C’est le vendredi 20 mai, à l’hôtel Renaissance (Bruxelles), qu’a été décerné le Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation de la CBTI
Remis au goût du jour il y a quelques années, le Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a pour objectif de rapprocher le monde académique de la sphère professionnelle et de contribuer de la sorte à une meilleure transition de l’un vers l’autre. Il vise notamment à offrir de la visibilité à trois jeunes diplômés et à encourager les professionnels à s’intéresser à la recherche appliquée.
Le Prix entend récompenser trois mémoires de recherche appliquée qui concernent directement la profession, que ce soit parce qu’ils analysent les nouvelles technologies susceptibles d’accompagner les professionnels, qu’ils étudient une tendance du marché ou qu’ils se penchent sur un problème rencontré par les professionnels du secteur, par exemple.
Méthodologie
Dans un premier temps, la CBTI s’est adressée aux établissements d’enseignement désireux de participer au projet, qu’elle a invités à sélectionner un et un seul mémoire parmi ceux défendus par les étudiants inscrits dans un Master de traduction, d’interprétation ou de communication multilingue. Sept établissements ont, cette année, répondu à l’invitation – rappelons qu’il existe dix facultés de traduction/interprétation en Belgique ; sept réponses est donc un excellent chiffre, qui témoigne de la pertinence de l’initiative et de l’intérêt qu’elle suscite, année après année, au sein des universités. Ces établissements sont, par ordre alphabétique, les universités d’Anvers, de Gand, la KU Leuven (campus Antwerpen), la KU Leuven (Campus Brussel), l’ULB, l’UMONS et la VUB.
Le jury, composé d’Annemie Wynen, Camille Collard, Hugo Marquant et Patrick Rondou et présidé par Pascale Pilawski, a ensuite sélectionné les travaux qui répondaient le plus précisément aux critères de sélection, pour finalement en retenir trois. Ces critères étaient les suivants :
- utilité concrète du mémoire pour la pratique professionnelle des traducteurs ou des interprètes ;
- utilisation efficace des ressources disponibles et de l’aide fournie ;
- qualité de la langue de rédaction.
Proclamation
Chacun des trois lauréats – en l’occurrence, des lauréates – a disposé durant l’événement du 20 mai d’une quinzaine de minutes pour présenter la teneur de son travail. Cet exposé a été précédé d’une introduction assurée par le promoteur/directeur de mémoire et suivi des questions posées par une assemblée attentive.
Le jury, le conseil d’administration et les membres de la CBTI adressent leurs félicitations à Luca Desmet, de l’UGent – Universiteit Gent, qui remporte le premier prix pour son travail intitulé « An exploratory study of professional post-edits by English-Dutch DGT translators ».
Luca remporte :
- l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
- un chèque de 300 euros ;
- la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI ;
- une licence d’utilisation du logiciel Freelance SDL Studio 2021.
Le deuxième prix a été attribué à Sybille de Woot de Trixhe, de la KU Leuven, pour son mémoire intitulé « Tolken in tijden van corona: een verkennend onderzoek naar de wijzigende werkomstandigheden ».
Sybille remporte :
- l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
- un chèque de 200 euros ;
- la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI.
Enfin, le troisième prix a été décerné à Klara Stinders, de la VUB, pour son travail intitulé « Welke richting gaat de Vlaamse vertaler uit? Een kwantitatief marktonderzoek naar vertaalrichting ».
Klara remporte :
- l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
- un chèque de 100 euros ;
- la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI.
Les travaux seront naturellement évoqués dans Le Linguiste, la revue trimestrielle de la CBTI.
La cérémonie s’est achevée par un cocktail, suivi d’un dîner organisé au restaurant de l’hôtel Renaissance.
La CBTI remercie et félicite encore chaleureusement les trois lauréates, ainsi que les candidats non retenus, pour leur travail passionnant et d’une qualité remarquable.
Jenny Vanmaldeghem, Pascale Pilawski