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Agenda

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Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

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On ne présente plus Magistrad, l’école de perfectionnement en traduction fondée au Canada en 2006 par François Lavallée. Cette institution connaît un rayonnement d’ampleur internationale depuis qu’elle a commencé à proposer des cours en ligne en 2020.

« Avril, le mois de la CBTI ! »

En tant que membre de la CBTI, vous bénéficiez d’une réduction exceptionnelle de 25 % sur toute formation achetée au mois d’avril (même si la formation a lieu plus tard dans l’année).

La réduction de 25 % est valide pour toute inscription réalisée entre le 1er et le 30 avril, indépendamment de la date du cours.

Magistrad dispose d’une nouvelle plateforme qui comprend à la fois les cours synchrones et les cours asynchrones, pour encore plus de facilité pour nos membres : https://epekho.magistrad.com/.

Pour obtenir le code de réduction, contactez le secrétariat : .

Ce samedi 18 mars, la Chambre belge des traducteurs et des interprètes tenait son assemblée générale à Bruxelles. L’hôtel Léopold, où nos assemblées avaient lieu traditionnellement, ayant fermé ses portes, les quelque 50 présents ont eu le plaisir de découvrir l’hôtel Martin’s Brussels EU, juste en face de la Commission européenne.

Les membres se sont montrés satisfaits du travail de l’Organe d’administration, nouvelle dénomination légale de notre bon vieux Conseil d’administration, auquel ils ont accordé la décharge après des échanges très interactifs sur les différentes projets réalisés et en cours. L’assemblée s’est terminée par un vote consultatif quant au choix du nouveau président qui prendra la relève de Sébastien Devogele, dont le travail, l’empathie et la capacité fédératrice ont été unanimement salués. Son successeur pressenti, Max De Brouwer, a été plébiscité par 83 voix sur 98 exprimées.

Les administrateurs et administratrices en fin de mandat ont été reconduits avec des scores tout aussi indiscutables. Notre trésorière, Laurence Nys, qui ne se représentait pas, a été remerciée sous les applaudissements et les fleurs. Caroline Coppens, seule nouvelle dans l’équipe, a repris le siège vacant.

Le nouvel Organe d’administration est composé comme suit :

ORGANE D’ADMINISTRATION
Max De Brouwer Président
Jenny Vanmaldeghem Vice-présidente (FR), écoles, enquêtes, communication
Sébastien Devogele Vice-président (NL), Admissions
Patrick Rondou Secrétaire general, Bremer Runde
Caroline Coppens Trésorière
Guillaume Deneufbourg Représentation extérieure, FIT
Cyrille Tatchou Publications
Isabelle Collard Assurances, ressources humaines
Francis Auquier Commission Traducteurs et Interprètes jurés, Réseau franco-anglais

Chers collègues,
Chères collègues,

Le Code civil a récemment été modifié, notamment par la loi du 28 avril 2022 portant le livre 5 « Les obligations » du Code civil. Ces modifications sont entrées en vigueur le 1er janvier 2023.

Le nouvel article 5.23 a toute son importance pour vos conditions générales.

L’article 5.23 du Code civil est rédigé comme suit :

« Art. 5.23. Conditions générales
L’inclusion des conditions générales d’une partie dans le contrat requiert leur connaissance effective par l’autre partie ou, à tout le moins, la possibilité pour celle-ci d’en prendre effectivement connaissance, ainsi que leur acceptation.
En cas de conflit entre les conditions générales d’une des parties et les conditions négociées, la priorité revient à ces dernières.
Lorsque l’offre et l’acceptation renvoient à des conditions générales différentes, le contrat se forme néanmoins. Chacune des conditions générales fait partie du contrat, à l’exception des clauses incompatibles.
Par dérogation à l’alinéa 3, le contrat ne se forme pas si, préalablement ou sans retard injustifié après la réception de l’acceptation, une partie indique expressément, et non au moyen de conditions générales, qu’elle ne veut pas être liée par un tel contrat. »

Quelles sont les implications concrètes pour vous ?

  1. Veillez à communiquer clairement vos conditions générales à la partie adverse avant de conclure un contrat. Demandez que vos conditions générales soient explicitement acceptées, afin qu’elles fassent partie du contrat.

  2. Si vos conditions générales et vos conditions particulières sont contradictoires, vos conditions particulières l’emportent sur vos conditions générales. Il s’agit d’un principe de droit général préexistant qui est désormais codifié (lex specialis derogat generali).

  3. Si l’acheteur et le vendeur disposent de conditions contradictoires, le contrat est tout de même formé, mais les clauses incompatibles s’annulent mutuellement. Il s’agit de la « knock-out rule », qui n’était précédemment que l’une des possibilités existantes. Le cas échéant, le droit commun s’appliquera au point concerné. Par exemple, si le vendeur souhaite un délai de paiement de huit jours et l’acheteur un délai de paiement de deux mois, les deux clauses s’annulent mutuellement, et c’est le délai de paiement de droit commun de 30 jours (loi sur le retard de paiement) qui s’applique.

La cérémonie relative à la 6e édition du Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation s’est déroulée le vendredi 27 janvier à l’hôtel Le Louise, à Bruxelles.

Le Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation a pour ambition de rapprocher le monde académique de la sphère professionnelle, de manière à faciliter la transition de l’un vers l’autre. Il veut offrir de la visibilité à trois jeunes diplômés et encourager les professionnels à s’intéresser à la recherche appliquée à nos métiers, qu’il s’agisse d’analyser de nouvelles technologies, d’étudier une tendance du marché ou de se pencher sur un problème rencontré par les professionnels du secteur, par exemple.

Pour cette édition, sept universités avaient, à l’invitation de la CBTI, sélectionné un mémoire de recherche appliquée parmi ceux défendus par les étudiants inscrits dans un Master de traduction, d’interprétation ou de communication multilingue. Il s’agit, par ordre alphabétique, de l’université d’Anvers, de l’université de Gand, de la KU Leuven campus Brussel, de l’université de Liège, de l’université de Mons, de l’UCL et de la VUB.

Le jury a ensuite sélectionné, puis classé, les trois mémoires qui répondaient le plus précisément aux critères définis par le règlement. Sur son invitation, les lauréates sont venues présenter leur travail à l’occasion de la cérémonie du 27 janvier. Ces passionnants exposés ont été suivis de la remise des prix.

Le 3e prix a été attribué à Laura Robaey, de l’université de Gand, pour son travail intitulé „Ohne Dolmetscher ist unsere Arbeit hoffnungslos“ Eine explorative Studie zum Sozialdolmetschen im OCMW Gent.

Le 2e prix est revenu à Gaëlle Abrassart, de l’Université catholique de Louvain – Louvain School of Translation and Interpreting, pour son mémoire intitulé L’interprétation à distance : l’avenir de l’interprétation en langues des signes ?

La lauréate est Ushi De Wijngaert, de la KU Leuven campus Brussel, autrice d’une recherche intitulée Meertalige terminologie: seksuele disfunctie bij vrouwen.

Les travaux seront naturellement évoqués dans Le Linguiste. Le jury réitère ses félicitations aux lauréates, de même qu’aux candidats non retenus, pour la qualité de leur production.

La cérémonie s’est achevée sur un dîner servi au restaurant de l’hôtel Le Louise.

Rédaction : Pascale Pilawski

À l’occasion de la Journée mondiale de la traduction 2023, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a le plaisir de vous convier à sa toute première conférence internationale organisée le 29 septembre 2023 à Charleroi.

Lors de cette conférence intégralement en anglais, 6 orateurs et oratrices viendront partager leurs conseils et leur expérience autour d’une même thématique :

Being a Language Professional in 2023 : Challenges & Opportunities

What strategies can an experienced translator or interpreter implement to advance their career? International crises, the generalisation of machine translation and practices such as post-editing are all putting a strain on our daily jobs and force us to adapt. Yet the globalisation and digitalisation of our society create many promising opportunities for linguists. This event will explore what experienced language professionals can do to maintain a flourishing and exciting career.

Vous pouvez d’ores et déjà consulter le programme et de plus amples détails sur le site web de l’événement : http://www.beword-conference.be. Les tickets au tarif préférentiel Early Bird seront mis en vente à partir du 1er mars prochain. L’occasion de faire le plein d’idées et de réseauter entre collègues !

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz. 2022 fand das Treffen in Arles/Frankreich statt. 

Weitere Informationen in dem Bericht, s.u.

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Le 16 novembre 2022, la deuxième lecture du projet de loi MSS IIbis (projet de loi visant à rendre la justice plus humaine, plus rapide et plus ferme IIbis) a eu lieu en commission de la justice. Ce projet de loi sera voté en plénière le 1er décembre.

Il comporte deux aspects importants pour les traducteurs et interprètes :

  1. l’adaptation de la période de référence de 15 ans pour les connaissances juridiques ;
  2. la procédure numérique pour les légalisations.

La campagne de communication sur la nouvelle procédure de légalisation sera lancée le lundi 28 novembre.

Entre-temps, 2200 des 2400 traducteurs ont déjà été ajoutés au système e-Legalisation du SPF Affaires étrangères grâce au travail acharné du personnel du SPF Justice.

Team Justitie
(https://www.teamjustitie.be/fr/francais/)

Pour la CBTI
La CS TIJ
La commission sectorielle TIJ est représentée par :
Francis Auquier, Rita Roggen, Gilles Plouvier
Pour toute information complémentaire :

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Mme Mathilde Steenbergen, cheffe de cabinet du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, n’était pas présente, mais était représentée par le chef de cabinet adjoint, Paul Van Tigchelt, accompagné de Tom Hoorens, conseiller au cabinet du ministre de la Justice.

Les trois associations professionnelles de TIJ étaient représentées : l’UPTIA, par Amal Boualga, Henri Boghe et José D’Hoore, Lextra Lingua, par Nedzad Ćeman et la CBTI par Francis Auquier. Les associations d’interprètes en langue des signes, dont l’ABILS pour la partie francophone, étaient également formellement représentées à travers nos associations.

Après un premier mot d’introduction par José D’Hoore (UPTIA), lequel a remis en contexte la demande d’entrevue et les contacts précédents (de 2016) avec Mathilde Steenbergen, qui était alors au cabinet du ministre De Croo, la CBTI a déclaré explicitement que les conditions annoncées lors de la réunion du 30 septembre 2022 n’étaient pas satisfaisantes et qu’une réelle revalorisation était attendue depuis de longues années déjà.
Il a, à cet égard, été fait référence aux différentes réunions tenues avec le SPF Justice depuis 2020, qui ont surtout constitué des séances au cours desquelles les membres du SPF Justice (DGOJ et RN) faisaient des présentations et qui ne pouvaient pas être considérées comme de réelles réunions de concertation.
L’avis du Conseil supérieur des indépendants et des PME du 11 octobre 2017, publié après l’entrée en vigueur de l’AR de 2016 et qui recommande, entre autres choses, un prix à la ligne de 1 € pour les traductions (prix à indexer) a été une nouvelle fois invoqué. Un exemplaire néerlandais de cet avis a été remis aux représentants du cabinet du ministre de la Justice par Amal Boualga.

M. Hoorens a répondu plusieurs fois qu’il n’était pas possible de faire plus étant donné les circonstances.

Au reproche formulé par les associations de TIJ que celles-ci n’avaient jamais eu l’occasion de participer au projet d’AR Tarifs, ni même de le voir, malgré des demandes répétées, M. Hoorens a expliqué que le projet d’AR actuel n’était rien d’autre que celui de 2016 auxquels trois changements seraient apportés :

  • heures de nuit de 20h00 à 8h00 ;
  • annulation d’une prestation de l’interprète dans un délai de moins de 24 heures indemnisée à hauteur d’une heure de prestation (plutôt que d’attente) ;
  • majoration pour utilisation d’un dispositif Bluetooth si au moins deux personnes en bénéficient.

Tous les autres aménagements dont il avait été question le 30 septembre étaient dans le projet initial du printemps, auquel il avait été renoncé pour des raisons d’impossibilité budgétaire. Cela veut dire que les chiffres et les dispositions annoncés aux membres TIJ de la CBTI après la réunion du 30 septembre 2022 n’ont pas été inscrits dans le projet d’AR Tarifs et, par conséquent, n’ont même pas été soumis à l’inspection des Finances.

Après avoir entendu que le projet actuel d’AR Tarifs était celui de 2016 avec les trois aménagements cités plus haut, nous avons dû rappeler notamment que, en l’état, les conditions de week-end et de nuit actuelles ne s’appliquaient qu’aux interprètes et qu’elles devaient également s’appliquer aux traducteurs. Il était donc important que l’AR Tarifs soit restructuré pour tenir compte de toute une série de situations déjà signalées plusieurs fois.

Pour expliciter le problème de la rémunération des traducteurs et interprètes dans la situation existante, nous avons donné des exemples chiffrés (chiffre d’affaires brut d’un traducteur FR-NL ou NL-FR au prix au mot actuel, journée réelle d’un·e interprète).

Un exemplaire en néerlandais des demandes formulées par la CBTI le 20 mai 2022 a été remis à M. Hoorens, et lui indiquant que nous n’avions jamais eu de retour concernant ce document ni les autres propositions ou demandes transmises par la CBTI ou conjointement par les associations depuis 2021.

Nous avons encore rappelé que, en dépit des bons contacts entretenus avec M. Lamhasni et Mme Collin, toutes les personnes avec qui nous pouvions entretenir des relations au sein du SPF Justice étaient liées par la loi (y compris les AR), et que c’était au niveau politique qu’une solution devait être trouvée.

La réunion a été clôturée vers 18h00 sur la conclusion que le cabinet allait mener des réflexions et qu’il nous donnerait une réponse pour le vendredi suivant, le 21 octobre 2022.

Pour la CBTI
Francis Auquier
Commission sectorielle des traducteurs et interprètes jurés (TIJ)

La commission sectorielle TIJ est représentée par :
Francis Auquier, Rita Roggen, Gilles Plouvier

Bruxelles, le 11 octobre 2022

Quelles que soient les difficultés et l’ampleur de la tâche, les membres du bureau de la commission sectorielle des traducteurs et interprètes jurés de la CBTI (CS TIJ) ont la volonté de tout mettre en œuvre pour défendre les intérêts de leurs collègues traducteurs-traductrices et interprètes jurés.

Dans cette optique, il est évidemment impossible pour nous de nous satisfaire des décisions communiquées par le SPF Justice lors de cette réunion du 30 septembre 2022.

Si nous apprécions les avancées relatives au registre national (RN) et les perspectives qu’il offre (un article de Het Nieuwsblad rapporte les propos du ministre selon lequel le registre est consulté en moyenne 1 000 fois par jour ouvrable — https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20221003_91659902), si nous applaudissons la progression de la numérisation de la Justice qui se traduit notamment par la mise en ligne de la plateforme JustInvoice et par le prochain remplacement du cachet physique par la signature numérique, nous ne pouvons que déplorer la stagnation des tarifs, pourtant largement trop bas depuis de longues années.

En effet, il ne faut pas voir dans les 10 % d’indexation un geste de la part du SPF Justice. Il ne s’agit en rien d’une augmentation, mais d’une obligation légale visant à maintenir les tarifs actuels en les adaptant à la hausse vertigineuse du coût de la vie.

Le SPF Justice a certes l’intention d’introduire des demandes pour « revaloriser et rendre plus attrayante la profession » (sic), mais force est de constater que les aménagements envisagés sont dérisoires, en particulier en traduction pour les combinaisons de langues NL-FR et FR-NL.

Une fusion de la catégorie « Autres langues » avec la catégorie tarifaire supérieure ne nous paraît pas critiquable, bien au contraire.

Si ce scénario était retenu, les traducteurs qui facturaient jusqu’à présent 0,0892 € par mot pourraient passer à 0,1039 € par mot avant indexation (soit une augmentation de 16,5 %) et à 0,1143 € par mot après indexation (présumée de 10 %), soit une hausse de 28 %, sans compter l’éventuelle augmentation pour revalorisation de 5 %. Ces changements constitueraient une réelle réponse aux demandes de revalorisation.

Cependant, les personnes travaillant dans les combinaisons NL-FR et FR-NL ne se verraient octroyer qu’une maigre augmentation de 5 % sur un montant déjà largement inférieur aux autres, ce qui représente un passage insignifiant de 0,0660 € à 0,0693 € par mot, et 0,0762 € après indexation (présumée de 10 %), soit une hausse totale d’environ 15,5 %, mais sur un montant de base trop bas et inadapté au statut de l’indépendant dans un pays développé.

Il s’agit ici non de critiquer l’augmentation globale applicable aux autres combinaisons de langues que le NL-FR et le FR-NL, car cette revalorisation est bien nécessaire, mais de pointer l’écart qui se creuse et l’accentuation de la discrimination entre catégories de langues.

La déception serait tout aussi grande pour les interprètes qui ne bénéficieraient eux aussi que d’une maigre consolation avec un tarif horaire passant de 52,77 € à 55,41 €, et 60,95 après indexation (présumée de 10 %), sans aménagement suffisant sur le plan des conditions d’annulation ou d’attente.

Ces chiffres nous démontrent que les intentions du SPF Justice sont à mille lieues de ses promesses de revalorisation et nous poussent à poursuivre nos efforts. Cela d’autant plus que les perspectives citées plus haut (réduction du nombre de catégories avec fusion des deux catégories supérieures au niveau le plus haut et application à tous les tarifs d’une augmentation de 5 %) peuvent ne pas être avalisées par l’Inspection des Finances.

En conséquence, les associations ont décidé de s’adresser dans un premier temps à Mme Steenbergen, cheffe de cabinet du ministre Van Quickenborne, afin de la rencontrer au plus vite et d’insister sur la nécessité d’une réelle revalorisation des tarifs des TIJ, en particulier pour les combinaisons de langues NL-FR et FR-NL.

Nous en profiterons également pour rappeler d’autres points importants qui n’ont pas été pris en compte par les représentants du SPF Justice, notamment le système de tarification des traductions urgentes qui ne tient toujours compte que d’un seuil de 2 100 mots par 24 heures, et le traitement des documents non éditables (papier et PDF), source d’une perte de temps considérable qui n’est, actuellement, pas indemnisée pour les traducteurs-traductrices.

Il convient de souligner encore que les demandes régulièrement transmises au SPF Justice depuis décembre 2020 par les associations de TIJ collectivement et par la CBTI individuellement n’ont jamais eu droit à un accueil favorable et leur réception n’a jamais été actée par le SPF Justice.

Chères membres, chers membres, soyez assurés que nous continuons à œuvrer dans l’intérêt des traducteurs-traductrices et interprètes jurés. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des prochains développements de la situation.

Pour la CBTI
La CS TIJ
Commission sectorielle des traducteurs et interprètes jurés (TIJ)

La commission sectorielle TIJ est représentée par :
Francis Auquier, Rita Roggen, Gilles Plouvier

La CBTI a renouvelé cette année son partenariat avec la maison d’édition Die Keure/La Charte et vous propose à nouveau un accès à la version en ligne du dictionnaire juridique J. Moors NL<>FR pour un montant annuel forfaitaire de 50 euros au lieu de 115 euros. La version papier est, quant à elle, disponible au prix de 161 euros au lieu de 195 euros.

Cette formule vous permet notamment de bénéficier en toutes circonstances des dernières mises à jour du dictionnaire et d’accéder au dictionnaire depuis n’importe quel ordinateur (tout en contribuant au respect de l’environnement).

Édité pour la première fois en 1953, le dictionnaire juridique néerlandais-français de Joseph Moors en est aujourd’hui à sa 7e édition. Il fait figure d’ouvrage de référence incontesté dans le secteur de la traduction juridique. Riche de plusieurs dizaines de milliers de termes, il permet à tout linguiste de trouver rapidement et en toute convivialité le terme recherché dans ce langage de spécialité. Il constitue à ce titre un élément incontournable de la palette d’outils du traducteur juridique moderne. À n’en pas douter, un atout dont les membres de la CBTI auront à cœur de profiter.

Info : https://www.juridischwoordenboekmoors.be/fr/method

Si vous êtes intéressé par cette formule, veuillez suivre la procédure suivante :

  1. Versez la somme de 50 euros/161 euros sur le compte bancaire de la CBTI : BE32 3100 4638 6702, communication : Dictionnaire juridique 2022 – prénom & nom
  2. Envoyez un email à l’adresse pour obtenir vos codes d’accès personnels ou les informations de livraison.

Vous recevrez ensuite une attestation de paiement de la part de notre trésorier pour votre comptabilité professionnelle.

En réponse à une question posée, le service du registre national des TIJ du SPF Justice souhaite rassurer les TIJ en indiquant qu’il est conscient de l’échéance qui approche en ce qui concerne la validité des cachets existants et qu’une solution sera de toute façon offerte.
Cette solution pourrait consister à fournir une nouvelle pastille à apposer sur les cachets physiques, avec une nouvelle date d’échéance, mais elle n’est pas confirmée à l’heure actuelle.

Étant donné que la date du 30-11-2022 approche, le service du registre national des TIJ a l’intention d’envoyer prochainement une communication à toutes les personnes inscrites dans le registre provisoire afin d’attirer leur attention sur cette échéance et de leur rappeler la nécessité de fournir le certificat en connaissances juridiques ou de demander une dispense. Cette communication servira également à rassurer, entre autres, sur la date d’expiration du cachet.

La CS TIJ

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Crédit photo : Jørgen Chr. Wind Nielsen

Le XXIIe Congrès statutaire de la Fédération internationale des traducteurs (FIT) s’est tenu à Varadero (Cuba) les 30 et 31 mai 2022 derniers, en présence de 65 membres ordinaires. La CBTI faisait partie des délégations à avoir fait le déplacement, par l’entremise de Guillaume Deneufbourg, membre du Conseil d’administration en charge des relations externes. Notre association portait également la procuration de l’association grecque PEEMPIP.

À de multiples reprises, la FIT a tenu à remercier l’Asociación Cubana de Traductores e Intérpretes (ACTI) pour l’excellence dont elle a fait preuve dans l’organisation de cet événement, en dépit des nombreuses difficultés rencontrées au cours des cinq dernières années, avec notamment deux reports du congrès – prévu à l’origine en 2020 – en raison de la pandémie.

Historique à plusieurs égards, cet événement l’a été tout particulièrement pour nos collègues hispanophones, puisque le Congrès statutaire s’est prononcé en faveur de l’ajout de l’espagnol comme troisième langue officielle de la FIT ! Cerise sur le gâteau pour nos amis d’Amérique latine, le prochain Congrès statutaire de la FIT se tiendra au Costa Rica en 2025.

Seule association issue d’un pays non hispanophone à prendre la parole pour défendre la motion, la CBTI a cité en exemple le travail de son pool de traducteurs et ainsi témoigné de la faisabilité d’assurer des traductions en trois langues officielles, moyennant une organisation efficace et la reconnaissance du travail de nos bénévoles (merci encore à Eva, Céline et à toute l’équipe !). Le soutien de notre association a été fort apprécié par les auteurs de la motion, qui a finalement été adoptée après deux heures de débat animé.

Sur information du Centre régional européen de la FIT (FIT Europe), la CBTI a également demandé la tenue d’un vote en vue de la ratification de l’association britannique AIT, qui avait été « omise » de la liste des nouveaux membres pour un défaut de procédure. Grâce à notre intervention, l’association AIT a finalement été admise en tant que membre ordinaire à l’unanimité.

Lors d’échanges informels tenus en marge du congrès, notre représentant a été approché en vue d’une possible cooptation au sein du Conseil de la FIT – qui s’est finalement concrétisée. Guillaume Deneufbourg siègera ainsi au sein de l’organe de décision de la FIT pour une durée de trois ans, environ quinze ans après notre dernier compatriote, Frans de Laet.

Ancien administrateur de la CBTI et secrétaire général de la FIT, ce même Frans de Laet – qui est toujours conseiller honoraire aujourd’hui – a également reçu le lendemain la plus haute distinction de la FIT, la médaille commémorative Pierre-François Caillé, pour son travail en faveur de la promotion de nos métiers à travers le monde. Félicitations à lui !

Avec Frans de Laet et Guillaume Deneufbourg, la Belgique jouit ainsi d’une représentation appréciable à l’échelle internationale. Notre association continuera à s’investir corps et âme pour la défense des intérêts de notre profession.

Conseil de la FIT 2022-2025

• Alison Rodriguez, NZSTI – New Zealand Society of Translators and Interpreters (Nouvelle-Zélande), présidente
• Alejandra Jorge, AATI – Asociación Argentina de Traductores e Intérpretes (Argentine), vice-présidente
• Eleanor Cornelius, SATI – South African Translators’ Institute (Afrique du Sud), vice-présidente
• Annette Schiller, ITIA – Irish Translators’ and Interpreters’ Association (Irlande), vice-présidente
• Alexandra Jantscher-Karlhuber, UNIVERSITAS (Autriche), secrétaire générale
• Ted Wozniak, ATA – American Translators Association (États-Unis), trésorier
• Jan Chr. Næss, NO – The Norwegian Association of Literary Translators (Norvège)
• Olga Egorova, UTR – Union of Translators of Russia (Russie)
• Tiina Tuominen, SKTL – Finnish Association of Translators and Interpreters (Finlande)
• Gretchen Gonzalez Nieto, ACTI – Asociación Cubana de Traductores e Intérpretes (Cuba)
• Viktorija Osolnik Kunc, SCIT- Association of Sworn Court Interpreters and Legal Translators of Slovenia (Slovénie)
• Marta Morros Serret, APTIC – Association of Professional Translators and Interpreters of Catalonia (Espagne)
• Gao Anming, TAC – Translators Association of China (Chine)
• Victoria Lei Cheng Lai, FTIM – Federation of Translators and Interpreters of Macau (Macao)
• Guillaume Deneufbourg, CBTI – Chambre belge des Traducteurs et Interprètes (Belgique)
• Roula Kamal Salam, ATIA – Association of Translators and Interpreters of Alberta (Canada)
• Katia J. Pochet, ANTIO – Asociación de Traductores e Intérpretes Oficiales (Costa Rica)

Consultez le communiqué de presse officiel ici.

La CBTI a renouvelé cette année son partenariat avec la maison d’édition Die Keure / La Charte et vous propose à nouveau un accès à la version en ligne du dictionnaire juridique J. Moors NL>-<FR pour un montant annuel forfaitaire de 50 euros.
Cette formule vous permet notamment de bénéficier en toutes circonstances des dernières mises à jour du dictionnaire et d’accéder au dictionnaire depuis n’importe quel ordinateur (tout en contribuant au respect de l’environnement).

Info : https://www.juridischwoordenboekmoors.be/fr/method

Si vous êtes intéressé par cette formule, veuillez suivre la procédure suivante :

  1. Versez la somme de 50 euros sur le compte bancaire de la CBTI : BE32 3100 4638 6702
    Communication : Moors – prénom & nom.
  2. Envoyez un email à l’adresse pour obtenir vos codes d’accès personnels.

Vous recevrez ensuite une attestation de paiement pour votre comptabilité professionnelle.

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2021 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

C’est le vendredi 20 mai, à l’hôtel Renaissance (Bruxelles), qu’a été décerné le Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation de la CBTI

Remis au goût du jour il y a quelques années, le Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a pour objectif de rapprocher le monde académique de la sphère professionnelle et de contribuer de la sorte à une meilleure transition de l’un vers l’autre. Il vise notamment à offrir de la visibilité à trois jeunes diplômés et à encourager les professionnels à s’intéresser à la recherche appliquée.

Le Prix entend récompenser trois mémoires de recherche appliquée qui concernent directement la profession, que ce soit parce qu’ils analysent les nouvelles technologies susceptibles d’accompagner les professionnels, qu’ils étudient une tendance du marché ou qu’ils se penchent sur un problème rencontré par les professionnels du secteur, par exemple.

Méthodologie

Dans un premier temps, la CBTI s’est adressée aux établissements d’enseignement désireux de participer au projet, qu’elle a invités à sélectionner un et un seul mémoire parmi ceux défendus par les étudiants inscrits dans un Master de traduction, d’interprétation ou de communication multilingue. Sept établissements ont, cette année, répondu à l’invitation – rappelons qu’il existe dix facultés de traduction/interprétation en Belgique ; sept réponses est donc un excellent chiffre, qui témoigne de la pertinence de l’initiative et de l’intérêt qu’elle suscite, année après année, au sein des universités. Ces établissements sont, par ordre alphabétique, les universités d’Anvers, de Gand, la KU Leuven (campus Antwerpen), la KU Leuven (Campus Brussel), l’ULB, l’UMONS et la VUB.

Le jury, composé d’Annemie Wynen, Camille Collard, Hugo Marquant et Patrick Rondou et présidé par Pascale Pilawski, a ensuite sélectionné les travaux qui répondaient le plus précisément aux critères de sélection, pour finalement en retenir trois. Ces critères étaient les suivants :

  • utilité concrète du mémoire pour la pratique professionnelle des traducteurs ou des interprètes ;
  • utilisation efficace des ressources disponibles et de l’aide fournie ;
  • qualité de la langue de rédaction.

Proclamation

Chacun des trois lauréats – en l’occurrence, des lauréates – a disposé durant l’événement du 20 mai d’une quinzaine de minutes pour présenter la teneur de son travail. Cet exposé a été précédé d’une introduction assurée par le promoteur/directeur de mémoire et suivi des questions posées par une assemblée attentive.

Le jury, le conseil d’administration et les membres de la CBTI adressent leurs félicitations à Luca Desmet, de l’UGent – Universiteit Gent, qui remporte le premier prix pour son travail intitulé « An exploratory study of professional post-edits by English-Dutch DGT translators ».

Luca remporte :

  • l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
  • un chèque de 300 euros ;
  • la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI ;
  • une licence d’utilisation du logiciel Freelance SDL Studio 2021.

Le deuxième prix a été attribué à Sybille de Woot de Trixhe, de la KU Leuven, pour son mémoire intitulé « Tolken in tijden van corona: een verkennend onderzoek naar de wijzigende werkomstandigheden ».

Sybille remporte :

  • l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
  • un chèque de 200 euros ;
  • la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI.

Enfin, le troisième prix a été décerné à Klara Stinders, de la VUB, pour son travail intitulé « Welke richting gaat de Vlaamse vertaler uit? Een kwantitatief marktonderzoek naar vertaalrichting ».

Klara remporte :

  • l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
  • un chèque de 100 euros ;
  • la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI.

Les travaux seront naturellement évoqués dans Le Linguiste, la revue trimestrielle de la CBTI.

La cérémonie s’est achevée par un cocktail, suivi d’un dîner organisé au restaurant de l’hôtel Renaissance.

La CBTI remercie et félicite encore chaleureusement les trois lauréates, ainsi que les candidats non retenus, pour leur travail passionnant et d’une qualité remarquable.

Jenny Vanmaldeghem, Pascale Pilawski

Cinq ans après une première coopération fructueuse, l’Association belge des bureaux de traduction (BQTA) et la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) ont à nouveau uni leurs forces. Le groupement de fait des interprètes freelance, Freelance Interpreters United (FIU), a également participé au projet. L’objectif était à nouveau de compiler un certain nombre de recommandations pour les rédacteurs de cahiers des charges. Cette fois, cependant, l’accent n’a pas été mis sur les services de traduction mais sur les services d’interprétation de conférence.

Afin d’aider les auteurs des cahiers des charges, le vade-mecum présente un aperçu des conditions de base pour une coopération et un service de qualité dans le domaine de l’interprétation de conférence.

Ce 27 avril, la Molenaarsstraat à Gand a pu enfin accueillir à nouveau la cérémonie des prestigieux Language Industry Awards (LIA). De Taalsector, une organisation dont le but est de renforcer le secteur linguistique dans son ensemble, notamment en mettant en relation les professionnels et les entrepreneurs du secteur des langues entre eux et avec les acheteurs et les utilisateurs de services linguistiques, nous a une nouvelle fois charmés par une excellente organisation de l’événement.

Après un speed-dating pour briser la glace, quelques zakouskis pour calmer les petites faims et une heure de réseautage entre linguistes, Dries Debackere, la force motrice derrière De Taalsector, a procédé à la remise des prix.

Nominée dans la catégorie meilleur événement dans le secteur linguistique (« Beste event in de taalsector »), c’est la journée d’étude de la CBTI « Het Nederlands in de vertaalwereld » qui a finalement remporté le LIA. Helena Vansynghel, ancienne membre du Conseil d’administration de la CBTI et notre président, Sébastien Devogele, ont donc reçu le prix devant un public enthousiaste composé de professionnels du secteur linguistique.

Plusieurs collègues ont répondu présents à l’invitation lancée pour célébrer le 67e anniversaire de la CBTI. Au programme de cette journée, une visite guidée du Bois de Hal, en collaboration avec l’asbl Défi Nature, pour admirer les jacinthes en fleur. L’occasion pour les participant(e)s de se retrouver dans un cadre magnifique et de découvrir quelques-uns des secrets de cette merveilleuse forêt de 552 hectares située au sud-est de Hal. Une balade de 5 km ponctuée d’explications toutes plus intéressantes les unes que les autres. Après l’effort, le réconfort : les participants ont ensuite pu se régaler autour d’une bonne pizza dans un restaurant italien des environs. Ils ont été rejoints par d’autres collègues qui n’ont pas pu résister à l’appel d’un bon repas et d’une soirée placée sous le signe de la détente et de la bonne humeur.

Voici quelques témoignages sur cette magnifique journée :

« Le guide nous a fourni des explications tant sur la flore que sur la faune. Nous avons bien sûr pu admirer les tapis de jacinthes, typiques du Bois de Hal en cette saison. Ce fut également l’occasion de discuter en toute convivialité entre collègues, tout en prenant un bon bol d’air et en tentant de reconnaître le chant de différents oiseaux. »

« Un 67e anniversaire pour la CBTI très réussi : le soleil était de la partie, la convivialité et la bonne humeur aussi. Superbe balade dans le bois de Hal magnifiquement fleuri en cette période, en compagnie d’un guide très intéressant. Sans compter l’ambiance du tonnerre au restaurant ! C’était top ! »

« Une bonne organisation, dans un cadre agréable et en très bonne compagnie. L’occasion rêvée de rencontrer des membres de la CBTI dans une ambiance décontractée et informelle. »

« Pour le 67e anniversaire de la CBTI, les organisateurs ont eu l’idée géniale de nous préparer une visite guidée dans le bois de Hal, en plein dans la magnifique saison des jacinthes. Des tapis d’un bleu lumineux, un parfum délicat, les rayons du soleil, et notre guide qui nous a fait partager quelques secrets fascinants de la nature. Pour ma première sortie avec la CBTI, ce fut inoubliable. »

« Pour célébrer le 67e anniversaire de la CBTI, pas de gâteau mais bien une magnifique balade au Bois de Hal. Sous la houlette d’un guide expérimenté, nous avons pu admirer le spectacle des jacinthes sauvages en fleur et nous avons découvert l’ingéniosité de certains oiseaux. Nous avons terminé cet après-midi ensoleillé sur une délicieuse note culinaire, dans une pizzeria des environs. Des mets délicieux à partager en très bonne compagnie, dans une ambiance décontractée : que demander de plus ? »

« Très agréable après-midi passée avec mes collègues de la CBTI. Une longue promenade qui nous a tous ressourcés et inspirés pour des conversations très intéressantes. Au plaisir de vous revoir tous lors d’un prochain évènement. »

Am 14. April fand eine von der Arbeitsgruppe „Inclusivity“ organisierte Vorstellungsveranstaltung für an der Mitarbeit Interessierte statt. Ziel der Veranstaltung war es, die begonnene Arbeit vorzustellen und zu ermitteln, welche Rolle jedes Mitglied übernehmen könnte.

Definition inklusiver Sprache und der dazugehörigen Techniken

Nach einer kurzen Vorstellungsrunde erklärten die Co-Verantwortlichen, was unter inklusiver Sprache zu verstehen ist, damit alle auf demselben Stand sind. Die Arbeitsgruppe definiert inklusive Sprache wie folgt: Gesamtheit aller sprachlichen Mittel, mit denen eine gleichberechtigte Darstellung der Geschlechter gewährleistet wird.

Umgesetzt werden kann inklusive Sprache unter anderem durch folgende Techniken (nicht-erschöpfende Liste):

  • Weibliche Wortformen von Begriffen, mit denen Frauen gemeint sind
  • Doppelnennung
  • Geschlechtsneutrale Bezeichnungen (gleiche Schreibweise im Maskulinum wie im Femininum)
  • Oberbegriffe (Hyperonyme) und Unterbegriffe (Hyponyme)
  • Anglizismen
  • Accord de proximité (Angleichung des nachgestellten Adjektivs an das Genus des nahestehendsten Bezugswortes bei mehreren Bezugswörtern unterschiedlichen grammatikalischen Geschlechts, A. d. Ü.)
  • Umformulierung des Satzes mit Hilfe feststehender, geschlechtsneutraler Ausdrücke; Bevorzugung des Aktivs; Verwendung eines Verbs oder eines Substantivs zur Vermeidung des Partizips Perfekt
  • Mediopunkt
  • Neologismen
  • Generisches Femininum
  • Inklusive Typographie

Um den Lesefluss eines in inklusiver Sprache verfassten Textes zu garantieren, ist eine Kombination der genannten Techniken sowie eine einzelfallabhängige Auswahl ratsam.

Wiederholung und Aktualisierung der drei Themenbereiche

Die Co-Verantwortlichen riefen die drei Themenbereiche in Erinnerung, auf die sich die Arbeitsgruppe konzentrieren wird und deren Bearbeitung aufgeteilt wurde:

  • Fortbildungen: praktische Workshops, Thematisierung inklusiver Sprache im Gespräch mit der eigenen Kundschaft, Aktionstag, gewaltfreie Kommunikation, Wortmeldung etc.
  • *Veröffentlichungen**: Mitteilungen und Website, Name der BKÜD, Erstellung von Leitfäden für Übersetzerinnen/Kundinnen, Zusammenstellung einer Bibliographie, Kuratieren von Inhalten, Durchführung einer Umfrage
  • Inklusive Werte (Geschlechtergerechtigkeit und Vielfalt innerhalb der BKÜD und in der Welt der Übersetzung): auf lange Sicht paritätische Besetzung des Verwaltungsrates, Ernennung einer Vertrauensperson (psychologische Unterstützung, Sammlung von Aussagen, Schnittstelle zum Schlichtungsausschuss/juristischen Dienst), Freiwilligkeit der Verwendung inklusiver Sprache (Zusatz auf Bitte mehrerer Mitglieder)

Überlegungen zum mehrsprachigen Ansatz

Da Personen mit unterschiedlicher Muttersprache an dieser Sitzung teilgenommen haben, konnte der von der Arbeitsgruppe angestrebte mehrsprachige Ansatz erörtert werden. Die Mitglieder würden gerne weitere Informationen bei niederländischsprachigen und englischsprachigen Aktivist*innen einholen, um ihren Ansatz feinabzustimmen.
Ein Mitglied hat sich bereiterklärt, unsere Mitteilungen in niederländischer Sprache zu übernehmen, ein anderes Mitglied hat sich für Übersetzungen ins Deutsche zur Verfügung gestellt.

Anmerkungen zu inklusiven Werten innerhalb der BKÜD

Angesichts der geringen Zahl an Kandidat*innen für den Verwaltungsrat wird eine paritätische Besetzung schwer zu erreichen sein.
Lösungsansatz: Weltweit werden unterschiedliche Techniken angewandt, um Frauen den Zugang zu leitenden Positionen zu erleichtern und die gläserne Decke zu durchbrechen, z.B. die Frauenquote, eine Anpassung der Arbeitszeiten, Sitzungen im Hybridformat etc.
Aus technischer Sicht sind BKÜD-Sitzungen im Hybridformat derzeit schwierig. Jedes Mitglied kann jedoch darum bitten, an einer Sitzung des Verwaltungsrates teilnehmen zu dürfen, um einen Blick hinter die Kulissen zu werfen.
In anderen Bereichen haben manche Personen während des Lockdowns bereits Hybridsitzungen improvisiert, ohne dass Probleme aufgetreten wären.

Kurzfristige Prioritäten

Die Arbeitsgruppe möchte die Mitglieder der BKÜD zunächst einmal beruhigen und ihren Bedenken Gehör schenken. Mit der Veröffentlichung von Artikeln, der Ausrichtung von Fortbildungen etc. wird über das Thema informiert und dafür sensibilisiert.

Es wird eine Gruppe für inklusives Lektorat eingerichtet, um die von unserem ehrenamtlichen Übersetzungspool angefertigten Übersetzungen gegenzulesen.

Außerdem wird mit der Vorbereitung einer Diskussion über die Modalitäten inklusiver Sprache innerhalb der BKÜD begonnen. Diese Diskussion wird nach den Sommerferien und vorzugsweise in Präsenz stattfinden, um für einen reibungslosen Austausch zu sorgen.

Die nächste Sitzung der Arbeitsgruppe findet am 29. April von 14.00 bis 16.00 Uhr statt.

Lust, mitzumachen oder das gesamte Sitzungsprotokoll zu lesen? Dann einfach eine E-Mail an eine der folgenden Adressen schreiben:

À l’occasion de l’Assemblée générale du 19 mars, nos membres Sophie Hennuy et Emeline Jamoul ont présenté le nouveau Groupe de travail axé sur l’inclusivité de la CBTI. Voici une piqûre de rappel pour les personnes qui n’étaient pas des nôtres !

Pourquoi ?

Nous avons souhaité mettre ce GT sur pied afin de pouvoir plancher sur la langue inclusive et sur l’inclusivité en général au sein de la CBTI. Un sujet qui fait débat dans la presse, mais également dans notre petit monde de la traduction. En effet, de plus en plus d’entreprises souhaitent adopter une communication plus inclusive et plus représentative de notre société. En tant que linguistes, nous avons un rôle à jouer dans cette transition.

Et le travail a déjà débuté dans d’autres associations dédiées à notre profession (la SFT et l’ASTTI, notamment). Nous ne souhaitons donc pas rester à la traîne !

Les axes de travail

Après moult réflexions, 3 axes de travail ont été dégagés :

  • Formations : ateliers pratiques, façons d’aborder l’écriture inclusive avec ses clients, l’écriture inclusive et les spécialisations, organisation d’une journée spéciale dédiée à la thématique, etc.
  • Publications : communications et site web de la CBTI plus inclusifs, travail de réflexion sur le nom de la CBTI, rédaction de guides pour les spécialistes de la traduction et notre clientèle, établissement d’une liste de ressources, réalisation d’une enquête, etc.
  • Valeurs inclusives : réflexion sur la parité au sein du CA et sur le rôle d’une personne de confiance (soutien psychologique, recueil de la parole, lien avec le comité d’arbitrage/service juridique)

Comment rejoindre le GT Inclusivité ?

Nous avons des idées plein la tête, mais c’est forcément ensemble que l’on va plus loin ! Nous avons donc besoin de bras et de renfort. Si vous souhaitez rejoindre le GT Inclusivité, n’hésitez pas à envoyer un e-mail à l’une de ces adresses (*nous tenons à adopter une approche multilingue et agir au niveau de toutes les langues de communication de la CBTI) :

Rendez-vous également sur Workplace, où un sous-groupe Inclusivity a été créé dans un but d’entraide et d’échange de bonnes pratiques.

Ce samedi 19 mars, l’édition 2022 de l’assemblée générale a pu à nouveau être organisée en présentiel, pour le plus grand plaisir des membres présent(e)s. Une première pour notre président, Sébastien Devogele, qui organisait là sa première assemblée générale et qui a parfaitement relevé le défi.

Dans son allocution de bienvenue, le président a souligné tout le travail abattu au cours de cette année 2021 malgré le calendrier quelques fois chamboulé à cause de la crise sanitaire. Malgré le contexte, cette année fut riche en initiatives grâce à une organisation toujours plus structurée et décentralisée où les différentes commissions sectorielles et groupes de travail œuvrent de manière ciblée pour plus d’efficacité.

