsi que la défense collective des intérêts de ses membres.

L’ASBL a été fondée le 16 avril 1955 et elle a reçu le titre d’association royale en 2006. Il s’agit aussi d’une des rares associations professionnelles belges bilingues, active de part et d’autre de la frontière linguistique.

L’association professionnelle se veut être un groupement d’intérêts pour tous les professionnels exerçant les métiers qu’elle représente, qu’ils soient membres ou non, qu’ils travaillent à temps plein ou à temps partiel. Si l’on y trouve des traducteurs et interprètes salariés ou fonctionnaires, la majorité de ses membres sont des indépendants qui travaillent tantôt pour des clients directs, tantôt pour des agences de traduction ou d’interprétation, ou pour des réseaux de collègues.

À côté des services divers et pratiques qu’elle rend à ses membres, l’association entend surtout représenter les métiers de la linguistique appliquée auprès du public et auprès des instances nationales et internationales. Ce travail est soutenu par l’adhésion à plusieurs fédérations interprofessionnelles régionales, nationales ou internationales. Le service de communication assure la transmission des informations en temps réel au niveau de la presse, des réseaux sociaux ou par contacts directs. En outre, elle publie régulièrement la revue professionnelle « Le Linguiste ». Ces outils ont prouvé leur efficacité, notamment en période de crise pandémique.

Un chantier stratégique important consiste actuellement dans le développement d’une concertation efficace avec les autres acteurs des marchés tant publics que privés. Cette orientation stratégique est importante, car elle permettra de lutter contre les distorsions du marché dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.

La CBTI et son fonctionnement

La CBTI est une association sans but lucratif.

L’association compte différents types de membres :

  • Les membres dits « effectifs » sont des professionnels aux compétences et aux qualifications vérifiées, qui bénéficient d’un ensemble d’avantages et de moyens favorisant leur développement professionnel : formations continues, réseaux linguistiques internationaux, séminaires commerciaux ou techniques, forums linguistiques, etc.
  • Les membres adhérents dits « associés » sont des prestataires en passe d’acquérir les qualifications requises – étudiants ou débutants, – ou ceux qui ne n’exercent plus ou pas encore la profession à titre principal ou à titre d’indépendant.
  • Les membres adhérents dits « d’honneur » sont choisis pour leur action significative en faveur de nos métiers et de l’association.
  • Les membres adhérents dits « de soutien » sont notamment les facultés de traduction et d’interprétation des universités belges ou certaines grandes entreprises ayant un important service de traduction ou d’interprétation, avec lesquelles l’association entretient des rapports étroits.

La CBTI est très attachées aux valeurs démocratiques et aux règles de bonne gouvernance.

  • L’Assemblée générale de ses membres en assure le contrôle et détermine les grandes orientations stratégiques sur base des propositions faites par le Conseil d’administration
  • Le Conseil d’administration gère l’association et suit l’avancement des dossiers.
  • Un conseil d’arbitrage est élu, qui tranche les litiges entre les membres ou entre les membres et des clients pour peu que leurs conditions générales le prévoient.
  • Un conseil de discipline est élu, qui sanctionne les manquements aux statuts, au règlement d’ordre intérieur ou au code de déontologie.
  • Des commissions sectorielles traitent les dossiers spécifiques aux métiers particuliers.
  • Des commissions administratives traitent les tâches administratives récurrentes, tel le traitement des candidatures d’admissions ou la reconnaissance des langues de travail.
  • En outre, un grand nombre de membres assurent des tâches importantes, telles que le suivi des réseaux linguistiques ou l’élaboration de documents divers.
  • Son secrétariat assure le contact de première ligne avec le public et avec les membres, ainsi que l’administration des membres et la logistiques événementielle.

Toutes les fonctions, à l’exception de la secrétaire, sont assurées de manière bénévole pour le bien commun.

La CBTI en chiffres

Au 31 décembre 2023, la CBTI comptait :

  • 576 membres, dont
    • 417 membres effectifs et
    • 144 membres adhérents,
    • 9 membres protecteurs,
    • 6 membres d’honneur
  • En 2023, 30 443 visiteurs différents ont consulté le site 43 390 fois, et visité 115 790 pages.

La CBTI au service de ses membres et du public

Outre le travail de fond réalisé par l’association professionnelle en matière de défense des intérêts des prestataires, de promotion de la qualité et de l’image des métiers de la linguistique appliquée, l’association offre également à ses membres et au public toute une série d’avantages et de moyens de communication.

La CBTI et ses partenaires

La CBTI travaille avec une série de partenaires et de sponsors.

