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Sept règles pour simplifier l’orthographe

Le Ministère de la Communauté française a publié une brochure intitulée Sept règles pour simplifier l’orthographe visant à rappeler brièvement quelques-unes des rectifications introduites par la réforme de l’orthographe du 6 décembre 1990. Cette brochure peut être téléchargée ci-dessous.

Pourquoi écrire trente-six mais cent six, il harcèle mais il chancelle, des garde-robes mais des gardes-barrière(s)… ? Ces irrégularités, et bien d’autres, figées par la tradition mais souvent déjà concurrencées par de nouveaux usages, voici près de vingt ans que le Conseil supérieur de la langue française et l’Académie française ont proposé d’y mettre fin. Publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990, leurs Rectifications de l’orthographe voulaient ainsi « continuer à apporter à l’orthographe des rectifications cohérentes et mesurées qui rendent son usage plus sûr, comme il a toujours été fait depuis le XVIIe siècle et comme il est fait dans la plupart des pays voisins ».

Depuis lors, ces modifications, soumises aux usagers sans leur être imposées, ont progressivement conquis droit de cité dans les principaux dictionnaires ; les enseignants de tous niveaux ont été invités à les accepter autant que les anciennes graphies ; plusieurs publications les ont adoptées ; les correcteurs informatiques s’y sont adaptés… Le moment est venu d’accomplir un pas de plus et, sans pour autant sanctionner les graphies traditionnelles, de faire peu à peu des formes rectifiées l’orthographe de référence, à l’école comme dans les textes officiels.

Pour aider à franchir cette nouvelle étape, le Conseil de la langue française et de la politique linguistique et le Service de la langue française rappellent ici les principales rectifications adoptées en 1990, celles qui, pouvant prendre la forme de règles assez générales, apparaissent à la fois comme les plus économiques et les plus productives. […]