Après la signature du code de déontologie par les membres récemment inscrit(e)s et la désignation des trois scrutateurs, les représentant(e)s des différentes commissions sectorielles sont venu(e)s expliquer leurs activités respectives. Ensuite, le rapport financier 2021 et le projet de budget 2022 ont été présentés et approuvés par l’assemblée. La matinée s’est achevée avec la présentation des quatre candidats en lice pour le Conseil d’administration. Max De Brouwer et Cyrille Tatchou représentaient leur candidature pour un nouveau mandat. Quant aux nouveaux candidats, Francis Auquier et Amal Boualga, ils ont eu l’occasion de venir expliquer leurs motivations et de répondre aux questions des membres présent(e)s. Sur tous les candidats, seuls les trois premiers ont été (ré)élus. Le nouveau conseil d’administration se compose donc, outre son président Sébastien Devogele, comme suit : Isabelle Collard, Guillaume Deneufbourg, Max De Brouwer, Laurence Nys, Patrick Rondou, Cyrille Ndjitat Tatchou, Jenny Vanmaldeghem et Francis Auquier.

Les membres ont ensuite pu profiter d’une pause déjeuner placée sous le signe de la convivialité.

Durant l’après-midi, les membres ont assisté à la deuxième partie de l’assemblée générale avec la fixation des cotisations pour l’année 2023, dont le montant reste inchangé, la nomination des trois commissaires aux comptes et la désignation des membres du conseil de discipline.

Les membres ont également pu découvrir en avant-première quelques pages du nouveau site internet dont la réalisation a été confiée à la société Alinoa et qui devrait être terminé pour la fin de cette année.

Enfin, à l’initiative de quelques membres venu(e)s exposer leurs propositions, il a été décidé de mettre sur pied un groupe de travail sur le thème de l’inclusivité. L’objectif de ce groupe de travail est triple : organiser des formations pratiques sur le thème de l’inclusivité au sens large, rendre les publications et la communication de la CBTI plus inclusives et enfin favoriser l’inclusion et la diversité au sein de la CBTI.

L’assemblée s’est prolongée par la présentation des propositions pour les nouveaux statuts de la CBTI. La proposition de modification des statuts est le résultat de deux aspects. D’une part, le moment est venu d’apporter un certain nombre de modifications et de modernisations à nos statuts. D’autre part, le législateur nous impose d’adapter nos statuts (au plus tard en 2024) au nouveau Code des sociétés et associations. Une distinction peut donc être faite entre les changements requis par la loi et les changements qui résultent de la volonté de s’adapter et de se moderniser. Après plusieurs discussions, il a été décidé de programmer une nouvelle assemblée pour fixer les nouveaux statuts en tenant compte des remarques communiquées par les membres lors de l’assemblée générale.

La journée s’est terminée sur une note festive et particulièrement émouvante à l’occasion de la nomination de Mme Doris Grollmann comme présidente d’honneur et de Mme Sonja Becq comme membre d’honneur. L’assemblée générale 2022 s’est ainsi clôturée par une courte célébration et un concert de Marc Grauwels et de son ensemble l’Astor Klezmer Trio, qui ont donné une représentation remarquable et digne de l’événement.

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz. 2021 fand das Treffen in Köln/Deutschland statt. 

Weitere Informationen in dem auf französich abgefassten Bericht, s.u.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes témoigne tout son soutien à nos collègues ukrainiens et russes où qu’ils soient. Elle s’associe ainsi aux messages et actions de la Fédération Internationale des traducteurs (FIT – International Federation of Translators qui entend « défendre les droits moraux et matériels des traducteurs, terminologues et interprètes à travers le monde ».

Notre mission en tant que professionnels des métiers de la traduction et de l’interprétation est de favoriser le dialogue, la compréhension réciproque et de rapprocher les peuples.

=> https://www.fit-ift.org/fr/fit-statement-on-the-war-in-ukraine/

Bruxelles, le 17 février 2022

La fin de l’année 2021 a été marquée par le départ du président de la commission sectorielle des traducteurs et interprètes (CS TIJ), Bart Mylemans, dont la réorientation professionnelle ne lui permettait plus de suivre le rythme des échanges et des événements imposé à la CS. La commission poursuit dès lors ses activités sous la direction d’un trio formé de Francis Auquier, Rita Roggen et Gilles Plouvier.

Perspectives à court terme

Lors de l’entretien du 3 décembre 2021 avec M. Lamhasni, celui-ci avait assuré les associations de TIJ qu’elles seraient impliquées dans le processus de réflexion autour du futur arrêté royal ainsi que dans l’implémentation du nouveau portail électronique pour l’introduction des états de frais. Aucune information n’a toutefois été reçue à cet égard depuis, mais la CBTI a relancé le SPF Justice à ce sujet début février 2022 en soumettant des questions pratiques sur la base de problèmes concrets rapportés par ses membres et en demandant que la CBTI soit tenue au courant de l’état d’avancement de ce portail et de l’élaboration du nouvel AR.

1. L’interprétation en temps de pandémie

Mars 2020. Les conditions de travail des interprètes de conférence ont changé du jour au lendemain : au lieu de partager une cabine d’interprétation traditionnelle, les interprètes ont dû s’adapter en travaillant dans des cabines individuelles, dans un hub ou depuis leur domicile. Il y a quelques mois, la Commission des interprètes de la CBTI s’est penchée sur la législation relative à la sécurité au travail pour mettre à jour les recommandations qu’elle avait formulées dans le cadre de la pandémie. Nous sommes désormais à l’aube de 2022 et le thème de la qualité de l’air est plus que jamais à l’ordre du jour. Il est donc temps que nous l’approfondissions.

2. Que savons-nous ?

De récentes recherches scientifiques ont démontré que les aérosols constituaient la principale source de contamination par le covid-19. Ces aérosols, pouvant contenir des bactéries et virus, sont libérés non seulement lorsque l’on respire, mais également lorsque l’on parle et/ou fournit des efforts plus importants. Comme nous expirons simultanément du CO2, sa concentration est souvent utilisée comme indicateur pour mesurer le débit de ventilation dans les locaux où des personnes sont présentes. La norme pour la qualité de l’air est de 900 ppm de CO2. Lorsque ce seuil est dépassé, des mesures doivent être prises pour améliorer la qualité de l’air. À partir d’une valeur de 1200 ppm, la qualité de l’air est vraiment considérée comme mauvaise.
Bon à savoir : comme les masques retiennent les aérosols, mais pas le CO2, ils constituent un bon moyen de lutter contre la diffusion d’aérosols, même en cas de concentrations supérieures de CO2.

3. La ventilation des cabines

Il est important d’aérer régulièrement pour garantir une bonne qualité de l’air. Cela permet de rafraîchir l’air intérieur et d’évacuer les aérosols contenant potentiellement des virus.

Contrairement aux employés qui disposent d’un poste de travail fixe, les interprètes de conférence travaillent chaque jour dans un environnement différent. Il n’est donc pas possible de disposer de données suffisamment fiables (notamment concernant la ventilation) pour chaque lieu de travail. Il y a en outre de nombreux facteurs sur lesquels les interprètes n’ont aucune prise (la qualité de l’air intérieur ou de l’air de la pièce dans laquelle est installée la cabine mobile de l’interprète, le placement de la cabine, l’organisation des moments d’aération naturels/pauses, etc.).

4. Mesurer pour savoir

Mesurer le CO2 peut constituer une première étape pour mieux cerner la problématique. Mais utiliser un détecteur de CO2 n’influence nullement la qualité de l’air. Cela nécessite une intervention humaine ou mécanique : ouvrir les fenêtres/portes, prévoir un système de ventilation efficace, purifier l’air.

Durant la semaine précédant le congé de Noël, plusieurs collègues ont réalisé des tests de CO2 dans des cabines fixes et mobiles, porte fermée et avec chaque fois deux interprètes, qui portaient un masque pour leur sécurité. Dans tous les cas, le seuil de 900 ppm était déjà dépassé après seulement 2 à 3 minutes. L’utilisation de la ventilation prévue dans les cabines mobiles dernière génération n’avait qu’une influence très limitée. Il faut toutefois noter qu’il est recommandé de placer le détecteur de CO2 à au moins 1,50 m des personnes présentes, ce qui n’était pas faisable en raison de la petite taille des cabines d’interprétation.

Dès que le seuil de 900 ppm était atteint, la porte de la cabine était ouverte. La pièce dans laquelle étaient installées les cabines était en permanence bien ventilée (fenêtres ouvertes) et il n’y avait que quelques personnes présentes. Une fois la porte de la cabine ouverte, le taux de CO2 dans l’air baissait assez rapidement (après 10 à 15 minutes) pour revenir à un niveau acceptable (proche de la concentration dans l’air ambiant au début de la prise de mesures). Nous pouvons en déduire qu’il est en tout cas plus sûr d’interpréter en laissant la porte ouverte, si toutefois l’air environnant qui permet la ventilation de la cabine est de bonne qualité…

5. La purification de l’air en guise d’alternative

Ventiler avec l’air extérieur constitue la meilleure manière d’amener de l’air frais dans la cabine. Comme ce n’est pas toujours possible, nous avons également examiné la possibilité de purifier l’air dans la cabine.

Les pouvoirs publics ont publié une liste de quelque 300 systèmes de purification de l’air contrôlés et autorisés. La majorité de ces appareils ont été conçus pour de plus grands espaces et sont donc relativement lourds et encombrants ; ils sont en outre assez onéreux. La liste répertorie néanmoins aussi quelques appareils plus compacts. Pour pouvoir les utiliser en cabine d’interprétation, il faut également qu’ils soient assez silencieux, afin que leur bruit ne soit pas audible par les personnes qui écoutent l’interprétation et/ou ne distraie pas les interprètes.

Nous avons contacté une quinzaine de producteurs et vendeurs de systèmes de purification de l’air. Finalement, deux entreprises ont accepté de nous prêter un appareil pour nos tests : les modèles Radic8 Hextio et AirProtecting 50. Ces purificateurs d’air utilisent chacun leur propre technologie pour neutraliser les bactéries, les virus (y compris le coronavirus), les moisissures, etc. Ils se composent généralement d’une combinaison de filtres (charbon actif, HEPA ou filtre en tissu) et de rayons UVC, mais peuvent également utiliser l’ionisation et la photocatalyse.

Nous ne disposons bien sûr ni des connaissances scientifiques ni des appareils nécessaires pour mesurer effectivement la qualité de l’air, mais un collaborateur de la société Medtradex nous a montré, à l’aide d’un détecteur de particules fines, que les particules présentes dans l’air étaient évacuées au moyen du purificateur Radic8 Hextio. Au moment où le détecteur de CO2 a atteint le seuil de 900 ppm, le compteur de particules d’un diamètre jusqu’à 0,5 μm affichait 10 051. Après avoir fait fonctionner l’appareil durant 30 minutes, ce niveau a été ramené à 7 579, ce qui était inférieur à la mesure effectuée hors de la cabine au début du test. Il a été frappant de constater qu’à ce moment précis, le détecteur de CO2 avait dépassé les 2 000 ppm. En effet, les purificateurs d’air n’influencent pas le taux de CO2 : pour y parvenir, la ventilation reste l’unique solution.

Dans un second temps, nous avons testé le niveau sonore des deux appareils : d’abord dans une configuration de hub avec un microphone Blue Yeti, puis dans des cabines professionnelles avec des postes d’interprétation Bosch et Televic. Le Blue Yeti n’a pas retransmis le bruit de l’appareil Radic8 Hextio, mais les microphones des cabines d’interprétation étaient trop sensibles et retransmettaient le bruit du système de ventilation, surtout au niveau du poste d’interprétation Televic. Le bruit de l’appareil AirProtecting 50 (quelque 20 dB) n’était pas retransmis.

Nous pouvons conclure de ces tests que la purification de l’air dans les cabines d’interprétation peut certainement contribuer à un environnement de travail sain, car les purificateurs d’air neutralisent toutes sortes de microorganismes, dont le coronavirus. La ventilation reste néanmoins importante pour faire baisser le taux de CO2 : une concentration trop élevée de CO2 peut entraîner des maux de tête, de la fatigue et des problèmes de concentration. De nombreuses configurations ne permettent malheureusement pas de prévoir un apport direct d’air (extérieur) frais et la « ventilation » consiste bien souvent à faire entrer de « l’air sale » de la salle où se déroule l’événement et où se trouvent généralement de nombreuses personnes. Par ailleurs, interpréter en laissant la porte de la cabine ouverte n’est pas possible dans tous les cas.
Les systèmes de purification d’air ne peuvent pas remplacer les autres mesures de précaution : il reste important de garder ses distances, porter un masque, se laver les mains et ventiler. La purification de l’air peut néanmoins contribuer utilement à un environnement de travail sain. Astuce : pensez à vérifier si l’appareil n’est pas trop bruyant.

Un grand merci à Olivier de Medtradex, à Peter de DCPTechnics, ainsi qu’aux équipes de Duvall et Eloquentia.

6. Envie d’en savoir plus ?

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

En août, le gouvernement fédéral belge a annoncé que de nombreuses mesures de lutte contre la pandémie seraient assouplies à compter du 1er septembre, suives par d’autres le 1er octobre. Au sein de notre association et au vu de l’incertitude qui règne parmi les interprètes et leurs clients, nous nous sommes demandé si nous devions mettre à jour nos Recommandations post-COVID de l’an dernier. Comme il en va de l’intérêt de tous que chacun puisse travailler dans un environnement sûr, la Commission des interprètes de la CBTI s’est penchée sur la question.

La situation reste très complexe, d’où la longueur de cet article. Pour faire court : un retour rapide et sûr du travail en cabines partagées n’est pas encore à l’ordre du jour.

La vie sociale et professionnelle reprend lentement son cours normal. Pour les interprètes de conférence, cela implique notamment de partager la cabine avec un collègue. En général, les interprètes de conférence travaillent en équipe ou en duo dans une cabine mobile ou fixe. Or, en mars 2020, il est devenu impossible de partager un si petit espace avec une autre personne. Depuis lors, les interprètes ont dû s’adapter et travailler dans des cabines séparées, via une plateforme ou depuis leur domicile.

Les discussions autour de la révision des recommandations au sein de la Commission des interprètes ont notamment concerné le statut vaccinal. Néanmoins, comme les personnes vaccinées peuvent tout de même propager le virus, ce n’est pas réellement la question au centre du débat sur la santé et la sécurité au travail. Imaginons que deux interprètes vaccinés partagent une cabine et que l’un d’entre eux contracte le virus. Il y aurait alors un risque qu’il infecte son collègue vacciné puisqu’il partage une petite cabine peu ventilée durant plusieurs heures.

Reste à savoir s’il y a lieu de mettre à jour les Recommandations post-COVID de la CBTI datant de l’an dernier. La Commission des interprètes a confronté le document à la législation actuelle, au Guide générique visant à lutter contre la propagation du coronavirus au travail (https://emploi.belgique.be/sites/default/files/content/news/Guidegenerique.pdf) et aux protocoles mis en œuvre par le secteur de l’événementiel en collaboration avec le SPF Emploi (https://event-confederation.be/wp-content/uploads/2021/09/210730_Exitprotocol-Events_V26-fr.pdf).

Règles générales

Règle générale pour les indépendants travaillant dans les locaux d’une autre entreprise : il revient à l’hôte d’informer les contractuels des règles en vigueur. Dans le cas où l’interprète est engagé par un sous-traitant via un collègue ou une agence, ces derniers doivent transmettre les informations à l’interprète.

Le conseil général sur le lieu de travail reste de garder autant que possible une distanciation sociale (1,5 m). Or, ce n’est pas faisable dans une cabine mobile prévue pour deux personnes (2,54 m²). Si une cabine est suffisamment large pour garder une distance de 1,5 m avec son collègue et que la ventilation est suffisante, elle peut être partagée en toute sécurité. L’option la plus sûre pour l’instant reste néanmoins que les interprètes travaillent dans des cabines séparées.

Qualité de l’air et ventilation

La distanciation sociale est une chose, mais les experts et la presse se sont également penchés en détail sur la qualité de l’air et la ventilation. Le Guide générique souligne l’importance d’une ventilation adéquate :

« Ventilation et aération
Assurez une ventilation régulière et suffisante des lieux de travail et des équipements sociaux, soit par ventilation naturelle (par exemple en ouvrant les fenêtres ou les portes), soit par ventilation mécanique. Si un espace dans lequel plusieurs personnes sont présentes n’est pas ou pas suffisamment aéré, alors les aérosols porteurs du virus (ce sont des gouttelettes, si fines qu’elles se maintiennent dans l’air) peuvent contaminer ces personnes, même si elles gardent la distance et portent un masque. Plus l’espace est petit et fermé, plus le risque d’une transmission du virus est grand. »

Comment savoir si la ventilation est suffisante et la qualité de l’air bonne ?
Le Code du bien-être au travail indique un maximum de 900 ppm de CO2. Pour déterminer cette valeur, il faut placer un capteur de qualité de l’air dans la cabine. Il en va de la responsabilité de l’hôte ou de l’organisateur de l’événement de fournir des capteurs de qualité de l’air pour toutes les pièces utilisées dans le cadre de l’événement. Si la valeur de CO2 dépasse les 900 ppm, l’hôte ou l’organisateur doit disposer d’un plan d’action en matière de ventilation. Si la valeur excède 1200 ppm, le site doit être évacué.

Enfin, le protocole de sortie de l’Event Confederation ne parle pas spécifiquement des interprètes ni des cabines. Il indique néanmoins que les acteurs ou orateurs lors d’événements ne peuvent pas partager de loge ni de vestiaire. En toute logique, cela signifierait que les interprètes ne peuvent pas non plus partager de cabine.

Comme indiqué au début de l’article, la situation reste actuellement très complexe. Sur la base de la législation actuelle et des recommandations des gouvernements fédéral et régionaux et des organisations sectorielles, la Commission des interprètes a mis à jour les recommandations de 2020 de la CBTI, afin de refléter les nouvelles règles relatives à la ventilation et à la qualité de l’air. Vous pouvez consulter la nouvelle recommandation 2021 ici. La situation épidémiologique évolue progressivement. En cas de levée ou d’assouplissement d’autres mesures, la Commission des interprètes mettra une nouvelle fois jour ses recommandations pour en tenir compte.

https://emploi.belgique.be/sites/default/files/content/news/Guidegenerique.pdf, consulté le 5 octobre 2021

https://event-confederation.be/wp-content/uploads/2021/09/210730_Exitprotocol-Events_V26-fr.pdf, consulté le 8 septembre 2021

Recommandations pour la mise en pratique et le contrôle de la ventilation et de la qualité de l’air intérieur dans le contexte de la pandémie de COVID-19 (PDF), consulté le 5 octobre 2021

https://aiic.org/document/4841/Bonnes%20pratiques%20de%20l%20AIIC%20pour%20les%20interpretes%20durant%20la%20crise%20du%20Covid-19%20-%20FRA.pdf, consulté le 8 septembre 2021

https://emploi.belgique.be/sites/default/files/content/documents/Bien-%C3%AAtre%20au%20travail/R%C3%A9glementation/Code%20livre%20III%20titre%201%20Exigences%20de%20base%20relatives%20aux%20lieux%20de%20travail.pdf, consulté le 8 septembre 2021

Le 12 juillet 2021, une dizaine de traductrices et traducteurs de la CBTI se sont réunis en ligne pour fonder une Commission sectorielle consacrée aux métiers de la traduction. Son objectif : suivre l’actualité du secteur et y réagir rapidement afin de défendre la profession sous ses multiples facettes. Cette Commission a été approuvée par le Conseil d’administration.

Anne-Sophie De Clercq en assurera la présidence, Jeroen Steel la vice-présidence et Silvia Mandrioli le secrétariat.

Au cours de l’année écoulée, nous nous sommes réinventés ainsi que notre profession. Au terme de multiples tentatives et expériences, nous y sommes parvenus tant bien que mal.

Durant cette période, un grand groupe de collègues de Freelance Interpreters United en collaboration avec la CBTI s’est réuni pour réfléchir à la manière dont nous voudrions façonner notre profession à l’avenir. Après d’innombrables réunions et consultations, nous sommes fiers de vous présenter aujourd’hui cette Charte de bonnes pratiques et de collégialité.

La Charte contient des recommandations pour que nous puissions, dès la relance post-covid, continuer à :

  • Offrir à nos clients un service d’interprétation de haute qualité,
  • Travailler ensemble de manière professionnelle et collégiale,
  • Sauvegarder notre avenir (financier) ainsi que la pérennité de la profession.

Nous espérons également que ce document aidera les nouveaux arrivants sur le marché belge de l’interprétation à trouver leur voie. En ces temps où les discussions informelles sont loin d’être évidentes, cette Charte constitue, à nos yeux, une valeur ajoutée non négligeable.

Nous vous invitons à prendre connaissance du document et à appliquer au maximum ses recommandations. Après la pause estivale, nous espérons que nous pourrons, avec votre soutien, continuer à faire connaître ce document au plus grand nombre. Dans les coulisses, nous réfléchissons déjà aux prochaines étapes. Si vous avez des idées ou des suggestions à ce sujet ou que vous voulez vous retrousser les manches, n’hésitez pas à nous contacter à l’une des adresses suivantes : ou .

Un tout grand merci à tous les collègues qui ont contribué à la réalisation de ce document.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Remis au goût du jour il y a quelques années, le prix du meilleur mémoire de Master de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a pour objectif de rapprocher le monde académique de la sphère professionnelle et de contribuer de la sorte à une meilleure transition de l’un vers l’autre. Il vise notamment à offrir de la visibilité à trois jeunes diplômés et à encourager les professionnels à s’intéresser aux travaux de recherche appliquée. Il entend récompenser trois mémoires de recherche appliquée qui concernent directement la profession, parce qu’ils analysent les nouvelles technologies susceptibles d’accompagner les professionnels du secteur, qu’ils étudient une tendance du marché ou qu’ils se penchent sur un problème rencontré par les professionnels.

Pour cette édition 2019-2020, les établissements participants ont tout d’abord sélectionné un mémoire parmi ceux défendus par les étudiants inscrits dans un Master de traduction, d’interprétation ou de communication multilingue. Pour la promotion visée, six universités ont sélectionné et soumis un travail.

Le jury, composé de cinq membres de la CBTI, a ensuite sélectionné les mémoires qui répondaient le plus précisément aux critères pour finalement n’en retenir que trois. Les critères de sélection étaient les suivants :

  • utilité concrète du mémoire pour la pratique professionnelle des traducteurs ou des interprètes ;
  • utilisation efficace des ressources disponibles et de l’aide fournie ;
  • qualité de la langue de rédaction.

La remise des prix s’est déroulée virtuellement ce vendredi 4 juin dans une ambiance studieuse et tout aussi chaleureuse.

Le premier prix a été attribué à Goran Van Cauwenberghe, de l’université de Gand, dont le mémoire était consacré à la reconnaissance automatique de la parole en interprétation simultanée.

Goran remporte :

  • l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
  • un chèque de 300 euros ;
  • la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI ;
  • une licence d’utilisation du logiciel Freelance SDL Studio 2019 ;
  • la publication de l’abstract dans Le Linguiste, la revue trimestrielle de la CBTI ;
  • la publication dans Le Linguiste d’un (autre) article, consacré à son Mémoire et à la remise du Prix.

Le deuxième prix a été attribué à Jessica Dejemeppe, de l’UCL. Jessica nous a présenté une étude exploratoire de la prise en compte des registres de langue par l’interprète français – langue des signes en situation d’interprétation.

Jessica remporte :

  • l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
  • un chèque de 200 euros ;
  • la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI.

Enfin, le troisième prix a été décerné à Daisy Osasu Van de Vorst, de l’université d’Anvers. Daisy a réalisé un mémoire sur l’expérience d’audiodescription menée par le NTGent.

Daisy remporte :

  • l’adhésion gratuite à la CBTI pendant un an ;
  • un chèque de 100 euros ;
  • la participation gratuite à deux ateliers organisés par la CBTI.

La CBTI a tenu à remercier et à féliciter les trois lauréats, ainsi que les candidats non retenus, pour leur travail magnifique et de qualité.

La CBTI tient à informer au mieux les (jeunes) traducteurs et interprètes sur les différentes facettes et aspects de leur métier. Le Guide du traducteur-interprète propose un ensemble d’informations aux traducteurs et interprètes débutants et chevronnés. Les renseignements qu’il contient sont régulièrement mis à jour et concernent toutes les facettes de la profession : de la formation et de l’établissement comme indépendant aux questions relatives à la sécurité sociale et à la pension, sans oublier les outils du traducteur, les questions de facturation et les aspects fiscaux… Bref, c’est un ouvrage de référence très utile pour tout traducteur ou interprète.

Quelques questions abordées dans le guide

  • S’établir comme traducteur indépendant
  • Comment obtenir des jobs ?
  • Qu’est-ce qu’une traduction jurée ?
  • Les outils de travail du traducteur
  • Comment calculer le nombre de lignes dans différents types de fichiers ?
  • Calcul des tarifs des traducteurs et interprètes indépendants
  • Comment établir un devis/une offre de prix ?
  • Comment établir la facture ?
  • Que faire si un client ne paie pas ?
  • Créer un environnement de travail sain
  • Quelles polices d’assurance peut-on envisager pour se protéger ?
  • Les indépendants et la retraite

Le guide peut être téléchargé ci-dessous (connexion obligatoire).

La CBTI collabore depuis des années avec les universités belges afin de faciliter l’intégration dans le marché du travail des jeunes diplômés en traduction et en interprétation. Il y a quelques années, l’association a décidé de faire renaître une vieille tradition : l’attribution du Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation.

Qu’est-ce que la CBTI propose aux étudiants et jeunes diplômés ?

Elle leur offre avant tout un Guide du jeune traducteur indépendant, très utile pour se lancer dans la profession. Elle offre également une adhésion gratuite à tous les étudiants en Master inscrits dans l’une des universités belges. Ces avantages viennent s’ajouter aux nombreux avantages proposés aux traducteurs et interprètes.

Avec l’attribution du Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation, la CBTI souhaite rapprocher le monde académique de la sphère professionnelle et contribuer à une meilleure transition de l’un à l’autre, notamment en offrant de la visibilité à trois jeunes diplômés et en encourageant les traducteurs et interprètes professionnels à s’intéresser aux travaux de recherche appliquée.

Pour l’édition 2019-2020, les trois mémoires retenus sont (par ordre alphabétique d’auteur)  :

Titre Auteur.e Université
L’interprète français-LSFB face aux registres de langue – Étude de la prise en compte de ce paramètre discursif en situation d’interprétation Jessica Dejemeppe UCL
Vooraf opgenomen, live audiobeschrijving met audio-ondertiteling voor in het theater: Een eerste experiment in NTGent Daisy Osasu Van de Vorst Universiteit Antwerpen
La reconnaissance automatique de la parole en interprétation simultanée Goran Van Cauwenberghe UGent Vertalen, Tolken en Communicatie

Crise sanitaire oblige, la présentation des trois mémoires retenus ainsi que la remise des prix, auront lieu le vendredi 4 juin 2021 à 17h30 par Zoom.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

NL-Term, de vereniging voor Nederlandstalige terminologie, werd in 1997 opgericht, met steun van de Nederlandse Taalunie. De vereniging is een veldvereniging, en een aanspreekpunt voor iedereen die betrokken is bij de Nederlandstalige terminologie, zowel de praktijk als de theorie. Inmiddels heeft NL-Term ruim twintig congressen en symposia georganiseerd.

Sinds het najaar van 2020 heeft de vereniging NL-Term een Forum online staan, waarop kan worden gediscussieerd over terminologische kwesties. Dat kan gaan over algemene zaken (ISO-normen, termenbeheer, genderneutrale termen …), maar ook over de vertaling van een specifieke term. De focus ligt op Nederlandstalige terminologie, het terrein waarop NL-Term actief is.

Wat is de missie?

NL-Term (de Vereniging voor Nederlandstalige Terminologie) wil zich als veldvereniging profileren en een spilfunctie vervullen tussen:

  • gebruikers van terminologie onderling
  • gebruikers van terminologie en de Nederlandse Taalunie
  • gebruikers van terminologie en het Instituut voor de Nederlandse Taal, c.q. het Expertisecentrum Nederlandstalige Terminologie met als doel het behouden en versterken van Nederlandstalige terminologie en vaktaal.

Wat is de visie?

Nederlandstalige terminologie en vaktaal zijn belangrijk voor goede communicatie tussen overheden, instellingen, bedrijven en burgers in het Nederlandse taalgebied. Daarom moeten Nederlandstalige terminologie en vaktaal behouden blijven en versterkt worden.

Wat zijn de doelstellingen?

Om deze missie en visie te realiseren heeft NL-Term de volgende doelstellingen:

  • het bevorderen van de samenwerking op het gebied van Nederlandstalige terminologie en vaktaal;
  • het bevorderen van de bekendheid en het belang van Nederlandstalige terminologie en vaktaal;
  • het bevorderen van de deskundigheid op het gebied van Nederlandstalige terminologie en vaktaal;
  • het vertegenwoordigen van de belangen van Nederlandstaligen inzake terminologie en vaktaal.

Wat is de werkwijze?

Deze doelstellingen wil NL-Term implementeren door o.a.:

  • het organiseren van de jaarlijkse TiNT-dagen (Terminologie in het Nederlandse Taalgebied);
  • het beschikbaar stellen van een interactief forum op de website voor, door en met gebruikers;
  • het actief meewerken aan de op- en uitbouw en positionering van het Expertisecentrum Nederlandstalige Terminologie (ENT) van het Instituut voor de Nederlandse Taal (INT);
  • het gevraagd en ongevraagd advies geven aan de Nederlandse Taalunie op basis van informatie uit het werkveld;
  • de samenwerking en informatie-uitwisseling met het ENT en INT.

=> Registreren voor het Forum kan op https://forum.nlterm.eu/
=> Meer over NL-Term valt te lezen op https://www.nlterm.eu/

La formation continue est essentielle dans notre métier.

Afin d’aider ses membres à développer leurs compétences, la CBTI est fière de vous annoncer qu’elle a conclu un partenariat avec Global2Evolution afin de faire bénéficier ses membres d’une réduction de 20 % sur le prix des formations.

Info et inscription

https://global2evolution.com/fr/les-formations en faisant mention de votre adhésion à la CBTI.

La formation continue est essentielle dans notre métier et la CBTI en est consciente. C’est la raison pour laquelle nous cherchons toujours à aider nos membres à se former au mieux et à développer leurs compétences, en leur proposant des tarifs préférentiels pour suivre des formations de qualité.

La CBTI est heureuse d’entamer un nouveau partenariat avec Aprotrad, l’association professionnelle française des métiers de la traduction. Pour entamer cette belle collaboration, les membres de la CBTI pourront déjà bénéficier du tarif préférentiel pour la formation sur la révision de textes français pour traducteurs/trices organisée par Aprotrad, en collaboration avec Magistrad !

Cette téléformation aura lieu du 25 mai au 15 juin, à raison de deux heures par semaine :

  • mardi 25 mai 2021 de 13 h 00 à 14 h 00
  • mardi 1er juin de 13 h 00 à 15 h 00
  • lundi 7 juin 2021 de 13 h00 à 15 h 00
  • mardi 15 juin de 13 h 00 à 15 h 00

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 11 mai.

La formation sera assurée par Caroline Tremblay de Magistrad, au Québec. Tour à tour fonctionnaire, pigiste, employée dans un cabinet, conseillère en services linguistiques et chargée de cours en traduction, rédaction et révision, Caroline occupe depuis juillet 2020 un poste de traductrice-réviseure à l’Université d’Ottawa.

Cette formation a pour but le perfectionnement des compétences en révision comparative de textes traduits de l’anglais au français, mais également de textes rédigés en français. Elle vise à outiller les participantes et participants pour leur permettre d’enrichir leur pratique et de gagner en confiance, mais aussi à favoriser une réflexion sur les composantes de la révision (fond, forme, ton) en fonction du contexte communicationnel (destinateur, destinataires, intention, média, etc.) ainsi que sur les limites d’intervention et les relations interpersonnelles.

Tarif

  • Tarif normal : 170 euros
  • Tarif préférentiel : 120 euros

Renseignements et inscriptions

Veuillez contacter Françoise Vignon à l’adresse (+ copie à ) en faisant mention de votre adhésion à la CBTI.

Am Samstag, den 20. März 2021, fand die Jahreshauptversammlung der Belgischen Übersetzer- und Dolmetscherkammer (CBTI) statt — angesichts des Corona-Infektionsgeschehens als Videokonferenz.

In seiner Begrüßungsrede dankte der Vorsitzende allen Mitgliedern von Herzen für ihre Unterstützung und ihr Engagement auf verschiedenen Ebenen. Dabei würdigte er insbesondere zwei wichtige Protagonistinnen der CBTI: Agnès Feltkamp und Doris Grollmann, die nach mehreren Jahrzehnten guter und treuer Dienste den Vorstand verlassen werden. Anschließend wurde mit einer Schweigeminute des kürzlich verstorbenen Ehrenpräsidenten der CBTI, Jean-Bernard Quicheron, gedacht.

Nach zwei Amtszeiten als Vorsitzender stellte Guillaume Deneufbourg sich nicht erneut zur Wahl. Zwei Mitglieder hatten sich als Kandidaten aufstellen lassen: Sébastien Devogele und Cyrille Ndjitat Tatchou. Außerdem kandidierten fünf weitere Kandidaten für den Vorstand.

Wie im Verband üblich, hatten nach Bestätigung der Tagesordnung einige neue Mitglieder die Gelegenheit sich vorzustellen.

Anschließend wurde der Jahresbericht vorgetragen, gefolgt von einer Fragerunde. Alle konnten feststellen, dass das so ungewöhnliche Jahr 2020 dennoch einige schöne Ergebnisse hervorgebracht hat, vor allem hinsichtlich der Unterstützung der Konferenzdolmetscher, die von der Corona-Krise hart getroffen wurden, sowie der Einrichtung der Fachkommission für beeidigte Übersetzer und Dolmetscher.

Nach Billigung des Jahresabschlusses 2020, Entlastung des Schatzmeisters und des Vorstands sowie Genehmigung des Haushaltsentwurfs für das Jahr 2021 ergriffen die zur Wahl stehenden Kandidaten das Wort, um ihr Programm und ihre Vorstellungen darzulegen.

Im Anschluss an diese Präsentationen fiel die Wahl auf Sébastien Devogele. Der 36-jährige Konferenzdolmetscher aus der Gegend von Kortrijk wird die CBTI in den nächsten zwei Jahren leiten. Herzlichen Glückwunsch!

Ihm wird ein Team aus 7 Vorstandsmitgliedern zur Seite stehen: Isabelle Collard, Guillaume Deneufbourg, Max De Brouwer, Laurence Nys, Patrick Rondou, Cyrille Ndjitat Tatchou sowie Jenny Vanmaldeghem, für die das die erste Amtszeit sein wird. Wir wünschen ihnen alles Gute und viel Erfolg auf dem weiteren Weg, den der Vorstand in den letzten Jahren eingeschlagen hat

Anschließend wurden auch alle anderen Tagesordnungspunkte ohne Beratung genehmigt: Beibehaltung des Jahresbeitrags von 200 € für ordentliche Mitglieder, Ernennung von drei Rechnungsprüfern und drei Mitgliedern des Disziplinarausschusses.

Da diese Art von Treffen die ideale Gelegenheit für einen Dialog zwischen Vorstand und Basis ist, wurden am Ende des Treffens mehrere Themen angesprochen, darunter die Gestaltung eines neuen Internetauftritts, die bessere Kommunikation der Stellungnahmen unserer Rechtsberaterin Karine Roobrouck sowie die Einrichtung einer Fachkommission für literarische Übersetzer, die sich unter anderem mit Fragen des Urheberrechts befassen könnte.

Trotz der widrigen Umstände klang das Treffen festlich aus: Im virtuellen Raum hatten die Mitglieder die Gelegenheit, gemeinsam das Glas zu erheben. Wie auf dem Foto unschwer zu erkennen, war die Stimmung großartig, auch wenn alle sich ein persönliches Treffen in möglichst naher Zukunft wünschen.

Der neue Vorstand 2021:

• Sébastien Devogele – Vorsitzender
• Max De Brouwer – Stellvertretender Vorsitzender – Aufnahme von Mitgliedern
• Guillaume Deneufbourg – Stellvertretender Vorsitzender – FIT-Abgeordneter
• Laurence Nys – Schatzmeisterin
• Patrick Rondou – Generalsekretär
• Isabelle Collard – Versicherungen
• Cyrille Ndjitat Tatchou – Chefredakteur der Verbandszeitschrift Le Linguiste/De Taalkundige
• Jenny Vanmaldeghem – Kommunikation, Beziehung zu den Universitäten

Verfasserin: Jenny Vanmaldeghem
Übersetzung: Gabriele François

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2020 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Entrevue avec le ministre des Indépendants et des PME1, David Clarinval (24/02/21)

Contexte

Le cabinet du ministre des Indépendants et des PME, M. David Clarinval, a invité en date du 26 janvier 2021 la Chambre belge des traducteurs et interprètes à une première entrevue de prise de contact depuis sa nomination. L’objectif premier de cette rencontre était de prendre connaissance des attentes et des préoccupations des professionnels exerçant les métiers de la traduction en Belgique.

Le ministre souhaitait bien sûr entendre les difficultés de nos professions dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus, mais de façon plus large, il avait aussi l’intention de discuter des dossiers que nous estimions prioritaires afin de définir les lignes directrices de son mandat ministériel au cours des années suivantes.

Cette invitation faisait notamment suite aux contacts répétés que notre association avait eus avec M. Denis Ducarme, son prédécesseur, lors du premier confinement, en mars 2020.

Compte tenu de la situation sanitaire, la délégation devait être limitée à 4 personnes. Le Conseil d’administration de la CBTI a décidé d’envoyer une délégation « représentative » de nos métiers (traduction, interprétation, T&I jurée/assermentée), avec un accent légèrement plus marqué sur les interprètes de conférence, très touchés par les mesures sanitaires.

Cette délégation se composait comme suit :

  • Guillaume Deneufbourg (traducteur – président)
  • Sébastien Devogele (interprète de conférence – membre du conseil d’administration)
  • Isabelle Fraipont (interprète de conférence – secrétaire de la Commission sectorielle Interprètes)
  • Gilles Plouvier (traducteur juré – secrétaire Commission sectorielle Traducteurs-Interprètes jurés)

L’entrevue s’est tenue le mercredi 24 février dans les bureaux du cabinet du ministre, rue des Petits Carmes, 15 à 1000 Bruxelles. Elle a débuté à 9h40 et s’est terminée à 10h35.

Ordre du jour proposé par la CBTI

  • Brève présentation de l’association et des métiers que nous représentons
  • Situation spécifique des interprètes de conférences (dans le contexte de la crise du coronavirus)
  • Situation spécifique des traducteurs-interprètes jurés (qui relèvent normalement de la compétence du SPF Justice, mais qui sont avant tout des indépendants)
  • Abus de position dominante et possibilité de négociations collectives au niveau européen par des associations professionnelles (un document est joint à ce sujet)
  • Questions/réponses

Introduction

Guillaume Deneufbourg, président de la CBTI, présente tout d’abord les membres de la délégation CBTI. Il remercie le ministre pour son invitation et évoque les contacts avec son prédécesseur, M. Denis Ducarme, en mars 2020. À ce titre, il fait savoir au ministre que la CBTI se sent « écoutée » par son cabinet, ce qui est très apprécié. La CBTI espère pouvoir préserver ces bonnes relations sur le long terme, le ministre confirme que c’est aussi son souhait.

Une brève présentation est faite de la CBTI : fondation, représentativité (nombre de membres, différents métiers), affiliations aux interprofessionnelles (Unplib, FVB/Unizo, Conseil supérieur des indépendants, etc.), notre raison d’être, nos principaux faits d’arme.

Guillaume Deneufbourg rappelle ensuite l’ordre du jour transmis par son association et propose au ministre de passer au point lié à la situation spécifique des interprètes de conférence.

Interprètes de conférence

Isabelle Fraipont, secrétaire de la Commission sectorielle Interprètes, prend la parole pour dresser un tableau de la situation concernant la (non-)obtention du droit passerelle par les interprètes de conférence. Elle attire l’attention du ministre sur ce qui suit :

– Situation relative à l’année 2020 (CBTI)

Refus de l’octroi du droit passerelle au motif que notre profession n’est pas à l’arrêt et que le code NACE n’est pas associé au secteur de l’événementiel dont nous dépendons en grande partie. Nous avons attiré l’attention du ministre sur le fait que les réunions/congrès lors desquels nous exerçons notre profession se déroulaient essentiellement dans des centres de conférences ou de séminaires, dans des hôtels, etc., ce qui justifie l’obtention des mêmes aides que ce secteur, dont nous dépendons directement. Nous indiquons aussi que ce refus ne s’est pas appliqué de manière uniforme : à force d’acharnement, certains interprètes ont fini par obtenir gain de cause. A cet égard, nous dénonçons une application du droit passerelle « à la tête du client » par les caisses d’assurances sociales et une forme de « deux poids, deux mesures », qu’il convient selon nous de rectifier dans les plus brefs délais. Il s’agit de notre principale revendication.

– Réponse du ministre Clarinval :

Le ministre estime qu’il y a sans aucun doute eu une interprétation erronée des dispositions en la matière par les caisses d’assurances sociales et qu’il convient de démontrer le lien entre notre activité et le secteur de l’événementiel (qui est effectivement à l’arrêt). Il précise aussi d’emblée que les droits pour les mois d’octobre, novembre et décembre 2020 peuvent toujours être obtenus (délai de 6 mois en vigueur pour leur obtention).

Il propose par exemple de joindre des factures de 2019 stipulant le centre de conférences/l’hôtel/lieu de séminaires où une prestation a été effectuée afin d’attester le lien entre l’événementiel et notre profession. Nous avons toutefois attiré l’attention du ministre sur le fait que les agences/bureaux d’interprétation agissaient généralement comme intermédiaires et que nos factures n’étaient pas nécessairement adressées directement aux hôtels/centres de conférences.

Pour les trois derniers mois de l’année 2020, à savoir octobre/novembre et décembre, le ministre propose d’examiner les dossiers en souffrance et d’intervenir personnellement auprès de l’INASTI afin de régulariser la situation de celles/ceux qui n’auraient pas obtenu l’aide financière pour la période concernée et de mettre ainsi un terme à l’approche des « deux poids, deux mesures » constatée sur le terrain.

– Situation afférente à l’année 2021 :

Interrogé par nos soins sur les modalités à suivre, le ministre Clarinval a indiqué que pour 2021, un justificatif émanant du comptable attestant d’une diminution du chiffre d’affaires de 40% par rapport à 2019 devait suffire à l’obtention des droits et, ce, pour TOUS les indépendants. Il insiste bien sur l’année 2019, et non sur l’année 2020, qui ne peut servir de référence fiable en raison des premiers remous de la crise.

La conseillère du ministre, Mme Nathalie Jouant, nous transmettra une synthèse des mesures par email, que nous pourrons diffuser aux membres.

Action à entreprendre au niveau de la CBTI/Commission sectorielle des interprètes :

a) Transmettre les dossiers des interprètes qui n’ont pu obtenir les droits passerelle pour la période octobre/novembre/décembre 2020 avec les justificatifs. Une communication sera faite à cet égard par la CSI.

b) Diffuser auprès des membres et au-delà, les dispositions relatives à 2021 (c’est-à-dire un document comptable attestant d’une diminution du chiffre d’affaires de 40% par rapport à l’année de référence, à savoir 2019).

Traducteurs-interprètes jurés

Gilles Plouvier, secrétaire de la Commission sectorielle des traducteurs et interprètes jurés (TIJ), prend ensuite la parole pour exposer la situation des professionnels qu’il représente.

Il concède tout d’abord que les TIJ relèvent en théorie de la compétence du SPF Justice, mais que ces travailleurs restent avant tout des indépendants et qu’à ce titre, « le ministre doit aussi les aider ». David Clarinval le confirme.

Après un bref historique du travail de la CBTI ayant conduit à la création du registre national, Gilles Plouvier fait part au ministre des tarifs dérisoires actuellement en vigueur et de leur indexation qui l’est tout autant. Il évoque aussi les négociations tarifaires en cours avec la DGOJ et les difficultés rencontrées par les trois associations pour faire entendre des revendications que tous estiment pourtant légitimes.