Les organisations interprofessionnelles :

  • La FIT : Depuis sa fondation, la CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs, qui regroupe aujourd’hui plus de 130 associations nationales ou instituts de formation dans 78 pays et qui représente ainsi plus de 85.000 professionnels. En 1999, la CBTI a coorganisé le congrès mondial de la FIT avec l’Université de Mons-Hainaut.
  • Le CSIPME : La CBTI siège au Conseil supérieur des indépendants et des PME de Belgique. Cette institution est organisée par une loi révisée le 10 juin 2014 et constitue l’organe consultatif fédéral assurant la représentation de nos secteurs. Elle joue un rôle crucial pour la CBTI dans la mesure où elle officialise notre représentativité et où elle nous offre un porte-voix très écouté par les ministères concernés.
  • La FVB : La CBTI est membre de la fédération néerlandophone des professions libérales et intellectuelles, attachée à Unizo (Unie van Zelfstandige Ondernemers), l’organisation de défense des indépendants et chefs d’entreprises en Flandres et à Bruxelles. Cette association très active offre notamment des services de conseils et de formations aux associations d’indépendants comme la nôtre.
  • L’UNPLIB : La CBTI est membre de, l’Union nationale des professions libérales et intellectuelles de Belgique. Cette association interprofessionnelle a pour but de « promouvoir, défendre et représenter les intérêts moraux, sociaux et économiques communs des professions intellectuelles et libérales ».

Les autres acteurs du marché :

  • La BQTA : La CBTI entretient des contacts cordiaux avec l’association belge des sociétés de traduction la « Belgian Quality Translation Agencies ».
  • L’EUATC : La CBTI coopère avec la « European Association of Translation Companies », l’association européenne des sociétés de traduction, dans le cadre de l’enquête annuelle européenne de l’industrie langagière, ELIS (European Language Industry Survey)

Les universités :

Saviez-vous que la CBTI, ayant été fondée avant même la première école de traducteurs et d’interprètes en Belgique, avait aussi pour objet, dans ses statuts initiaux, d’organiser des cours de traduction et d’interprétation ? Aujourd’hui qu’une douzaine de hautes écoles de traduction et d’interprétation ont été intégrées dans les universités, la CBTI entretient d’excellents rapports avec ces dernières. Ainsi, afin de leur mettre le pied l’étrier, les étudiants de dernière année peuvent-ils devenir gratuitement membres associés de la CBTI. En outre, la CBTI organise chaque année un « prix du meilleur mémoire de fin d’études » qui prime trois lauréats. Vous trouverez ces mémoires dans notre bibliothèque virtuelle ici. La plupart des universités sont d’ailleurs « membres de soutien » de l’association professionnelle.

  • UCL : Anciennement Marie-Haps, les cours de Bachelier se donnent à Bruxelles près du quartier européen, les cours de Master se donnent à Louvain-la-neuve.
  • ULB : L’Université libre de Bruxelles a intégré les anciennes hautes écoles de traduction et d’interprétation ISTI et Cooremans. Les cours sont proposés dans 19 langues, dont l’arabe, l’hébreu et le farsi.
  • UAntwerpen : L‘Université d’Anvers propose de longue date des formations en traduction et en interprétation. Elle est réputée pour favoriser les contacts étroits entre enseignants et étudiants.
  • ULiège : L’université de Liège offre des cours de traduction et d’interprétation en anglais, néerlandais, allemand, espagnol et langue des signes vers le français. Après les 3 ans de bachelier, la filière propose un Master en traduction et un Master en interprétation d’une durée de 2 ans, ou un double Master en traduction et interprétation en 3 ans.
  • UGent : Ayant repris les formations de l’ancienne Haute Ecole provinciale et Haute Ecole de Gand, l’université de Gand offre des masters en traduction, interprétation et communication multilingue pour 7 langues et le néerlandais.
  • UMons : L’université de Mons comprend une Faculté de traduction et d’interprétation. L’EII, l’Ecole d’interprètes internationaux, qui s’est forgée une solide réputation notamment dans les matières européennes, est la première à avoir été intégrée à l’enseignement universitaire.
  • KUL : L’école de traducteurs et interprètes néerlandophones de Bruxelles, l’ancienne Vlekho devenue HUB, fait aujourd’hui partie de l’université catholique néerlandophone, et ses locaux dont situés en plein centre de Bruxelles.

La CBTI en réseaux

Pour un linguiste, la possibilité d’entretenir, voire d’améliorer ses langues de travail passe bien sûr par la formation continue, qui est une priorité importante de l’association professionnelle. Mais outre l’acquisition de connaissances théoriques, c’est surtout la pratique qui permet de jongler avec les mots. Aussi, la CBTI travaille-t-elle en collaboration avec les autres associations nationales dans le cadre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT), mais aussi en participant à une série de réseaux d’échanges linguistiques bilingues. Ces réseaux permettent des échanges sous forme de débats linguistiques, de demandes d’aide sur des traductions en cours, et surtout de suivre l’évolution de la langue en discutant avec des professionnels natifs d’autres pays. Ces échanges ont lieu sur des forums virtuels, mais aussi par des rencontres en présentiel.

Ces réseaux sont organisés à la demande par les associations nationales.

Réseaux auxquels la CBTI participe actuellement :

  • Le réseau allemand/français
  • Le réseau anglais/néerlandais
  • Le réseau anglais/français
  • Le réseau russe/français