Gilles Plouvier évoque également les lourdeurs des procédures qui entravent considérablement l’efficacité du travail des TIJ, aussi bien en matière de légalisation que de taxation.

Le ministre Clarinval admet ne pas avoir connaissance de cette situation et dit comprendre le désarroi des TIJ. Il promet d’agir dans les limites de ses compétences, notamment par l’envoi d’une lettre au ministre de la Justice, Monsieur Vincent Van Quickenborne.

Tous conviennent que des documents résumant la situation seront transmis à Mme Nathalie Jouant pour suite utile.

Abus de position dominante & négociations collectives

Guillaume Deneufbourg reprend la parole pour évoquer le dossier des abus de position dominante et des négociations collectives, qui peut selon la CBTI faire l’objet d’une stratégie à plus long terme par le SPF, conformément au deuxième objectif de la réunion du jour.

Il fait en tout cas savoir au ministre que la CBTI fait face à des problèmes d’abus de position dominante par des donneurs d’ordre toujours plus gros, du fait des fusions à répétions, auxquelles notre secteur n’échappe pas. Il évoque notamment l’exemple de grandes agences ayant récemment proposé des missions d’interprétation à des tarifs imposés (au ras des pâquerettes) et la détérioration progressive et constante des conditions de travail et de rémunération des traducteurs et des interprètes indépendants.

Sébastien Devogele donne quelques détails sur la situation, indiquant encore au ministre que la CBTI a fait réaliser, par l’entremise de sa juriste, une étude sur la possibilité, pour une association professionnelle comme la CBTI, de demander à entrer en négociation avec les gros passeurs d’ordre de la traduction et de l’interprétation. La ministre confirme avoir reçu le document transmis par la CBTI à ce sujet.

Le ministre répond que la question des abus de position dominante fait partie de ses chevaux de bataille et qu’il est très sensible à cette question. Il évoque l’existence d’une cellule de veille/monitoring au sein de son cabinet et invite vivement la CBTI à transmettre un dossier pour évaluation, ce que la délégation promet de faire.

Au nom de toute la délégation de la CBTI, Guillaume Deneufbourg remercie le ministre Clarinval pour sa disponibilité et son écoute. L’entrevue se termine par une photo souvenir.

1En version complète : ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME et de l’Agriculture, des Réformes institutionnelles, et du Renouveau démocratique.

LSP.expert est un outil de gestion conçu spécifiquement pour les traducteurs, qui peuvent y gérer au quotidien leurs tâches de traduction, leurs factures et leurs devis, le tout en quelques clics, en plus de générer des rapports intéressants sur leur activité. LSP.expert leur permet également d’externaliser des tâches et de gérer facilement leurs fournisseurs. C’est facile, rapide, sûr et 100% made in Belgium !   

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Mit großer Trauer geben wir den Tod von Herrn Jean-Bernard Quicheron bekannt. Mit seinen reichen Erfahrungen als Konferenzdolmetscher bei den europäischen Institutionen war er von 1978 bis 1997 Präsident der CBTI und später Ehrenpräsident unseres Verbandes.

Auch die Gründung von Eurodicautom (heute IATE) und die Ausstattung von Konferenzdolmetscherkabinen mit EDV geht auf ihn zurück. Außerdem war er Winzer in der Champagne. Jean-Bernard Quicheron wird auf immer eine der wichtigsten Säulen in der Geschichte der CBTI bleiben.

Im Folgenden finden Sie ein Interview mit Jean-Bernard, das 2005 anlässlich des 50-jährigen Verbandsjubiläums geführt wurde.

Die CBTI spricht seiner Familie ihr tiefempfundenes Beileid aus.

Frédéric Cavallier: Sie waren 18 Jahre lang Präsident der CBTI. Was hat Sie dazu bewogen, diese anspruchsvolle Funktion so lange zu erfüllen? Selbstlosigkeit, das Bedürfnis, sich für eine Sache zu einzusetzen, Leichtsinn, Liebe zum Beruf?

Jean-Bernard Quicheron: Dass ich Präsident wurde, war eigentlich eher Zufall. Im Verband gab es häufig Streitigkeiten und Unruhe, viele Mitglieder traten daher zurück, was für eine kontinuierliche Verbandsführung nicht gut ist. Mir wurde die Präsidentschaft angetragen und ich wurde gewählt. Dabei darf man nicht vergessen, dass der Präsident gewählt werden muss, er wird also nicht vom Vorstand berufen. Ich hätte nie gedacht, dass ich so lange Präsident bleiben würde. Es war sicherlich eine Prise Leichtsinn im Spiel, dann die Liebe zum Beruf, aber vor allem empfand ich es als ungerecht, dass „Dolmetscher“ und „Übersetzer“ im Gegensatz zu anderen Berufen unreguliert, also keine geschützten Berufsbezeichnungen sind. Andererseits hatte ich immer das Bedürfnis zu lernen und dies schien mir eine gute Gelegenheit zu sein, noch mehr über den Beruf zu erfahren. Und in einem Vorstand kann man weiß Gott eine Menge lernen.

Aber Sie waren ein europäischer Beamter und ganz gleich, ob als Übersetzer, Dolmetscher oder Verwaltungsangestellter, hatten Sie eine komfortable Position und mussten nichts verteidigen.

Das ist absolut richtig. Ungerechtigkeit konnte ich aber noch nie ertragen und so sagte ich mir, dass ich in meiner privilegierten Position nicht wie ein freiberuflicher Dolmetscher kämpfen müsste und daher meine Freizeit sehr wohl der Verteidigung der Interessen des Berufsstandes widmen könnte. Ich habe es nie bereut. Das Amt hat mir viel Befriedigung verschafft und ich habe viele interessante Kollegen mit den unterschiedlichsten Berufsprofilen kennengelernt. Ich denke auch, dass ich unserem Verband eine große Stabilität verliehen habe. Es ist uns gelungen, die Mitgliederzahl zu verdoppeln, was nicht zu unterschätzen ist. Gemeinsame Interessenvertretung ist nicht gerade die Stärke von Übersetzern, aber gerade in einem unregulierten Beruf macht nur Einigkeit stark.

Könnten Sie uns in kurzen Worten den Weg beschreiben, der Sie nach Brüssel geführt hat?

Aber gern. Tatsächlich hat mich nichts, aber auch gar nichts dazu prädestiniert, Konferenzdolmetscher zu werden. Ich wurde 1940 in Frankreich, genauer gesagt in der Champagne, in einer Winzerfamilie geboren. Ich sprach nur Französisch und meine Fremdsprachkenntnisse erwarb ich in der Schule. Schnell begeisterte ich mich für Sprachen und Naturwissenschaften und machte 1958 in Reims mein Abitur. Dann folgte eine eher schwierige Zeit, ein zweijähriger Aufenthalt in England am Polytechnikum in London, wo ich Wirtschaft studierte, und dann fünf Jahre in Deutschland am Dolmetscher-Institut der Universität Heidelberg. Ich muss unter einem glücklichen Stern geboren sein, denn es war eine Reihe von Zufällen, die meine Schritte nach Heidelberg lenkte. Ich kann wirklich nicht sagen, dass ich mein Studium oder gar meine Karriere geplant hätte. Als Werkstudent musste ich mein gesamtes Studium in Deutschland durch Französischunterricht finanzieren, was besonders anstrengend war. Als ich dann mein Konferenzdolmetscherdiplom hatte, wurde ich zufällig nach Brüssel gerufen, da die Universität Heidelberg Kontakte zur Europäischen Kommission hatte. Dort musste ich eine Reihe von Prüfungen ablegen, um fest angestellter Dolmetscher zu werden, aber meine Ankunft in Brüssel ebnete mir schließlich den Weg in eine großartige Laufbahn. Ich habe nur einen Monat lang nach einer Anstellung gesucht. Davon können junge Menschen heute nur träumen (so wie ich damals auch!).

Lassen Sie uns bitte noch einmal auf Ihre Zeit als Präsident der CBTIP zurückkommen. Wie sah der Verband aus, als Sie die Leitung übernahmen?

Ich war stets von der Weitsicht der Gründungsväter dieses Verbandes beeindruckt, denn die grundlegenden Texte – Satzung und Geschäftsordnung – mussten im Laufe der Jahre nur selten geändert werden. Als ich Präsident wurde, war die Stimmung gereizt, das Management war willkürlich und es gab viele persönliche Konflikte. Ich war der Meinung, dass eine friedliche Atmosphäre und ein gutes Einvernehmen zwischen den Mitgliedern und dem Vorstand, der mit dem Alltagsgeschäft befasst ist, Voraussetzung für ein gutes Verbandsleben sind. Und um unseren Berufsstand wirksam vertreten zu können, war es dringend notwendig, die Mitgliederzahl zu erhöhen. Erstaunlicherweise hat es nie einen konkurrierenden Verband gegeben.

Hatten Sie ein ständiges Sekretariat? Bekamen Sie Zuschüsse? Und Freiwillige, natürlich unbezahlt?

Unter meiner Präsidentschaft hatten wir nie ein ständiges Sekretariat, auch keine feste Adresse wie derzeit im Haus der Ingenieure. Erst Doris Grollmann sorgte für die Abstimmung über ein Sekretariat mit Festgehalt. Das war natürlich wunderbar. Aber damals fehlten uns die Mittel dafür. Allein dank des guten Willens eines jeden gelang es, uns gut zu organisieren und gleichzeitig hochprofessionell zu arbeiten.

Die Herstellung des Jahrbuchs jedoch blieb ein großes Problem. Pierre Moskvitcheff war der erste, der unter meiner Präsidentschaft 1987 ein echtes Berufsverzeichnis erstellte. Eine echte Herkulesarbeit! Und eine großartige Leistung!

1988 war ich im Besitz eines PCs und erstellte eine elektronische Fassung dieses Verzeichnisses, das ich dann bis 1995 allein pflegte. Nie werde ich das erste Exemplar vergessen, das ich während meines Weihnachtsurlaubs in Ostende fertiggestellt habe. Der Nadeldrucker war sehr langsam und so laut, dass ich mit Frau und Kindern aus der Wohnung flüchtete, während er sein Werk verrichtete. Ein Papierstau war mit dem Endlospapier kaum zu befürchten. Ein solches Verzeichnis zu erstellen, ist aufwändig, für das Verbandsleben aber unverzichtbar.

Wie sah Ihr Beitrag zu einigen grundlegenden Texten der Kammer aus?

Frei nach dem Motto „Ein blindes Huhn findet auch mal ein Korn“ begann ich erst einmal, einen Ethikkodex für Übersetzer und für Dolmetscher zu erarbeiten. Dazu beriet ich mich natürlich mit den Verbandsmitgliedern und lehnte mich an bestehende Texte an, denn in einem so großen und komplexen Bereich kann man nie als Einzelkämpfer agieren. Diese beiden Texte sind nun Bestandteile des offiziellen Textkorpus der Kammer. Außerdem habe ich mich für die Verabschiedung von Dokumenten stark gemacht, in denen die Arbeitssprachen und die Arbeit von Übersetzern und Dolmetschern definiert werden. Es war nicht immer einfach, alle Beteiligten dazu zu bringen, sich auf die Texte zu einigen. Darüber hinaus habe ich mich für die Aufnahme der Spezialgebiete in das Verzeichnis eingesetzt, was Diskussionen von epischer Länge auslöste. Einige Mitglieder befürchteten nämlich, dass sie durch die Nennung eines Spezialgebietes Aufträge verlieren könnten.

Wie beurteilen Sie Ihre Präsidentschaft? Würden Sie alles noch einmal genauso machen?

Mit Abstand ist man immer bescheidener, als wenn man mit Tunnelblick mitten drin steckt. Ich denke, dass ich Ruhe, eine gewisse Professionalität, eine kontinuierliche Verbandsführung und vor allem einen deutlichen Zuwachs an Mitarbeitern erreicht habe. Unter meiner Präsidentschaft machte die CBTIP nie Verluste. Ich erinnere mich an ein schwieriges Jahr, in dem ich die Mitglieder des Vorstands bat, die Zahlung ihrer Beiträge vorzuziehen, weil das Ergebnis denkbar knapp ausfiel. Sie taten es, ohne mit der Wimper zu zucken, wofür ich sie sehr bewunderte, denn nichts zwang sie dazu. Sie handelten einfach solidarisch. Das war eine sehr schöne Geste, die wahrscheinlich in der Geschichte der Kammer unbemerkt geblieben ist.

Ich hätte gerne die Regulierung des Berufes erreicht, aber die Gründung eines Vereins (Federlingua), dessen einziger Zweck es war, gegen unser Projekt zu kämpfen, verhinderte die Verabschiedung der diesbezüglichen Verordnung. Ich war zutiefst enttäuscht, denn diese Ablehnung war das Ergebnis einer einseitigen Interessenvertretung, die nur den Übersetzungsagenturen diente, welche keine Einschränkung ihrer Freiheit akzeptierten. Aber ich fand auch einige Übersetzer ein wenig kleinlich. Bei den Verhandlungen verlangten sie bereits in Stein gemeißelte Garantien, während das Projekt noch mitten im Entstehen war. Als ich darauf hinwies, dass wir alle Verhandlungen abbrechen und das Projekt aufgeben würden, sobald das Projekt in seiner Endphase zu für den Berufsstand ungünstigen Entscheidungen führen würde, glaubten viele mir nicht. Ich muss gestehen, dass mich dieses ungerechtfertigte Misstrauen getroffen hat, denn ich habe stets mein Wort gehalten.

Auf jeden Fall scheint es nun so zu sein, dass die Regulierung der Berufe insofern ein Problem darstellt, als sie den freien Wettbewerb stören könnte. Allerdings fällt es mir schwer, dieses Prinzip zu akzeptieren. Denn selbstverständlich sollte niemand unterhalb der Rentabilität arbeiten, aber eine übermäßige Liberalisierung kann zu genau dieser ungesunden Entwicklung führen, und sei es mitunter nur vorübergehend.

Ich würde also alles noch einmal genauso machen, dabei aber versuchen, den Schwerpunkt auf eine bessere Sichtbarkeit des Verbands zu legen.

Was haben Sie am meisten gemocht und was hat Sie am meisten gestört?

Mir hat die Atmosphäre im Vorstand sehr gut gefallen. Ich mag die Vielfalt der Standpunkte, auch wenn ich manchmal als ein bisschen autoritär gelte. Ich habe immer versucht, die Meinungen anderer zu respektieren, außer wenn jemand eine egoistische und für unseren Berufsstand nachteilige Position einnimmt. Viele Mitglieder der CBTIP und des Vorstandes sind zu Freunden geworden. Besonders geschätzt habe ich die Professionalität, Intelligenz und Sachlichkeit von Jean-Pierre Callut, der mir viele Jahre lang als Generalsekretär zur Seite stand. Ich habe unglaublich viel von ihm gelernt. Zunächst einmal ist er ein erstklassiger Übersetzer, und dann hat mich sein Pragmatismus bei einigen meiner etwas zu theoretischen oder ehrgeizigen Positionen im besten Sinne „gezügelt“.

Pedanterie und kleingeistige Haltung konnte ich noch nie ausstehen. Nun haben aber manche Übersetzer (wahrscheinlich, weil sie in der kleinen Welt ihres Büros leben und mitunter wenig Kontakt zu anderen haben) einen Hang zu Haarspalterei, Wortklauberei und ständigen Spitzfindigkeiten. Das stimuliert vielleicht die Neuronen, ist aber der Sache nicht dienlich. Ein Präsident muss eine Engelsgeduld beim Zuhören haben und in der Lage sein, schnell auf den Punkt zu kommen, um eine Entscheidung zu treffen.

Hat man Ihnen auch Vorwürfe gemacht?

Aber ja! Ich wurde kritisiert, weil ich ein beamteter Dolmetscher und kein vereidigter Übersetzer war.

Als Reaktion darauf habe ich stets betont, wie vorteilhaft es für den Verband ist, dass ich kein Freiberufler bin. Erstens war ich kein Wettbewerber, ich habe niemandem Aufträge weggenommen, ich hatte Zeit, den Verband zu leiten, und ich musste keine rein persönlichen Interessen vertreten. Dadurch konnte ich mein Amt völlig unabhängig ausüben. Ich glaube, das habe ich schließlich auch den anderen klar machen können.

Was den vereidigten Übersetzer angeht, so war ich mit dem Thema vertraut, da ich am Cooremans-Institut einen Kurs über Ethik gab, für den ich mich mit dieser Frage beschäftigt und dem ich ein umfangreiches Kapitel gewidmet hatte. Ich wusste jedoch, dass die belgische Justiz, anders als die deutsche, nicht das Geld hat, um ihre vereidigten Übersetzer und Dolmetscher anständig zu bezahlen. Übrigens ist dies kein ausschließlich belgisches Problem. Die Arbeit der vereidigten Übersetzer ist besonders schwierig: spezifisches Vokabular, Verfahren mit wenig Spielraum für Dolmetscher, Formalismus der Texte, besonders schlechte akustische Bedingungen, Stress im Zusammenhang mit der verhandelten Sache usw. Doris Grollmann hat in diesem Bereich einiges bewegt.

Stimmt es, dass Sie manchmal für die Organisation von Kolloquien kritisiert wurden?

Ja, das ist wahr und seltsam zugleich, denn in einer Gesellschaft, in der jeder sein ganzes Leben lang lernt, erschien es mir merkwürdig, dass Übersetzer und Dolmetscher sich nicht treffen können sollten, um sich über ihren Beruf auszutauschen und Bilanz zu ziehen. Wir haben Kolloquien aller Art organisiert, was ich keineswegs bereue. Die Organisation solcher Veranstaltungen ist jedoch recht aufwändig. Der Auffassung einiger Leute, dass dies keine Priorität der Kammer sei, stimme ich bis heute nicht zu. Man muss immer wissen, wo man steht und wo man hin will.

Was halten Sie von den Berufen des Dolmetschers und Übersetzers? Sie haben diese Tätigkeit 1995 aufgegeben, neun Jahre bevor Sie in den Ruhestand gingen.

Ich finde diese beiden Berufe wunderbar.

Beim Dolmetschen bekommt man einen unglaublichen Einblick in die Welt, vor allem in die der Politik. Ich habe aus nächster Nähe gesehen, wie unsere Gesellschaften funktionieren, da die Gesetzgebung der EG fast alle Themen abdeckt, die auch auf nationaler Ebene behandelt werden, mit Ausnahme der Verteidigung. Dolmetschen erfordert einen gewissen Lebensstil, da das Gehirn und die Konzentration stark beansprucht werden. Dennoch fühlte ich mich immer etwas unwohl, Vermittler von Inhalten zu sein, für die ich wohl in diesem Raum am wenigsten kompetent war. Dies basiert auf einem gewissen Paradox: Abgesehen von seltenen Ausnahmen ist der Dolmetscher, also der Sprachmittler, derjenige, der mit dem konkreten Vorgang am wenigsten vertraut ist. Deshalb habe ich stets versucht, mich so gut wie möglich vorzubereiten. Ich hatte ein ganzes System zur Vorbereitung der Dolmetscher bei wissenschaftlichen und technischen Konferenzen aufgebaut und die Ausstattung der Kabinen mit Laptops vorgesehen, um den Dolmetschern Zugriff auf Texte, Lexika und Bilder zu ermöglichen.

Hin und wieder habe ich auch als Übersetzer gearbeitet und empfinde auch diese Tätigkeit als sehr befriedigend. Sie erfordert noch größere Detailgenauigkeit, denn das geschriebene Wort ist beständig. Die Freude, nach langem Recherchieren einen Text zu erstellen, dessen Wortwahl und Syntax so klingen, als sei er in der Zielsprache verfasst worden – all das ist ein unbeschreibliches Vergnügen. Ganz zu schweigen von der Arbeit der Terminologen, Korrekturleser usw.

Warum haben Sie das Dolmetschen und Übersetzen aufgegeben?

Ich weiß nicht, ob man sagen kann, dass ich es aufgegeben habe, denn ich hänge immer noch sehr daran. Nach 28 Jahren im Beruf wollte ich die andere Seite sehen, die der Akteure, der Verfasser unserer Texte. Darüber hinaus werden Verwaltungsangestellte in einer Behörde im Hinblick auf ihre Laufbahn besser behandelt und besser entlohnt als reine Sprachwissenschaftler. Um meinen beruflichen Horizont zu erweitern, wollte ich nicht in der Linguistik verharren.

In unserem Berufsfeld „die Seiten zu wechseln“, ist keine Kleinigkeit, denn Klischees über Linguisten wie “die können nur Sprachen” halten sich hartnäckig. Ich hatte eine Leidenschaft für Informatik und Dokumentation entwickelt, und damit die Möglichkeit, eine völlig andere Richtung einzuschlagen. Abläufe zu lernen, Mitarbeiter zu führen und ein beträchtliches Budget zu verwalten – all das war nicht einfach.

Welcher Beruf hat Ihnen besser gefallen, Dolmetscher oder Verwaltungsbeamter?

Diese Frage ist nicht leicht zu beantworten. Jemandem wie mir, der nicht aus der Verwaltung oder der Politik kommt, sondern aus dem Weinbau, bietet das Dolmetschen die Gelegenheit, die Rolle des Staates im täglichen Leben der Bürger und die Rolle einer Verwaltung in ihrer spezifischen Ausprägung als Europäische Kommission zu entdecken.

Dolmetschen ist ein schwieriger, aber spannender Beruf, denn bei der Kommission ist der Dolmetscher Mittler zwischen all den Akteuren unserer Länder mit ihren unterschiedlichen Gesellschaftsstrukturen. Natürlich ist seine Aufgabe in erster Linie sprachbezogen, doch darüber hinaus spielt er im Kommunikationsprozess eine wesentliche Rolle. Jedem wissbegierigen Menschen bietet dieser Beruf die Möglichkeit, ein breit gefächertes Wissen anzuhäufen.

Bei einem Verwaltungsbeamten kommt eine ganz andere Facette des Menschen zum Tragen. Ich denke, wir alle verfügen über zahlreiche und vielfältige Fähigkeiten, die sich in einem eingeschränkten oder einschränkenden Berufsumfeld mitunter nur begrenzt entwickeln können.

Ich hatte das große Privileg, in der Generaldirektion 10 (Information, Kommunikation, Kultur, Audiovisuelle Medien) für den Zentraleinkauf elektronischer Informationen zuständig zu sein. Meine Aufgabe war es, Produkte wie den Newsletter der Agence Europe ins Intranet zu bringen, ein beträchtliches Budget zu verwalten, Kaufverträge auszuhandeln und Kontakte zur Geschäftswelt zu pflegen.

Danach wurde ich mit der Verwaltung des Intranets betraut, das zunächst EUROPAplus hieß, bevor es nach dem Wechsel zur Generaldirektion Personal und Verwaltung in IntraComm umbenannt wurde. Das Intranetmanagement hat mir sehr gut gefallen. In der Generaldirektion Justiz und Inneres (JI) schließlich war es meine Aufgabe, der Öffentlichkeit möglichst gut zu vermitteln, auf welche Weise die Kommission konkret an der Schaffung eines „Raumes der Freiheit, der Sicherheit und des Rechts“ arbeitet. Dazu habe ich insbesondere das virtuelle Dokumentationszentrum im Europa-Internetauftritt unter Recht, Sicherheit und Freiheit ins Leben gerufen.

Ist es einfach, Verwaltungsbeamter zu werden, wenn man vorher Dolmetscher war?

Ja und nein. Vor über zehn Jahren musste man ein Auswahlverfahren bestehen, um von der Sonderlaufbahn Sprachendienst (LA) zur Laufbahngruppe A aufzusteigen. Einige meiner Kollegen hatten den Mut dazu, Ich habe das jedoch abgelehnt. Denn nach meinem Verständnis war ich gleichermaßen Akademiker wie Verwaltungsbeamter der Laufbahngruppe A und hatte nicht für diese administrative Diskriminierung zu büßen, die auf eine fehlerhafte Vorgehensweise bei der Abfassung der Grundlagentexte des Status zurückzuführen war. Inzwischen ist diese Diskriminierung glücklicherweise aufgehoben worden.

Ein Sprachwissenschaftler wiederum bleibt gehandicapt, wenn er Verwaltungsbeamter werden will, ohne eine Verwaltungsausbildung absolviert zu haben, sondern sich – wenn man so sagen darf – mit seiner Expertise als hochqualifizierter Sprachwissenschaftler „begnügt“ hat. Denn die Verwaltung von Budgets, Personal, komplexen Dossiers wie Ausschreibungen, Verträgen usw. erfordert ein bestimmtes Fachwissen, das man nicht durch eine ausschließliche Tätigkeit als Sprachwissenschaftler erwirbt.

Meine Leidenschaft als Autodidakt in Informatik und Dokumentation (ich war viele Jahre lang EDV-Beauftragter) ermöglichte mir 1995 einen äußerst erfolgreichen Wechsel. Ich hatte das Konzept der „Kabine des Jahres 2000“ initiiert, bei dem alle Informationen, die der Dolmetscher benötigt, per Computer in die Kabine geleitet werden. Dazu hatten wir mit dem Marie-Haps-Institut zusammengearbeitet, das dieses Projekt unterstützte, das allerdings letztlich nicht erfolgreich war. Damals mangelte es noch an intellektueller Bereitschaft dafür, doch Teile des Konzepts sind inzwischen umgesetzt worden.

Dennoch war es schwierig, sich auf die Verwaltung von Budgets und Verträgen sowie auf das Personalmanagement umzustellen. Themenbereiche, gleich welcher Art, zu managen, ist eine wunderbare Herausforderung.

Kennzeichnend für Ihre Persönlichkeit war und ist Ihre Vielseitigkeit als Konferenzdolmetscher, Übersetzer, Terminologe, Dokumentationswissenschaftler, Intranet- und Internetfachmann und als Spezialist für den Einkauf von Fachinformationen. Was würden Sie jungen Menschen raten, die sich für eine Karriere als Übersetzer oder Dolmetscher interessieren?

Da gibt es Vieles zu bedenken. Man ist nur dann gut, wenn man etwas mit Leidenschaft macht. Sind Sie sicher, dass Sie sich für das Übersetzen oder Dolmetschen begeistern? Das ist die erste Frage. Die zweite lautet: Gefällt es Ihnen, anderen zu dienen, oder ziehen Sie es vor, dass andere Ihnen dienen? Wenn Sie bereit sind, Ihr ganzes Leben lang Vermittler zu sein – kein Problem. Wenn nicht, denken Sie noch einmal ernsthaft darüber nach!

Kommen wir zu den Ratschlägen. Ihr wichtigstes Werkzeug ist Ihre Muttersprache, denn in diese werden Sie übersetzen oder dolmetschen. Beherrschen Sie dieses Werkzeug? Sind Sie ganz sicher? Seien Sie nicht zu nachsichtig mit sich selbst! Und dann: Lernen Sie gern? Sind Sie bereit, Ihr ganzes Leben lang zu lernen? Das ist das Wunderbare an diesem Beruf, aber auch die größte Herausforderung. Und schließlich: Treten Sie einem Berufsverband bei! Dort werden Sie Kollegen finden, die dieselben Schwierigkeiten haben wie Sie und die Ihnen Lösungen anbieten können.

Wenn Sie diese Hauptanforderungen erfüllen, krempeln Sie die Ärmel hoch! Nur weil Sie ein Diplom in der Tasche haben, heißt das noch lange nicht, dass Sie bereits ein Profi sind. Fangen Sie klein an, lernen Sie das Handwerk langsam, aber sicher! Es wird Sie hundertfach dafür belohnen!

Warum sind Sie Mitglied der CBTIP geworden?

Vielleicht werden Sie mir nicht glauben, aber der wahre Grund ist folgender: Ich habe am Cooremans-Institut den Kurs „Ethik des Übersetzens und Dolmetschens“ gegeben und einen großen Teil dieses Kurses dem vereidigten Übersetzen gewidmet. Jedoch kannte ich nur den theoretischen Teil. Mitglied der CBTIP bin ich nur geworden, um besser über die praktische Situation des vereidigten Übersetzers informiert zu sein, denn ich hasse es, über Dinge zu reden, die ich nicht kenne.

Wer sagte noch gleich „Wenn die Neugier sich auf ernsthafte Dinge richtet, dann nennt man sie Wissensdrang“?

In jedem Fall halte ich die Mitgliedschaft in einem Berufsverband für unverzichtbar, denn so kann man sich innerhalb des Berufs, innerhalb der Gesellschaft besser positionieren. Dahinter steht nicht notwendigerweise die gemeinsame Interessenvertretung. Es ist vielmehr der Wunsch, sich besser zu integrieren, sich fachlich weiterzuentwickeln, Informationsquellen und Vergleichsmöglichkeiten zu nutzen.

Und schließlich hier noch Worte, die man verinnerlichen sollte: „Ich achte mich gering, wenn ich mich betrachte. Ich achte mich hoch, wenn ich mich vergleiche.“

Das Interview führte Frédéric Cavallier

Übersetzung: Gabriele François

[Mise à jour 12-01-21 – Article original rédigé le 20 mars 2020]

Chères/Chers membres, chers confrères, chères consœurs,

Nous savons à quel point ce confinement peut être difficile : sur le plan psychologique, bien entendu, mais aussi financier. Si une bonne partie des collègues interprètes font face à un arrêt total de leur activité, chez les traducteurs, les fortunes sont diverses : certains observent une nette diminution, d’autres ne savent plus où donner de la tête.

À l’évidence, cette variabilité est en lien direct avec les secteurs dans lesquels nous évoluons : alors que la demande dans des domaines tels que la santé, la sécurité, l’e-commerce, l’e-learning, les médias ou la législation sociale et le droit du travail explose littéralement, les professionnels actifs dans le tourisme, le sport, la construction, l’art, le retail accusent très clairement le coup. Pendant ce temps, d’autres secteurs, comme l’informatique, ne semblent pas trop touchés par les fluctuations.

Quelle que soit votre situation, sachez que vous pouvez compter sur le soutien de la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes.

Sur notre plateforme de communication Workplace, des membres publient à intervalles réguliers des mises à jour sur les mesures d’aide décidées par les gouvernements du pays. Je tiens à les remercier, en particulier notre collègue Els Govaerts, pour cet excellent travail de liaison. Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à nous rejoindre sur Workplace : contactez le secrétariat, qui vous renverra un lien d’activation.

Nous sommes en contact permanent avec les organismes interprofessionnels en charge des professions libérales : la Federatie Vrije Beroepen (FVB) en Flandre et l’Union des professions libérales et intellectuelles (UNPLIB) en Wallonie. Sur sollicitation de leur part, nous les avons informés de la situation critique dans laquelle se retrouvent les interprètes de conférence (dont toutes les missions en présentiel ont été annulées jusqu’à nouvel ordre) et même les traducteurs, qui souffrent eux aussi de la situation (à des degrés divers, comme je le disais).

Vous trouverez des informations utiles sur les sites de ces deux organismes, dont la CBTI est membre depuis des années. Si vous les contactez, précisez que vous êtes membres de notre association. La FVB est très (ré)active, l’UNPLIB un peu moins.

La CBTI s’efforce également de vous informer au mieux sur les mesures qui peuvent vous aider à traverser cette période. Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif des mesures qui concernent les traducteurs et interprètes, en profession libérale ou en société.

S’agissant des sites d’information officiels, vous trouverez les dernières mises à jour en cliquant sur les liens suivants. Toutes les procédures à suivre y sont reprises :

Vous trouverez des informations plus détaillées dans le fichier à télécharger ci-dessous.

Avec le Conseil d’administration, nos représentants FVB et UNPLIB et les membres de la Commission sectorielle Interprètes, nous nous tenons à votre disposition pour toute question.

Permettez-moi de terminer sur cette note positive : certains amateurs de sagesse orientale prétendent qu’en chinois, le mot « crise » s’écrit au moyen de deux sinogrammes, dont le premier signifierait danger et l’autre opportunité. Vérification faite, il s’agit d’une pure affabulation, mais puisqu’elle sert idéalement mon propos, je l’utiliserai quand même !

Profitons de ces temps chahutés pour nous pencher sur tout ce que notre vie « normale », vécue le plus souvent le nez dans le guidon à 300 km à l’heure, nous empêche de faire : redéfinissons notre stratégie d’entreprise, travaillons notre communication marketing, formons-nous (l’offre de formations en ligne et de MOOC est pléthorique), intéressons-nous à d’autres domaines de spécialisation.

Courage à vous et portez-vous bien !

Guillaume Deneufbourg
Président de la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes

Police responsabilité civile d’Axa

La CBTI a souscrit, pour le compte de ses membres effectifs et auprès de la compagnie d’assurances Axa Belgium, une police d’assurance de la Responsabilité Civile Exploitation, Professionnelle. Cette police est exclusivement réservée aux membres effectifs de la CBTI.

La responsabilité civile d’Axa est une assurance de Responsabilité, donc la compagnie interviendra pour indemniser les tiers qui ont subi des dommages par votre faute, votre imprudence ou votre négligence, si votre responsabilité est engagée (par exemple, si, du fait d’une mauvaise traduction, le tiers subit des dommages financiers ou moraux, ou si vous cassez quelque chose en entrant dans une cabine d’interprétation, etc.). C’est une assurance de dommages.

Vous n’avez encore aucune assurance RC Exploitation Professionnelle et vous souhaitez adhérer à ce contrat ? Rejoignez l’association ou prenez contact avec le secrétariat.

Vous trouverez de plus amples informations sur cette page.

Police collective PROTECTION JURIDIQUE ALL RISK de la D.A.S.

Êtes-vous au courant que la CBTI propose également un contrat d’assurances protection juridique couvrant tous les problèmes juridiques qui pourraient survenir dans le cadre de votre profession (litiges avec les clients ou les fournisseurs, droit fiscal, droit administratif etc.) ? Il s’agit de la police collective PROTECTION JURIDIQUE ALL RISK de la D.A.S.

Ce contrat offre des garanties très larges (y compris le recouvrement des factures impayées et les cyberattaques), prend en charge les honoraires d’un avocat/d’un expert/d’un médecin de votre choix pour défendre vos intérêts, et ce pour la prime réduite annuelle de 269,88 EUR TTC.

Sans oublier que :

  • Vous avez toujours le libre choix de l’avocat et de l’expert.
  • La D.A.S. travaille avec un grand nombre d’avocats hautement expérimentés et spécialisés pour vous assister.
  • La D.A.S. est l’assureur en protection juridique le plus important en Europe et jouit d’une excellente réputation tout autant en matière d’offre de produits que de gestion de sinistres.

Dès lors, en tant que membre effectif de la CBTI, vous pourrez bénéficier de cette couverture moyennant une prime réduite de 269,88 EUR par an (pour max. 3 personnes travaillant au sein d’un même bureau, avec un supplément de 78,23 EUR par personne supplémentaire), prime très concurrentielle pour les garanties offertes et entièrement déductible fiscalement à titre de frais professionnels.

Les garanties couvertes sont reprises sur cette page, ainsi que les délais d’attente et les minimums litigieux. Si vous souhaitez adhérer à ce contrat collectif, il vous suffit de le faire savoir par mail au secrétariat et de verser la somme de 269.88 € sur le compte de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes pour que vous soyez couvert du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021.

Notez bien que cela ne fait absolument pas double emploi avec le contrat RC professionnelle d’Axa, mais au contraire en est un complément idéal.

Vous souhaitez devenir membre de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes ? Voici un lien qui vous expliquera la procédure à suivre.

Vous travaillez comme indépendant ? Vous exercez votre activité dans une institution publique, nationale ou internationale ? Vous êtes actif dans le privé ? Dans l’enseignement ? Vous intervenez comme médiateur linguistique auprès d’une instance juridique ?

Vous voulez accroître votre visibilité et développer votre clientèle ? Vous aimeriez que les intérêts de votre profession soient mieux représentés ? Il vous plairait d’échanger des informations et des bonnes pratiques avec vos pairs et profiter d’une foule d’avantages en lien avec votre métier ?

Vous pensez vous aussi qu’ensemble, nous sommes plus forts ?

Rejoignez la Chambre belge des traducteurs et interprètes !

En novembre 2020, la CBTI a lancé une vaste enquête destinée à établir l’impact de la crise sanitaire sur les revenus et les métiers de la traduction et de l’interprétation. Les conclusions suivantes peuvent être tirées.

Nous remercions pour leur aimable contribution toutes les associations et groupes qui ont contribué à diffuser l’enquête, ainsi que tous les répondants qui ont permis de faire cette cartographie de l’impact du Coronavirus sur nos métiers. Une majorité des répondants sont affiliés à une organisation de défense de leurs intérêts.

279 personnes ont répondu et 255 réponses utiles ont été apportées, permettant une base statistique suffisante. Les répondants ont été répartis selon que la majorité de leurs revenus proviennent de la traduction (TRA=150), de l’interprétation (INT=91), de la traduction jurée (TRAJ=4), de l’interprétation jurée (INTJ=5), ou qu’aucune source majeure ne puisse être établie, les indistincts (IND=5). Le nombre de collègues qui tirent la majorité de leurs revenus de la traduction ou de l’interprétation jurée n’est pas suffisant pour établir un échantillon statistiquement significatif. Les résultats les concernant sont cependant repris, individuellement ou agrégés, à titre indicatif.

 nbretaux
IND52,0%
INT9135,7%
INTJ52,0%
TRA15058,8%
TRAJ41,6%
 255100,0%
 nbretaux
SCIENCE125%
TECH.2610%
FINANC.166%
JURIDIQUE3413%
SANS16765%
 255100%
SourceCible 
NLFR4287
ENFR3137
FRNL2962
ENNL1775
ENES725
DEEN650
DENL600
autresautres3444
  17580
 ΔT1ΔT2ΔT3
INT-28%-61%-38%
TRA-8%-20%-9%
IND-43-53%-23%
TIJ-28%-32%-63%

Conclusions

En moyenne, les traducteurs doivent prévoir une évolution de leur chiffre d’affaires d’environ -15% sur l’année suite à la pandémie. Les interprètes de conférence, sur l’ensemble de l’année, auront vu fondre leur chiffre d’affaires d’environ -50%. Ils sont donc à l’évidence un secteur très fortement touché par la crise du Corona.

À noter par ailleurs que la situation s’aggrave encore du fait de la saisonnalité de l’activité. L’interprète ne fait pas 12 fois x milliers d’euros, mais doit composer avec une basse et une haute saison. Autrement dit, lorsque ses mois les plus forts – octobre et novembre – sont réduits de 40%, ce sont des réserves qui lui manqueront cruellement en janvier et février de l’année suivante.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Magistrad : 15 % pour 15 ans !

Magistrad est une école de perfectionnement en traduction fondée au Québec en 2006. Elle offre essentiellement des cours d’un jour qui ont été donnés d’un bout à l’autre du Canada. Son fondateur, François Lavallée, est également connu en Europe pour sa participation, notamment, aux séminaires « On traduit à Chantilly » en 2015 et « On traduit à Cambridge » en 2016.

Depuis le printemps 2020, Magistrad offre des cours synchrones en ligne, ce qui fait que les traducteurs européens ont accès à son offre – et beaucoup d’ailleurs s’en sont prévalus jusqu’ici.

Pour célébrer son 15e anniversaire en 2021, Magistrad offre aux membres de la CBTI un rabais de 15 % sur toute inscription faite en janvier ou en février. Voici les conditions :

  • Le rabais s’applique à toute inscription faite en janvier ou en février 2021, même si le cours a lieu plus tard.
  • Il s’applique aux cours synchrones comme aux cours asynchrones.
  • Il ne peut être ajouté ou combiné à un autre rabais ou une autre promotion.
  • Il ne donne pas droit à une inscription si le maximum de participants est déjà atteint.

Les cours synchrones sont principalement des cours de sept heures se donnant en deux demi-journées à des dates différentes. On peut consulter la liste ici. À noter qu’il n’est pas possible de suivre en différé un cours synchrone.

Les cours asynchrones sont des cours préenregistrés, plus courts, qu’on peut suivre en tout temps. On peut consulter l’offre ici.

Pour profiter du rabais, il faut taper le code PROMO-CBTI au moment de s’inscrire. Pour un cours synchrone, on le tape dans la case COMMENTAIRES du formulaire d’inscription; pour un cours asynchrone, on le fournit en tant que « code promotionnel ». Magistrad contrôlera la validité des adhésions auprès du secrétariat.

Pour toute question sur la promotion ou l’inscription, on peut écrire à .

Pour savoir à quoi ressemblent les cours de Magistrad, on peut en visionner des extraits sur la chaîne YouTube.

SEO-related linguistic services are in high-demand. And even though there is a wide offer of available information on the Web, and clients are sometimes able to provide some guidelines, there seemed to be a lack of useful resources on this subject matter that could be specifically applied to translation. This is why this course was created.

Goal

By the end of the course, you’ll have improved your understanding of SEO best practices and will be able to provide your clients with a new set of SEO-related linguistic services. You can also apply this newly gained skill to your own strategy for marketing yourself as a freelance translator.

Course Outline

  • SEO basics: what is it and how does it work?
  • Keyword research
  • Keyword localisation
  • Web content optimisation
  • SEO audit
  • Content creation
  • Meta tag localisation
  • SEA localisation
  • Tools and resources
  • Tips and tricks

Duration

4 hours (online presentation via Zoom with a 15 min. break) + a 30-minute optional one-on-one session

About the trainer

Teresa has a master’s degree in translation and over 15 years of experience in the localization industry. As founder and Lead Linguist at TAGS Language Solutions, she is passionate about helping lifestyle and B2C brands reach the Portuguese market. She provides website and app localisation, transcreation, copywriting, and SEO translation services. A digital marketing aficionada, over the last five years she’s enjoyed investing in training and research on all things SEO and striving to keep up with the latest trends. She’s applied this knowledge to her own business with excellent results, including appearing on the first page of Google for several targeted search terms.

Price

  • CBTI-BKVT members: €120 (special introductory price, in exchange for taking part in a survey with feedback and providing a testimonial)
  • Non-members: €135 (in exchange for taking part in a survey with feedback and providing a testimonial)

Included:

  • Access to the recorded presentation for seven days
  • SEO checklists and a glossary of SEO-related terms
  • Practical exercises to be completed in your own time
  • One 30-minute one-on-one online session to go over the practical exercises or brainstorm on how to apply your new skill to your translation business

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En octobre dernier, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a créé la Commission sectorielle « Traducteurs-Interprètes Jurés » dont la mission consiste à gérer les dossiers en lien avec cette branche spécifique de la profession. Pour plus d’informations, nous vous renvoyons vers cet article.

Les membres de cette commission, et plus particulièrement son président Bart Mylemans, œuvrent depuis lors à son premier objectif : les négociations tarifaires avec la Direction générale de l’ordre judiciaire.

Des représentants de la CBTI travaillent ainsi main dans la main avec quatre autres associations (Lextra Lingua, l’UPTIA, l’association de fait Gerechtsvertalers en tolken in België et l’association de fait Beëdigd vertalers en tolken) afin de définir la stratégie à élaborer et mettre sur pied une proposition de tarifs justes et conformes au marché.

Un des axes majeurs de cette réflexion repose sur l’équilibre tarifaire entre les diverses combinaisons linguistiques en fonction d’une pondération comparative du nombre moyen de mots. En d’autres termes, une langue nécessitant moins de mots doit faire l’objet d’un tarif plus élevé afin que personne ne soit lésé. Le fruit de ce travail a été matérialisé par une proposition transmise au début de ce mois au SPF Justice.

Par ailleurs, en réponse à une demande urgente de la Direction générale de l’ordre judiciaire, le secteur de la traduction a fait part de sa position dans un rapport sur l’avant-projet de loi portant des dispositions diverses temporaires et structurelles en matière de justice dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19.

Il y est principalement question de la prestation de serment par déclaration écrite, d’un éclaircissement sur les services de légalisation (pour la Belgique et l’étranger) et de la prolongation du délai d’établissement du registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés en raison de la crise de la COVID-19 qui impacte notamment les formations requises à l’intégration du registre.

À ce titre, la Commission sectorielle envisage également de relancer son projet de formation juridique et a repris contact à ce sujet avec le service en charge de ce volet au sein du SPF Justice.

Nous vous tiendrons informés des prochaines évolutions.

En plus de ces deux témoignages écrits, retrouvez ci-dessous et sur la chaine YouTube de la CBTI cinq interviews d’interprètes de conférence en vidéo.

Ces derniers temps, la situation des interprètes de conférence n’est pas bonne. Après que leurs revenus se sont effondrés en mars en raison du premier confinement, le deuxième confinement les enfonce encore davantage dans les difficultés. La CBTI fait pression auprès des différents pouvoirs publics afin de remonter le moral des interprètes et de leur donner la reconnaissance qu’ils méritent : leur domaine d’activité est en effet aussi victime de la paralysie du secteur événementiel.

Hanne Anseeuw est une jeune interprète de conférence. Elle a terminé ses études en 2015 et travaille depuis 2017 à temps plein comme interprète indépendante. Pascal De Cubber est, quant à lui, un interprète chevronné, installé à son compte depuis 1990. Tous deux se montrent très enthousiastes à propos de leur profession et parlent avec beaucoup de conviction de leur passion pour les langues et leur métier, de la manière dont ils ont appris au fil des ans à leurs clients ce qu’était précisément l’interprétation et des efforts qu’ils ont dû déployer pour créer leur propre fichier clients et obtenir le respect pour ce qu’ils font.

Lorsque nous leur avons demandé comment ils envisageaient leur avenir professionnel un an avant le coronavirus, nous pouvons dire qu’ils entrevoyaient des perspectives plutôt positives. Les plannings étaient bien remplis, l’avenir s’annonçait assez brillant. Bien conscients que le pas vers la numérisation avait déjà été franchi, les interprètes se disaient qu’ils n’allaient probablement pas disparaître de sitôt. Hanne a même fondé en 2017 une société en commandite, car les affaires tournaient bien. Chez Pascal aussi, les demandes affluaient, même s’il s’inquiétait de savoir combien de temps la profession allait continuer d’exister sous sa forme actuelle, par analogie avec l’explosion de la traduction automatique dans le monde de la traduction. Il constatait que les normes et les attentes des clients en matière de traduction ne cessaient d’évoluer. Pascal explique : « Je me demande si le développement de plus en plus poussé des logiciels de traduction et de reconnaissance vocale ne permettra pas, à terme, aux machines d’interpréter simultanément. » Toutefois, il n’envisage pas, du moins dans les dix prochaines années, que l’interprète humain soit tout de suite remplacé par une machine.

En mars 2020, le premier confinement a été décrété. Les annulations se sont succédé au cours des mois qui ont suivi. Nombre de clients n’avaient pas de solutions toutes prêtes et commençaient seulement à s’informer des possibilités en ligne. Cela a suscité au début bien des incertitudes parmi les interprètes, qui sont néanmoins restés optimistes en se disant que tout irait mieux en automne. Pascal ajoute cependant : « J’ai directement senti que cette situation allait probablement durer (bien) plus longtemps que ce que beaucoup pensaient et espéraient. » Au fil du temps, les clients ont commencé à mieux s’adapter et ont opté pour des solutions numériques, bien que celles-ci ne puissent pas remplacer totalement la méthode de travail ordinaire.

Juin, septembre et début octobre n’ont clairement pas été de mauvais mois, mais dès la mi-octobre, le flux des annulations a repris. Quand nous leur demandons si cette deuxième vague – et peut-être une troisième – causera des dommages irréversibles au secteur, y compris après la crise, les interprètes partagent pleinement le même avis : « La situation ne sera jamais plus comme avant, mais une crise offre aussi de nouvelles opportunités. » Il semble que les interprètes pourront s’en sortir en faisant preuve de dynamisme et de flexibilité. Le secteur s’est, par la force des choses, engagé sur la voie de la numérisation. Cette évolution a ses avantages : moins d’embouteillages, moins d’énervement, de nouvelles possibilités comme l’interprétation lors de grands webinaires réunissant plus de 500 participants, plus de « temps pour travailler, répéter et méditer les listes de vocabulaire », bref toutes sortes de choses qui améliorent les compétences d’un interprète… Mais cette situation a aussi de nombreux inconvénients : les enfants qui font du bruit derrière, le fait que tous les interprètes ne disposent pas d’une pièce séparée et silencieuse chez eux, les plateformes du client qui plantent, le manque du silence et du respect entre collègues, le manque des contacts personnels en cabine et de l’ambiance authentique de conférence dans la salle, les mauvaises connexions wi-fi, les problèmes techniques sans technicien à proximité, les crépitements et les grésillements, les orateurs qui n’ont pas de casques… Si les deux interprètes sont parfaitement conscients que l’ISD présente des avantages, ils s’accordent aussi sur le fait que nous sommes des êtres sociaux qui voulons parfois des rencontres physiques. Par ailleurs, ils constatent également que la plupart des entreprises ne sont pas encore prêtes pour une mise en œuvre correcte de l’interprétation à distance. Derrière, se cache la crainte légitime que l’ISD nuise considérablement à la qualité du service rendu.

Lors du premier confinement, il a été annoncé que les secteurs touchés pouvaient faire appel à certaines mesures et primes, telles que le droit passerelle et d’autres primes régionales spécifiques. Nos interprètes ont ainsi reçu différentes aides, mais craignent de devoir injustement les rembourser et estiment que ces montants sont trop taxés. « La frustration est grande quand nous voyons qu’en cumulant les primes, certains indépendants d’autres secteurs ont gagné plus qu’en travaillant. » Au final, ce qui domine est la fierté de l’interprète de conférence qui aime travailler et veut se montrer professionnel. Par rapport au premier confinement, il est beaucoup moins évident, lors de ce confinement-ci, de savoir à quelles aides les interprètes peuvent encore prétendre. Les mesures actuelles sont ressenties comme très limitatives et restrictives quant aux critères de cumul. Les interprètes ont l’impression que le système mis en place pour les indépendants qui exploitent un commerce physique, comme les coiffeurs ou le personnel de l’horeca par exemple, est plus clair. Durant ce deuxième confinement, le code NACE de notre secteur n’est, en outre, plus repris dans la liste des professions touchées. Hanne a récemment emménagé en Wallonie. « Je dois à nouveau tout analyser en détail afin de m’y retrouver dans les méandres des règles d’octroi des primes régionales. »

La question se pose aussi de savoir qui payera à terme toutes ces primes et allocations. Vous l’aurez deviné : le contribuable. Les interprètes plaident pour un contrôle strict mais juste de l’octroi des primes, afin d’identifier les fraudeurs, et fustigent le fait qu’ils doivent travailler en tant que titulaires d’une profession libérale non protégée ; contrairement aux médecins, aux notaires, aux avocats et aux architectes qui, eux, jouissent d’une reconnaissance et d’une protection.

La CBTI peut certainement encore jouer un plus grand rôle en matière de sensibilisation, même si l’association n’a pas la force d’un syndicat, qui peut s’opposer à une direction par des menaces et des actions de grève. La CBTI joue un rôle difficile, car elle doit créer de la solidarité au sein d’une catégorie professionnelle dont la plupart des membres travaillent comme freelances et concullègues dans leur propre domaine. Elle a néanmoins déjà mené un important travail de lobbying et poursuivra ses efforts afin de rassembler et de protéger les interprètes de conférence.

Intervieweur : Sébastien Devogele
Rédaction : Helena Vansynghel

Pascal De Cubber : https://www.cbti-bkvt.org/annuaire/profil/pascal-de-cubber
Hanne Anseeuw : https://www.cbti-bkvt.org/annuaire/profil/hanne-anseeuw

Catherine [FR]

Anne-Sophie [FR]

Gaby [EN]

Yves [NL]

Veerle [NL]

La CBTI et l’AIIC Belgique ont décidé de rédiger un courrier conjoint au ministre fédéral des Indépendants et des PME, David Clarinval, afin d’attirer son attention sur la situation des interprètes de conférences. Vous retrouverez une copie de ce courrier ci-dessous :

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes est un interlocuteur privilégié du SPF Justice depuis plus de quatre décennies. Il y a pratiquement 20 ans, notre association avait déposé sa « Proposition de reconnaissance et de protection du titre de traducteur assermenté et d’interprète assermenté » au cabinet du ministre de la Justice de l’époque, M. Verwilghen, avant de la présenter dès le lendemain à Paris au VIe Forum international de la traduction certifiée et de l’interprétation judiciaire de l’UNESCO. Quatorze ans plus tard, en novembre 2016, notre association obtenait enfin la reconnaissance d’un véritable statut pour les « Traducteurs-Interprètes Jurés » (TIJ) à travers la création du Registre national, qu’il n’est plus nécessaire de présenter aujourd’hui.

Le 15 octobre 2020, le Conseil d’administration de l’association a donné naissance à une nouvelle entité : la Commission sectorielle TIJ. Fonctionnant de façon autonome, tout en restant en contact étroit avec le Conseil d’administration de la CBTI, cet organe aura pour mission de gérer de façon exclusive les dossiers en lien avec cette catégorie spécifique de membres.

Cette commission voit le jour à la suite du départ de Doris Grollmann, qui a souhaité être déchargée de sa fonction d’administratrice en juin 2020 après des années de bons et loyaux services. Si les relations entre notre association et le SPF Justice sont ce qu’elles sont, c’est en grande partie grâce au travail abattu par Doris.
Qu’elle en soit de nouveau remerciée.
Espérant assurer dignement la relève et dans une volonté de structurer durablement ce volet au sein de l’association, plusieurs membres se sont ainsi manifestés afin de reprendre les tâches incombant jadis à Doris. Un objectif en tête : représenter les professionnels du secteur et défendre leurs droits et leurs intérêts.

Cette première Commission sectorielle se composera comme suit :
• Présidence : Bart Mylemans
• Vice-présidence NL : Rita Roggen
• Vice-présidence FR : Francis Auquier + Bruce Corre
• Secrétariat et appui : Bruce Corre + Gilles Plouvier + Els Govaerts

• Autres membres actifs de la CS : Anna Maria Valle, Veerle DeBruyn, Veerle Pattyn, Patrick Rondou (CA), Isabelle Collard (CA)
• Autres membres de la CS : Cornelia Van Bouwel, Serge Withouck, Frédérique Christiaens, Anna Croes

À noter que cette composition n’a rien d’immuable et que d’autres membres dont le nom n’est pas repris ci-dessus restent libres de rejoindre la CS-TIJ à tout moment.

Fort de cette équipe, Bart Mylemans (ancien trésorier de la CBTI) poursuivra ainsi le travail entamé en intérim depuis quelques mois déjà. Il se concentrera dans un premier temps sur les négociations tarifaires en cours avec la Direction générale de l’ordre judiciaire et mettra à profit la position de la CBTI à la table des négociations. Pour le reste, les missions de la CS-TIJ sont multiples : suivre au plus près les évolutions du secteur, entretenir une communication constructive avec le SPF et les pouvoirs publics, informer les membres et répondre à leurs interrogations, faire remonter les problématiques et y chercher des solutions collégiales, organiser des formations, etc.

La CBTI se réjouit de la création de cette CS-TIJ, savant mélange d’expérience et de fraîcheur. Nous souhaitons à ce nouvel organe le plein succès dans sa mission !

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Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a pris la décision d’annuler son grand Congrès « la traduction en francophonie » (www.ctf2020.org), tel qu’il devait avoir lieu en mai 2020, avant d’être reporté en mai 2021 en raison de la crise sanitaire Covid19.

En effet, compte tenu de la crise dans laquelle nous sommes toujours plongés et des perspectives d’évolution à moyen terme, il nous semble acquis que nous ne pourrons organiser ce congrès tel que nous l’envisagions à l’origine : comme un grand événement fédérateur, rassemblant physiquement en un même endroit les acteurs et les actrices de la traduction de toute la francophonie.

Plutôt que d’organiser une manifestation de bien moindre envergure, dans une salle presque vide avec une très faible participation internationale, ou un événement virtuel sans commune mesure avec notre projet initial, nous préférons attendre que le monde retrouve – un tant soit peu – les certitudes qu’il avait avant le début de la crise covid-19. Sans savoir quand ce moment viendra, nous préférons annuler l’événement pour le moment et rembourser les inscrits, de plus en plus nombreux à le demander.

Croyez bien qu’après tout le travail abattu pour organiser ce projet, cette décision a été prise la mort dans l’âme. Nous ne désespérons toutefois de pouvoir le concrétiser un jour. Nous ne manquerons alors pas de vous recontacter.

Nous invitons toutes les personnes qui se sont inscrites à prendre contact avec le secrétariat afin d’obtenir le remboursement de leur inscription : .

En partenariat avec Corinne Imhauser, coach vocale spécialisée dans la formation des interprètes de conférence, la CBTI vous propose de participer à des séances de coaching « voix parlée » à un tarif préférentiel ! Séances disponibles en français, anglais ou espagnol.

Toutes les informations se trouvent dans le document de présentation en annexe.

Une séance d’information et de Q&R se tiendra également sur Zoom le mercredi 23 septembre 2020, de 18.00 à 19.00. Inscription gratuite au secrétariat.

Pour les séances de coaching, nous vous invitons à prendre directement contact avec Corine en mentionnant votre adhésion à la CBTI !

[Hommage (avec d’autres photos) téléchargeable ci-dessous en format PDF]

Jacques De Decker nous a quittés le 12 avril dernier à l’âge de 74 ans. Connu dans le monde entier comme romancier et dramaturge, il était surtout un incroyable touche-à-tout, homme-orchestre de génie à qui tout réussissait. Ancien enseignant de l’École d’Interprètes de l’Université de Mons, il a traduit et adapté plusieurs dizaines de pièces de théâtre et d’œuvres littéraires. Amoureux de la Flandre, il a permis à nombre de francophones de découvrir au talent et à la modernité des auteurs du nord du pays.

Nous avons demandé à son amie de toujours, sa « petite sœur », Françoise Wuilmart, avec qui Jacques De Decker a fondé le Collège européen des traducteurs de Seneffe, une résidence d’accueil pour les traducteurs littéraires de nos auteurs belges, d’écrire un texte à sa mémoire.

Hommage à Jacques…

Évoquer la mémoire du « défunt » Jacques De Decker… lui rendre un hommage écrit, moi, son aînée de trois ans, je n’avais jamais évoqué ce cas de figure qui me glace !

Il serait triste, peut-être même blâmable de ma part, de dresser ici un bilan factuel de la vie de Jacques, jalonné des multiples fonctions qu’il a occupées. Un tel résumé peut se trouver partout.

Alors Jacques, comment veux-tu que je te présente, moi, ta grande amie : n’avons-nous pas en effet étudié de concert en Philosophie et Lettres, section germanique à l’ULB ? Dès le départ, toi tu t’es engagé dans ce qui te collerait à la peau toute ta vie : le théâtre. Car tu es avant tout un homme de théâtre et si l’on en cherchait la raison, je crois que je l’ai trouvée : amoureux du texte tu l’es certes, mais du texte qui se fait chair. Attentif au lecteur certes, mais du lecteur que tu sens réagir, que tu vois rire ou pleurer à bon ou à mauvais escient. À la Lettre morte, tu préférais l’Esprit frappeur, et c’est d’ailleurs de ce nom que tu baptisas le théâtre que tu as fondé avec Albert André Lheureux alors que tu étais encore étudiant. Tu fus avant tout l’homme de la Voix, d’une voix qui privilégie l’improvisation et rares sont les cas où tu préparais tes doctes interventions, quelques mots épars sur un feuillet, quelques grandes lignes et puis tout le reste était… spontanéité, source vive et intarissable, celle de ton érudition, ta parole c’était le vivant avant tout, et qui réclamait la réaction vivante.

Ta mère était enseignante, ton père était peintre, « qui peignait comme il respirait ». Les auteurs belges défilaient chez toi pour être portraiturés par Luc De Decker. Dès ta jeunesse tu fus donc confronté à la littérature, plus particulièrement flamande. C’est au théâtre d’Hugo Claus que tu as d’ailleurs consacré ton mémoire. Puis tu adapteras bien des œuvres théâtrales, Shakespeare, Goethe, Strindberg ou Tchékhov. Tout récemment j’avais relu pour les Editions du Hazard ta traduction de la Cruche cassée de Kleist… Je fus époustouflée de voir le génie avec lequel tu te sortais avec brio des pires difficultés en « adaptant » à la langue d’arrivée, à la voix de la culture d’arrivée, des contenus étranges et étrangers : ton texte français vivait, tu étais un génial passeur.

Car le deuxième mot-clé que tu me souffles est précisément « passeur », un passeur dans tous ses avatars : non seulement via la traduction, mais aussi par le biais de l’enseignement car dans ta grande générosité tu éprouvais un réel besoin de transmettre ton expérience, ton savoir-faire, et surtout ton ressenti : d’abord à l’E.I. de l’Université de Mons, puis à l’Insas et au conservatoire de Bruxelles, y prodiguant ta fantastique érudition soit en histoire du théâtre, soit en langue et culture néerlandaises. Tu m’as un jour confié comment avait débuté ta carrière de traducteur : grâce à ton frère Armand, qui comprenait mal le flamand parlé par les invités de ton père et pour qui tu jouais déjà les interprètes. Dès le départ la traduction fut donc pour toi une histoire de cœur… Tu aimais d’ailleurs assister aux représentations théâtrales de tes textes en langue étrangère et quand le public riait au bon endroit, tu y voyais la preuve que la traduction était réussie…

Passeur tu le fus aussi dans la peau du grand chroniqueur que l’on connaît : critique littéraire au Journal Le Soir, dont tu dirigeas le service culturel de 1985 à 1990. Mais plus généralement parlant, tu fus le passeur du ressenti humain, que tu décrivais dans tes nombreux romans dont certains furent finalistes du Goncourt ou du Renaudot. Car tu as toujours privilégié ce ressenti… tu fus biographe par exemple de Wagner ou d’Ibsen, parce que tu les aimais, en revanche il t’aurait été impossible de parler de Rembrandt, car si tu admirais le peintre, tu désapprouvais l’homme. Oui, l’empathie sans doute est un des ces autres moteurs de toute ton existence, c’est peut-être pourquoi, dans ta Brosse à relire, littérature belge d’aujourd’hui, la méthode que tu as choisie pour brosser le portrait des meilleurs auteurs belges, était… la mimesis. Au lieu de relater à distance, tu entrais dans le personnage de l’auteur et tu entonnais sa voix, calquais son rythme, et même son style.

Peut-être finalement un seul mot-clé résume-t-il tous les autres : la créativité. Tu étais créatif en tout, de là sans doute ton amour du jeu de mot comme dans les titres de Modèles réduits : « Les bisous de la Castafiore », « Evere for ever », « Le subjectif imparfait », « Bruxelles eurotique », ou encore presque tous les titres de la revue Marginales que tu relanças en 1998, succédant à Albert Ayguesparse :  En avant Marx ! », « La dernière Eur » ; ou « Dérèglement de comptes »…

Mais créatif tu l’étais aussi en actes : à deux nous avons créé une résidence d’accueil pour les traducteurs littéraires de nos auteurs belges, le magnifique Collège européen des traducteurs de Seneffe. Nous avons crié victoire, comme sur la photo ci-jointe, car l’enjeu était de taille et la réussite fut totale durant vingt et un ans.

Créativité, empathie… les moteurs de ta vie… en cela tu étais une fidèle application de la fameuse aura de Walter Benjamin, celle du vécu en direct, de l’authenticité.

Et comme nous le savons tous, en 2002 tu devins secrétaire perpétuel de l’Arllfb, ta dernière fonction, que tu quitteras à la fin de l’année 2019. Nous allions fêter tes 75 ans le 19 août 2020.

Faut-il croire à la prémonition ou aux coïncidences ? Toujours est-il que dans la nuit du 11 au 12 avril, j’ai fait un rêve… En guise d’adieu je te le livre ici mon cher Jacques. Tout y est dit.

I had a dream…

Je me tenais debout sur une grande terrasse d’où l’on découvrait le quartier d’Uccle. Jacques était à mes côtés, nous attendions tous les deux la chute d’un météore, annoncée la veille à la radio. Nous espérions qu’il ne tomberait pas sur la terre mais tout au plus la frôlerait. À minuit pile, le météore traversa l’atmosphère devant nos yeux émerveillés. Nous laissant indemnes.

Jacques me prit dans ses bras comme il le fait toujours quand nous sommes témoins à deux d’un beau grand événement. Puis il me demanda de le raccompagner, comme toujours. Il ne voulut pas prendre place à ma droite, la place du mort. Depuis son accident de voiture, il avait peur. Il s’assit donc à l’arrière. Dans le rétroviseur je voyais Jacques. Et chose étrange, il ne gardait pas le même visage, comme si le rétroviseur parcourait le passé, son passé, notre passé : il était là avec sa penne d’étudiant, puis avec l’air sérieux du chroniqueur, puis tout souriant à côté de la mariée, puis avec l’air encore plus sérieux de l’académicien, puis il avait le visage heureux que je lui avais vu au Collège de Seneffe quand nous l’avions inauguré à deux, puis, …… avec ce sourire si doux et ironique à la fois que j’aimais tant. Parfois le rétroviseur ne me renvoyait que ses yeux, son regard, si particulier quand il riait, ses yeux plissés et presque moqueurs mais étincelants. Cette fois plus que jamais.
Jacques conduisait en paroles avec moi, il me guidait, comme il l’a toujours fait d’ailleurs, attirant mon attention sur tel danger ou m’enjoignant de tourner là plutôt qu’ici.

À un moment donné, il me dit de m’arrêter. Devant une porte que je ne connaissais pas. Ce n’était pas chez lui. Une immense porte avec de multiples battants, blanche. Il descendit, à travers la vitre je lus sur ses lèvres, car je n’entendais plus sa voix. Je lus quelque chose comme : merci, à la prochaine ?

Bien sûr, Jacques, oui bien sûr… à la prochaine…

Françoise Wuilmart

Françoise Wuilmart est germaniste issue de l’ULB, traductrice littéraire auprès de Gallimard, d’Actes Sud et autres, elle a traduit notamment Le Principe Espérance du philosophe allemand Ernst Bloch, Une femme à Berlin, journal intime d’une anonyme durant la se onde guerre mondiale, et a retraduit des œuvres de Stefan Zweig. Elle a fondé et dirigé le Collège européen des traducteurs littéraires de Seneffe durant 21 ans , fondé et dirige toujours le Centre européen de traduction littéraire (CETL), cycle postuniversitaire de formation en traduction littéraire.

La Commission sectorielle « Interprètes » de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a récemment créé un groupe de travail afin d’établir un modèle de conditions générales spécifiques aux interprètes de conférence. L’objectif était notamment de créer modèle qui tienne compte des dernières évolutions en matière d’interprétation simultanée à distance. Vous trouverez le fruit de ce travail sur cette page, qui reprend également le modèle de CGV créé il y a plusieurs années par la CBTI (modèle général, pour tous les profils), disponibles en quatre langues.

À noter que ces conditions générales ne sont qu’une version-modèle, qui doit impérativement être adaptée à votre situation particulière. Nous rappelons que les membres de la CBTI ont ensuite la possibilité faire vérifier gratuitement leurs CGV par l’avocate de notre association, Maître Karine Roobrouck. Veuillez contacter le secrétariat pour obtenir de plus amples informations.

Chers/chères membres ,

Comme vous le savez, la crise Covid-19 a chamboulé le calendrier des activités de tous les secteurs et organisations – la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes n’a pas échappé à la règle.

Traditionnellement, notre assemblée générale se tenait le 3e samedi du mois de mars, mais a été annulée à cause de la crise. Nous avons analysé les possibilités dans l’intervalle avec notre juriste Karine et le Conseil d’administration et pouvons maintenant vous proposer une nouvelle date : le vendredi 26 juin 2020. Notre assemblée générale se déroulera toutefois dans des conditions particulières cette année, avec différentes étapes en distanciel et une assemblée générale a minima en présentiel (avec une dizaine de personnes seulement).

Vous trouverez toutes les explications concernant le déroulement de l’AG dans le document en annexe.

Lien vers le Rapport annuel 2019

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2019 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Un visionnaire éclairé nous a quittés

Raymond Renard est né près de Mons, à Saint-Ghislain, et a toujours été très attaché à sa région. Il fit des études supérieures à la faculté de philosophie et lettres de l’Université Libre de Bruxelles, section langues romanes où il obtint le titre de licencié puis de docteur. Comme de nombreux enseignants, il commença sa carrière dans l’enseignement secondaire avant d’intégrer le supérieur à l’Institut Warocqué, école de commerce de la province de Hainaut. C’est au sein de cet institut que germa en lui une idée complètement nouvelle pour la région.

Au début des années soixante, le monde connaissait un développement accéléré des relations internationales, les Traités de Rome avaient été signés en 1958 et Raymond Renard avait découvert la méthode verbo-tonale du professeur yougoslave Guberina et ses applications dans l’enseignement des langues étrangères. C’est alors qu’avec le concours de ce dernier et de ses collaborateurs, il développa ce qui pouvait apparaître comme une utopie, un pari fou : créer dans le cadre de l’Institut Warocqué non pas une école de langues – il y en avait déjà à l’époque – mais bien une école d’interprètes internationaux qui vit le jour en 1962. Quel culot ! Dans une région essentiellement monolingue à part une importante colonie italienne parlant presque exclusivement des patois régionaux, une région en déclin économique dû à la fermeture des charbonnages et aux problèmes de la sidérurgie, dans une ville de province, certes capitale du Hainaut, mais ne comptant que quelque 30.000 habitants, il fallait vraiment oser. Certains professionnels du monde de la traduction et de l’interprétation en furent d’ailleurs très étonnés. Une école de traducteurs et d’interprètes à Mons ? Quelle drôle d’idée, voire quelle idée saugrenue !

Mais c’était mal connaître Raymond Renard que de le prendre pour un doux rêveur. C’était, au contraire, un terrible battant, infatigable, voire obstiné parfois. Il savait ce qu’il voulait, quand et comment il le voulait.

Ce qu’il voulait, c’était créer une école d’excellence comme les célèbres écoles de traducteurs et d’interprètes de Genève (ETI) ou de la Sorbonne (ESIT). Et il fit tout pour y arriver. Ainsi, le jury d’examen final d’interprètes de conférence était, dès le début, constitué exclusivement d’interprètes professionnels venant de la Commission européenne puis du Parlement européen, de l’ONU, de l’OTAN… Ce n’est donc pas par hasard que la réputation de l’École d’Interprètes Internationaux de l’Université de Mons a grandi en Belgique et dans le monde. Bien plus tard, Danica Seleskovitch, directrice de l’ESIT Sorbonne nous a déclaré qu’elle était jalouse de l’EII, car en parcourant le monde, elle rencontrait plus de diplômés de l’EII que de son institut. Raymond Renard avait gagné son pari au-delà de toute espérance.

Il a toujours voulu, dès le départ, faire de l’école d’interprètes de Mons une faculté. Cela lui paraissait d’autant plus réalisable qu’en 1965 fut créé le Centre universitaire de l’État à Mons dans lequel fut incluse l’École d’Interprètes Internationaux, mais qui garda cependant son statut d’enseignement supérieur de type long de niveau universitaire. C’était un premier pas qui permit à Raymond Renard d’engager des jeunes assistants sous contrat priés de faire leurs doctorats encadrés par des enseignants chevronnés.

Il créa aussi immédiatement la Revue de Phonétique Appliquée qui, à côté d’articles de chercheurs renommés, permettait aussi aux jeunes assistants d’y publier le résultat de leurs premières recherches. Il organisa de nombreux colloques où des spécialistes du monde entier venaient y présenter leurs contributions. Mais il envoyait aussi ses enseignants dans de nombreuses conférences partout sur la planète selon le principe « faites nous connaître et faites vous connaître ».

Ensuite, il a pensé intégrer dans la filière traduction interprétation des diplômés venant d’autres secteurs. C’est pourquoi, à l’Institut de linguistique qu’il a créé, il a lancé des études de 3e cycle à savoir une maîtrise en traduction et en interprétation dont l’essentiel des cours était assuré par l’École d’Interprètes.

Après une dizaine d’années, il cède la direction de l’EII à un successeur, car il devient professeur à la faculté des sciences psychopédagogiques, mais conserve le cours de phonétique à l’EII où il garde d’ailleurs un bureau et une secrétaire. Il restera, pendant toute sa carrière, attaché à l’institution qu’il a créée en étant un membre éminent de son conseil d’administration.

Ce n’est qu’en 2008, 46 ans après sa création, que Raymond Renard a eu le plaisir de voir son École d’Interprètes Internationaux devenir faculté à part entière. Son objectif de départ était enfin réalisé.

Ne parlez pas de retraite à propos de Raymond Renard. Il ne l’a jamais prise. Jusqu’il y a peu, il se rendait tous les jours dans son bureau que lui avait réservé l’université et il continuait à publier et à présenter des communications.

Nous nous sommes ici limités à l’action de Raymond Renard dans le domaine de la traduction et de l’interprétation, mais il a réalisé bien d’autres choses dans ses fonctions à la faculté des sciences psychopédagogiques. En témoignent ses activités de professeur invité dans plus de 40 universités, la publication de 16 ouvrages et de 180 articles scientifiques et sa qualité de membre de 11 sociétés scientifiques.

Les anciens de l’EII se souviennent de lui comme d’un patron on ne peut plus dynamique, exigeant et qui savait motiver ses collaborateurs. Les plus jeunes enseignants, diplômés, membres du personnel administratif et étudiants connaissent peut-être encore son nom, mais ne réalisent pas toujours que s’ils sont là où ils sont, c’est grâce à ce visionnaire éclairé qui vient de nous quitter.

Jean Klein
Professeur et directeur hon. de l’EII
Membre d’honneur de la CBTI

Jean Klein a rejoint l’École d’Interprètes Internationaux de Mons le 1er octobre 1965, intégrée cette année-là au Centre Universitaire de l’Etat à Mons, une nouvelle institution. Il y a exercé au département d’allemand en tant qu’assistant. Après son doctorat, il est devenu chargé de cours puis professeur, pour terminer sa carrière comme directeur de l’EII.

Pendant les 37 ans passés dans cette institution, il a la chance de connaître tous les étudiants du département d’allemand qui ont été diplômés depuis le début jusqu’en 2002, année de sa retraite.

Il a très bien connu Raymond Renard, fondateur et premier directeur de l’EII, car ils étaient au début une petite équipe et se réunissaient très régulièrement pour discuter matières et stratégies. Par la suite, quand Raymond Renard a quitté l’EII pour la Faculté des sciences psycho-pédagogiques, ils sont restés en contact suivi dans le cadre de l’enseignement des langues par la méthode structuro-globale audiovisuelle (SGAV), notamment lors de réunions à Paris organisées dans les locaux des éditions Didier. C’est Raymond Renard qui l’a aussi poussé à constituer une équipe pour rédiger une nouvelle méthode SGAV d’allemand, publiée chez Didier, avec pour titre “In BONN”, à l’époque, capitale de la République fédérale d’Allemagne.

Après sa retraite, Jean Klein a encore revu, à plusieurs reprises, Raymond Renard et son épouse, car ils habitaient dans la même entité montoise, à Hyon.

La CBTI a tenu à relayer la lettre ouverte que la présidente de l’association EULITA (Association européenne des interprètes et traducteurs juridiques) a adressée aux gouvernements des États membres de l’Union européenne.

Cette lettre souligne la situation difficile à laquelle sont confrontés, entre autres, les interprètes et traducteurs juridiques.

Les interprètes de conférence ont été très touchés par les mesures de confinement, puisque nombre d’entre eux dépendent du secteur de l’événementiel et n’ont plus de travail depuis le début du mois de mars. La CBTI a réagi promptement et mène depuis lors un lobbying soutenu auprès des pouvoirs publics. Ces efforts ont contribué à ce que les autorités prennent conscience de leur situation particulièrement précaire et leur accordent des aides pour surmonter cette période de crise.

Même si beaucoup d’interprètes restent aujourd’hui sans travail, le confinement a une autre conséquence pour les interprètes de conférence: le développement accéléré de l’interprétation simultanée à distance (ISD). Les quelques interprètes qui sont encore actifs sont invités à interpréter de chez eux, sur leur ordinateur, au moyen de plateformes d’interprétation en ligne. Ce mode de travail, en plein essor, est parfois présenté comme étant la panacée. Or l’ISD, peu utilisée par le passé, a des répercussions pour la santé, les investissements, les marchés, la qualité, la responsabilité juridique, les tarifs, les tâches et les apprentissages des interprètes.

C’est pourquoi la Commission sectorielle des interprètes de la CBTI a pensé qu’il serait utile d’étudier la question en profondeur. Vous trouverez sur cette page le fruit de ses réflexions, conclusions et recommandations, à l’attention des interprètes et de leurs clients, sous forme d’un dossier ISD et d’un tableau comparatif des plateformes d’interprétation en ligne les plus courantes.

Nous le clamions haut et fort dans notre dernier communiqué : les interprètes de conférence sont plus que jamais dans la tourmente. En raison du contexte que nous connaissons, et des mesures imposant la fermeture des centres de congrès et des hôtels, bon nombre d’entre eux ont en effet vu l’intégralité de leurs missions d’interprétation annulée. La situation dure depuis le début du mois de mars et ne devrait pas connaître d’amélioration avant plusieurs semaines. Pire : compte tenu de l’arrivée imminente de l’été, période habituellement de plus faible activité, et du fait que la préparation préalable aux événements où ils interviennent ne peut actuellement avoir lieu, il est possible que la reprise des activités ne se produise pas avant l’automne. En attendant, la plupart des collègues exerçant en profession libérale n’ont plus aucun revenu et n’en auront donc pas avant plus de 6 mois. L’équation est simple : une majorité d’entre eux risquent tout simplement la faillite.

Pour défendre leurs intérêts, la CBTI a envoyé une dizaine de courriers aux autorités afin de les informer de cette situation et réclamer de l’aide. Elle est ainsi parvenue à faire ajouter le code NACE 743/7430 à la liste des secteurs pouvant prétendre à la prime de compensation des autorités flamandes, grâce à ses contacts étroits avec la Federatie Vrije Beroepen et Unizo. À l’heure d’écrire ces lignes, nous apprenons également le versement d’une prime unique de 2000 EUR aux indépendants établis en Région bruxelloise. Nous sommes toujours en contact avec le gouvernement de la Région wallonne.

Comme si la situation n’était déjà pas suffisamment grave, la CBTI a également constaté que certains intermédiaires du marché incitent les interprètes à exercer dans des conditions de télé-interprétation le plus souvent inappropriées (travail en solo, manque d’infrastructure dédiée, risque de voir leur responsabilité engagée en cas de problèmes techniques, risque de choc acoustique, etc.) et à des tarifs frisant l’indécence. Par l’intermédiaire de sa Commission sectorielle Interprètes, elle publiera prochainement à l’adresse du secteur une liste de bonnes pratiques (inspirées de recommandations de l’AIIC), qui devrait permettre aux interprètes d’être mieux informés et d’envisager l’avenir en s’appuyant sur un cadre déontologique clair et précis.

Par ailleurs, afin de rassembler un maximum de professionnels sous une même bannière et renforcer encore son action, la CBTI a récemment engagé le dialogue avec l’alliance Freelance Interpeters United, qui réunit une bonne centaine d’interprètes indépendants actifs en Belgique. Objectif : faire front pour défendre la cause de la profession. Outre la volonté de créer les conditions d’une collaboration encore plus étroite, les deux entités envisagent aussi de prendre contact avec le monde des organisations syndicales afin de gagner encore en force de frappe.

L’objectif : protéger durablement la profession et sensibiliser le plus grand nombre et l’ensemble des parties prenantes aux dérives qui guettent le secteur de l’interprétation de conférence – que ce soit les interprètes eux-mêmes, les intermédiaires (agences) ou les clients finaux. Car, en fin de compte, personne ne profitera d’une situation où les conditions de travail deviennent indignes.

« Nous nous devons de réagir et de défendre la valeur de notre profession », martèlent en chœur les membres de la Commission sectorielle Interprètes. Plus que jamais, l’union fera la force.

Bruxelles, le 28 mars 2020 – En raison des mesures interdisant les rassemblements physiques de personnes, et donc de l’annulation de la quasi-totalité des événements de la vie économique et institutionnelle, les interprètes de conférence font face à un arrêt total de leurs activités. Mis dans l’incapacité d’exercer leur profession, ils réclament l’accès à l’indemnité compensatoire forfaitaire accordée par les régions à chaque entreprise et indépendant contraint de fermer ou d’arrêter ses activités suite aux mesures Coronavirus (Indemnité Covid-19 en Wallonie, hinderpremie en Flandre, mesures encore à affiner à Bruxelles à l’heure d’écrire ces lignes).

« Bon nombre de confrères et consœurs ont vu l’intégralité de leurs missions d’interprétation annulées depuis le début du mois de mars en raison de mesures appliquées à d’autres secteurs, imposant notamment la fermeture des centres de congrès et des hôtels. Ils n’ont aucune visibilité sur la reprise de l’activité. En attendant, la plupart des collègues exerçant en profession libérale n’ont plus aucun revenu », explique Guillaume Deneufbourg, président de la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes.

Pour cette raison, la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes demande que la profession (code NACE 743/7430) soit ajoutée d’urgence à la liste des professions pouvant prétendre à l’indemnité forfaitaire unique accordée par les régions. En Wallonie, le secteur événementiel (plus particulièrement le code NACE 82.3), qui gère l’organisation de congrès internationaux et qui est donc à ce titre le premier ‘client’ des interprètes de conférence, est bel et bien repris dans la liste des secteurs pouvant prétendre à l’indemnité. Il n’est selon nous pas normal que les interprètes de conférence n’y soient pas.

« Comme les autres secteurs, la profession a déjà accès au droit passerelle, ce qui est positif, mais pas suffisant. Les interprètes souhaitent donc également bénéficier de l’indemnité compensatoire forfaitaire régionale. Sans quoi, certains s’exposent au risque de devoir déposer le bilan », avertit la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes. Puisse son appel être entendu.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : http://www.cbti-bkvt.org.

La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT).

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

En raison de la crise sanitaire mondiale liée à la propagation du Covid-19, la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes a malheureusement décidé de reporter la tenue de son congrès « Traduction en francophonie » – La langue française et ses variations.

En effet, même en imaginant que la période de confinement et que le pic de l’épidémie soient passés en mai au moment du congrès, certains orateurs et participants doivent prendre leurs dispositions tout de suite. Pendant ce temps, les inscriptions sont au point mort et devraient le rester au moins jusqu’à début avril. Il ne nous resterait alors plus qu’un mois pour finaliser ce qui doit l’être. En d’autres termes, même si par miracle, le virus venait à disparaître rapidement, il est évident que nous ne pourrons pas organiser notre événement dans les meilleures conditions.

Le congrès est donc reporté d’un an et se tiendra les 7 et 8 mai 2021, avec le même programme et dans les mêmes conditions. Tous les orateurs et toutes les oratrices ont déjà confirmé leur présence pour 2021.

Celles et ceux qui se sont inscrits ont deux possibilités :

1. Conserver votre inscription en l’état pour l’an prochain
2. Demander à vous faire rembourser et (éventuellement) vous réinscrire dans quelques mois

La Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes est naturellement tout à fait disposée à rembourser les personnes qui le souhaitent, mais tient néanmoins à vous faire savoir, en toute transparence, que le module de paiement en ligne utilisé pour les inscriptions prélève 6 EUR sur chaque inscription, si bien que nous perdrons cette somme sur chaque remboursement demandé. Dans la mesure où les professionnels souffrent déjà de la crise, nous avons décidé de ne pas prélever de frais administratifs et de vous rembourser l’intégralité de la somme déboursée. Bon à savoir : les personnes qui accepteront de reporter leur inscription à l’année prochaine recevront un petit cadeau supplémentaire de la part de la CBTI !

Attention : merci d’attendre que le secrétariat de l’association vous contacte (d’ici fin mars) pour connaître vos intentions.

Nous vous remercions de votre compréhension et espérons pouvoir compter sur votre présence, en nombre, en 2021. Pour votre information, nous avions dépassé le seuil des 300 inscrits à la mi-mars, l’événement était donc bien parti pour afficher complet et était d’ores et déjà une réussite.

Portez-vous bien.

Guillaume Deneufbourg
Responsable de l’organisation du CTF2020
Président de la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes

Les entreprises qui rencontrent des difficultés financières suite à la propagation du coronavirus peuvent demander des mesures de soutien au SPF Finances. Ces mesures de soutien doivent donner de la marge de manœuvre financière afin de permettre aux redevables de surmonter leurs difficultés financières passagères.

Quelles entreprises ?

Les personnes physiques ou morales disposant d’un n° d’entreprise (BCE) :

• Dans TOUS les secteurs d’activité
• qui rencontrent des difficultés financières suite à la propagation du coronavirus et peuvent le démontrer (p. ex., une baisse du chiffre d’affaires, une baisse significative des commandes et/ou des réservations, des effets de « réaction en chaîne » avec des entreprises partenaires, …)

Les mesures de soutien ne peuvent pas être octroyées aux entreprises qui, indépendamment du coronavirus, connaissent des problèmes de paiement structurels.

Quelles dettes ?

• Précompte professionnel
• TVA
• Impôt des personnes physiques
• Impôt des sociétés
• Impôt des personnes morales

Quel délai ?

• Demande à introduire au plus tard le 30 juin 2020

Quelles mesures ?

• Plan de paiement
• Exonération des intérêts de retard
• Remise des amendes pour non-paiement

Quelles conditions ?

• Respect des conditions de dépôt des déclarations
• Les dettes ne doivent pas résulter de fraude

Les mesures de soutien seront retirées en cas de :

• Non-respect du plan de paiement accordé, sauf si le redevable prend contact à temps avec l’administration
• Survenance d’une procédure collective d’insolvabilité (faillite, réorganisation judiciaire …)

Quelles démarches ?

• Une demande par dette, valant pour toutes les mesures, formulée dès la réception d’un avertissement-extrait de rôle ou d’un avis de paiement

• Via ce formulaire (DOCX, 33.37 KB)
• Par e-mail ou par courrier
• Un seul point de contact pour l’ensemble des mesures : le Centre régional de Recouvrement (CRR) déterminé en fonction du code postal de votre domicile (personne physique) ou siège social (personne morale).

Comment le rechercher :

  1. Cliquez ici pour ouvrir notre guide des bureaux.
  2. Indiquez, dans « Filtre Commune », votre code postal ou votre commune.
  3. Cliquez sur « Chercher ». Vous obtiendrez alors les coordonnées CRR compétent pour traiter votre demande (dont l’adresse et l’e-mail).

Vous recevrez une réponse dans un délai de trente jours à compter de l’introduction de la demande.

Vous avez du personnel ?

Pour celles et ceux qui occuperaient du personnel, je tiens à vous informer de la possibilité octroyée par le SPF Emploi de recourir au chômage pour raisons économiques.

Dans ce cas, votre secrétariat social pourra vous aiguiller dans la procédure à entamer :

« Chômage pour raisons économiques pour les employés

Vous pouvez également mettre temporairement vos employés au chômage pour des raisons économiques. Vous devez dans ce cas déposer une demande de reconnaissance en tant qu’entreprise en difficulté auprès du SPF Emploi, en invoquant des circonstances imprévisibles entraînant, sur une courte période, une diminution substantielle du chiffre d’affaires, de la production ou du nombre de commandes.

Sachez toutefois que vous devrez généralement attendre plus de deux semaines pour que cette demande soit traitée. L’ONEM accepte donc désormais que vous demandiez à recourir au chômage pour force majeure pour vos employés durant la procédure de demande de reconnaissance.

Vous devez toutefois prouver que vous avez déjà entamé la procédure de reconnaissance en tant qu’entreprise en difficulté lorsque vous introduisez une demande de chômage pour force majeure. L’ONEM accepte également que vous vous engagiez à entamer cette procédure.

Si votre demande de reconnaissance est approuvée, vous pourrez ensuite demander à recourir au chômage pour raisons économiques.

Votre demande de reconnaissance est rejetée ? Dans ce cas, vous ne pouvez plus recourir au chômage pour force majeure à partir de la date de ce refus, sauf si votre entreprise s’est entre-temps retrouvée dans une véritable situation de force majeure. »

Courage à toutes et toutes pour traverser cette période ! Si vous pensez que la CBTI peut vous être utile de quelque façon, n’hésitez pas à nous contacter. Be safe!

Sources: SPF Finances, Securex

Chères/chers membres,

Compte tenu des dernières évolutions relatives au coronavirus, nous annulons l’Assemblée générale programmée le samedi 21 mars 2020.

Nous avons analysé les possibilités dans l’intervalle avec notre juriste Karine et le Conseil d’administration et pouvons déjà vous proposer une nouvelle date : le samedi 20 juin 2020. Nous pourrons ainsi notamment respecter le délai de six mois pour le dépôt des comptes annuels. Cette nouvelle assemblée se tiendra à l’hôtel Léopold comme initialement prévu, sans frais supplémentaires pour la CBTI. Nous vous renverrons les nouvelles convocations en temps utile.

Celles et ceux qui ont déjà versé l’argent pour le repas ont le choix : (1) se faire rembourser et décider (ou pas) de se réinscrire en juin ou (2) nous laisser leur paiement et maintenir leur inscription. Le secrétariat prendra contact avec vous pour connaître vos intentions. Pour celles et ceux qui ne s’étaient pas inscrits, vous n’avez rien à faire, hormis attendre l’arrivée de la prochaine convocation.

Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons tout le courage et la patience nécessaires pour traverser cette période qui s’annonce tout de même assez chaotique. Nous espérons que votre activité ne souffrira pas trop du ralentissement général de notre économie.

Si vous pensez que la CBTI peut vous être utile de quelque façon, n’hésitez pas à nous contacter.

Be safe!

„Einigkeit macht stark“ — so lautet bekanntlich der Wahlspruch unseres Landes.

Und seine Bedeutung ist den verschiedenen Übersetzungs- und Dolmetschabteilungen des öffentlichen Dienstes sehr wohl bewusst.

Daher haben mehrere dieser Abteilungen kürzlich beschlossen, ihren Elfenbeinturm zu verlassen und einander aktiv zu unterstützen. Zu diesem Zweck haben sie eine praxisbezogene Gemeinschaft (neudeutsch: Community of Practice) unter der Bezeichnung „Be.Translators“ gegründet.

Ihr Ziel? Hier sollen sich alle Dolmetscher und Übersetzer, die bei Behörden tätig sind, über Informationen und bewährte Verfahren austauschen können. Zudem soll sie den Aufbau von Partnerschaften sowie gemeinsame Projektarbeit ermöglichen.

Doch diese Initiative genügte den betreffenden Abteilungen nicht und so beschlossen sie, darüber hinaus Kontakt zur Belgischen Kammer der Übersetzer und Dolmetscher aufzunehmen, die ihnen die Möglichkeit bietet, ihre Plattform Workplace zu nutzen, um sich darüber insbesondere mit den verschiedenen Mitgliedern der Kammer formlos über die unterschiedlichsten berufsbezogenen Themen auszutauschen.

Derzeit gehören zahlreiche Übersetzungsabteilungen des Förderalen Öffentlichen Dienstes dieser praxisbezogenen Gemeinschaft an. Auch einige Regionalabteilungen haben sich ihr inzwischen angeschlossen, darunter der Übersetzungsdienst der Abteilung „Kanzlei und Verwaltung“ der flämischen Behörden.

Sind auch Sie im öffentlichen Dienst beschäftigt und möchten gern mehr über diese praxisbezogene Gemeinschaft erfahren oder sich ihr anschließen? Dann finden Sie weitere Informationen auf der Webseite von Fedweb unter „Vertalen en tolken“ bzw. „Traduction & Interprétation“.


Übersetzung: Gabriele François

La CBTI a renouvelé cette année son partenariat avec la maison d’édition Die Keure/La Charte et vous propose à nouveau un accès à la version en ligne du dictionnaire juridique J. Moors NL>-<FR pour un montant annuel forfaitaire de 50 euros au lieu de 115.

Cette formule vous permet notamment de bénéficier en toutes circonstances des dernières mises à jour du dictionnaire et d’accéder au dictionnaire depuis n’importe quel ordinateur (tout en contribuant au respect de l’environnement).

Édité pour la première fois en 1953, le dictionnaire juridique néerlandais-français de Joseph Moors en est aujourd’hui à sa 7e édition. Il fait figure d’ouvrage de référence incontesté dans le secteur de la traduction juridique. Riche de plusieurs dizaines de milliers de termes, il permet à tout linguiste de trouver rapidement et en toute convivialité le terme recherché dans ce langage de spécialité. Il constitue à ce titre un élément incontournable de la palette d’outils du traducteur juridique moderne. À n’en pas douter, un atout dont les membres de la CBTI auront à cœur de profiter.

Info : https://www.juridischwoordenboekmoors.be/fr/method

Si vous êtes intéressé par cette formule, veuillez suivre la procédure suivante :

  1. Versez la somme de 50 euros sur le compte bancaire de la CBTI : BE32 3100 4638 6702, communication : Dictionnaire juridique 2020 – prénom & nom
  2. Envoyez un email à l’adresse pour obtenir vos codes d’accès personnels.

Vous recevrez ensuite une attestation de paiement de la part de notre trésorier pour votre comptabilité professionnelle.

La Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes organise les 8 et 9 mai 2020 un grand congrès mondial intitulé « traduction en francophonie ». Placé sous le thème de « la langue française et ses variations », cet événement se tiendra dans le grand auditorium (500 places) du Wallonia Conference Center de Mons.

Organisé avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de la Commission européenne, du ministère français de la Culture (DGLFLF) et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce congrès s’articulera autour de deux axes, avec un cycle de conférences le vendredi et un cycle d’ateliers de formation le samedi. Il s’agira du tout premier événement de cette envergure à l’échelle internationale.

Toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site Web de l’événement, où vous pouvez également vous inscrire : www.ctf2020.org.

Au plaisir de vous y retrouver !

La CBTI collabore depuis des années avec les universités afin de faciliter l’intégration dans le marché du travail des jeunes diplômés en traduction et en interprétation. L’an passé, l’association a décidé de faire renaître une vieille tradition : l’attribution du Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation.

La CBTI souhaite ainsi rapprocher le monde académique de la sphère professionnelle et contribuer à une meilleure transition de l’un à l’autre, notamment en offrant de la visibilité à trois jeunes diplômés et en encourageant les professionnels à s’intéresser aux travaux de recherche appliquée.

Cette année, les trois mémoires retenus sont (par ordre alphabétique d’auteur) :

Auteur.e Titre Université Promoteur.trice
Noa De Sutter „Es scheint mir einfach viel effizienter, mit Ferndolmetschern zu arbeiten“ – Eine Analyse von Interviews mit Hausärzten in Bezug auf Video- und Telefondolmetschen UGent Céline Van De Walle; Carolin Benzing
Lien Mertens Verschillen tussen ondertiteling in Vlaanderen en Nederland. casestudy: gevoel voor tumor Vrije Universiteit Brussel (VUB) Martine Goedefroy
Vicky Roels Tolken en Vertalen: een persoon, twee beroepen. Een onderzoek naar de ervaringen van sociaal vertalers en tolken KU Leuven, campus Brussel Mia Ratinckx

Les trois finalistes présenteront leur travail le vendredi 31 janvier 2020 à 16 h à l’Hôtel Léopold. Le nom du lauréat sera annoncé à cette occasion, en présence de toutes les universités. La cérémonie sera suivie d’un cocktail et d’un dîner.

Plus d’info

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz. 2019 fand das Treffen in Freiburg/Schweiz statt. 

Weitere Informationen in dem auf französich abgefassten Bericht, s.u.

Bruxelles, le 4 décembre 2019 – Ce mardi 3 décembre 2019 est un jour à marquer d’une pierre blanche. Plusieurs dizaines de traducteurs et interprètes jurés ont en effet prêté le nouveau serment entre les mains du premier président de la Cour d’appel de Bruxelles. Le caractère exceptionnel de cette prestation tient au fait que ces professionnels sont les tout premiers à revêtir le nouveau statut institué par la loi du 10 avril 2014 sur le registre national des experts judiciaires et le registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés.

Pour rappel, cette loi est la transposition en droit belge de la directive 2010/64/UE du Parlement européen et du Conseil du 20 octobre 2010 relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales, une directive vue par la profession comme une avancée majeure dans le combat pour la reconnaissance du métier. Ce modèle belge pourrait bien servir d’exemple à la grande majorité des autres États membres de l’Union européenne.

Rappelons que jusqu’à récemment, les seuls critères de nomination étaient d’avoir 21 ans et un casier judiciaire vierge. Chaque arrondissement judiciaire appliquait en outre ses propres exigences, certains exigeant un diplôme, d’autres rien du tout. Des professionnels hautement qualifiés en côtoyaient ainsi d’autres, qui l’étaient beaucoup moins.

Cette loi – qui a connu entre-temps quelques adaptations – et ses arrêtés d’exécution fournissent désormais un cadre indispensable au statut : exigences d’admission, commission d’agrément chargée de veiller à la qualité, code de déontologie, rémunération…

La Chambre belge des traducteurs et interprètes se félicite de cet aboutissement, fruit d’inlassables efforts entrepris depuis sa création en 1955 afin de réglementer la profession. L’entrée en vigueur de ce statut constitue la meilleure garantie pour les justiciables et la justice de pouvoir bénéficier de services linguistiques de qualité.

D’autres prestations de serment auront lieu encore ce mois-ci, notamment à :

  • Bruxelles : les 9 et 12 décembre en français, les 4 et 11 décembre 2019 en néerlandais
  • Liège : les 5 et 11 décembre 2019
  • Mons : le 10 décembre 2019
  • Gand : les 3 et 10 décembre 2019
  • Anvers : les 19 et 20 décembre 2019

La Chambre belge des traducteurs et interprètes adresse ses plus sincères félicitations à tous les traducteurs et interprètes jurés de « nouvelle génération », dont elle continuera de défendre la cause.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : http://www.cbti-bkvt.org.

La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT).

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : +32 2 513 09 15

http://www.cbti-bkvt.org

Doris GROLLMANN – présidente de la Commission des traducteurs et interprètes jurés
+32 (0)473 71 21 77 –

Comme vous le savez, conformément à l’arrêté royal du 30 mars 2018 relatif aux formations juridiques visées à l’article 25 de la loi du 10 avril 2014 et visées à l’article 991octies, 2°, du Code judiciaire, tout traducteur et/ou interprète juré (déjà en place) doit suivre une formation déterminée à l’article 4 de cet arrêté royal et justifier de ses connaissances juridiques en réussissant une évaluation portant sur chacun des modules du programme de formation précisé.

Depuis quelque temps, plusieurs universités belges offrent une formation en connaissances juridiques répondant aux exigences de cet arrêté royal et nous nous en réjouissons. Plusieurs de nos membres ont suivi ces formations et s’en sont dits très satisfaits.

Vous n’ignorez pas non plus que la Chambre belge avait décidé, dans les premières heures du projet d’arrêté royal, de proposer elle aussi sa formation, qu’elle envisageait de dispenser en grande partie sous la forme de webinaires. L’objectif de cette initiative n’était pas de faire concurrence à nos partenaires du monde académique, mais bien d’offrir une solution alternative aux professionnels qui se disaient très inquiets de l’impossibilité de suivre la formation juridique légalement requise en raison des difficultés pratiques liées à leur situation de professionnels en exercice. Il n’est en effet pas évident, voire impossible, pour des professionnels établis, qui habitent parfois loin des centres universitaires, dans des communes mal desservies par les transports en commun, de se libérer en soirée ou le week-end pour « retourner sur les bancs de l’école ». Prenons l’exemple des traducteurs résidant en province du Luxembourg… Pour permettre à l’ensemble des professionnels de suivre la formation exigée par la loi, la CBTI avait ainsi opté pour cette formule « à distance ».

Après plusieurs mois de réflexion, nous devons toutefois admettre que nous peinons à organiser une telle formation, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que nous restons tous des bénévoles et que la CBTI manque de moyens pour abattre le travail considérable que représente un tel projet. Ensuite, parce qu’une bonne partie des enseignants envisagés ont déjà été recrutés par les universités et que ces dernières ne semblent pas toujours très enthousiastes à l’idée de partager leurs forces vives, ce que nous nous efforçons de comprendre. Plusieurs enseignants ont ainsi décliné notre proposition de collaboration, au motif de leur rattachement à une faculté universitaire.

La CBTI a donc décidé d’abandonner son projet de formation en connaissances juridiques et de rediriger les professionnels qui le souhaitent vers les instituts de formation reconnus par le SPF Justice. À cette fin, nous reprendrons prochainement sur notre site Web les coordonnées desdits instituts.

Dans un courrier envoyé aux universités, nous avons insisté sur les difficultés rencontrées par les professionnels en exercice et invité les instituts de formation qui en auraient les moyens (techniques et financiers) à envisager une formation à distance qui permettrait aux TIJ de suivre cette formation qui leur est indispensable. Nous avons précisé que ces webinaires sont aussi la seule solution pour les TIJ vivant à l’étranger et souhaitant prêter serment en Belgique (possibilité prévue par la loi).

Soyez assurés que la CBTI a mis tous les moyens en œuvre pour mener ce projet à bien. Toutefois, en dépit de notre bonne volonté, il nous faut pouvoir admettre que nous ne pourrons pas organiser cette formation.

Sachez que la CBTI reste à votre entière disposition pour toute information relative à la formation juridique et à d’autres volets de la vaste question des « traducteurs-interprètes jurés ».

Pour pouvoir rechercher plus facilement des termes depuis Word ou votre outil de traduction, avez-vous déjà songé à IntelliWebSearch ? Ce programme permet en effet de sélectionner un terme ou un groupe de mots, puis, en un clic, de lancer une recherche sur un très grand nombre de sites Web à la fois. Il est possible de créer des groupes de sites par combinaison linguistique et/ou domaine. IntelliWebSearch peut être testé gratuitement pendant 3 mois. Ensuite, la licence coûte 25 EUR par an.

Vous trouverez davantage d’informations sur le programme sur : https://www.intelliwebsearch.com et pourrez visionner une démo sur : https://www.intelliwebsearch.com/version-5/how-to-videos/2/#simple-search.

Les membres de la CBTI peuvent désormais acheter une licence IntelliWebSearch pour un an (installation sur 3 ordinateurs) au prix de 20 EUR (soit une réduction de 20 %).

Pour cela, il suffit d’insérer le code promo de la CBTI à la rubrique I have a discount coupon sur https://www.intelliwebsearch.com/version-5/register (ce code est strictement réservé à nos membres).

La Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes organisera en 2020 le premier grand congrès mondial sur la traduction dans la francophonie. Placé sous le thème de « La langue française et ses variations », cet événement se tiendra dans le grand auditorium (500 places) du Wallonia Conference Center de Mons, en Belgique, le vendredi 8 mai 2020.

Ce congrès est organisé avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de la Commission européenne (DGT – section langue française) et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cet événement réunira un grand nombre de pays de la francophonie, dont l’Algérie, la Belgique, le Canada (Québec), la France, le Liban, le Luxembourg, le Maroc, le Sénégal, la Suisse, la Tunisie, ainsi que divers représentants des institutions internationales ayant le français comme langue officielle (UE, OCDE, ONU, OTAN, etc.).

Une personnalité connue dans le monde francophone introduira également la séance du matin.

Le programme officiel et les modalités d’inscription seront communiqués d’ici la fin de l’année 2019. En attendant, vous pouvez d’ores et déjà bloquer la date du vendredi 8 mai 2020 dans votre agenda !

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Seit 2014 hat der Begriff „Uberisierung“ einen festen Platz in unserem Sprachgebrauch. Er bezeichnet die Optimierung der Beziehung zwischen Angebot und Nachfrage unter dem Einfluss neuer Technologien. Dabei steht er für unterschiedliche Wirklichkeiten und Bedeutungen – positive wie negative – und schürt hitzige Diskussionen.

Die Befürworter der Wirtschaft 2.0 sehen darin einen begrüßenswerten Paradigmenwechsel in unserer Gesellschaft, eine wirtschaftliche Erneuerung zum Wohle aller und einen Wandel zum Vorteil der Nutzer. Kurz gesagt: eine Zäsur.

In diesem Zusammenhang geht Uberisierung auch häufig mit einer anderen Wortschöpfung einher: Gemeint ist „Disruption“ und die dazu gehörigen Ableitungen wie „disruptiv“ oder „Disruptor“1. Wer gern Kreuzworträtsel löst, mag sich dafür begeistern. Wer aber beruflich mit Sprache zu tun hat, runzelt die Stirn über einen weiteren Anglizismus. Bietet die Sprache der Dichter und Denker hierfür wirklich keinen eigenen, positiv besetzten Begriff? Ich fürchte, nein. Denn im Englischen hat der Begriff „disruption“ nicht zwingend etwas Störendes oder Verunsicherndes: Er bezeichnet lediglich eine kreative, originelle, positive, umwälzende Neuerung.

Seit einigen Jahren beobachten wir junge Unternehmen (die berühmten „Start-ups“), die dank der von ihnen entwickelten digitalen Werkzeuge bestimmte Märkte verändern, innovative Dienstleistungen anbieten und dadurch Systeme zerschlagen, die bis dahin als unverrückbar galten. Seither ist jeder Unternehmer, der auf sich hält, auf der Suche nach einer „disruptiven“ Idee, die radikal mit der Vergangenheit bricht und diesen oder jenen Markt zu seinem Vorteil umwandelt.

Natürlich werden die angeblichen Vorteile dieses geänderten Wirtschaftsmodells nicht von allen begrüßt. Da sind zunächst die Vertreter der herkömmlichen Wirtschaft. Fragen Sie doch mal Ihren Taxifahrer, was er davon hält! Unlauterer Wettbewerb, unqualifizierte und nicht angemeldete Arbeitskräfte, Prekarisierung der Arbeitswelt, ganz zu schweigen von den Einnahmen, die dem Staat entgehen, was Auswirkungen auf unser gesamtes Sozialsystem hat.

Deshalb sollten Sie sich lieber nicht dem Zorn eines Taxifahrers aussetzen. Fragen Sie einfach Ihre Kolleginnen und Kollegen. Denn die Uberisierung macht auch vor Übersetzungen nicht halt.

Es sei zunächst daran erinnert, dass „Übersetzer“ keine geschützte Berufsbezeichnung ist. Jedermann und jedefrau kann sich einfach als „Übersetzer“ oder „Dolmetscherin“ bezeichnen. Das führt dazu, dass sich im Markt unzureichend qualifizierte Dienstleister breit machen – mit allen Konsequenzen für die Qualität der Übersetzungen, für das Berufsbild und für die Preise2. Hinzu kommt der häufig erwähnte Druck (um nicht zu sagen: die Bedrohung) durch die technische Entwicklung, auf den ich hier nicht erneut näher eingehen will. Ganz zu schweigen von den „Uberisierungs“-Plattformen, die den Kontakt zwischen Endkunden und kleinen Freiberuflern ermöglichen, welche sich ein Zubrot verdienen möchten (Es gibt genug Beispiele: Zingword, upwork und sogar Proz.com).

Andere Anhänger der Uberisierung glauben, in diesem Geschäftsmodell ein geniales Mittel zu finden, mit dem sie über Crowdsourcing3 (auch „Schwarmauslagerung“ genannt) ihre Produktionskosten senken können. Bevorzugtes Ziel ist die audiovisuelle Übersetzung. Bekanntestes Beispiel ist zweifelsohne Netflix, das wegen der katastrophalen Untertitelung des Films „Roma“4 insbesondere vom französischen Berufsverband ATAA5 angeprangert wird. Das ist jedoch beileibe kein Einzelfall, wie der Blogbeitrag einer Übersetzungsstudentin der Universität Lille zeigt. Mit naivem Enthusiasmus singt sie das Hohelied der ehrenamtlichen (ja, Sie lesen richtig!) Arbeit für TED Conferences LLC6, ein Unternehmen, dessen Umsatz 2015 immerhin 66 Mio. USD beträgt.7 Sagten Sie gerade „sich ins eigene Knie schießen“? Aber lassen wir das. Weitere bekannte Beispiele sind Facebook, Twitter und Coursera.

Was also können wir tun, um diese Flut einzudämmen? Sollen wir den Kampf gegen die Uberisierung aufnehmen? Da bin ich mir nicht so sicher. Auch wenn diese Entwicklung unausweichlich, ja, sogar beängstigend scheint, so muss man dennoch nicht wie das Kaninchen vor der Schlange sitzen. Ich empfehle stattdessen einen mehrgleisigen Ansatz:

Erstens: Verfolgen Sie diese Trends aufmerksam, damit Sie Ihre Kunden und Geschäftspartner besser über die neuesten Entwicklungen informieren können. Versuchen Sie, das Räderwerk der Netflixisierung besser zu verstehen, um Ihren Mehrwert stärker herausstellen zu können. Ich bin kein Fachmann für die Kunst des Krieges, weiß jedoch, dass es hilfreich ist, den Feind zu kennen, wenn man ihn besiegen will.

Zweitens: Leisten Sie unter allen Umständen qualitativ hochwertige Arbeit. Verfeinern Sie Ihre Qualitäten als Texter. Arbeiten Sie an Ihrem Stil. Nehmen Sie an Übersetzungsworkshops teil. Arbeiten Sie im Tandem mit einem Kollegen oder einer Kollegin. Lassen Sie Ihre Texte Korrektur lesen. Suchen Sie sich einen Mentor. Nur mit einer gewissen Demut angesichts der eigenen Arbeit kann man Fortschritte machen und sich weiterentwickeln. Pflegen Sie Ihre Fähigkeiten wie ein Handwerker sein Werkzeug: regelmäßig, geduldig und gründlich.

Drittens: Hocken Sie nicht in Ihrem Büro wie im Elfenbeinturm herum. Warum nicht draußen neue Kunden finden, die dringend gute Übersetzer suchen? (Ja, es gibt sie!) Beweisen Sie Ihnen, dass Sie besser sind als die unsichtbare Masse von Dilettanten. Bilden Sie sich ständig weiter und halten Sie den Wert gut gemachter Arbeit hoch.

Kurz gesagt: Stellen Sie Ihre Professionalität unter Beweis.

In diesem Sinne wünsche ich Ihnen allen einen schönen, erholsamen Urlaub. Entspannen Sie sich und schöpfen Sie neue Kraft, damit Sie nach dem Urlaub voller Überzeugung von Ihrem eigenen Wert wieder durchstarten können. Und dabei ist es völlig egal, ob Sie im Wald zelten, im 5-Sterne-Hotel am Meer logieren oder sich ein Apartment mieten … über Airbnb.

Guillaume Deneufbourg
President CBTI-BKVT

Übersetzung: Gabriele François


1 Disruptor: eine Person oder ein Unternehmen, die bzw. das durch Einführung einer disruptiven Innovation in den Markt diesen grundlegend verändern will. (Quelle: Wikipedia)
2 Siehe dazu den Beitrag desselben Autors in der Zeitung „Le Soir“ anlässlich des internationalen Tages des Übersetzens (auf Französisch).
3 https://termcoord.eu/2017/04/is-crowdsourcing-translation-a-threat-or-an-opportunity-for-the-audiovisual-market (auf Englisch)
4 https://beta.ataa.fr/blog/article/le-sous-titrage-francais-de-roma (auf Französisch)
5 ATAA = Verband der Übersetzer und Autoren im audiovisuellen Bereich
6 https://mastertsmlille.wordpress.com/2019/06/30/etre-traductrice-benevole-pour-ted (auf Französisch)
7 https://fortune.com/2017/04/24/ted-talks-conference-corporate-sponsorship (auf Englisch)

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

L’assemblée générale de la Chambre belge des traducteurs et interprètes s’est tenue le 16 mars 2019 à l’Hôtel Léopold à Bruxelles. Comme de coutume, c’est le président, Guillaume Deneufbourg, qui a ouvert les débats.

Dans son allocution, il est revenu sur les activités menées tout au long de l’année et a souligné que les résultats engrangés étaient le fruit d’un travail d’équipe et le reflet d’une bonne entente au sein du conseil d’administration.

Petite nouveauté cette année, un photographe professionnel était chargé de saisir l’atmosphère du moment et avait installé un studio afin de permettre à tous les membres présents de disposer d’une photo « pro ». Cette annonce a ravi les membres, qui n’ont pas hésité à se faire tirer le portrait pendant le déjeuner.

Selon l’habitude maintenant solidement ancrée, les nouveaux membres se sont ensuite présentés et ont signé le code d’honneur de la CBTI.

Après les formalités d’usage, Agnès Feltkamp a présenté le rapport annuel, qui reprenait l’ensemble des activités et projets menés par l’association au cours de l’année précédente. Les avis étaient unanimement positifs quant au travail réalisé : la CBTI a lancé de nombreuses initiatives et organisé quantité de formations sur des thèmes variés, à la grande satisfaction des membres, qui n’ont pas manqué d’en souligner la qualité. Les chiffres confirment eux aussi cette bonne tenue de l’association professionnelle, dont le nombre de membres a – pour la première fois dans l’histoire de la CBTI – dépassé la barre symbolique des 500.

Laurence Nys, trésorière, a ensuite présenté l’état des comptes. Avec une situation financière au beau fixe, résultant à la fois d’une baisse des dépenses et d’une augmentation des recettes, les membres se sont aussi réjouis des informations exposées. Les commissaires aux comptes ont donné décharge et les comptes 2018 ont été approuvés. S’agissant du budget 2019, une partie des recettes sera réinjectée dans une nouvelle plateforme en ligne qui permettra, notamment, la gestion automatique des cotisations. À l’instar des comptes, le budget a été approuvé à l’unanimité.

Cette année, plusieurs administrateurs remettaient leur mandat en jeu, dont le président, Guillaume Deneufbourg. Il sera, sans surprise, reconduit pour deux ans, avec 98,5 % de suffrages. Camille Collard, Isabelle Collard, Agnès Feltkamp, Doris Grollmann, Laurence Nys, Patrick Rondou et Helena Vansynghel, nouvelle candidate, ont eu à cœur de nous présenter leurs ambitions pour ce nouveau mandat, placé sous le signe de la continuité et de l’équilibre. Tous ont été largement élus.

Les points suivants à l’ordre du jour ont également été approuvés sans débat : maintien de la cotisation annuelle à 200 €, désignation de trois commissaires aux comptes et des trois membres du conseil de discipline.

La parole a ensuite été laissée à l’assemblée, qui a pu s’exprimer sur divers sujets, tels que l’utilité de l’enquête sur le marché de la traduction et de l’interprétation, réalisée par Camille Collard, la nécessité de disposer d’une procédure plus cadrée pour gérer l’organisation de formations et la révision du vadémécum du traducteur indépendant.

Après avoir prié les interprètes présents à se retrouver dans l’après-midi pour la réunion de la Commission sectorielle interprètes (CSI), le président a clos les débats et invité les membres à le rejoindre pour le déjeuner. Un walking lunch convivial, qui fut surtout l’occasion d’un beau moment d’échange entre les membres de l’association.

La CBTI a renouvelé cette année son partenariat avec la maison d’édition Die Keure/La Charte et vous propose à nouveau un accès à la version en ligne du dictionnaire juridique J. Moors NL>-<FR pour un montant annuel forfaitaire de 50 euros au lieu de 115.

Cette formule vous permet notamment de bénéficier en toutes circonstances des dernières mises à jour du dictionnaire et d’accéder au dictionnaire depuis n’importe quel ordinateur (tout en contribuant au respect de l’environnement).

Édité pour la première fois en 1953, le dictionnaire juridique néerlandais-français de Joseph Moors en est aujourd’hui à sa 7e édition. Il fait figure d’ouvrage de référence incontesté dans le secteur de la traduction juridique. Riche de plusieurs dizaines de milliers de termes, il permet à tout linguiste de trouver rapidement et en toute convivialité le terme recherché dans ce langage de spécialité. Il constitue à ce titre un élément incontournable de la palette d’outils du traducteur juridique moderne. À n’en pas douter, un atout dont les membres de la CBTI auront à cœur de profiter.

Info : https://www.juridischwoordenboekmoors.be/fr/method

Si vous êtes intéressé par cette formule, veuillez suivre la procédure suivante :

  1. Versez la somme de 50 euros sur le compte bancaire de la CBTI : BE32 3100 4638 6702, communication : Dictionnaire juridique 2018 – prénom & nom
  2. Envoyez un email à l’adresse pour obtenir vos codes d’accès personnels.

Vous recevrez ensuite une attestation de paiement de la part de notre trésorier pour votre comptabilité professionnelle.

[MISE À JOUR] Cette initiative a été abandonnée. Se reporter à cet article suivant pour de plus amples informations.


Conformément à l’arrêté royal du 30 mars 2018 relatif aux formations juridiques visées à l’article 25 de la loi du 10 avril 2014 et visées à l’article 991octies, 2°, du Code judiciaire, tout traducteur et/ou interprète juré (déjà en place) doit suivre une formation déterminée à l’article 4 de cet arrêté royal et justifier de ses connaissances juridiques en réussissant une évaluation portant sur chacun des modules du programme de formation précisé.

La Chambre belge proposera en 2020 une formation en connaissances juridiques pour traducteurs et/ou interprètes jurés qui satisfera entièrement aux exigences de cet arrêté. Cette formation se donnera en grande partie sous la forme de webinaires. La CBTI sera en effet prochainement reconnue comme organe de formation officiel. Fondée sur la formation Interact.J anciennement organisée par LinguaJuris, la formation est actuellement en cours d’adaptation. De plus amples détails vous seront communiqués en 2020. Pour rappel, tous les traducteurs-interprètes jurés doivent se conformer à la nouvelle législation pour le 30/11/2021 au plus tard. Après cette date, toute personne inscrite provisoirement au registre qui ne fera pas sa demande d’inscription définitive en transmettant son attestation de réussite de la formation juridique sera supprimée du registre.

Informations pratiques

  • Début de la formation : dans le courant de 2020
  • Durée de la formation : 32 heures (30 h de cours [en grande partie sous la forme de webinaires] et 2 h d’examen)
  • Coût de la formation : environ 300 EUR pour les membres et 500 EUR pour les non-membres

Programme provisoire

Nombre
d’heures
Vue d’ensemble du système judiciaire, politique et administratif belge

• Organisation des rouages de l’État et de la justice belge
• Sources du droit
• Acteurs judiciaires

6 h
Droit

• Droit de procédure pénale
• Droit de procédure civile

6 h
Frais de justice et tarification 1 h
Terminologie juridique 6 h
Déontologie

• Droits et devoirs
• Attitude de l’interprète
• Rôle du traducteur, interprète et traducteur-interprète dans les procédures pénales et civiles

3 h
Aspects pratiques

• Techniques en interprétation
• Utilisation de logiciels d’écoutes téléphoniques
• Les différents types d’intervention
(police, juge d’instruction, séance au tribunal, chambre des mises en accusation…)
• Typologie des textes et exercices oraux : analyse de procès-verbaux, jugements…
• Fonctionnement du registre national des T&I)

8 h
Examen 2 h

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2018 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz. 2018 fand das Treffen in Wien/Österreich statt. 

Weitere Informationen in dem auf deutsch abgefassten Bericht, s.u.

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz. 2017 fand das Treffen in Lyon/Frankreich statt. 

Weitere Informationen in dem auf deutsch abgefassten Bericht, s.u.

LSP.expert est un outil de gestion conçu spécifiquement pour les traducteurs, qui peuvent y gérer au quotidien leurs tâches de traduction, leurs factures et leurs devis, le tout en quelques clics, en plus de générer des rapports intéressants sur leur activité. LSP.expert leur permet également d’externaliser des tâches et de gérer facilement leurs fournisseurs. C’est facile, rapide, sûr et 100% made in Belgium !   

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Les résultats de plusieurs études le confirment : l’engagement associatif est une source d’épanouissement personnel1. Générateur de bien-être, il serait même bon pour la santé2 !

Comme toute association sans but lucratif, qu’elle soit professionnelle ou caritative, la CBTI a besoin de forces vives pour avancer. En prévision des élections de notre conseil d’administration, en mars prochain, je me suis donc plongé, tête la première, dans quelques-uns des nombreux travaux et articles traitant du bénévolat. Objectif avoué : mettre brièvement en lumière ses avantages pour – je l’espère – susciter quelques vocations.

L’engagement bénévole pourrait se définir comme l’investissement d’une personne désireuse de donner un peu de son temps, de son énergie, de son inventivité à une cause « extérieure ». Un élan de générosité qui dépasse, en quelque sorte, l’impulsion du moment pour s’étaler sur le long terme.

La littérature3 distingue six grandes catégories de motivations chez les bénévoles : valeurs (solidarité, altruisme, idéalisme), compréhension (d’un domaine d’activité, d’une cause), amélioration de l’image de soi (estime de soi, développement psychologique, sentiment d’utilité), protection (lutte contre le stress, échanges), carrière (entrée dans un secteur, réseautage) et sociabilité (besoin d’appartenance, liens humains).

Ceux qui s’intéressent à la psychologie auront indiscutablement fait le lien avec la célèbre pyramide des besoins fondamentaux de l’être humain selon Abraham Maslow4 : une fois satisfaits nos besoins physiologiques (respiration et alimentation), puis matériels (ressources, logement, santé), nous éprouvons tous le besoin de nous sentir entourés d’abord par un cercle d’intimes, puis par un tissu social ou professionnel qui nous donne le sentiment de notre place et de notre justification. Cette appartenance étanche le besoin de confiance en soi, et donne le sentiment d’être respecté et apprécié. Au-delà, ce sont les valeurs morales qui apparaissent cruciales. Elles se concrétisent notamment dans le bénévolat, qui nous donne une occasion de nous sentir « agissants » sur le monde environnant. C’est à ce titre qu’il est épanouissant.

Et notez bien que l’âge n’a rien à y voir ! Que les jeunes membres qui croient le bénévolat réservé aux professionnels en fin de carrière se détrompent. Au-delà des avantages précités, le bénévolat favorise aussi l’acquisition de nouvelles compétences, d’un nouveau « skill set », qui s’avère en tous points profitable à ceux qui abordent le monde du travail : travail d’équipe, capacité de se remettre en question, techniques d’argumentation ou tout simplement vivre-ensemble. À ce titre, l’engagement bénévole est une façon de poursuivre sa formation et de gagner en expérience.

Très bien, me direz-vous, mais concrètement ? La Chambre belge des traducteurs et interprètes offre une multitude d’opportunités de concrétiser ces objectifs. Prenons deux exemples, parmi tant d’autres : le volet « formation continue » et le volet « représentation ». Le premier permet d’en savoir plus sur les lacunes et les aspirations du marché professionnel en matière de formation continue, d’entrer en contact avec des experts de différents domaines, de se familiariser avec l’organisation d’ateliers, avec la gestion du calendrier et de contingences pratiques, de s’initier aux outils électroniques d’organisation de webinaires, etc. Les activités dites de « représentation », qui s’articulent autour de notre présence au sein d’organes interprofessionnels, offrent la possibilité d’échanger avec quantité d’homologues d’autres professions libérales (avocats, architectes, experts-comptables, etc.), de prendre la parole en public lors d’assemblées, de développer des points de vue pour défendre les intérêts de la profession, etc. Bref, autant d’expériences aussi enrichissantes que gratifiantes.

Et pourtant, nous peinons à trouver des bénévoles pour nous aider dans nos actions. Vous êtes sensible à la cause des traducteurs jurés ? Vous aimez écrire ? Vous avez le sens de l’organisation ? Vous êtes passionnés d’informatique ? Rejoignez-nous, nous trouverons le moyen de faire correspondre l’offre à la demande ! La seule condition est d’apprécier le travail d’équipe constructif et d’avoir un peu de temps à donner pour faire évoluer l’association et, à travers elle, la profession.

La période des fêtes – et des bonnes résolutions (!) – approchant, le moment est peut-être bienvenu pour réfléchir à votre possible implication dans l’association, que ce soit à l’intérieur ou en dehors du conseil. Qui sait… Sachez en tout cas que nous formons une équipe complémentaire, qui travaille avec efficacité, dans la bonne humeur et en deux langues.

Je me tiens quoi qu’il en soit à votre disposition pour répondre à toute question. En attendant, permettez-moi de vous adresser à toutes et tous, au nom de la Chambre belge des traducteurs et interprètes, de très belles fêtes de fin d’année et d’ores et déjà le meilleur pour 2019, sur le professionnel, personnel et… associatif !

Guillaume Deneufbourg
Président de la CBTI


1 DANSAC, C. et al., Renouvellement et rajeunissement des instances bénévoles dirigeantes : Rapport terminal sur les travaux de recherche menés dans le cadre du projet REBDA, 2013.
2 RAMOS, R. et al., Busy Yet Socially Engaged: Volunteering, Work–Life Balance, and Health in the Working Population, Journal of Occupational and Environmental Medicine, 2015.
3 CLARY, G., & SNYDER, M., The Motivations to Volunteer: Theoretical and Practical Considerations, Current Directions in Psychological Science, 8(5), 156–159, 1999
4 MASLOW, A. H., A theory of human motivation. Psychological Review, 50, 370–396, 1943

La CBTI collabore depuis des années avec les universités afin de faciliter l’intégration dans le marché du travail des jeunes diplômés en traduction et en interprétation. L’an passé, l’association a décidé de faire renaître une vieille tradition : l’attribution du Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation.

La CBTI souhaite ainsi rapprocher le monde académique de la sphère professionnelle et contribuer à une meilleure transition de l’un à l’autre, notamment en offrant de la visibilité à trois jeunes diplômés et en encourageant les professionnels à s’intéresser aux travaux de recherche appliquée.

Cette année, les trois mémoires retenus sont (par ordre alphabétique d’auteur) :

Auteur Titre Université
Kroesen Denise Simultaneous interpreting with visual input: A preliminary mixed methods study into the challenges of multimodal input in PowerPoint-supported speeches Antwerpen
Roelandts Michiel “Vind ik leuk” Onderzoek naar de motivaties van Nederlandstalige crowdsourcing-vertalers van Facebook VUB
Terras Céline Analyse et comparaison de profils d’interprètes de conférence biactifs anglais français sur le marché privé et/ou institutionnel à Bruxelles ULG

Les trois finalistes présenteront leur travail le vendredi 25 janvier 2019 à 16 h à l’Hôtel Léopold. Le nom du lauréat sera annoncé à cette occasion, en présence de toutes les universités. La cérémonie sera suivie d’un cocktail et d’un dîner.

Plus d’info

Les trois associations professionnelles de traducteurs et interprètes du Benelux – l’ALTI (L), la NGTV (NL) et la CBTI (B) – ont organisé ce vendredi 23 novembre à La Haye une conférence sur la propriété intellectuelle, sous l’égide de FIT Europe, la division régionale de la Fédération internationale des traducteurs, et de la Commission européenne.

Des orateurs de premier plan, tous spécialistes des questions juridiques nationales et européennes en matière de droit d’auteur, ont permis à une centaine de participants d’assister à une conférence riche et interactive. L’apport logistique de la Commission européenne, le travail préparatoire minutieux des organisateurs et la modération, à la fois rigoureuse et décontractée, de Guillaume Deneufbourg, président de la CBTI, ont grandement contribué au succès de cet événement. Avec pas moins de 19 nationalités représentées, dont 11 rien que chez les orateurs, l’événement symbolisait à merveille la diversité européenne.

Le lendemain, samedi 24 novembre, une trentaine de délégués d’associations nationales ont participé à l’assemblée annuelle de FIT Europe. Cette journée de travail fut marquée par beaucoup de bonne humeur et de créativité. Ainsi une action sera-t-elle entreprise dans les prochaines semaines afin de sensibiliser la classe politique à la problématique des droits d’auteur des corpus de textes traduits transférés à la Commission européenne aux fins d’alimentation de systèmes de traduction automatique. Par ailleurs, une large concertation a eu lieu en matière de formation professionnelle continue, avec différents projets de coopération transnationale. La journée s’est terminée par des groupes de travail qui se sont remué les méninges afin de trouver des slogans accrocheurs à diffuser à l’échelle européenne dans le but d’accroître la visibilité des traducteurs professionnels. Une campagne sera mise prochainement sur pied à cet effet.

Par Max De Brouwer, délégué FIT

Légende photo

Les organisateurs : Guillaume Deneufbourg (CBTI), Wilma Tacoma (NGTV), Rita Schmit (ALTI), Christine Schmit (ALTI) et Annette Schiller (FIT Europe)

En date du 1er janvier 2019, la CBTI a souscrit, pour le compte de ses membres effectifs et auprès de la compagnie d’assurances Axa Belgium, une nouvelle police d’assurance de la Responsabilité Civile Exploitation, Professionnelle et de la Protection Juridique.
Cette police est exclusivement réservée aux membres effectifs de la CBTI.

Le contrat avec tous les détails est disponible sur cette page, nous vous invitons à la consulter.

Pour toutes questions techniques concernant ce nouveau contrat, vous pouvez contacter directement la personne responsable des assurances au sein de la CBTI : Isabelle Collard, de préférence par e-mail à .

Suite à la demande de plusieurs membres, nous vous signalons également que nous sommes également en pourparlers avec plusieurs compagnies spécialisées en protection juridique pour vous proposer un contrat « défense en justice » collectif sur mesure couvrant le droit contractuel (dont notamment la récupération de créances), fiscal, social, administratif, etc. Plus d’infos à ce sujet dans un futur proche !

Le 21 novembre 2018, une dizaine d’interprètes se sont réunis au siège de la Chambre belge des traducteurs et interprètes, à Bruxelles, pour fonder une Commission sectorielle qui se consacrera spécifiquement aux interprètes. Cet organe interne a été mis sur pied sur la base d’un règlement élaboré par les interprètes membres de la CBTI et approuvé par le Conseil d’administration.
Yves Maenaut en assurera la présidence, Isha Dalaya la vice-présidence et Camille Collard le secrétariat.
Deux groupes de travail ont par ailleurs été créés, l’un en matière de formation continue (simultanée anglais en langue de retour, prise de notes, etc.), l’autre pour la rédaction d’une page sur l’interprétation, à inclure sur le site Internet de la CBTI début 2019.

Ziel des am 6. Dezember 2018 von der CBTI-BKVT veranstalteten Webinars ist es, Übersetzern und Dolmetschern dabei zu helfen, Direktkunden zu finden. Referentin des Webinars ist Tess Whitty, eine anerkannte Marketingexpertin. Sie betreibt die Website www.marketingtipsfortranslators.com und ist Autorin mehrerer Bücher über Marketing für Übersetzer. Das in englischer Sprache abgehaltene Webinar findet am Donnerstag, dem 6. Dezember 2018, von 16.00 bis 18.00 Uhr statt. Beim Webinar wird es eine Frage- und Antwortrunde geben. Den Webinarteilnehmern wird eine Aufzeichnung zur Verfügung gestellt.

• Fragen und Anmeldung:
• CBTI/BKVT-Mitglieder: 25 EUR
• Nichtmitglieder: 40 EUR

Mit Unterstützung der Europäischen Kommission organisiert FIT Europe, das Regionalzentrum des Internationalen Übersetzerverbandes FIT, am 23. November 2018 in Den Haag, Niederlande, eine internationale Konferenz zum Thema geistiges Eigentum. Ausgerichtet wird die Veranstaltung von den drei Übersetzer- und Dolmetscherverbänden der Benelux-Staaten: NGTV (NL), CBTI-BKVT (BE) und ALTI (LU). Die Teilnahme ist kostenlos, eine Anmeldung ist jedoch erforderlich (). Programm siehe unten (nur in Englisch).

PROGRAMM

9.00-9.30 Welcome addressHugo Keizer (EU), Kevin Quirk (FIT), Annette Schiller (FIT Europe)

9.30-10.15 Keynote: Intellectual Property – A Challenge for TranslatorsHeiki Pisuke (translator – Eur. Comm.)

10.15-10.45 Main legal issues for translatorsInes Duhanic (lawyer)

10.45-11.15 Dutch copyright law for translatorsEvert van Gelderen (lawyer)

11.15-11.45 COFFEE BREAK

11.45-12.15 The Ownership of Translations – An Perspective from the UKJames Ware (lawyer)

12.30-13.45 LUNCH

13.45-14.15 The use of machine translation in patent discoveryLaura Rossi (translation technology expert)

14.15-14.45 EU Copyright Directive and its significance for translatorsMorten Visby (President of CEATL)

14.45-15.15 COFFEE BREAK

15.15-15.45 How collecting societies benefit translatorsGeorge Zannos (IP expert)

15.45-16.15 Collective Management of Audiovisual RightsElin Urkedal (IP expert)

16.30-17.00 Wrap up

Für Dienstleister bedeutet die freiberufliche Ausübung ihres Berufes definitionsgemäß die Freiheit, ihre Tarife und Honorare selbst festzusetzen. Diese Freiheit führt in unserem wie in vielen anderen Sektoren zu einer große Bandbreite von Vorgehensweisen.

Ziel der Belgischen Kammer der Übersetzer und Dolmetscher (CBTI-BKVT) war es, gemäß dem Beispiel anderer nationaler Berufsverbände, ein zuverlässiges Bild der Tarifpraktiken auf dem belgischen Markt für Übersetzungs- und Dolmetschleistungen zu erstellen, um einerseits die verschiedenen Akteure des Sektors – Studierende, Berufsanfänger ebenso wie erfahrene Praktiker – zu informieren und andererseits die Rechte und Interessen der von ihr repräsentierten Berufe besser vertreten zu können.

Der vorliegende Marktuntersuchungsbericht enthält im Wesentlichen Informationen zu den praktizierten Tarifen zusammen mit ergänzenden Informationen wie der Mitgliedschaft in einem Berufsverband oder der Nutzung technologischer Hilfsmittel.

Die in diesem Bericht vorgestellten Ergebnisse sind nicht als Empfehlungen anzusehen, sondern als ein Abbild des belgischen Übersetzungs- und Dolmetschmarktes im Januar 2018 und sind folglich mit der gebotenen Vorsicht zu interpretieren.

Wir wünschen Ihnen eine anregende Lektüre!

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Am kommenden Wochenende (30. Juni – 1. Juli 2018) tagt die Bremer Runde auf Einladung der Belgischen Kammer der Übersetzer und Dolmetscher seit 2012 zum ersten Mal wieder in Belgien.

Die Bremer Runde ist ein Forum deutscher Sprache zu dem Verantwortliche der Übersetzerverbände aus Deutschland, Österreich, Belgien, Luxemburg und der Schweiz zweimal im Jahr zusammenkommen, um sich gemeinsam Gedanken über neue Herausforderungen an den Übersetzer- und Dolmetscherberuf zu machen, Entwicklungen zu erkennen, eventuell gemeinsames Vorgehen zu ergründen und Erfahrungen auszutauschen.

Als besonders aktuelles Thema steht dieses Mal selbstverständlich die EU-Datenschutz-Grundverordnung (Verordnung (EU) 2016/679) auf der Tagesordnung, aber auch der Preisumfrage der CBTI in Belgien und der Umfrage des deutschen Justizministeriums bei den vereidigten Dolmetschern und Übersetzern zu den allgemein üblichen Tarifen gilt besonderes Interesse. Regelmäßig beschäftigt sich die Bremer Runde zudem mit der Weiterbildung – dieses Mal insbesondere der Veranstaltung von Webinaren –, der FIT (FIT Mundus und FIT Europe), und ganz gespannt sind wir immer auf die neuen Initiativen der Verbände.

Die Bremer Runde hat keine feste Struktur, und die Veranstaltung erfolgt turnusmäßig zweimal jährlich auf Einladung der teilnehmenden Verbände. Dieses Mal kommen 21 Vertreter von 12 Verbänden in der Maison de la Région (BIP) an der Place Royale in Brüssel zusammen. Eine würdige Adresse für dieses besondere Ereignis.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) entre en application ce vendredi 25 mai. La CBTI, en collaboration avec son avocate Me Karine Roobrouck, s’est penchée sur la question et a publié une série de documents utiles destinés aux traducteurs et interprètes. Les membres peuvent les télécharger sur la page web que la CBTI a créée pour l’occasion.

Une vidéo explicative a également été préparée afin d’exposer en quelques minutes l’impact de ce nouveau règlement.

Plus d’infos ici.

We hebben allemaal wel eens de vraag gekregen van een bureau of eindklant om tijd vrij te houden voor een bepaalde opdracht. Die tijd varieert van een uur tot diverse dagen of zelfs een week, in uitzonderlijke gevallen nog langer.

Hoe goedbedoeld dit ook is – de klant wil immers absoluut zeker zijn dat je dan ook echt tijd hebt en zijn project geen vertraging oploopt – de ervaring leert ons dat teksten zelden worden toegestuurd op het voorziene tijdstip.
Het gevolg laat zich raden … Je hebt tijd vrijgehouden maar die wordt niet ingevuld. Geen werk en dus geen inkomsten. Verloren inkomsten zelfs. Vaak tot grote frustratie van jezelf.

Velen onder ons lossen dat op door te hopen dat er zich alsnog een andere klant of andere klanten met werk aandienen dat de verloren tijd kan vullen. Maar dat is eigenlijk geen professionele manier van werken. Het enige resultaat is dat de klant jou zal blijven vragen om tijd vrij te houden. Jij hebt er immers schijnbaar geen problemen mee.

Het principe is nochtans eenvoudig: jij hebt tijd vrijgehouden op vraag van de klant. Jouw tijd, jouw kostbare tijd. Die tijd moet worden vergoed. Hoe die klant die invult heeft geen belang, zelfs als hij dat doet door jou niets te laten doen.

Met andere woorden, als de klant niet op het voorziene tijdstip komt, maar pas later of zelfs helemaal niet, dan dient daar een behoorlijke vergoeding tegenover te staan.

Nu is het eigen aan de psyche van de vertaler om te denken dat als hij of zij dat doet, hij of zij die klant kwijt is. Dat is uiteraard mogelijk. Maar het is even goed mogelijk dat de klant in kwestie beseft dat hij met een professional te maken heeft. Iemand die zichzelf en zijn beroep zo ernstig neemt, moet dan wel een kwaliteitsvolle professional zijn. Dus blijven we die toch gebruiken maar plannen we alles nóg beter in. Win-win voor beide partijen.

Maar vertalers denken zelden aan deze tweede mogelijkheid. Ze kiezen liever eieren voor hun geld en geven toe onder de druk die ze zichzelf opleggen. Door toe te geven verlagen ze onbewust hun eigen professionaliteitsdrempel.

Natuurlijk zal zo’n klant altijd wel een vertaler vinden die geen vergoeding vraagt voor eventuele verloren tijd. En dus zul je wel al eens een klant verliezen als je je professioneel opstelt. Dat is het lot van elke professionele vertaler.

Maar in je klantenportefeuille scheid je dan wel het kaf van het koren. Je portefeuille wordt waardevoller, met klanten die jou en jouw professionaliteit waarderen.

Die houding geldt overigens niet alleen voor het vragen van een vergoeding bij verloren tijd, ze gaat veel verder dan dat. Bepaal voor jezelf een bepaalde drempel die jouw persoonlijke kwaliteits- en professionaliteitsgrens aangeeft. Zodra je dat hebt gedaan, ben je meteen verlost van mogelijke dilemma’s en hoef je jezelf de vraag of je een vergoeding voor verloren tijd zou aanrekenen niet meer te stellen. De drempel die je voor jezelf hebt bepaald, geeft automatisch het antwoord.

Herman Boel

Dit artikel werd voor het eerst gepubliceerd in nr. 2017/4 van het magazine De Taalkundige, het driemaandelijkse tijdschrift van de Belgische Kamer van vertalers en tolken, onder de titel “Gewikt en Gewogen (III)”. De inhoud van de artikels geeft uitsluitend de zienswijze van de auteurs weer. Wilt u bijdragen? Stuur ons uw artikel op het adres .

Retrouvez ci-dessous en document à télécharger (réservé aux membres) l’avis juridique rédigé par l’avocate de la CBTI, Me Karine Roobrouck.

Le Règlement général sur la protection des données, en abrégé « RGPD », ou « GDPR » en anglais, préoccupe actuellement plus d’un dirigeant d’entreprise. Il est étudié attentivement et fait l’objet de maintes spéculations : qu’impliquera-t-il dans la pratique et comment la Commission de la protection de la vie privée le fera-t-elle respecter ? Même les conseillers juridiques ne savent pas encore comment tout cela va se présenter. La Commission de la protection de la vie privée a déjà publié plusieurs recommandations, mais il n’existe pas encore de jurisprudence qui pourrait nous éclairer quant à la manière dont le RGPD doit être interprété.

Le présent avis n’est donc rien de plus qu’une première interprétation. Il sera adapté au fur et à mesure que le règlement sera expliqué et interprété par la jurisprudence et la Commission de la protection de la vie privée.

Il est plutôt théorique, bien qu’adapté à la situation générale à laquelle les traducteurs et interprètes se voient confrontés dans l’exercice de leur profession. Il n’offre par conséquent encore aucune réponse aux questions spécifiques. Il faudra encore patienter quelque peu avant de recevoir un avis davantage axé sur la pratique.

Plus d’infos : Le RGPD, un cadeau empoisonné?

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2017 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Billet d’humeur : le traducteur juré est-il esclave de l’État ?

Profession : traducteur juré. Inscrit au tribunal de ma province depuis bientôt 3 ans, avec pour objectif de servir des clients « civils » dans leurs démarches administratives multilingues, notamment les légalisations, je n’ai jamais travaillé pour le compte des tribunaux directement.

En un beau jour d’octobre pourtant, je reçois un colis d’un tribunal d’instance, d’une multitude de pages, dans une foule de langues, dont le français, avec une note m’indiquant de traduire. « Punt aan de lijn »… N’ayant jamais travaillé de la sorte depuis 3 ans, je me permets de renvoyer le tout en refusant la mission. Et voilà qu’en une fraîche matinée de décembre, mon facteur me remet un courrier du SPF Justice pour le moins menaçant… « Les traducteurs jurés DOIVENT SE TENIR À DISPOSITION DES AUTORITÉS (…) », « Les traducteurs DOIVENT ACCEPTER LES MISSIONS (…) », « L’inscription au registre ne vous PERMET PAS DE FAIRE UN CHOIX ». Le comble : « Le prestataire de service qui refuse (…) sera puni d’une amende de cinquante euros à cinq cents euros ». Je consulte alors la bible du traducteur juré, le « manuel qualité » pour m’apercevoir que la formulation verbale de la mission doit être sans équivoque (ah bon ?), que j’aurais dû être contacté par téléphone pour vérifier mes disponibilités (ah oui ?), et surtout que si c’est ma première mission (ç’eut pu être le cas), il convient de me « briefer » sur le contenu et les procédures, d’avoir une personne de contact et son numéro de téléphone (vraiment ?) … Alors je me questionne : qui ne respecte pas les procédures ?

« Le SPF Justice est coupé des réalités »

Mon expérience met une nouvelle fois en lumière le flou artistique entourant ce sacro-saint Registre national provisoire, définitif, provisoirement définitif voire définitivement provisoire. Certes comme il m’est précisé dans ce rappel à l’ordre, des lois existent et l’inscription au registre entraîne un engagement. Mais le SPF Justice se rend-il compte que je n’ai pas attendu patiemment trois longues années pour commencer à recevoir des commandes et que donc me demander une disponibilité immédiate dès la première mission, sans ménagement et payée au minimum vital est pour le moins surprenant. Que dire lorsque je me rends au tribunal de ma circonscription pour des informations et qu’il n’y a aucune âme qui vive, ou lorsque je souhaite récupérer des légalisations et que je doive patienter une ou deux longues semaines pour m’entendre gentiment dire « vous nous donnez beaucoup de travail, on est incapable de vous dire quand ce sera prêt… » ? Si une partie au contrat ne respecte pas l’engagement d’information et d’assistance, je ne me vois pas dans une obligation de service à rendre quelconque.

Nous sommes en présence d’un réel syllogisme : être précédé d’une réputation (fondée) de ne pas payer les traducteurs pendant des mois mais perdre du temps à contrôler qui accepte ou refuse une mission. Menacer financièrement des indépendants qui paient déjà au prix fort leur contribution au fonctionnement de l’État est honteux… Proposer de les payer au barème de 0,06 EUR/mot, scandaleux. Contraindre à effectuer des traductions sous peine d’amende, sans honorer ses factures, je n’ai même plus de mots… Le SPF Justice a-t-il seulement conscience qu’à ce tarif, il est pratiquement impossible pour un traducteur de vivre décemment dans ce pays ? Une rapide simulation le démontre aisément : à une productivité moyenne de 2000 mots par jour, ce tarif équivaut à un revenu mensuel brut de 1 920 EUR si on se base sur 16 jours de travail par mois, tout indépendant consciencieux devant consacrer au moins 20% de son temps de travail à la gestion de sa comptabilité, des tâches administratives, de ses outils informatiques, etc. Compte tenu de la pression fiscale qui pèse sur les épaules des indépendants – un débat dans lequel je n’entrerai pas en ces lieux, même s’il le mériterait ¬– cela revient à quelque 850 EUR par mois ! Pourquoi ai-je la vague l’impression qu’on se paie ma tête ?

La seule solution : me désinscrire du registre

Quelle peut être alors la solution à mon problème ? Une adaptation de la situation légale ? S’il n’est pas permis de rêver, je me rabattrai sur une désinscription du registre… Tout cela à cause d’un arrêté, d’une loi-programme et d’un manuel qualité extrêmement complexes ou bâclés, qui ne reflètent en rien la réalité du terrain. Une réalité rythmée par la flexibilité et la rémunération décente d’un travail intellectuel passionnant mais non moins épuisant. Quid si, comme j’ai cru comprendre sur les réseaux sociaux professionnels, un grand nombre de traducteurs font de même, forcés à travailler pour des cacahuètes, la corde au cou ou plutôt la main enchaînée au boulet ? Le travail de traduction et d’interprétation jurée sera alors sacrifié sur le bûcher d’une organisation kafkaïenne. Le départ de traducteurs et interprètes jurés compétents ou le fait de devoir travailler à moitié prix ne fera que nuire à la qualité des travaux. Et avec à la clé des problèmes de sens et d’interprétation, des aspects pourtant cruellement importants en matière juridique et pénale… Mais apparemment, ce n’est pas ce qui compte le plus…

En somme, forcer les traducteurs jurés à s’inscrire dans un registre non finalisé, à accepter des missions traitées au lance-pierres, à travailler pour des clopinettes sous peine d’astreintes revient à obliger le free-lance à une précarité pour laquelle il n’a pas signé… À bon entendeur, salut.

Un traducteur représentant d’une majorité silencieuse

Bruxelles, le 9 février 2018 – Une annonce publiée ce 9 février 2018 par la Ville de Nivelles nous apprend que l’administration communale recherche une personne « parfaitement bilingue » et « ayant du temps libre » pour « s’investir dans un projet de promotion de la ville ». Il s’agira notamment, pour la personne sélectionnée, de « traduire une brochure de prestige en anglais ». Le titre de l’article précise que la Ville recherche « un traducteur bénévole ».

La Chambre belge des traducteurs et interprètes souhaite dénoncer cette pratique et rappelle aux autorités nivelloises que même si son accès n’est pas réglementé, le métier de traducteur constitue bien une activité professionnelle à part entière, régie par la Commission sectorielle 15 – professions libérales et intellectuelles – du Conseil supérieur des indépendants et des PME. En outre, la Ville de Nivelles étant financée par l’impôt public, auquel contribuent les milliers de traducteurs du Royaume, elle a le devoir moral d’utiliser cet argent pour créer de l’activité économique et soutenir les entrepreneurs, et non le contraire.

Notre association estime que cette annonce, émanant d’une entité publique, est irrespectueuse de la profession et demande aux autorités de la ville de la modifier afin de faire appel aux services d’un professionnel. La CBTI estime qu’au-delà de la portée symbolique de ce geste, cette approche constitue le seul moyen pour la Ville d’obtenir la garantie d’un travail de qualité. En effet, la publication d’une « brochure de prestige » multilingue demande un investissement à la hauteur de cette ambition et présuppose le recours à un professionnel qui comprendra l’objectif du document et qui sera capable de fournir une traduction digne de ce nom. Faute de quoi, la ville risque de manquer sa cible, voire de se ridiculiser, comme ce fut le cas dernièrement à la Ville de Bruxelles. Pour de plus amples informations sur les tenants et aboutissants d’une traduction de qualité, la CBTI invite les autorités nivelloises à consulter la brochure « Traduction : faire les bons choix », ainsi que le « Vadémécum du rédacteur de cahiers des charges ».

N.B : la Ville de Nivelles a retiré l’annonce de son site ce 9 février à 16h40.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : http://www.cbti-bkvt.org.

La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT).

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Guillaume DENEUFBOURG (Président) : +32 475 65 74 96 ou

La CBTI a mis sur pied une grande enquête sur le marché de la traduction et de l’interprétation en Belgique.

À l’instar d’autres associations professionnelles (SFT, BDÜ et AIIC), la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI-BKVT) estime en effet qu’il est important de collecter des données fiables (1) pour obtenir une vue détaillée de la situation actuelle du marché afin d’adapter sa stratégie et de mieux défendre les droits et les intérêts des professions qu’elle représente et (2) pour informer les professionnels, les étudiants et les clients potentiels sur le secteur.

Tous les traducteurs et interprètes travaillant en Belgique (ou avec la Belgique) sont chaleureusement invités à participer à ce sondage, qu’ils soient membres ou non d’une association professionnelle.

La participation est anonyme et les données recueillies seront exclusivement utilisées dans le cadre de ce sondage.

Les résultats seront communiqués publiquement en mars 2018. La date limite de participation est le 31 janvier 2018.

Au nom de la Chambre belge des traducteurs et interprètes, nous vous remercions encore pour votre coopération. Si vous avez des questions ou commentaires, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse .

Lien vers l’enquête : https://surveyanyplace.com/s/belgianmarket

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LSP.expert est un outil de gestion conçu spécifiquement pour les traducteurs, qui peuvent y gérer au quotidien leurs tâches de traduction, leurs factures et leurs devis, le tout en quelques clics, en plus de générer des rapports intéressants sur leur activité. LSP.expert leur permet également d’externaliser des tâches et de gérer facilement leurs fournisseurs. C’est facile, rapide, sûr et 100% made in Belgium !   

LSP.expert offre aux membres de la CBTI 30% de réduction sur tout nouvel abonnement annuel (traducteur free-lance ou équipe). Cette offre est valable tout au long de l’année 2018. Au moment du paiement, il suffit de mentionner le code promo communiqué par email aux membres.

Vous bénéficiez aussi d’une période d’essai gratuite de 30 jours (sans aucun engagement) pour tester toutes les fonctionnalités de l’outil. Rendez-vous sur www.lsp.expert.

La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) et l’Association belge des sociétés de traduction (BQTA) ont décidé de travailler main dans la main à la rédaction d’un guide adressé aux pouvoirs publics publiant des appels d’offres dans leur domaine d’activité. Le vade-mecum du rédacteur de cahiers des charges a été présenté à la presse, aux rédacteurs des cahiers des charges et à une série d’acteurs de la vie économique et d’élus politiques le 29 septembre 2017 dernier. Retrouvez l’after-movie de cet événement.

Zelfstandige vertalers wordt met de regelmaat van de klok gevraagd of ze geen korting kunnen geven, want “het gaat toch om een groot volume dat gedurende enige tijd werkzekerheid biedt”.

De vraag van het vertaalbureau is een bewuste vraag die eigenlijk niets met volume te maken heeft.

In de meeste gevallen heeft het bureau aan de eindklant zelf een korting voorgesteld, ofwel om de klant binnen te halen, ofwel om aan klantenbinding te doen. Maar die kost draagt het bureau niet graag zelf. Liever vraagt het de leveranciers om ook water bij de wijn te doen, om zo zijn eigen marge veilig te stellen. Maar wie op de gewenste korting ingaat, betaalt eigenlijk de commerciële actie van het bureau. Dat kan uiteraard niet de bedoeling zijn.

Een volumekorting is bijzonder negatief voor de omzet van de vertaler. Want in plaats van die opdracht van 20.000 woorden tegen een lager tarief, kun je ook vijf opdrachten van 4.000 woorden uitvoeren tegen een normaal tarief. Niet alleen verdien je dan meer, je werk is ook meer afwisselend en je kunt er gemakkelijker nog iets bijnemen van vaste klanten.

Een groot project heeft doorgaans ook een relatief korte deadline. Je werkt dus niet alleen tegen een
lager tarief, je hebt zelden de tijd om er nog iets bij te nemen.

Maar er zijn nog andere redenen om nooit een volumekorting toe te staan.

Een korting gaat ten koste van je winst. Een korting van 5% komt overeen met een verlies van veel meer dan 5%. Want je verdient niet alleen minder, terwijl je die 5% voor niets vertaalt, kun je ook niet aan andere projecten werken. Dubbel verlies dus.

Door een korting te geven werk je een negatieve perceptie van jezelf in de hand. Jij bent immers bereid jouw werk een lagere waarde toe te kennen. Waarom zou je dat niet blijven doen? De kans is dan ook bijzonder groot dat het bureau die korting voortaan altijd zal verwachten.

Je stelt jezelf dan ook in een zwakke onderhandelingspositie voor als je ooit je tarief wenst te verhogen. Je hebt je in het verleden immers heel prijsflexibel getoond. Met wat loze argumenten overhaalt het bureau je dus zeker om je huidige tarief te behouden. Waarom zou je je prijzen verhogen als je in het verleden bereid was voor vijf of tien procent minder te werken?

Ook al klopt deze redenering, toch moeten we haar misschien een beetje nuanceren: bij een groot project moet de vertaler slechts één keer instructies lezen, verstuurt hij minder e-mails, stelt hij minder facturen op en gaan er minder bestanden over en weer. Maar of deze argumenten voldoende zwaar doorwegen om een korting toe te kennen, moet elke vertaler uiteraard voor zichzelf uitmaken.

Tot slot nog dit. Als zelfstandig vertaler leveren we diensten, geen producten. Het is dus niet zo dat meer produceren goedkoper is dan minder produceren, zoals 1.000 identieke visitekaartjes per stuk goedkoper te maken zijn dan 250 visitekaartjes. Alleen al daarom is een volumekorting totaal onzinnig.

Herman Boel

Dit artikel werd voor het eerst gepubliceerd in nr. 2017/1-2 van het magazine De Taalkundige, het driemaandelijkse tijdschrift van de Belgische Kamer van vertalers en tolken, onder de titel “Gewikt en gewogen”. De inhoud van de artikels geeft uitsluitend de zienswijze van de auteurs weer. Wilt u bijdragen? Stuur ons uw artikel op het adres .

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La Journée mondiale de la traduction se fête traditionnellement le 30 septembre, jour de la Saint-Jérôme. C’est en effet saint Jérôme de Stridon qui s’attela, vers la fin du IVe siècle, à traduire en latin les textes grecs et hébreux de l’Ancien et du Nouveau Testament. Baptisée la Vulgate, cette traduction sera le tout premier livre imprimé par Gutenberg en 1454. Reconnue par l’Église catholique, elle sera aussi le texte officiel de la Bible en Occident jusqu’au XXe siècle. Il n’en fallait pas plus pour que la Fédération internationale des traducteurs, dont la Chambre belge des traducteurs et interprètes est l’un des membres fondateurs, décide, dès 1953, de mettre la profession à l’honneur en ce jour précis.

Cette année, le 30 septembre a une saveur particulière : la Journée mondiale de la traduction jouit désormais de la reconnaissance officielle des Nations Unies. Tous les traducteurs, interprètes et terminologues professionnels se souviendront ainsi de 2017 comme de l’année où l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à l’unanimité la résolution reconnaissant « le rôle de la traduction professionnelle dans l’union des nations et dans la promotion de la paix, de la compréhension mutuelle et du développement ».

Alors que toutes les associations des métiers de la traduction célébreront « leur » journée en grande pompe, il paraît utile de profiter de cette visibilité pour mettre en lumière un métier encore méconnu et pour mener une réflexion sur son évolution et sur les enjeux qui l’attendent. Deux questions méritent en particulier notre attention : celle du statut et de la reconnaissance du métier, et celle des effets de l’évolution technologique.

Rappelons que la profession de traducteur n’est pas protégée. Tout un chacun peut, du jour au lendemain, s’autoproclamer traducteur ou interprète, obtenir un numéro d’entreprise et proposer ses services. Cette situation favorise l’arrivée sur le marché de prestataires insuffisamment qualifiés, ce qui n’est pas sans conséquences sur la qualité des textes traduits, sur l’image de la profession, et sur les prix. On notera que certains progrès ont été faits à cet égard ces dernières années, notamment pour les traducteurs et interprètes jurés, avec la création d’un registre national qui oblige les instances judiciaires à ne faire appel qu’à des professionnels qualifiés. Il s’agit en soi d’une forme de reconnaissance de la profession, dont nous devons nous réjouir, malgré les barèmes tarifaires imposés par la Justice, très inférieurs à ce que la profession est en droit d’attendre. Mais ceci est un autre débat.

De même, les institutions européennes et supranationales, en majorité, limitent désormais le recrutement aux titulaires d’un diplôme universitaire en traduction, encourageant ainsi indirectement le passage par l’université des aspirants traducteurs.

L’obligation de recourir à des professionnels qualifiés (diplômés ou expérimentés) est en revanche difficile à imposer au secteur privé. Aussi les associations professionnelles ont-elles un important rôle de sensibilisation à jouer, d’autant qu’elles sont, par la voie de leurs conditions d’admission, l’un des garants de la qualification professionnelle et du respect de la déontologie, à l’instar des ordres régissant d’autres professions libérales, comme les architectes, les avocats ou les médecins. Accroître l’influence des associations ne peut donc être que bénéfique.

Du côté des évolutions technologiques, en dépit des discours apaisants, on ne peut nier que ces avancées sont à l’origine d’une certaine inquiétude. Les logiciels de traduction automatique sont, à l’évidence, de plus en plus performants. La question brûle alors les lèvres : notre profession est-elle menacée ? Je ne le pense pas, mais il est certain qu’elle devra s’adapter à ces changements, viser une qualité de prestation et de service toujours plus élevée, en mettant en exergue sa valeur ajoutée par rapport à la machine. Cette évolution peut même s’avérer positive pour les professionnels, qui pourront se concentrer sur les projets à plus haute valeur, et donc plus « gratifiants », et laisser les tâches plus rébarbatives aux robots. Il est intéressant de noter que si la demande en traduction automatique ne cesse de croître, elle n’induit paradoxalement aucune diminution de la demande en traductions humaines. La montée en puissance de l’un ne signifie donc pas nécessairement le déclin de l’autre. Il incombera aux professionnels de garder cependant une longueur d’avance sur la technologie en affirmant leurs compétences et en continuant à se former.

Mais ne boudons pas notre plaisir en ce jour de fête ! Le secteur mondial de la traduction se porte bien, avec quelque 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016 et une croissance estimée à environ 40% entre 2010 et 2020. Le nombre d’étudiants inscrits dans les filières universitaires de traduction progresse chaque année et le secteur ne cesse de se professionnaliser. Il a donc encore de beaux jours devant lui, même si – comme tous les autres – il devra inévitablement s’adapter au changement et vivre avec son temps.

Par Guillaume Deneufbourg, président de la Chambre belge des traducteurs et interprètes.

Bruxelles, le 29 septembre 2017 – La BQTA et la CBTI présentent le Vade-Mecum du rédacteur de cahiers des charges.

Ce document est le fruit d’une collaboration inédite entre les deux associations professionnelles belges.

Programme de la matinée :

• 10:00 –10:30 : Accueil
• 10:30 – 10:45 : Présentation de l’initiative par Rudy Tirry, président de la BQTA et Guillaume Deneufbourg, président de la CBTI
• 10:45 – 11:50 : Table ronde modérée par Jean-Paul Dispaux (BQTA) et Agnès Feltkamp (CBTI)

Participants : M. Claude Lammens (SPF Santé publique) – M. Werner Grünewald (DGT/Commission européenne) – M. Tom Skinner (DGT/Parlement européen) – Mme Marlies De Bonte (société XPLANATION) – M. Ludovic Pierard (traducteur freelance)

• 11:50 – 12:00 : Conclusions par Jean-Paul Dispaux
• 12:00 – 13:30 : Cocktail & sandwiches

La table ronde abordera des questions telles que :

• Les adjudicataires sont-ils généralement satisfaits des offres qu’ils reçoivent ?
• Les soumissionnaires sont-ils généralement satisfaits des cahiers des charges qu’ils reçoivent ?
• Que manque-t-il dans les cahiers des charges ?
• Les avis d’attribution sont-ils suffisamment clairs ?
• Que recherchent les institutions en s’adressant à la fois aux sociétés de traduction et aux indépendants ?
• Quelle perception les institutions ont-elles du marché de la traduction ?
• Que faudrait-il faire pour améliorer les marchés publics de traduction ?
• Que pensez-vous de ce vade-mecum ? Quel type d’annexes souhaitez-vous ?

Bruxelles, le 25 septembre 2017 – L’Association belge des sociétés de traduction (BQTA) et la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) ont décidé de travailler main dans la main à la rédaction d’un guide adressé aux pouvoirs publics publiant des appels d’offres dans leur domaine d’activité. Conçu comme un vade-mecum, ce document est le fruit d’une collaboration inédite entre deux branches d’un même secteur, parfois perçues comme concurrentes, mais qui ont compris que c’était l’ensemble de la profession qui avait à gagner de leur partenariat.

Comme dans tant d’autres secteurs, les cahiers des charges relatifs aux marchés de traduction sont généralement établis sur la base de contrats de services généraux. Les attentes et critères spécifiques aux services achetés y sont rarement précisés. Or, il s’agit d’éléments déterminants pour le succès de l’appel d’offres.

« Il arrive trop souvent que par méconnaissance des tenants et des aboutissants d’un service de traduction de qualité professionnelle, le pouvoir adjudicateur ne prenne que le seul critère du prix en considération », explique Rudy Tirry, président de la BQTA. « Il s’agit véritablement d’un acte manqué pour les autorités, car notre secteur regorge de professionnels de qualité. Mais qu’il s’agisse de sociétés ou de traducteurs indépendants, il faut donner à ces professionnels les moyens de faire valoir leurs compétences lors des appels d’offres. C’est un minimum », ajoute Guillaume Deneufbourg, président de la CBTI.

C’est dans cet objectif que la BQTA et la CBTI ont décidé de rédiger ce document de référence : aider les autorités à rédiger leurs appels d’offres en dressant la liste des éléments qui contribuent à une traduction de qualité. Elles y détaillent les différents types de services dont peut bénéficier l’autorité contractante, mentionnent les « incontournables » du cahier des charges et expliquent de façon claire et concise les différentes normes de qualité en vigueur sur le marché.

Le vade-mecum du rédacteur de cahiers des charges sera présenté à la presse, aux rédacteurs des cahiers des charges et à une série d’acteurs de la vie économique et d’élus politiques le 29 septembre 2017. Le projet bénéficie à ce titre du soutien de l’Union des Professions libérales et intellectuelles de Belgique, de l’UCM, de la FVB et du Conseil supérieur des Indépendants et des PME.

La BQTA

La Belgian Quality Translation Association est l’association belge des sociétés de traduction. Association sans but lucratif créée en 1995, elle a notamment pour but de promouvoir et organiser le dialogue entre les sociétés de traduction établies en Belgique et de susciter une plus grande reconnaissance du secteur de la traduction et de la valeur ajoutée des sociétés de traduction. Elle a aussi pour rôle de représenter les sociétés de traduction auprès des autorités belges et pour vocation de défendre les intérêts du secteur auprès des autres acteurs économiques. La BQTA est membre de la European Union of Associations of Translation Companies* (EUATC)**.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT).

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Comment puis-je m’inscrire au registre des traducteurs/interprètes jurés ? Quels diplômes dois-je produire ? Qui a accès à ce registre ? Quelle est la différence entre le registre provisoire et le registre définitif ? Etc., etc. Comme il nous paraissait utile de faire le point, nous nous sommes entretenus avec le fonctionnaire du SPF Justice qui gère le registre. Il a répondu à toutes nos questions.

Les traducteurs/interprètes jurés (TIJ) qui ne se sont pas enregistrés au registre national des traducteurs/interprètes jurés peuvent-ils encore le faire ?

Le registre en est à sa version provisoire. Le registre définitif n’entrera en vigueur qu’en octobre, mais une période transitoire de cinq ans est prévue. Il est donc tout à fait possible de s’enregistrer. Toute personne qui rencontre des problèmes peut obtenir de l’aide en s’adressant au service « Registres nationaux des experts judiciaires et des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés » responsable de la gestion du registre. Les utilisateurs qui ne parviennent vraiment pas à s’inscrire peuvent se faire enregistrer sur place (voir les coordonnées des personnes de contact dans l’encadré).

Quelle est précisément la différence entre le registre provisoire et le registre définitif ?

Les TIJ qui travaillent déjà pour la Justice peuvent se faire accréditer pendant une période transitoire de cinq ans et sont inscrits au « registre provisoire ». Pour figurer dans le registre provisoire, les TIJ doivent communiquer leurs compétences et des preuves démontrant qu’ils ont d’ores et déjà travaillé pour la Justice.

L’inscription au registre définitif ne sera possible qu’à partir d’octobre 2017 et les conditions pour ce faire seront plus strictes. Lors de l’enregistrement dans le registre définitif, les TIJ devront démontrer, au moyen de pièces justificatives et de certificats, qu’ils disposent de l’expertise requise et qu’ils maîtrisent les combinaisons linguistiques annoncées.

Pour faire partie du registre définitif, ils auront à produire les documents probants suivants :

  • CV
  • Diplôme
  • Preuve d’une expérience professionnelle de deux ans sur une période de huit ans
  • Extrait de casier judiciaire
  • Preuve de résidence en Europe
  • Preuve de connaissances juridiques

Pour ce qui concerne les traducteurs par exemple, les candidats traducteurs jurés devront être en mesure de prouver qu’ils ont au moins deux ans d’expérience en traduction.

Combien de personnes se sont-elles déjà inscrites ?

Le registre compte actuellement 1250 requêtes, ce qui ne veut pas dire que 1250 personnes se soient inscrites. Une requête correspond à une opération effectuée dans le registre. Si, par exemple, vous vous enregistrez pour la langue A et le lendemain seulement pour la langue B, le système comptabilisera deux requêtes. Par conséquent, le registre compte moins de 1250 TIJ. Nous allons par ailleurs écrire aux greffes afin qu’ils nous communiquent le nom des TIJ qui figurent sur leurs listes et qui ne se sont pas encore enregistrés – ils disposent parfois de répertoires que nous n’avons pas. Nous voulons assurer la meilleure couverture possible, c’est-à-dire avoir suffisamment de TIJ pour les combinaisons linguistiques dont nous avons besoin, et éviter que des interprètes/traducteurs non inscrits au registre soient sollicités.

Quels diplômes les candidats TIJ doivent-ils produire pour pouvoir s’inscrire au registre ?

L’AR relatif aux formations requises pour être inscrit au registre n’est pas encore entré en vigueur. De plus, le registre est provisoire. Je tiens également à souligner que l’« AR formations » prévoit des dispenses pour les personnes ayant beaucoup d’expérience. Cette dispense ne concerne néanmoins que les exigences relatives aux connaissances juridiques et aux compétences en interprétation et non les exigences en matière linguistique.

Certains TIJ, principalement des traducteurs jurés, ne travaillent pas pour le SPF Justice. Ils ne traduisent que des documents civils, des actes de naissance, etc. Doivent-ils s’inscrire ?

Oui. Les dispositions légales sont claires. L’obligation d’enregistrement ne concerne pas seulement les personnes qui travaillent pour la Justice : les interprètes et les traducteurs qui travaillent pour l’Office des Étrangers ou pour des ambassades, par exemple, tombent également sous le champ d’application de la loi. Ils peuvent s’inscrire au registre provisoire. Je le répète : les exigences en matière de formation ne sont pas encore en vigueur vu que nous sommes en période transitoire. Nous essayons de faire preuve de souplesse, sans compromettre la qualité.

Que va-t-il advenir de la signature déposée auprès d’un tribunal spécifique ?

Cette signature ne peut pas encore être consignée dans le registre. Nous envisageons d’offrir cette possibilité ultérieurement.

Les TIJ doivent adhérer à un code de conduite. Ce code n’est toutefois pas adapté aux personnes qui travaillent essentiellement pour des affaires civiles…

C’est exact. Le code de conduite est prévu pour les personnes qui travaillent pour la Justice et, plus particulièrement, qui fournissent des services en affaires pénales. Nous pouvons toutefois l’affiner et l’ajuster. À cet égard, je pense également à la question de déontologie spécifique des TIJ qui traduisent/interprètent des écoutes téléphoniques.

Imaginons qu’une personne veuille se faire assermenter aujourd’hui…

Une commission d’agrément qui décidera des assermentations va être créée. L’AR régissant le sujet est en cours d’élaboration. La commission n’a pas encore été mise sur pied. Nous espérons que ce sera chose faite en octobre. La composition de la commission n’a pas été déterminée. Outre des magistrats, des greffiers et un représentant du service Registres nationaux siégera un membre non permanent, qui sera une personne du terrain. Nous envisageons d’impliquer les organisations professionnelles.

Et dans l’intervalle ?

D’ici à l’installation de la commission d’agrément, les demandes d’assermentation sont mises en attente. Il nous arrive toutefois de faire une exception pour les langues rares.

Auprès de qui les traducteurs et les interprètes dont l’assermentation a été approuvée doivent-ils prêter serment ?

Nous en avons longuement discuté. Il a été envisagé de confier cette tâche à un représentant du ministre de la Justice, puisque c’est lui qui décide des personnes pouvant être inscrites ou non au registre. Mais finalement, la prestation de serment continuera de se faire entre les mains du président de la cour d’appel.

Les TIJ qui n’ont pas de carte d’identité belge peuvent-ils s’inscrire ?

Nous n’avons pas encore trouvé de solution pour ce type d’enregistrements. Ces personnes peuvent aussi demander un « token », une petite carte contenant des codes, et s’enregistrer de cette manière, à condition d’être inscrites au Registre national. Nous cherchons une solution pour les personnes qui ne peuvent faire ni l’un ni l’autre.

La loi stipule clairement que les TIJ ne peuvent pas refuser de missions en matière pénale. On ne peut tout de même pas demander à une personne d’être disponible à tout moment, sans parler du fait que les TIJ qui travaillent pour la Justice agissent en tant qu’indépendants…

Ce sujet a aussi fait l’objet de longs débats. Je pense qu’il s’agit d’une obligation plutôt théorique. À ma connaissance, personne n’a jamais été sanctionné pour avoir refusé une mission.

Qui a actuellement accès au registre ?

Depuis le 15 juin, toute personne qui travaille pour la Justice (Ordre judiciaire) et qui dispose d’une connexion internet sécurisée peut consulter et utiliser le registre. Les magistrats, par exemple, peuvent et doivent l’employer. Ils ont l’obligation de réquisitionner des personnes qui y figurent ; s’ils veulent requérir quelqu’un d’autre, ils doivent justifier leur décision.

Et la police ?

La police n’a pas encore accès au registre. Il faut une sécurisation supplémentaire à cet effet. Le contrat avec le fournisseur de services n’est pas encore conclu. La police devrait être en mesure d’utiliser le registre fin 2017, début 2018.

Et le citoyen ?

Il s’agit de la dernière étape de l’ouverture de l’accès au registre. Nous ne savons pas encore quand le citoyen pourra consulter ce document. Il n’aura bien évidemment accès qu’à une partie des informations.

Qu’y a-t-il d’autre au programme ?

Comme je l’ai dit, nous donnerons petit à petit accès au registre, d’abord à la police, ensuite au citoyen. Le registre deviendra définitif en octobre. L’AR relatif à la déontologie a été publié. L’AR relatif aux exigences en matière de formation doit encore être peaufiné, en tenant compte des remarques de l’inspecteur des Finances, mais il est pratiquement prêt. Nous avons aussi préparé un programme-type pour, par exemple, la formation juridique. Ce programme tient compte des exigences auxquelles doit répondre la formation. Un AR qui décrira les exigences pour les cartes de légitimation des TIJ verra ensuite le jour. Nous avons aussi l’intention d’organiser des séances d’information.


Vous ne parvenez pas à vous inscrire au registre ?

Adressez-vous à :

Esma BENKHALED, au 02/552 26 29 (francophone)
Fabienne MAYEUX, au 02/552 28 56 (francophone)
Yvan MERTENS, au 02/552 28 57 (néerlandophone)

Bruxelles, le 31 mai 2017 – Le 24 mai 2017, l’ONU déclarait que la traduction professionnelle « joue un rôle de premier plan (…) s’agissant de (…) favoriser la paix et la sécurité dans le monde », et invitait « tous les États membres (…) [à] mieux faire prendre conscience de l’importance de la traduction professionnelle ».

Si elle se réjouit de cet important soutien moral, la CBTI déplore qu’en Belgique, pays où se côtoient trois langues nationales, le rôle des traducteurs et interprètes professionnels ne soit pas davantage reconnu par les pouvoirs publics.

Il y a deux ans, c’était Elke Sleurs, secrétaire d’État à la Lutte contre la pauvreté et à l’Égalité des chances qui publiait une version française illisible de sa note de politique, provoquant un tollé dans la presse tant francophone que néerlandophone.

Depuis des années, le SPF Justice, sous-financé, refuse de rémunérer à leur juste valeur les prestations des précieux auxiliaires de justice que sont les traducteurs et interprètes jurés. Il est pourtant clair, par définition, qu’un dossier d’accusation ou de défense mal traduit nuit aux droits de la défense, droits pourtant protégés par l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Cette semaine, pratiquement au moment où les délégués votaient leur résolution à New York, c’est le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale qui, publiant son tout nouveau site Internet, néglige de vérifier si la version néerlandaise est bien rédigée dans un langage impeccable, clair et intelligible. Il dispose pourtant de ressources internes compétentes, manifestement mal utilisées.

Or un Parlement est un maillon important de la chaîne démocratique ; l’information du citoyen fait partie de ses missions essentielles. Le simple respect de l’électeur imposerait d’ailleurs de s’adresser à lui dans un langage correct.

En considérant la qualité de la langue comme un détail, en estimant qu’une autorité publique peut s’adresser à ses concitoyens autrement que dans un langage soigné, les pouvoirs publics renoncent à leur fonction d’exemple, sapent les bases de l’enseignement et contreviennent aux règles élémentaires du savoir-vivre.

La CBTI tient à se faire l’écho de l’ONU, et à rappeler aux pouvoirs publics belges ces quelques vérités : la traduction professionnelle est autant un art qu’un métier ; elle favorise le développement, la paix et la sécurité dans le monde.

On ne s’improvise pas traducteur

Dès lors, la CBTI invite les pouvoirs publics à ne solliciter que des traducteurs professionnels pour couvrir leurs besoins de traduction. Si les équipes de traducteurs internes, débordées par l’ampleur de la tâche, n’y suffisent pas, la liste des traducteurs et interprètes professionnels indépendants membres de la CBTI est disponible sur le site www.traducteurs.be.

Addendum : 1er juin 2017, 08h00 : la CBTI note avec satisfaction que les erreurs les plus visibles ont été corrigées.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT). Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Deontologie, heeft dat woord voor u een stoffige connotatie? Dat had het voor mij ook, tot ik ontdekte dankzij een collega ontdekte dat ik er eigenlijk al voordrachten over aan het geven was. Toen noemde ik dat collegiale concurrentie. En niemand vond dat stoffig: de toehoorders reageerden steeds alsof ze iets totaal nieuws hadden gehoord.

DEONTOLOGIE IS HIP
Deontologie is op het ogenblik zeer hip. De Federatie van de Vrije Beroepen heeft onlangs een werkgroep opgezet die gewerkt heeft aan een gemeenschappelijke deontologie en tuchtprocedure voor de vrije beroepen (en wij beoefenen dan geen gereglementeerd, maar wel een vrij beroep).
Bij onze contacten met het ministerie in verband met de uitwerking van het statuut van de beëdigd vertalers merken we dat deontologie een cruciaal argument is. Minister Geens, ooit voorzitter geweest van de Federatie van de Vrije beroepen, hecht zelf ook een groot belang aan deontologie – als de essentie van het vrije beroep.
Ook bij de bedrijven is deontologie hip. Ze vinden allemaal deontologische codes uit, streven naar ethisch verantwoord handelen. Hun Credo’s staan vol van grootse gedachten als menselijke waardigheid, transparantie of duurzaam ondernemen.
Nu zou ik eens willen vragen wie hier ’s morgen opstaat met het voornemen om vandaag eens een slechte vertaling te maken? Niemand wil graag een slechte vertaling op zijn geweten hebben. En als ik over het geweten spreek, dan denken we aan moraal en aan deontologie (of ethiek, want in Nederland is deontologie een onbekend woord).
Een echte professional kan zich niet voorstellen dat hij een opdracht zou vervullen waarvoor hij niet gekwalificeerd is. Een echte professional kwijt zich van zijn taak naar beste eer en geweten.
Als een professional fouten maakt, is dat onder druk van externe factoren: gebrek aan (opzoek)tijd, de noodzaak om zijn boterham te verdienen. Deze druk verhoogt het risico dat een vertaler fouten maakt.

DEONTOLOGIE: DE JUISTE KEUZE
Deontologie helpt een vertaler of tolk om de juiste keuzes te maken, om te zorgen voor werkomstandigheden waarin hij zich prettig voelt en optimaal kan werken.
Voor deze voordracht heb ik me gebaseerd op de volgende drie teksten over deontologie: die van de Belgische Kamer van Vertalers en Tolken, van de Société française des traducteurs en van het Centre Européen van de Fédération internationale des traducteurs, FIT-Europe (waar ze dan spreken over een “Code of good practices”).

VERKLARING VAN NAIROBI
Al deze codes zijn in feite gebaseerd op de Verklaring van Nairobi van de UNESCO, een visionaire tekst uit 1976. In deze tekst wordt de bezorgdheid geuit om de kwaliteit van vertalingen en worden enkele basisregels vastgelegd. Dit zijn onder meer dat de vertaler moet zorgen dat hij over alle nodige documenten en informatie beschikt voor de vertaling en het schrijven van een coherente tekst, dat hij de originele tekst (geen vertaling) vertaalt en dat hij vertaalt in zijn eigen moedertaal.
In LinkedIn zag ik onlangs een onlangs een boutade dat de Verklaring van Nairobi een nutteloos document zou zijn, want deze zou letterlijk niets bereikt of veranderd hebben. Die persoon ziet dan wel een groot aantal zaken over het hoofd. Sinds 1976 zijn er tal van beroepsverenigingen opgericht, die allemaal hun deontologische codes hebben geschreven en – zoals de tekst voorschrijft – algemene verkoopvoorwaarden of modelcontracten ter beschikking stellen van hun leden. Dat is heel wat, vooral als je bedenkt dat niemand anders dan wijzelf deze ontwikkelingen kunnen bewerkstelligen – en dat al dit werk in de meeste landen verzet wordt door vrijwilligers.
Laten we dan eens kijken naar de deontologische code van de BKVT: “Door hun lidmaatschap verbinden de leden van de BKVT zich ertoe de bepalingen van deze code na te leven.” En dus onthouden we ons van alle handelingen die de waardigheid van het beroep kunnen aantasten. We weigeren in het bijzonder elke opdracht te aanvaarden, uit te voeren of te laten uitvoeren waarvan wij niet de kwaliteit kunnen waarborgen. We staan moreel borg voor de goede kwaliteit van ons werk – ook van onderaannemers. We onthouden ons van het persoonlijk uitvoeren van een opdracht voor een of meerdere talencombinaties waarvoor wij niet door de BKVT aanvaard zijn. We vermelden geen titels of kwalificaties die niet aan de werkelijkheid beantwoorden.

ARBEIDSVOORWAARDEN
De deontologische code heeft het ook over arbeidsvoorwaarden die kwaliteit in de hand werken: we moeten redelijke leveringstermijnen bedingen, vragen naar de nodige documenten en informatiebronnen, bij door ons niet op te lossen moeilijkheden de opdrachtgever vragen ons geheel of gedeeltelijk van de opdracht te ontslaan of een gekwalificeerde deskundige ter beschikking te stellen.
We moeten verzorgd werk afleveren en we moeten ons bijscholen.
Maar de deontologische codes gaan nog verder en bevatten andere schatten die de kwaliteit van het werk waarborgen en die opdrachtgevers nauw aan het hart (zouden moeten) liggen: de houding ten opzichte van collega’s en de vertrouwelijkheid.

VERTROUWELIJKHEID
Dan wil ik even dieper ingaan op wat vertrouwelijkheid is en vooral: niet is. Er wordt ons gevraagd om NDA’s (Non-Disclosure Agreements) te ondertekenen. Dit zijn geheimhoudingscontracten, en op zich heb ik daar geen probleem mee. Geheimhouding wordt immers voorgeschreven door onze deontologische code en daar wijs ik al mijn opdrachtgevers ook op.
Maar deze NDA’s die klanten ons opsturen, bevatten vaak ook irrelevante clausules, zoals niet-concurrentieclausules. Of ze stipuleren dat we op verzoek alle documenten rond een opdracht moeten vernietigen. Dat kan gevaarlijk zijn, want dan vernietig je elk bewijsmateriaal van een opdracht. Ik ben pas bereid om dat te doen nadat de volledige factuur betaald is en dan moet de klant aanvaarden dat er geen enkel verhaal meer mogelijk is als de kwaliteit op een later tijdstip betwist zou worden. Dan kan ik immers niet meer nagaan of de teksten die de klant aanvoert onveranderd identiek zijn aan de brontekst die me voorgelegd werd en de vertaling die ik geleverd heb.
Er zijn geheimhoudingscontracten die zo ver gaan dat ze stipuleren dat de klant het kantoor en computer zou kunnen komen inspecteren, om te controleren of de documenten vernietigd zijn. Nu kan ik er nog in meegaan dat een klant komt kijken of ik wel een wachtwoord heb op mijn computer, en een firewall en een antivirus, maar niet dat hij komt controleren of een bepaalde tekst uit mijn computer verdwenen is. Dat betekent dat ik hem totale toegang verleen tot mijn computer en de vertrouwelijkheid schend voor al mijn andere klanten. Hoe geloofwaardig ben ik dan?

COLLEGIALITEIT
Ook collegialiteit is van belang voor de kwaliteit en wat zegt de deontologie hierover?
Bij de BKVT: “collega’s dienen goede professionele betrekkingen met een collegiaal en solidair karakter te onderhouden”. De deontologische code van Linguajuris, die geschreven is naar het model van Den Haag: “In de mate van het mogelijke dienen de beëdigde vertalers, tolken en vertalers-tolken hun collega’s gebruik te laten maken van de gespecialiseerde kennis die ze verworven hebben en die voor hen nuttig kan zijn bij de uitoefening van hun functie.”
De code van FIT-Europe: “Translators and interpreters shall refrain from unfair competition (e.g. predatory pricing) and from public attacks on the reputation and competence of other translators and interpreters. Any criticism of another translator’s or interpreter’s work must first be expressed directly to the person concerned as objectively as possible.”
Nu is de vraag wel: zijn wij collega’s of concurrenten? Want concurrenten delen geen informatie, helpen hun concurrenten niet om beter te werken, proberen tot elke prijs (!) klanten bij hun concurrenten weg te lokken en spreken vooral niet over de kwaliteit van hun concurrenten.
Wat ziet de klant in dat geval? De klant denkt dat hij alles kan krijgen door de leverancier onder druk te zetten, vooral door te spreken over de concurrentie (daar kan ik het goedkoper krijgen, of sneller…). Hij voelt aan dat solidariteit ver te zoeken is en dat er geen waardering is voor de concurrent. Zo krijgt ook hij geen hoge dunk van het beroep. Het resultaat is dat de klanten proberen om de laagste prijzen en kortste leveringstermijnen te onderhandelen. Het enige voordeel van concurrentie voor ons, is dat wij steeds op onze tenen moeten blijven staan om kwaliteit te leveren. Werken onder druk kan heel stimulerend zijn, maar niet als we de indruk hebben dat ons werk niet gewaardeerd wordt.
Als we ons collegiaal gedragen, dan begrijpt de klant dat elke dienst naar waarde vergoed moet worden. Door van ons te horen hoezeer wij een collega waarderen, zal hij er makkelijker op vertrouwen dat de collega goed werk levert: het wordt immers gezegd door iemand die het kan weten! Dan is een klant wellicht ook minder geneigd om zeer scherp te onderhandelen, maar hij zal wel veeleisender zijn. Dat is precies wat we nodig hebben om ons scherp te houden.
De kwaliteit lijdt onder de minder gunstige werkomstandigheden.
Collegialiteit heeft nog andere voordelen: we vinden bij elkaar terminologische ondersteuning, morele steun, administratieve ondersteuning (slechte betalers, technieken om betaling te stimuleren). Dat zal de prijzen wel op een hoger niveau houden, maar daarvoor zijn we beter gemotiveerd en hebben we meer tijd voor bijscholing. Uiteindelijk zal dit voor de klant een betere kwaliteit tot gevolg hebben.
Nu bestaat dan wel het gevaar dat als we al te open zijn met collega’s, de verleiding zou kunnen ontstaan om een klant in te pikken. Maar dat is nu net oncollegiaal en deontologisch niet toegestaan.
Bij collegialiteit is de wederkerigheid zeer belangrijk. Daar is sociologisch onderzoek naar verricht. Wat zal uiteindelijk meer voordeel opleveren voor onze overlevingskansen: als we altijd alles voor ons houden, en alleen delen als iemand anders iets met ons deelt, of als we zelf eens het risico nemen om te delen? Of als we een totaal naïeve houding aannemen en alles met iedereen delen? Zoals altijd is de middenweg de gunstigste strategie.
Als de gelegenheid zich voordoet, moeten we het aandurven om een klant die we niet kunnen bedienen door te sturen naar een collega – we zullen dan ook van collega’s wel eens klanten doorgestuurd krijgen. Het komt heel professioneel over als je zegt: “Ik ben zelf gespecialiseerd in familierecht, maar mijn collega levert u zeker een uitstekende vertaling van deze handelsovereenkomst.” Dat schept vertrouwen. Naar grootste waarschijnlijkheid ontstaat er dan een goede werkrelatie. Dat komt goed van pas als we eens een moeilijkere periode doormaken.
Een collega is dan een onontbeerlijke steun voor professionele kwaliteit. Voor de klant is dit professionalisme een pijler van het imago van ons beroep.

DUMPING EN VRIJWILLIGERSWERK
Laten we het dan ook eens hebben over tarieven, vooral de lage, of zelfs gratis werk. Dumping is oncollegiaal. Daarmee maak je geen vrienden. Het is ook bij wet verboden, maar in ons geval is dumping heel moeilijk te bewijzen. Is gratis werk ook dumping? Niet noodzakelijk. Ik kan bijvoorbeeld beslissen dat ik een vertaling doe omdat ik een goede zaak wil ondersteunen, wetende dat de vertaling nooit aan een andere professionele vertaler uitbesteed zal worden. Veelal staat er ook weer wat tegenover die gratis bijdrage – publiciteit bijvoorbeeld. Het is dan vaak ook makkelijker om te eisen dat de vertrouwelijkheid opgeheven mag worden, zodat onze teksten kunnen dienen als demonstratiemateriaal.
Ik zal evenwel nooit een “vrijwillige” vertaling leveren voor een lager tarief, want daarmee snijden we ons in de vingers. De kans is dan zeer groot dat die prijs blijft hangen bij de persoon die deze vertaling in ontvangst neemt. Als deze later, vanuit zijn bedrijf een vertaling vraagt die wel betaald moet worden, zal hij de “juiste” prijs ineens exorbitant vinden.
Nu is het hele betoog tot nu toe opgesteld vanuit het perspectief van een vertaler die werkt voor directe klanten. Hoe zit het dan met vertaalbedrijven? Zijn dat collega’s of concurrenten? Of klanten? Wel, als ze zich collegiaal willen gedragen en zich houden aan de deontologie, zijn het wat mij betreft collega’s. Misschien is dat een utopie en daarom is de BKVT samen met de BQTA van plan om een gezamenlijke tekst uit te werken, naar het model dat in Finland en Hongarije al wordt gebruikt, van een “code van goede praktijken” voor vertalers/tolken en vertaal-/tolkbedrijven.

NORMEN
Tot nu toe heb ik het nog niet gehad over certificatie – meestal volgens bepaalde normen. Wie heeft normen nodig? Als alle vertalers hun deontologie zouden respecteren, wordt de kwaliteit dan niet voldoende gegarandeerd?
Tolken en vertalers zijn niet de enige actoren in onze markt. Er zijn ook nog de vertaalbedrijven of “vertaaldienstverleners”. De norm EN 15038 (die nu vervangen is door een ISO-norm) beschrijft het werk van vertaalbedrijven. Zíj hebben behoefte aan een beschrijving van goede praktijken voor de essentie van hun werk, omdat deontologische codes geschreven zijn voor professionals in tolken en vertalen en niet voor de professionals van de verkoop/dienstverlening.
De norm somt de kwalificaties op waaraan voor de selectie van een vertaler. Dit is een vrij lange lijst van bekwaamheden die eigenlijk sterk lijken op leerdoelen van een opleidingsinstituut – wat wij vaardigheden zouden noemen: vertaalbekwaamheid, taalkundige en tekstuele bekwaamheid in de brontaal en de doeltaal, onderzoeksbekwaamheid, culturele bekwaamheid, technische bekwaamheid. Deze bekwaamheden zijn te bewijzen door diploma’s van een officieel erkende vertaalopleiding op HBO/WO-niveau; gelijkwaardige kwalificaties op een ander gebied plus minimaal twee jaar aantoonbare vertaalervaring; ten minste vijf jaar aantoonbare beroepservaring op vertaalgebied.
Al deze zaken worden onderzocht bij de toetreding tot een beroepsvereniging. Deze mensen moeten zich bijscholen – ook daarvoor zorgen beroepsverenigingen.
Het zou dus veel makkelijker zijn om de bekwaamheidseisen samen te vatten als :“een professional die gebonden is aan een deontologische code”. Zelfs als de vertaler geen lid zou zijn van een beroepsvereniging, zou hem in elk geval gevraagd kunnen worden een bestaande deontologische code te ondertekenen. Dan is er evenwel geen instantie waarbij een eventuele slechte kwaliteit aangeklaagd kan worden.
De rest van zo’n norm heeft het over procedures vanaf het moment dat de klant belt met een vraag – tot een eventuele klachtenprocedure na de levering.
De normen respecteren evenwel niet altijd de deontologie. Zo schrijven de normen een revisie voor. Vertaalbedrijven laten de vertaling dan reviseren en leveren die gereviseerde tekst zonder de oorspronkelijke vertaler om toestemming te vragen. Dit is ondeontologisch en een schending van het auteursrecht. Zelfs als een vertaler het financiële aspect van het auteursrecht laat vallen, dan blijft het intellectuele auteursrecht onvervreemdbaar. Als een vertaling gereviseerd wordt, moet de gereviseerde tekst goedgekeurd worden door de oorspronkelijke vertaler! Eigenlijk levert dit zelfs een aantal voordelen op: de vertaler is de eerste om fouten van de revisor op te merken; de revisor moet verantwoording afleggen voor zijn revisie en zal minder geneigd zijn om willekeurige verbeteringen door te voeren; de verantwoordelijkheid voor de vertaling ligt dan opnieuw bij de vertaler; vertaler en revisor leren van elkaar; het stimuleert de collegialiteit en wederzijds respect onder collega’s.

GARANTIE EN VERANTWOORDING
De norm is zelfs door gecertificeerde bedrijven al gebruikt als excuus voor ondeontologisch gedrag, zoals blijkt uit de klucht van een wanhopige consument, die een vertaling geleverd kreeg van een vertaalbedrijf dat gecertificeerd was volgens EN15038. De vertaling was zo onbruikbaar, dat de gebruikers bij voorkeur werkten met de originele tekst. Op de klacht heeft het vertaalbedrijf geantwoord: “De vertaling werd uitgevoerd in overeenstemming met de norm EN15038”. Dat betekent dat er een correcte bestelbon en factuur werden opgesteld en dat de vertaling op tijd geleverd werd.
De klant kan tegen een dergelijk antwoord niets meer ondernemen – tenzij een klacht neerleggen bij het certificerende bedrijf, dat ook gaat concluderen dat alle regels van de norm gerespecteerd werden. Het is op geen enkele manier voorzien dat de kwaliteit van de vertaling zelf onderzocht zou worden.
Als de vertaling geleverd was geweest door een lid van een beroepsvereniging, had de consument zich tot deze vereniging kunnen richten. Bij de BKVT zou de arbitrageraad of indien nodig de tuchtraad de consument hebben kunnen bijstaan voor de evaluatie van de kwaliteit, en de opsporing van de oorzaak van de mogelijke gebreken en zelfs een oplossing kunnen voorstellen.
Uit de werking van onze arbitrageraad en tuchtraad heb ik wel geleerd dat een slechte vertaling zelden het resultaat is van werk door een bekwame vertaler/revisor, die gewerkt heeft in correcte omstandigheden. In de meeste gevallen was de slechte kwaliteit te wijten aan tijdgebrek – zowel bij de vertaler als de revisor! In sommige gevallen ook aan een verkeerde inschatting van de eigen capaciteiten, waarbij er op het ogenblik van dat inzicht vaak onvoldoende tijd is om een geschiktere vertaler te zoeken. Er waren ook gevallen waarbij de prijs van de uiteindelijke onderaannemer zo verdacht laag was, dat men alle redenen heeft om te twijfelen of de vertaler wel een professioneel was.
Bij extreem lage tarieven zien vertalers zich genoodzaakt grote volumes te verwerken om in hun levensonderhoud te voorzien: niet alleen zijn ze oververmoeid, maar ze hebben ook geen tijd voor bijscholing. Klanten beseffen te weinig hoe sterk de invloed is van een laag tarief op de motivatie van de vertaler.

CERTIFICATIE OF DEONTOLOGIE?
Een vertaler die zich houdt aan een deontologische code, gaat een persoonlijke morele verbintenis aan, en dit voor al zijn beroepsactiviteiten, ongeacht de klant of het soort vertaling dat hij moet leveren. Hij gaat deze verbintenis ook aan ten aanzien van zijn collega’s, bij wie hij zich zal moeten verantwoorden als hij de deontologie niet respecteert. Een klant kan met zijn klachten terecht bij de beroepsvereniging, die kan helpen met bemiddeling, arbitrage of tuchtprocedures.
Een vertaler die zich verbindt tot de toepassing van een norm (die zich laat certificeren) hoeft deze norm alleen te respecteren in de gevallen waarvoor hij zich ertoe verbindt. Hij kan zich daar bij de ene klant wel toe verbinden, bij een andere niet. Of hij kan zich ertoe verbinden voor bepaalde vertalingen en niet voor andere. Er is geen instantie die de kwaliteit van de tekst zelf bestudeert en beoordeelt. Het certificerende organisme zal hoogstens nagaan of de procedures gevolgd zijn.

CONCLUSIE
De kwaliteit van vertalingen of tolkwerk wordt het best gegarandeerd door een deontologische code – en toezicht door collega’s. Dienstverleningsnormen zoals EN15038 en de toekomstige ISO-normen dienen gericht te zijn op de meerwaarde die vertaalbedrijven bieden aan vertalingen en tolkwerk.
Agnès Feltkamp

Dit artikel werd voor het eerst gepubliceerd in nr. 2016/2 van het magazine De Taalkundige, het driemaandelijkse tijdschrift van de Belgische Kamer van vertalers en tolken, onder de titel “Certificatie of deontologie?”. De inhoud van de artikels geeft uitsluitend de zienswijze van de auteurs weer. Wilt u bijdragen? Stuur ons uw artikel op het adres .

The CBTI-BKVT is happy to share following communication from the International Federation of Translators!

United Nations recognises role of professional translation

May 24, 2017 marks an historical milestone for all professional translators, interpreters and terminologists as the 71st Session of the United Nations General Assembly unanimously adopted Resolution A/71/L.68 recognising the role of professional translation in connecting nations, and fostering peace, understanding and development.

In the same resolution, the United Nations General Assembly declares 30 September to be UN International Translation Day to be celebrated across the entire UN network.

Official recognition of the International Translation Day (ITD), first celebrated back in 1953, has been one of FIT’s longstanding missions since its inception. Many attempts have been made to seek official recognition of ITD especially from our partner UNESCO. As recently as early 2015, a delegation with a letter signed by FIT President to the Secretary General of UNESCO attended the inaugural launch of the International Mother Language Day but to no avail.

Multilingualism, successful implementation of which is intricately linked with professional translation, interpreting and terminology, is one of the key pillars of the United Nations and it is a central component of its engagement with citizens from 193 Member States through its 6 official languages. It is particularly poignant that Resolution A/71/L.68 compliments the Nairobi Recommendation of 1976 widening the scope to encompass all human endeavours by recognising the role professional translation plays in connecting nations – the very theme of ITD2016, proposed by the American Translators Association (ATA).

This resolution also enshrines and celebrates the importance and the irreplaceability of professional translation in international human endeavours. It highlights the critical need for training the next generation of professional translators, interpreters and terminologists to meet this ever increasing demand as international interaction, cooperation and collaboration continue to grow. The United Nations, in collaboration with its university partners, has been one of the leading centres of excellence in training the translators, interpreters and terminologists who will continue to play a critical role in international security and prosperity in Member States and across the UN.

Both FIT and the UN are about bringing people together. Resolution A/71/L.68 not only brings the UN and FIT closer together; with ITD coinciding with the International Week of the Deaf (IWD) and following the successful inaugural combined observation and celebration of the IWD and ITD last year, it is hoped that the celebration of ITD across the UN will also highlight the important role played by the national and regional sign languages especially in the implementation of the Sustainable Development Goals (SDGs).

Finally, it is important to remind the Federation and the wider profession that 2017 already marks an important milestone. The European Commission and the wider European Union will be observing and celebrating the ITD for the first time in conjunction with European Day of Languages (EDL) following last year’s successful meeting between the Director-General for Translation (DGT) and Director General for Interpretation (DGI) and FIT President at the European Commission

The theme for #ITD2017 is Translation and Diversity.

Let the International Translation Day be celebrated all around the world in 2017!

Het aantal zelfstandigen dat langdurig arbeidsongeschikt is vanwege psychische problemen, is van 3.980 in 2011 toegenomen tot 5.035 in 2015, zo blijkt uit cijfers die CD&V-kamerlid Griet Smaers opvroeg bij minister van Volksgezondheid De Block.

Mijn grootouders werkten 7 dagen per week, ik moest nog 6 dagen per week naar school, maar burn-out bestond niet. Niet voor niets een Engels woord. Het is immers het modewoord van de 21e eeuw. Velen zien het nog steeds als een ingebeelde ziekte, maar de wetenschap bestempelt deze ziekte eerder als een overlevingsmechanisme.

Veel mensen – ik ook – hebben (gezonde) stress nodig om te kunnen functioneren. Maar ben je aanhoudend moe en kun je toch niet kunt slapen? Word jegeplaagd door spierpijn zonder dat je dagelijks sport? Doet je maagpijn heb je geen eetlust? Heb je hartkloppingen en voel je je voortdurend opgejaagd? Ben je prikkelbaar en angstig? Is de succesvolle vertaler plots futloos, vindt hij niets meer leuk, kan hij zich niet meer concentreren? Vergeet hijopdrachten en maakt hij plots fouten? Heeft hij geen zelfvertrouwen meer en raakt hij totaal geïsoleerd? Dan is er meer aan de hand.

Velen denken nog steeds dat burn-out een typisch verschijnsel voor werknemers is. Zelfstandigen zijn immers ‘hun eigen baas’, ‘bepalen hun eigen ritme’, ‘stoppen wanneer ze willen’ en ‘zeggen neen’ als hun agenda voldoende gevuld is. De realiteit ziet er jammer genoeg anders uit, en zelfs echt alarmerend. In de lijst van beroepen die meer kans bieden op burn-out, staan leidinggevenden op de 7e plaats. Is niet iedereen die zijn eigen zaak leidt, een stuk leidinggevend? De zelfstandige staat echter hoe dan ook op plaats tien ‘omdat hij dag en nacht werkt’ schrijft Vacature.

Zelfstandigen geven aan dat ze onvoldoende tijd voor ontspanning hebben… (Securex en NSZ). Ik maak zelf ook steeds de bedenking waarom ik ’s ochtends tijd neem voor een douche, voor tandenpoetsen en aankleden, voor uitgebreid ontbijt voor de kinderen, inclusief broodtrommeltjes… Een vast ritueel, maar daarin komen mijn eigen ontbijt en een ochtend-, laat staan een avond’loopje’ niet voor, ook al leveren ze allebei ongelofelijk veel energie.

Zelfstandigen moeten produceren, actief zijn. Zonder inzet en engagement lukt het niet. De typische ‘kleine zelfstandige, kleine ondernemer’, ergo wij, vertalers en tolken, verenigt meestal drie functies in één persoon, ook al zijn ze qua inhoud zeer verschillend en contradictorisch. De zelfstandige – in casu de vertaler – is de vakman. In principe luidt het devies: ik ben vertaler, ik wil vertalen, dat is mijn vak. Als ondernemer moet diezelfde persoon echter zorgen dat die vertalingen worden verkregen, verworven: tijd die niet aan het vertalen kan worden besteed, maar tegelijk moet de ondernemer ervoor zorgen dat de zaak draait, dat de omzet voldoende is en steeds groter wordt. Hij ontwikkelt een visie, heeft ideeën, wil innoveren, bijleren (lees: permanente educatie). De manager moet van zijn kant alles coördineren, plannen, vervelende klanten te woord staan, zijn eigen grenzen en dus die van de vertaler en ondernemer in zichzelf kennen en respecteren, kortom ‘managen’…

En dan zijn we weer bij de vertaler die nu minder tijd ter beschikking heeft en tegelijk meer werk. Beter te veel werk dan te weinig werk, luidt het devies. En steeds weer de overweging: tegen dat ik het heb uitgelegd, heb ik het zelf (beter) gedaan. Toch blijkt outsourcing niet te versmaden. De kosten zijn vaak geringer dan de winst die je maakt door alles zelf te doen. Denk maar aan de voordelen van een goede boekhouder…. Heel belangrijk is ook dat je je energie gebruikt voor wat je energie geeft, wat je graag doet. Voor de zelfstandig vertaler is dat zonder twijfel: “Ik ben vertaler/tolk. Dat is mijn beroep en daar voel ik me goed bij.”

Kanttekening: dit betreft enkel de beroepsaspecten. De vertaler als privépersoon, kind, partner, vader/moeder, vriend/in, persoon wordt niet eens besproken! Quid: de balans werk-privé. Quid: vertaler/ ondernemer – partner, vader/moeder, … .

Soms zijn inzet en engagement echter onvoldoende om aan (een) crisissituatie(s) het hoofd te bieden. Precies op die momenten zijn de lichamelijke en mentale krachtreserves uitgeput en voelt de betrokkene zich leeg. Hij is letterlijk op, opgebrand. Een hoopje as. Gelukkig heeft haast elke zelfstandige iets van een feniks en de meesten herrijzen – weliswaar moeizaam – uit hun as.

In tegenstelling tot werknemers werken zelfstandigen doorgaans 60 uur per week en meer (Weltonline. de) en gelden er hoge kwaliteitseisen verbonden met een waanzinnige tijdsdruk. ‘Snel en goed’ zijn niet echt een goed stel, maar voor zelfstandigen bikkelharde realiteit.

Niet enkel het zwaard van de ‘deadline’ hangt boven zijn hoofd. Alles wat hij levert, moet bovendien perfect zijn. Voor de vertaler: doeltekst beter dan de brontekst, geleverd tegen gisteren en tegen een absolute bodemprijs. Begindaar maar eens aan!

Elke maand liggen er weer de rekeningen die moeten worden betaald en dus is de zelfstandige geneigd om wat meer hooi op zijn vork te nemen en in de val te trappen van de lage tot zeer lage en extreem lage tarieven! Hij wil immers ook een inkomen voor zijn privéleven. Een privéleven dat in de meeste gevallen onbestaande is of zwaar lijdt onder de professionele activiteiten. Als je leeft voor je werk, verwaarloos je de contacten met vrienden en familie en je geraakt algauw sociaal geïsoleerd. En dan hebben we het nog niet over de verwaarlozing van het eigen lichaam, de eigen geest.

Sport en beweging. Meestal beginnen we eraan als het te laat is. Na een ‘verwittigingske’. Elke zelfstandig vertaler zou nu – onverwijld – beweging in zijn agenda moeten inlassen en niet wachten tot de onesthetische vetkussentjes – erger nog, de man met de hamer, de burn-out – hem daartoe nopen.

Kunnen wij iets doen om burnout te voorkomen?

De websites met tips zijn legio. Ook Geestelijk gezond Vlaanderen laat zich niet onbetuigd.

Starten doen we bij onszelf: zelfvertrouwen, aanvaarding van je tekorten. Contacten met anderen zijn echter minstens zo belangrijk: redenen te over om geen enkele borrelavond meer te missen, deel te nemen aan permanente educatie, te netwerken (cfr. workshop op 15 september 2016); … Zie het niet te groots en geniet van kleine dingen: sprokkel tijd, laat je pc even alleen om te eten, eet ook niet te snel. Je kunt alleen eten of met een collega of een buitenstaander en praten of zwijgen en wegdromen, een paar pagina’s lezen in dat leuke boek. Iets nieuws doen is ook belangrijk: een nieuwe hobby ofeen nieuwe taal (zou beschermen tegen (jong)dementie) leren, een engagement aangaan, … Ik kan beamen dat sport belangrijk is… en toch is het steeds het eerste dat wegens ‘tijdverlies’ wegvalt, ook al weet ik dat ik tien keer meer energie heb na een uurtje joggen of een halfuurtje zwemmen. Bovendien maakt beweging wel je lichaam moe, maar je hoofd komt tot rust: het kost energie, maar het levert nog meer energie en… het spoort aan tot gezond eten in plaats van het gebruikelijke stresseten. Achteraf voel je je gezond moe en geniet je van een weldadige slaap.

Het sociale aspect werd al enkele keren aangehaald. Dat geldt niet enkel voor de vrije tijd, maar ook voor het werk zelf. Thuiswerken bevordert burn-out. Vooral jongere mensen blijken liever niet alleen op kantoor te zitten. Co-working zit in de lift. Terwijl het thuis moeilijk is om werk en privé gescheiden te houden en men vaak ook verwacht dat de thuiswerker allerlei klusjes opknapt: je kunt toch het eten opzetten, de was in de machine stoppen, je kinderen hoeven toch niet naar de crèche te gaan, je kunt boodschappen gaan doen in de daluren …

Door je te verplaatsen naar een werkplek neem je afstand, ‘je gaat naar je werk’. Contact met collega’s is wellicht ook een oplossing voor het gebrek aan ondersteuning en appreciatie (overigens ook een zwak punt in het onderwijs). Een beroepsorganisatie blijkt een prima oplossing te zijn: ondersteuning, netwerken, appreciatie, sociale contacten, informatieverstrekking …

Langdurig zieke zelfstandigen vallen terug op een forfaitaire ziekte-uitkering van 34,47 euro per dag voor een samenwonende, en 44,95 euro per dag voor een alleenstaande, zo blijkt uit cijfers van de Christelijke Mutualiteiten.

Kortom: een zelfstandige kan zich een burn-out niet veroorloven, want de kans is groot dat niet alleen hij, maar ook zijn bedrijf de ziekte niet overleeft.

Sinds 2014 bestaat er een verzekering tegen burn-out, ook voor zelfstandigen. In geval van arbeidsongeschiktheid door burnout is in de polis ‘gewaarborgd inkomen’ een jaar lang een uitkering voorzien. Meer informatie verstrekken de verzekeringen zelf: bv. Baloise en Precura. In 29% van de gewone polissen gewaarborgd inkomen wordt burnout echter uitdrukkelijk uitgesloten (Indicator).

Ook de Unie voor Zelfstandigen en Ondernemers (UNIZO) beseft dat burn-out ook haar leden treft en zij gaat het thema niet uit de weg. Verder vinden we informatie bij Securex (met een eigen stressmodel ‘ZebraZone’) en het NSZ.

Uit hogergenoemd onderzoek is ook gebleken dat minstens 20 vrije dagen de stress verminderen en leiden tot verbeterde prestaties. Het blijkt dat hoger opgeleiden meer risico lopen op burn-out, maar anderzijds zijn het net de hoger opgeleiden die meer ‘vrije dagen’ opnemen. Vaak is dat voor congressen, cursussen, permanente educatie. Het uitzicht op vakantie – hoe kort ook – leidt tot optimisme en vermindert de stress, en de concentratie en focus komen terug.

Mens sana in corpore sano!

In der Beschränkung zeigt sich der Meister.

– Rita Roggen, december 2016.

Dit artikel werd voor het eerst gepubliceerd in nr. 2016/2 van het magazine De Taalkundige, het driemaandelijkse tijdschrift van de Belgische Kamer van vertalers en tolken, onder de titel “Burn-out: Ik ben vertaler/tolk. Dat is mijn beroep en daar voel ik me goed bij.”. De inhoud van de artikels geeft uitsluitend de zienswijze van de auteurs weer. Wilt u bijdragen? Stuur ons uw artikel op het adres .

Et si la traduction automatique était interdite ?

19 mars 2022. C’est l’effervescence à l’Hôtel Léopold pour la 67e assemblée générale de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes. Le Roi et le Premier ministre discutent du dernier plan de survol de Bruxelles en attendant de saluer Alexis Tsipras, fraîchement élu Président de la Commission européenne par ses pairs. D’ordinaire plutôt décontractés, les membres de la CBTI se sont mis sur leur trente-et-un dans l’espoir d’être filmés par une des nombreuses caméras venues du monde entier.

La tension est palpable. Enfin, la jeune présidente de la CBTI monte sur l’estrade, accompagnée du président de la FIT, pour ouvrir la séance sous les acclamations d’une foule en délire. « Chers collègues, c’est fait ! We got them! Comme vous l’aurez sans doute déjà appris, la dernière cour s’est prononcée. Toutes les instances juridiques nationales, de l’UE, de l’ONU, même les tribunaux d’arbitrage du CETA et du TTIP l’ont confirmé : la traduction automatique est illégale ! La traduction automatique est morte, vive la Traduction ! » C’est du délire dans la salle, certains pleurent, d’autres s’embrassent, tandis que les représentants politiques applaudissent timidement, conscients de ne pas être parvenus à satisfaire les exigences des multinationales. Dans les heures qui suivent, Facebook et Twitter, déjà mis à mal par leur condamnation récente pour soutien matériel à des organisations terroristes, annoncent un plan de restructuration, tandis que l’action de Google s’effondre…

Et si cette fiction n’en était pas une ?

Dès qu’on parle de l’avenir de la profession, les traducteurs expriment en choeur leurs craintes de voir une hypothétique « traduction automatique parfaite » les supplanter et les priver de leur métier, voire de leur passion. Même s’il semble hautement improbable qu’une machine puisse un jour établir avec certitude si un « pauvre riche » est un pauvre possédant une certaine richesse ou un riche en réalité pauvre, les évolutions rapides de ces dernières années et l’annonce de l’arrivée de « l’intelligence artificielle » ont de quoi inquiéter tout un secteur.

Tous, nous posons sans cesse ce même constat, avant de conclure, un peu fatalistes, qu’on ne peut empêcher le progrès et que nous nous adapterons, tout en affirmant sans trop de convictions que jamais la machine ne nous remplacera entièrement.

Le plus simple serait évidemment de faire interdire la traduction automatique. Mais comme vous vous en doutez, c’est totalement impossible, et cela relève de la fiction, à l’instar d’ailleurs de l’élection d’Alexis Tsipras à la tête de la Commission européenne. Bien, sujet clos.

Euh, minute papillon ! Êtes-vous certain qu’une interdiction de la traduction automatique n’est qu’une vulgaire chimère ? Et si… et si ce doux rêve devenait réalité ? Si je vous disais qu’il existe peut-être une chance, certes infime, de stopper sa marche en avant ?

Et si la solution était là, sous nos yeux, depuis le début ?

Le raisonnement est assez simple. Sur quoi se basent les machines pour générer leurs traductions ultrarapides ? Sur de gigantesques corpus constitués entre autres de textes pêchés sur internet ou à gauche et à droite. De leur côté, d’autres entreprises ou institutions cherchent à fabriquer d’énormes mémoires, qui finiront bien aussi un jour ou l’autre par être utilisées à des fins de traduction entièrement automatisée. Et alors, me direz-vous ?

Pour comprendre où réside l’intérêt de ce mode de fonctionnement en vue d’une éventuelle interdiction, nous devons remonter le temps pour nous rendre à Nairobi, en 1976, et nous replonger dans la « Recommandation sur la protection juridique des traducteurs et des traductions et sur les moyens pratiques d’améliorer la condition des traducteurs » adoptée par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies (UNESCO). Dans ce texte extrêmement important pour notre profession, on peut lire à l’article 3 que « Les États membres devraient faire bénéficier les traducteurs, eu égard à leurs traductions, de la protection qu’ils accordent aux auteurs conformément aux dispositions des Conventions internationales sur le droit d’auteur auxquelles ils sont parties ou de celles de leur législation nationale ou des unes et des autres et ce sans préjudice des droits des auteurs des oeuvres préexistantes. » Ce qui, en d’autres termes, signifie que le traducteur détient des droits d’auteur sur son travail.

De même, en 2014, le bureau Bird & Bird publiait les conclusions de son étude intitulée « Traduction et droit intellectuel », commandée par l’Union européenne en personne. Elles sont sans appel : la plupart des traductions sont soumises aux droits d’auteur. Ils précisent même que « L’usage, dans le cadre d’un outil de traduction, de segments d’oeuvres protégées, peut conduire à une atteinte aux droits moraux de l’auteur. » Comme on le voit, cette protection peut aller très loin…

Revenons-en à notre traduction automatique et aux immenses corpus constitués pour l’alimenter. Les textes qui s’y retrouvent, qu’ils soient « sources » ou « cibles », sont donc pour la plupart soumis à des droits de propriété intellectuelle et ne peuvent être utilisés sans l’accord de leur auteur (traducteur). La question est par conséquent : les sociétés qui exploitent ces corpus ont-elles obtenu l’autorisation de tous les auteurs (traducteurs) de tous les textes qui s’y trouvent ? La réponse est bien entendu : non. Elles violent donc tout simplement un principe essentiel de l’économie, de la création et de l’innovation : les droits d’auteur.

Certains répondront sans doute que la plupart d’entre nous signent des contrats dans lesquels ils acceptent de céder leurs droits. Bien sûr. Mais on pourrait rétorquer qu’ils le font sous la pression du marché, et donc pas vraiment de leur plein gré. Et puis, de toute façon, même si un traducteur A cède ses droits sur une traduction à la société B, cela n’autorise toujours pas la multinationale C à l’utiliser… On peut supposer qu’il reviendra à cette dernière de prouver qu’elle a les autorisations de tous les auteurs des textes constituant son corpus pour pouvoir les exploiter ou que tous ces textes sont libres de droits… ce qui s’avère pratiquement impossible.

Et si la chance souriait aux audacieux ?

La traduction automatique serait-elle donc illégale ? Cette question est difficile à trancher, surtout pour un simple quidam. Ilse peut que cette analyse soit complètement bancale ou étriquée d’un point de vue juridique, mais le raisonnement semble en tout cas tenir la route et la question mérite d’être posée. Si les traducteurs étaient ambitieux, ils devraient envisager sérieusement cette piste et en étudier la faisabilité, plutôt que de continuer à espérer une hypothétique protection du titre, rêve d’un autre temps qui ne deviendra sans doute jamais réalité. Et puis, à quoi bon protéger le titre d’une profession, si celle-ci venait à disparaître ? La seule véritable protection de notre avenir serait de stopper le développement de la traduction automatique. Dans cette optique, les droits d’auteur pourraient nous offrir une arme inattendue.

Et puis, quelle gloire pour les traducteurs s’ils parvenaient à faire plier les géants mondiaux de l’informatique… Parions que même les agences de traduction en seraient enchantées ! Bien sûr, il s’agit là d’un combat titanesque, qui demanderait des moyens gigantesques et beaucoup de patience, sans la moindre certitude d’obtenir gain de cause face à des adversaires aux crocs bien plus acérés. Mais si nous avions de l’ambition et de la fierté, peut-être le mènerions-nous quand même ? Juste pour l’honneur ? Peut-être… Et si, au bout du compte, nous, le petit David, nous finissions malgré tout par terrasser le géant Goliath ? Et si… Et si Alexis Tsipras devenait quand même Président de la Commission européenne en 2022 ?

– Ludovic Pierard, décembre 2016.

Cet article a été publié pour la première fois dans le n° 2016/4 du magazine Le Linguiste, la revue trimestrielle de la Chambre belge des traducteurs et interprètes, sous le titre « La traduction automatique est morte, vive la traduction ! ». Le contenu des articles n’engage que leurs auteurs. Vous souhaitez contribuer ? Envoyez-nous votre article à l’adresse .

Bruxelles, le 29 mars 2017 — L’assemblée générale annuelle de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes (CBTI) s’est déroulée le samedi 18 mars. Les membres étaient parfaitement conscients de l’enjeu de cette journée, qui prévoyait notamment l’élection du président et de sept candidats au conseil d’administration, dont trois pour un tout premier mandat. Guillaume Deneufbourg sera finalement élu à la tête de l’association. Les membres auront vu en lui la personne la plus à même de redynamiser la CBTI. Au regard des premières réactions, un vent nouveau semble d’ores et déjà souffler sur la Chambre.

L’assemblée générale s’est déroulée le samedi 18 mars 2017 au Leopold Hotel, à Bruxelles. L’ordre du jour était aussi rempli que la salle, et les débats ont pu être suivis en français et en néerlandais grâce à Pieter Goffin et Lena Claes, deux étudiants en interprétation de la Katholieke Universiteit Leuven.

Après un passage en revue du rapport annuel et l’approbation des comptes pour 2016, les candidats aux différentes élections ont pris la parole pour exposer leur programme et leur vision. Guillaume Deneufbourg a été élu à la présidence de l’association pour les deux prochaines années, à une large majorité. Il sera entouré d’une équipe de 11 administrateurs, dont six candidats élus ou réélus ce samedi : Agnès Feltkamp, Patrick Rondou, Doris Grollmann, Isabelle Collard, Laurence Nys et Camille Collard. Tous ont à cœur de concrétiser le renouveau incarné par le nouveau président.

Pas mal de nouveautés ont d’ores et déjà été annoncées, dont le passage à la plateforme de communication Workplace, l’adoption d’une application de gestion des disponibilités des traducteurs et interprètes jurés appelée diZpo, l’instauration d’un service d’assistance informatique et même, un nouveau logo.

À n’en pas douter, l’équipe ne manque pas d’idées susceptibles de donner un nouveau souffle à la CBTI et de restaurer la confiance et l’unité au sein de l’association. Elle pourra notamment compter sur l’apport d’un nouveau comité de rédaction et sur le concours de plusieurs membres, qui ont spontanément manifesté leur souhait de participer à la dynamique. Vous voulez en faire partie ? Rejoignez-nous ! Toutes les infos sont sur www.cbti-bkvt.org.

Texte : Ludovic Pierard.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 — b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Guillaume Deneufbourg (président) : 0475/657496 ou

L’assemblée générale s’est déroulée le samedi 18 mars 2017 au Leopold Hotel, à Bruxelles. L’ordre du jour était aussi rempli que la salle et les débats ont pu être suivis en français et en néerlandais grâce à Pieter Goffin et Lena Claes, deux étudiants en interprétation de la Katholieke Universiteit Leuven. Parmi les nouveaux membres de la Chambre, huit se sont brièvement présentés et ont signé le code d’honneur.

Après un passage en revue du rapport annuel et l’approbation des comptes pour 2016, les candidats à la présidence et au conseil d’administration ont pris la parole pour exposer leur programme et leur vision. Guillaume Deneufbourg a été élu à la présidence par 89 voix contre 43 et six candidats ont été élus au CA : Agnès Feltkamp, Patrick Rondou, Doris Grollmann, Isabelle Collard, Laurence Nys et Camille Collard.

Une fois le projet de budget pour 2017 approuvé, les membres ont eu l’occasion de donner leur avis sur la rémunération du « pool des traducteurs », et sur celle des interprètes à l’occasion des évènements. Une majorité semblait se prononcer en faveur du bénévolat, mais la question devra être tranchée par le nouveau CA.

L’assemblée s’est inquiétée du nombre, inhabituellement élevé, de membres n’ayant pas encore renouvelé leur adhésion pour 2017. Parmi les raisons évoquées, la possibilité que certains aient été refroidis par les tensions qui ont régné ces derniers mois. Le nouveau conseil entend se pencher sur cette question en priorité.

Erik Van Poucke, le président de Lextra Lingua, a ensuite été invité à officialiser la poursuite de la coopération avec la CBTI ; lui et Guillaume Deneufbourg ont donc reconduit l’accord de collaboration. Après un rappel de la situation des traducteurs et interprètes jurés par Doris Grollmann, l’outil DiZpo a été présenté aux membres par Benjamin Van Hemelryck, responsable du projet. Il s’agit d’une application pour smartphone et ordinateur, dans laquelle les traducteurs et interprètes jurés pourront notamment faire savoir aux parquets et à la police qu’ils sont ou non disponibles.

L’assemblée a ensuite approuvé la cotisation 2018 (qui passera à 200 euros pour les membres effectifs et à 100 euros pour les membres associés), de même que le projet de budget 2017.

La journée s’est terminée par la présentation de la plateforme Workplace, qui avait été proposée par Guillaume Deneufbourg pour régler une bonne fois pour toutes le problème de la coexistence de Yammer et du FastInfO. Visiblement convaincus par la démonstration, les membres se sont même prononcés en faveur de la suppression quasi immédiate de ces deux anciens systèmes. Le CA a pris bonne note de ce souhait et tranchera définitivement lors de sa réunion d’avril.

Avant de prendre congé, les membres n’ont pas manqué de remercier Rita Roggen, la présidente sortante, pour le travail abattu au cours des deux dernières années.

À lire également dans la section « actualités » : La CBTI joue la carte du renouveau.

Texte : Camille Collard.

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2016 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz. 2016 fand das Treffen in Mons/Belgien statt.

Weitere Informationen in dem auf französisch abgefassten Bericht, s.u.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

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Bruxelles, le 25 novembre 2016 — Le 11 juin 2002, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes (CBTI) déposait sa « Proposition de reconnaissance et de protection du titre de traducteur assermenté et d’interprète assermenté » au cabinet du ministre de la Justice de l’époque, M. Verwilghen, avant de la présenter dès le lendemain à Paris au VIe Forum international de la traduction certifiée et de l’interprétation judiciaire de l’UNESCO. 14 ans plus tard, deux éléments essentiels de ce texte viennent enfin d’être concrétisés.

Après avoir parcouru un chemin long et tortueux, parfois même décourageant, et après avoir subi quelques modifications, sans pour autant toucher à son essence, deux revendications majeures de la « Proposition de reconnaissance et de protection du titre de traducteur assermenté et d’interprète assermenté » déposée le 11 juin 2002 par la CBTI sont aujourd’hui devenues réalité : la protection du titre et la création du registre national.

Les traducteurs et interprètes jurés du Royaume peuvent en effet s’inscrire au registre national depuis ce vendredi 25 novembre. Doris Grollmann, responsable du dossier au sein de la CBTI : « C’est un jour historique pour tous les traducteurs et interprètes, et pas uniquement les jurés, puisque pour la première fois dans notre pays, une certaine forme de protection du titre a été instituée, ce qui constitue de facto une reconnaissance de la profession. La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes est fière d’être à l’origine de cette évolution heureuse. »

Le combat n’en est pas pour autant terminé pour les représentants du secteur. « Certaines décisions doivent encore être prises, notamment concernant les preuves à apporter pour justifier ses connaissances juridiques. Et, bien entendu, nous continuerons à nous battre avec notre partenaire Lextra Lingua pour que tous les traducteurs et interprètes jurés puissent bénéficier au plus tôt de tarifs dignes de leurs prestations. »

Un chemin qui pourrait s’avérer à nouveau long et tortueux. Mais la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a déjà prouvé sa détermination à ne rien lâcher…

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT). Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Doris Grollmann (commission traducteurs jurés) : 0473/712177 ou
Rita Roggen (Présidente) : 0475/693120 ou

C’est le restaurant africain Ette Ibibio à Gand qui a servi de cadre à cette rencontre inédite. Onze (11)  traducteurs et interprètes habitant la région s’y sont donnés rendez-vous  dans une ambiance conviviale où musiques tropicales et mets exotiques côtoyaient allégrement la réflexion critique sur le devenir du multilinguisme. Ce même sujet était en débat à l’ONU lors de son AG de 2016.     

Nous avons discuté de ce que la promotion et la défense d’une langue peuvent faire pour affirmer l’identité de ses locuteurs, améliorer leur situation sociale et favoriser leur développement économique. C’est ainsi que nous avons parlé du flamand/néerlandais en Belgique, du gaélique en Irlande (cas très particulier parce qu’il s’agit d’une langue qui était presque morte), du catalan, du basque, du serbo-croate qui se scinde en serbe et croate et du tchèque qui s’est affirmé par rapport à l’allemand.   

En Europe il y a encore d’autres langues qui ont actuellement un statut officiel et culturel qu’elles n’avaient pas au début du siècle passé, voire plus récemment. Pour ne citer que les plus importantes: estonien, letton, lituanien, norvégien, finnois, ukrainien, biélorusse, slovaque, bosniaque, slovène et macédonien.   

En dehors de l’Europe, il peut être intéressant d’étudier le rapport entre l’anglais et les langues locales en Inde et au Pakistan. L’Indonésie et les Philippines sont également des cas intéressants avec la disparition quasi complète de la langue du colonisateur.   

En fait, tout a débuté à 12u30 le vendredi 18 novembre : chaleureuses retrouvailles, expressions de joie et du vivre-ensemble. Après les premières gorgées d’entrée sont accompagnée de quelques amuse-gueules : vulling kruidig vlees of vulling groenten, Bakbanaan (Dodo) / Beignet van bonen (Akara). Le temps d’une première digestion, les plats de résistance sont servis :  Maniok-Fufu, Moambe (palmvrucht), Pindasaus, Dongodongosaus (okra), etc. tous décorés de l’intraitable Dode Afrikaanse krokodil !   

Dégustation vorace sous des airs de la sensuelle rumba congolaise ou du suave makossa camerounais. Une ambiance véritablement africaine, et ce sont les goûtes de neige qui sont venues, en fin de journée, nous rappeler que nous étions bel et bien géographiquement si loin des tropiques.   

Auteurs : Guy van De Maele et Cyrille Ndjitat Tatchou

Ce jeudi 17 novembre, nous sommes une petite dizaine de traducteurs fidèles au rendez-vous fixé rue Montoyer, impatients d’entendre les recommandations, trucs et astuces d’Agnès Feltkamp pour obtenir le juste prix de nos efforts. Une fois les présentations faites, nous entrons dans le vif du sujet.

Du danger d’un tarif trop bas…

Agnès commence par nous expliquer en quoi il peut être dangereux, même pour un traducteur débutant, de « se brader » en installant une concurrence fondée sur le prix : en se montrant compétitif sur la seule base du prix, le traducteur va inévitablement attirer en premier lieu des clients pour qui le tarif est le principal, voire le seul, facteur de décision, au détriment de la qualité. Or les clients de ce type ayant souvent des ressources plus faibles, ils sont aussi les plus susceptibles d’être mauvais payeurs. Par ailleurs, se vendre au plus bas prix peut éveiller la méfiance de clients plus fortunés, qui verront dans cet autodénigrement la confirmation qu’ils ont affaire à un traducteur moins talentueux.

Il convient donc de trouver un juste milieu : sans afficher des prix astronomiques, il faut se défier des tarifs planchers. Pour avoir une idée d’un prix de départ raisonnable, Agnès nous renvoie au Vadémécum (consultable sur le site de la CBTI/Publications/Vadémécum), dont le chapitre 10.2 consacré à « L’établissement des prix » aborde cette problématique et avance quelques chiffres qui peuvent servir de base.

Comment augmenter son tarif ?

Vous jugez votre tarif trop bas ? Augmentez-le. Soit de manière transparente, en l’annonçant de but en blanc, soit de façon plus détournée – en réduisant le nombre de caractères par ligne, en appliquant un nouveau mode de calcul qui serait non plus à la ligne, mais au mot ou à la page, voire à l’heure… Il est possible aussi de tarifer des services qui ne l’étaient pas auparavant, par exemple la mise en page d’une présentation PPT, la conversion d’un format PDF, etc. Une augmentation de prix peut même – paradoxalement – être associée à une réduction : en augmentant par exemple votre tarif de 4 centimes mais en offrant d’emblée une politique de réduction de 2 centimes. Bref, les méthodes ne manquent pas, il suffit de faire preuve d’un peu de créativité.

Comment convaincre de la justesse d’un tarif ?

Une fois le tarif fixé, voire augmenté, reste à convaincre le client de l’accepter. Mieux vaut se préparer à ses questions et réticences. « Pourquoi êtes-vous plus cher que X ou Y ? » « La ligne n’inclut quand même pas les espaces et les articles ? » « Pourquoi travaillez-vous à la ligne ou à l’heure plutôt qu’au mot ? » Préparez vos réponses et appuyez-vous pour développer vos arguments sur vos valeurs ajoutées et votre expérience, pas seulement sur des considérations mercantiles.

Quid des réductions ?

Certains clients vont insister pour que vous baissiez votre tarif. Ne vous braquez pas, dites-vous que si un client tente de marchander, c’est souvent qu’il a déjà porté son choix sur vous, c’est donc positif. Montrez-vous souple et conciliant. Marchander fait partie du jeu… Vous pourriez par exemple concéder un rabais mais en échange d’autre chose : un délai prolongé, un paiement plus rapide, une révision en moins, une mise en page plus libre… Dans tous ces cas de figure, vous échangez quelques euros contre un gain de temps.

L’atelier se termine comme il a commencé : par la mention de divers auteurs qui ont exploré les relations entre le traducteur et son client et une liste de liens utiles qui traitent de cette problématique. La voici :

Auteur : Marianne Macu

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Bruxelles, le 16 novembre 2016 – Plusieurs médias, dont La Libre Belgique, ont relayé ce lundi un communiqué de presse de la Secrétaire d’État à la Région de Bruxelles-Capitale en charge de la Sécurité routière, Bianca Debaets, afin d’informer leurs lecteurs de la mise en place d’un nouveau système informatisé de traduction des questions de l’examen théorique du permis de conduire à l’intention des candidats qui ne maîtriseraient pas l’une des trois langues nationales. Jusqu’à présent ces personnes étaient assistées par un traducteur-interprète juré pour assurer la bonne compréhension des questions. La CBTI et LextraLingua déplorent fortement l’approche choisie par ces médias, qui jettent le discrédit sur toute une profession en généralisant quelques cas isolés.

Madame Debaets avait justifié sa décision par le risque de fraude que représenteraient les interprètes actuellement désignés par les centres d’examen. Si nous ne pouvons pas exclure que dans quelques cas isolés, des interprètes mal intentionnés se seraient effectivement mués en facilitateurs d’obtention du permis de conduire, une telle généralisation, qualifiant l’ensemble des interprètes du royaume de potentiels fraudeurs, est injuste et malhonnête.

Cet argument est d’autant plus incompréhensible qu’en décembre prochain entre en vigueur la Loi du 10 avril 2014 établissant notamment un registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés (TIJ), qui obligera chaque TIJ à prêter le serment de « remplir sa mission en honneur et conscience, avec exactitude et probité » et à observer une déontologie stricte, fixée par arrêté royal. Toute violation aux contraintes imposées par ce serment et par la déontologie fera l’objet d’une sanction pouvant aller jusqu’à la perte du titre.

La CBTI et LextraLingua osent espérer que la presse fera le nécessaire pour rétablir l’honneur d’une profession entière, indispensable dans notre société multiculturelle. Notons enfin que la Secrétaire d’État, elle-même traductrice-interprète de formation, nous soutient dans cette volonté.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT). Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

Lextra Lingua

Lextra Lingua asbl est une association d’interprètes et traducteurs jurés travaillant pour les tribunaux, la police, les services sociaux, etc. Lextra Lingua défend les intérêts de ses membres, les forme et les informe, et oeuvre à leur plus haut degré d’expertise et d’éthique professionnelle. Le site internet de Lextra Lingua met à disposition de commanditaires potentiels une liste d’interprètes et traducteurs jurés classés par langue, offre un service de permanence et publie des informations utiles.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Lextra Lingua
Diestsesteenweg 675
B-3010 Leuven (Louvain)
Tél. : +32 477 51 24 81

www.lextra-lingua.be

« Derrière chaque objet et chaque service se cache potentiellement une traduction. » C’est par ces mots qu’Agnès Feltkamp donne d’emblée le ton de l’atelier du 27 octobre. Pour étayer ce postulat, Agnès expose de surprenantes expériences professionnelles, amenant subtilement les participants à la conclusion que, oui, vraiment, la traduction peut toucher les domaines les plus insolites. Le décor est planté. Agnès peut distiller ses enseignements. Ceux qui pensent que se spécialiser suppose une restriction du champ des possibles doivent se raviser. Se spécialiser, c’est ouvrir plus facilement de nouvelles portes, voire parfois susciter un besoin latent sur le marché. C’est aussi se positionner en tant que traducteur professionnel dans un domaine spécifique et se différencier des collègues. Le message est reçu cinq sur cinq.

Nos hobbys, nos centres d’intérêt, nos expériences professionnelles, etc. sont autant de domaines de spécialisation potentiels. Se spécialiser implique d’acquérir des connaissances particulières, mais aussi de s’appuyer sur un réseau de contacts. Aussitôt dit, aussitôt fait : les participants échangent spontanément informations et tuyaux.

Si cette formation s’adressait a priori davantage aux jeunes traducteurs, même les plus aguerris y ont trouvé leur compte. Chaque participant est reparti avec des pistes, des idées et des solutions concrètes et personnalisées pour se spécialiser, réorienter son activité ou ajouter une corde à son arc. Agnès a su, comme à son habitude, transmettre avec brio sa connaissance et sa passion du métier.

Auteur : Véronique Antoine

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Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

L’arrêté royal sur les tarifs des TIJ se trouve actuellement chez les ministres pour signature.

Grâce aux entretiens menés en toute discrétion par l’ASBL Lextra Lingua et la CBTI, le SPF Justice a finalement accepté d’au moins indexer les montants communiqués, ce qui signifie une augmentation de 2,58 %.

Toujours grâce à l’intervention exclusive de l’ASBL Lextra Lingua et la CBTI, l’amende intolérable prévue pour les traductions livrées en retard a été annulée.

Bien que les tarifs octroyés aux traducteurs et interprètes jurés restent bien en deçà de nos revendications, l’ASBL Lextra Lingua et la CBTI se réjouissent de pouvoir malgré tout apporter ces deux bonnes nouvelles à tous nos collègues jurés.

Rita Roggen – Présidente CBTI
Erik Van Poucke – Président asbl Lextra Lingua

Cet article est publié avec l’aimable autorisation de Lextra Lingua.

Comment les traducteurs et interprètes jurés factureront-ils leur travail à l’avenir ? Nous avons articulé cette question en 23 questions plus précises auxquelles vous trouverez les réponses ci-dessous. Ces réponses sont cependant provisoires : en effet, l’arrêté royal concernant les tarifs n’est pas encore en application. Le Conseil d’État doit encore se prononcer. Il est possible que le gouvernement l’adapte. Bien entendu, nous vous informerons dès que l’AR entrera en vigueur.

1. Est-ce que je dois facturer à la ligne/au caractère ou au mot ?

Les traducteurs qui traduisent à partir de langues à logogrammes ou à partir du braille, ou vers les langues à logogrammes ou vers le braille, seront payés par ligne de soixante caractères, espaces compris.
Les langues à logogrammes sont les suivantes : les langues chinoises, le Japonais, le Coréen, les langues indiennes. Les traducteurs qui traduisent de et vers d’autres langues sont payés par mot.

2. Quels tarifs pour les traducteurs ?

Pour les langues à logogrammes et le braille : 0,95 euro par ligne. Toute ligne commencée compte pour une ligne complète.

Pour les autres langues :

  • 0,06 euro par mot pour des traductions du français vers le néerlandais et du néerlandais vers le français ;
  • 0,093 euro pour les langues suivantes (dans les deux sens) : le finnois, le letton, l’estonien, le slovène, le lituanien, l’albanais, le maltais, l’hébreu, le tibétain et les langues roms ;
  • 0,081 euro par mot pour les autres langues (dans les deux sens).

3. Combien est-ce que je peux facturer pour une « petite » traduction ?

Pour une traduction de moins de 300 mots ou 30 lignes, une indemnité minimale de 300 mots ou 30 lignes est attribuée.

4. Qu’est-ce qu’une traduction urgente ?

Une demande de traduction de plus de 2100 mots par jour ouvrable pour une traduction en mots et de plus de 210 lignes par jour ouvrable pour les langues en logogrammes est considérée comme urgente. En cas d’urgence, le tarif est majoré de 50 %.

5. Quand ma traduction est-elle due ?

Si la requête ne mentionne pas de date, il faut compter un mois pour les traductions de moins de 30 000 mots ou 3000 lignes, et deux mois pour les autres. Si le délai et le volume ne sont pas en adéquation, l’autorité requérante peut convenir d’un délai adapté avec le traducteur.

6. Y a-t-il des amendes en cas de retard ?

On parle de retard en cas de remise de la traduction hors délais. S’il n’y a pas de date mentionnée dans la requête, un délai d’un mois pour moins de 30 000 mots ou 3000 lignes, et deux mois si il a plus est d’application. Si le délai et le volume ne sont pas en équilibre, l’autorité requérante peut convenir un délai adapté avec le traducteur.
En cas de retard, la facture est diminuée de 20 %.

7. Le texte à traduire contient des formulaires qui reviennent à plusieurs reprises. Combien est-ce que je peux facturer ?

Si l’on fait usage de formulaires à compléter identiques, seuls les mots ou lignes du premier formulaire peuvent être considérés comme traductions à part entière. Pour les autres, uniquement les mots complétés sont comptabilisés lorsque les textes de base identiques se trouvent déjà dans la mémoire.

8. Est-ce que je peux compter plus pour la traduction de textes manuscrits ?

Pour des textes manuscrits, une majoration de 20 % est prévue.

9. Quel tarif pour l’interprétation ?

Il y un tarif unique de 48 euros, hors TVA. Par prestation on entend le temps réel, traduit en minutes, effectivement consacré à l’interprétation.

10. Quel tarif pour les déplacements ?

0,5157 euro par kilomètre.

11. Comment calculer la distance ?

La distance est calculée selon la distance réelle. Vous pouvez facturer le trajet de votre domicile à l’endroit de la prestation. Les distances légales ne sont plus d’application.

12. Quid du temps d’attente ?

Si vous devez attendre avant votre prestation, le temps réel d’attente, calculé en minutes, est rémunéré. L’indemnité d’attente est de 34 euros par heure. Ceci est une légère diminution par rapport au tarif actuel de 34,05 euros par heure.

13. Le système de la première prestation reste-t-il d’application ?

Si la première prestation est moins d’une heure, vous pouvez facturer l’heure complète. Si la première prestation et le temps d’attente totalisent ensemble moins de 60 minutes, ils sont compris dans la première heure garantie.

14. Imaginez : j’interprète une heure, puis je rentre. On me rappelle l’après-midi. Est-ce que je peux compter deux premières prestations ?

L’AR n’est pas clair. « Il est alloué un montant correspondant à une heure entière pour la première prestation de la matinée OU de l’après-midi qui n’atteint pas la durée d’une heure. »

15. Combien je peux facturer un jour férié ?

Vous pouvez doubler le tarif.

16. Combien je peux facturer la nuit ?

Entre 22 heures et 6 heures, vous pouvez doubler le tarif.

17. Combien je peux facturer un samedi ?

En journée, c’est-à-dire entre 6 heures et 22 heures, vous pouvez compter un supplément de 50 %. Entre 22 heures et 6 heures, vous pouvez doubler le tarif (tarif de nuit).

18. Combien puis-je facturer un dimanche ?

Vous pouvez doubler le tarif.

19. Comment calculer l’indemnité d’attente la nuit, pendant le week-end ou les jours fériés ?

L’AR n’en parle pas.

20. Qu’est-ce que je peux facturer si je suis requis, mais si la mission est annulée ?

  • Pour la prestation planifiée par l’autorité requérante qui n’a pas été annulée 24 heures à l’avance et qui ne peut avoir lieu pour des raisons indépendantes de la prestation de l’interprète, une compensation d’une heure entière de temps d’attente est allouée. En d’autres termes : vous pouvez facturer 34 euros.

  • Pour la prestation d’une journée entière planifiée par l’autorité requérante qui n’a pas été annulée 48 heures à l’avance et qui ne peut avoir lieu pour des raisons indépendantes de la prestation de l’interprète, une compensation de trois heures de TEMPS D’ATTENTE est allouée. En d’autres termes : vous pouvez facturer 3 fois 34 euros.

21. Est-ce que je dois facturer par traduction, ou est-ce que je peux faire une facture « groupée » ?

L’AR précise clairement : « L’état des frais des traducteurs est établi mensuellement. À l’état de frais sera joint un aperçu de toutes les traductions approuvées pour lesquelles un payement est demandé. »

22. Est-ce que je dois facturer par prestation d’interprétation, ou est-ce que je peux faire une facture « groupée » ?

L’AR précise clairement : « L’état des frais des prestations des interprètes est établi mensuellement. Les prestations en matière répressive sont établies par une fiche de prestation sur laquelle figurent, chronologiquement, tous les temps de prestations et d’attente effectués pour les autorités requérantes en matière de frais de justice en matière répressive. Cette fiche est jointe en annexe à l’état des frais. »

23. Est-ce que je peux déjà appliquer les nouveaux tarifs ?

Non. L’AR n’est pas (encore) en vigueur. On vous en informera dès que l’AR sera d’application (si tel est le cas).

À l’occasion de cette dixième réunion qui se déroulera le 27 octobre 2016 au siège de la CBTI, la commission se penchera sur l’aspect de l’assurance de qualité pour les traductions au sein des entreprises et organisations. Notre orateur sera Monsieur Patrick Weymeis, qui a longtemps été responsable de la qualité au sein du Conseil de l’Union européenne et qui profite depuis peu d’une pension bien méritée. Avec nous, il reviendra sur ses expériences et réfléchira aux différentes composantes d’un contrôle efficace de la qualité des traductions.

Durant cette session, nous nous pencherons sur les nombreux aspects que couvre une politique de qualité fiable. Le contrôle qualité commence en effet longtemps avant le début de la traduction proprement dite et ne se termine pas avec sa livraison. Outre la théorie, nous étudierons ensemble quelques exemples pratiques, quelques success-stories dont nous pouvons retirer de bonnes pratiques, mais aussi quelques expériences moins heureuses qui nous apprendront les pièges à éviter.

Groupe-cible

Cette réunion s’adresse aux responsables de services de traduction et de coordinateurs linguistiques actifs dans les entreprises et les organisations, et plus en particulier aux responsables de qualité.

Contact

Pour de plus amples informations sur cette réunion, les personnes intéressées peuvent contacter Ingrid Joosens (), qui dirige le service linguistique de l’Union Benelux, ou Marleen Vanistendael (), qui coordonne les travaux de traduction chez SD Worx (Anvers).

Cliquez ici pour consulter la page consacrée à la commission sectorielle.

Nombreux sont les traducteurs qui souhaitent élargir ou renouveler leur clientèle. Un des moyens d’y parvenir consistant à tisser et entretenir un vaste réseau professionnel, la CBTI a organisé le 15 septembre un atelier sur ce thème. Une douzaine de membres se sont retrouvés autour de la table pour écouter les conseils prodigués par Agnès Feltkamp et partager leur propre expérience. Ils ont également reçu sur place des copies d’articles sur le sujet afin de poursuivre la réflexion après l’atelier.

Le caractère souvent réservé des traducteurs est apparu comme un frein au développement de leur réseau. C’est pourquoi un petit jeu de rôles a invité les participants à se pencher sur les facteurs qui facilitent ou entravent l’intégration d’un individu au sein d’un groupe.

Certes, des rencontres intéressantes peuvent se produire à tout moment et en tout lieu, par exemple dans un club sportif ou lors d’une manifestation culturelle. Il est dès lors important de toujours parler avec enthousiasme de son activité. Néanmoins, il y a fort à parier que cela ne suffise pas à satisfaire les aspirations professionnelles d’un traducteur indépendant. L’affiliation aux associations professionnelles et à d’autres organismes tels que l’Union des classes moyennes (UCM) ou les Chambres de commerce, ainsi que la participation aux activités de ces associations et des différents réseaux linguistiques (Réseau franco-allemand ou ITI-FrenchNet, par exemple), la participation à des foires commerciales judicieusement choisies et, bien entendu, une présence active sur les réseaux sociaux tels que LinkedIn, Facebook ou Twitter, sont autant de façons de se faire connaître. Ces occasions de réseautage ont donc été évoquées dans le détail.

Les participants sont repartis avec des pistes à explorer et, naturellement, les noms de quelques nouvelles relations.

Auteur : Sophie Vanderauwera

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Bruxelles, le 22 juillet 2016 – Le Conseil des ministres a approuvé ce 20 juillet 2016 un projet d’arrêté royal qui actualise les tarifs des prestations des traducteurs et interprètes. Si la Chambre belge des traducteurs et interprètes se réjouit que le ministre de la Justice se soit enfin penché sur leur situation, dont elle dénonce la précarité depuis de nombreuses années, l’association professionnelle se dit néanmoins fort partagée quant au contenu même de la proposition.

Peu après sa nomination comme ministre de la Justice, Koen Geens avait annoncé son intention d’inviter les représentants des traducteurs et interprètes jurés à la table des négociations en vue de préparer les arrêtés d’exécution de la loi du 10 avril 2014 établissant un registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés, votée à l’initiative de la CBTI. Le ministre disait vouloir améliorer les conditions de travail et financières très précaires de ces acteurs incontournables du monde judiciaire.

Après deux années d’âpres négociations avec notre association, Koen Geens vient de faire approuver son projet d’arrêté royal par le Conseil des ministres, qui promet notamment une augmentation de 121 % pour les combinaisons français-néerlandais et néerlandais-français, une hausse de 41 % du tarif horaire des interprètes et, de façon générale, « une rétribution plus équitable » des professionnels de la traduction, toutes langues confondues, en réponse à l’avis du Conseil d’État qui avait émis des critiques à cet égard en 2007 et exprimé le souhait de « pouvoir donner le même revenu à chaque traducteur, nonobstant la langue. »

La Chambre belge des traducteurs et interprètes se réjouit que le cabinet du ministre de la Justice se soit enfin penché, après plus de 20 ans, sur les tarifs proposés aux professionnels de la traduction jurée. Compte tenu des coupes budgétaires annoncées tous azimuts par le gouvernement, elle ne peut que saluer l’effort consenti par le ministère de la Justice à l’égard des professionnels qu’elle représente.

Néanmoins, en dépit de cette marque d’ouverture, elle doit aussi constater que les tarifs sont très
éloignés des prix pratiqués dans d’autres sous -secteurs du marché ou dans d’autres pays , sur lesquels
notre association professionnelle avait basé sa proposition initiale, à savoir notamment un tarif
uniforme de 1 euro par ligne pour les traducteurs et de 50 euros de l’heure pour tous les interprètes.

La CBTI tient donc à nuancer fortement le communiqué du ministre et à mettre les professionnels du
secteur en garde contre ses effets d’annonce. Premièrement, étant donné le niveau scandaleusement
bas des anciens tarifs, toute tentative de rapprochement à la normalité prend rapidement des
proportions gigantesques. Quoi qu’on en dise, les prix actualisés restent donc encore indignes d’une
prestation de traduction de qualité professionnelle. Deuxièmement, si l’on tient compte du
changement de certaines bases de calcul, l’augmentation réelle du tarif dans certaines combinaisons
est en outre bien en deçà des pourcentages annoncés. La CBTI déplore également que certaines
questions aient été traitées avec autant de légèreté, notamment en matière de technologies. Le
communiqué indique ainsi que pour « le français-néerlandais et le néerlandais -français, le tarif de
18 euros s’applique parce qu’une traduction assistée par ordinateur requiert moins de temps ». De
toute évidence, cet argument, par ailleurs à la limite du compréhensible, dénote une grande
méconnaissance de notre secteur et de ses spécificités par les autorités.

La Chambre belge des traducteurs et interprètes procédera dès lors, dans les prochaines semaines, à
une analyse minutieuse des nouveaux tarifs proposés et des articles de l’arrêté royal et interpellera
ensuite à nouveau le ministre pour lui exposer ses doléances et le sensibiliser au caractère largement
insuffisant de l’effort budgétaire consenti.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

Lextra Lingua

Lextra Lingua est une association d’interprètes et traducteurs jurés travaillant pour les tribunaux, la police,
les services sociaux… Lextra Lingua défend les intérêts de ses membres, les forme et les informe, et oeuvre
à leur plus haut degré d’expertise et d’éthique professionnelle. Le site internet de Lextra Lingua met à
disposition de commanditaires potentiels une liste d’interprètes et traducteurs jurés classés par langue,
offre un service de permanence et publie des informations utiles.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Doris Grollmann (commission traducteurs jurés) : 0473/712177 ou
Rita Roggen (Présidente) : 0475/693120 ou

Lextra Lingua
Diestsesteenweg 675
B-3010 Leuven (Louvain)
Tél. : +32 477 51 24 81

www.lextra-lingua.be

Ce mardi 21 juin 2016, l’Union des professions libérales et intellectuelles tenait son assemblée générale, lors de laquelle tout le conseil d’administration devait être renouvelé. En sa qualité de membre, la CBTI y était représentée par Ludovic Pierard, administrateur sortant, et Guillaume Deneufbourg, nouvel administrateur.
L’assemblée générale de cette année était placée sous le signe du changement. En effet, Maître Eric Thiry, qui assurait la présidence depuis 12 ans, avait déjà annoncé il y a quelques mois sa décision de se retirer.
Deux candidats aux visions opposées s’étaient présentés et, après de longs débats, c’est Jean-Marie Conter qui a été élu par le nouveau conseil d’administration. Vice-président de l’UNPLIB et ancien président de l’Institut professionnel des comptables et fiscalistes, M. Conter ambitionne de redynamiser l’UNPLIB, notamment en cherchant de nouveaux partenaires, en la dotant d’une équipe de gestion permanente et en refondant totalement ses statuts.
La CBTI lui adresse ses plus sincères félicitations.

Guillaume Deneufbourg et Ludovic Pierard

Brüssel, den 8. Juni 2016 – Die Protestaktionen der Richter und Staatsanwälte gegen den nicht nachlassenden Würgegriff der Haushaltsdisziplin wurde vielerorts von der Belgischen Kammer der Übersetzer und Dolmetscher (BKÜD) und Lextra Lingua, zwei Berufsverbände, die sich der Interessenvertretung der beeidigten Übersetzer und Dolmetscher verschrieben haben, unterstützt.

Gestern Morgen kamen Vertreter der BKÜD und von Lextra Lingua nach Antwerpen, Lüttich, Löwen und Brüssel, um ihre Solidarität mit den Magistraten zu bekunden, die dort zusammengekommen waren, ihrem Unmut über den Mangeln an Mitteln, der die Justiz droht zu ersticken, und dessen Opfer an erster Stelle die Bürger sind, Luft zu machen.

Gerade erst am 3. Juni hat der Ministerrat auf Vorschlag von Koen Geens einen Vorentwurf zu einem Gesetz über die Rechte von verhörten Personen, besser bekannt unter der Bezeichnung „Salduz Richtlinie“, gebilligt.

Zu dem Recht auf den Beistand eines Rechtsanwalts, kommt das Recht auf Dolmetschleistungen und Übersetzungen in Strafverfahren hinzu, das auch für Opfer und Personen mit Gehör- und Sprachbehinderungen gilt. Diese Leistungen sind für die Betroffenen kostenfrei, ungeachtet wie das Verfahren ausgeht.

Man darf sich die Frage stellen, was aus dieser edelmütigen Maßnahme wird, wenn der Staat nicht die notwenigen Mittel freimacht, um die Berufsübersetzer und –dolmetscher annehmbar zu entlohnen, und so wohlmeinenden Sprachbastlern das Feld überlässt..

Kontakt

Belgische Kammer der Übersetzer und Dolmetscher (BKÜD)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tel. : +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Doris Grollmann (Kommission Vereidigte Übersetzer) : 0473/712177 oder

Lextra Lingua
Diestsesteenweg 675
B-3010 Leuven (Louvain)
Tel.: +32 477 51 24 81

www.lextra-lingua.be

Diligentée par différentes associations actives dans le secteur de la traduction (ELIA, EUATC, GALA), en collaboration avec la DGT, le réseau EMT et le projet LIND, l’étude 2016 sur le marché de la traduction en Europe révèle le point de vue des prestataires de services linguistiques (LSP) sur l’évolution du secteur. Elle entend notamment répondre aux questions suviantes : comment se porte le secteur de la traduction et des services linguistiques en Europe ? Quelles sont leurs attentes vis-à-vis des professionnels recrutés ? Quels nouveaux défis pour l’avenir ?

Pour prendre connaissance des résultats et des conclusions, cliquez ici.

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz. 2015 fand das Treffen in Bonn/Deutschland statt.

Weitere Informationen in dem auf deutsch abgefassten Bericht, s.u.

Bruxelles, le 19 mars 2016 – La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) et l’association des traducteurs et interprètes jurés Lextra Lingua (LL) ont décidé de signer une convention de collaboration dans le but de défendre encore mieux les droits et les intérêts des traducteurs et interprètes jurés. Rita Roggen et Erik Van Poucke, présidents des associations respectives, ont apposé leur signature devant une centaine de représentants du secteur, rassemblés à l’occasion de l’assemblée générale de la CBTI, qui se tenait ce 19 mars à Bruxelles.

Ce partenariat est né d’un simple constat : la CBTI et Lextra Lingua défendent toutes les deux depuis des années la cause d’un même groupe cible : les traducteurs et interprètes jurés. Les actions qu’elles mènent chacune de leur côté présentent donc de fortes similitudes. Compte tenu de ces analogies et de la volonté exprimée par les deux associations d’augmenter l’efficacité de leurs actions, elles ont donc logiquement décidé d’unir leurs forces.

Cette convention implique l’ouverture du service de permanence de Lextra Lingua aux membres de la CBTI qui, en retour, apporte à son association partenaire son savoir-faire informatique. Les deux associations publieront désormais une lettre d’information commune et organiseront des séances d’information et des formations conjointes. Elles cosigneront aussi tous les documents adressés aux autorités dans le cadre de la défense des traducteurs et interprètes jurés. Enfin, les formations et les ateliers organisés par l’une ou l’autre association seront proposés aux mêmes conditions pour l’ensemble des membres, quelle que soit leur association d’origine.

Brussel, 17 maart 2016 – Gisterenavond zijn in Brussel de jaarlijkse LIA’s (Language Industry Awards) uitgereikt. Opvallende winnaars van deze derde editie met een sterk en uitgesproken internationaal deelnemersveld waren de HeerlijkHelder-campagne van het Radio 1-programma Hautekiet, de dagelijkse Taaldrop van het Mechelse vertaalbureau Miles Translations en het Dialectloket van de Universiteit Gent. De meest verrassende en in het oog springende winnaar tijdens de ceremonie was De mier en het ijsje, een ingenieus tweetalig voorleesboekje in Vlaamse Gebarentaal en Nederlands.

De Language Industry Awards (LIAs) werden dit jaar uitgereikt op The Value of Language, een internationale conferentie over het inkopen van taalproducten en diensten die plaatsvond op de Letterencampus van de KU Leuven in Brussel.

De 40 genomineerden voor de 8 LIA’s verzamelden samen meer dan 21.000 stemmen. Dat zijn er ruim 7000 meer dan vorig jaar. Er werden ook dit jaar uit alle hoeken van de taalsector ruim 100 nationale en internationale nominaties voor de longlist ingediend, waarvan er uiteindelijk 40 op de shortlist kwamen en campagne mochten voeren voor een LIA. Met hun enthousiaste campagnes lieten de genomineerden dit jaar een bijzonder diverse en dynamische taalsector zien.

Dit zijn de 8 winnaars van een LIA per categorie:

  • Young Talent of 2015: Erasmus traineeships (met 62% van de stemmen)
  • Best Language Publication 2015: De mier en het ijsje (met 43% van de stemmen)
  • Best Website in the Language Industry 2015: www.dialectloket.be (met 33% van de stemmen)
  • Best Language Project 2015: Heerlijk Helder (met 23% van de stemmen)
  • Best Language Product 2015: Taaldrop (met 95% van de stemmen)
  • Best Language Service 2015: Text2Picto (met 47% van de stemmen)
  • Best Language Software / App 2015: duolingo (met 38% van de stemmen)
  • Best Learning and Networking Event 2015: Expolingua Berlin (met 32% van de stemmen)

Kristof De Weerdt, auteur van De mier en het ijsje, die de LIA voor beste taalpublicatie 2015 in de wacht sleepte, vertelde in zijn aanvaardingstoespraak in Vlaamse Gebarentaal (die voortreffelijk getolkt werd in het Nederlands): “Deze LIA is voor ons ongelooflijk belangrijk. Het is een prijs voor een tweetalig voorleesboekje, maar het is nog veel meer een beloning voor iedereen die zich inzet voor doven en voor Vlaamse Gebarentaal in het algemeen en in het bijzonder voor de goede taalontwikkeling van kinderen die Vlaamse Gebarentaal als moedertaal hebben en evenveel recht hebben op leuke boekjes als kinderen die in het Nederlands opgroeien.”

Initiatiefnemer Dries Debackere (De Taalsector): “De uitreiking van de LIA’s en de voorafgaande campagnes van de 40 genomineerden hebben opnieuw het beste van het beste uit de taalsector laten zien. Dit jaar is de taalsector vooral in beeld gekomen als een open sector die met beide benen in de samenleving staat en producten en diensten ontwikkelt die echte maatschappelijke waarde hebben.”

De ceremonie van de uitreiking vond dit jaar in pop-upstijl plaats op De Taalmarkt, een markt met twintig geselecteerde aanbieders van taaloplossingen en een onderdeel van de internationale conferentie. Amelie De Keyser, die de ceremonie leidde: “Ik ga van deze editie van de LIA’s vooral de ongelofelijke verscheidenheid aan taaldiensten en taalproducten onthouden. Ik zie ook dat steeds meer mensen voelen dat een nominatie belangrijk is en zeer positief kan afstralen op de genomineerde en tegelijk op de hele taalsector. Proficiat aan alle genomineerden en aan iedereen die zichzelf én de taalsector zo aantrekkelijk mee in beeld heeft gebracht.”

Remco Sleiderink, decaan van de Brusselse Letterencampus van de KU Leuven, liet in zijn openingstoespraak zien hoe de Brusselse dichter Colijn Cailleu al in 1474 zijn diensten als taalprofessional verkocht kreeg aan de stad Brussel. Dat hij erin slaagde het stadsdichterschap aan de stad Brussel te verkopen, had hij niet alleen aan zichzelf te denken. In de late middeleeuwen was het maatschappelijk aanzien van taalspecialisten, van tekstschrijvers en dichters, enorm toegenomen. Door zich overal in de Lage Landen te verenigen in rederijkerskamers hadden dichters een uitstraling gekregen die het individuele oversteeg en daar kon iedere individuele schrijver zijn voordeel mee doen.

“Ik denk dat de taalprofessionals van vandaag nog best een voorbeeld kunnen nemen aan de Brusselaar Colijn Caillieu. Zolang elke taalspecialist in zijn eigen hoekje blijft werken en zijn of haar eigen onderhandelingen voert en zijn of haar eigen public relations moet verzorgen, is de onderhandelingspositie niet zo sterk. Maar als de uitstraling van de hele sector groeit, als de saamhorigheid toeneemt en de waarde van taal voor de hele maatschappij duidelijk wordt, dan zal ook iedere individuele taalspecialist daar wel bij varen,” aldus nog Remco Sleiderink.

Contact

Amelie De Keyser & Dries Debackere
De Taalsector

De Taalsector / Language Industry Awards
Tel. +32 (0)9 269 04 66
Molenaarsstraat 111 bus 46
B-9000 Gent

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2015 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Le site web de la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) a été nommé aux Language Industry Awards dans la catégorie « Best Website ». Organisés à l’initiative du très entreprenant Dries Debackere, rédacteur en chef du magazine De Taalsector, les LIA ont pour but d’accroître la visibilité de toutes les professions linguistiques, tant auprès du grand public qu’auprès des acteurs du marché.

La Chambre belge des traducteurs et interprètes est présente sur le web depuis les années 1990. L’objectif originel était double : faire connaître les activités de l’association auprès du monde extérieur et permettre aux membres de décrocher des contrats auprès de clients potentiels en proposant à ces derniers un répertoire en ligne.

Nécessaire refonte

Très bien conçu, le site de l’association peina néanmoins à suivre l’évolution frénétique du World Wide Web et perdit peu à peu de son éclat. Jusqu’en 2013, où Geoffroy Destrebecq, traducteur passionné d’informatique, décida de reprendre les choses en main. Il mit alors tout son savoir-faire et son talent à profit pour redynamiser l’e-visibilité de l’association et entreprit une refonte complète du site, sur le fond et sur la forme. Et puisqu’un beau « dessin » vaut mieux qu’un long discours, nous vous proposons de constater le résultat par vous-même : www.translators.be.

Le site d’une association de traducteurs ne pouvant se permettre de trébucher sur un écueil linguistique, le site est également accessible via les URL www.vertalers.be et www.traducteurs.be.
Vous appréciez le site web de l’association ? Marquez symboliquement le coup en lui attribuant votre vote sur www.languageindustryawards.eu ! Geoffroy, mais aussi tous les autres membres de l’association, vous en seront reconnaissants !

La cérémonie de remise des Language Industry Awards se tiendra ce 16 mars à l’occasion de la conférence « The Value of Language », organisée sur le campus de la KULeuven (rue d’Assaut 2, 1000 Bruxelles). Plus d’infos : www.thevalueoflanguage.eu.

Bruxelles, le 11 février 2016 – Profondément indignée face aux propositions qui lui ont été
présentées par le cabinet du ministre de la Justice en vue de revaloriser la profession, la Chambre
belge des traducteurs et interprètes (CBTI) a demandé au Conseil Supérieur des Indépendants et
des PME d’exprimer son avis sur le projet de tarification soumis par le cabinet du Ministre de la
Justice. Le résultat est sans appel. Dans ces conditions, la Belgique risque bel et bien de devenir un
« failed state ».

Peu après sa nomination comme ministre de la Justice, Koen Geens avait annoncé son intention
d’inviter les représentants des traducteurs et interprètes jurés à la table des négociations en vue de
préparer les arrêtés d’exécution de la loi du 10 avril 2014 établissant un registre national des
traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés, votée à l’initiative de la Chambre belge des
Traducteurs et Interprètes. Le ministre disait également vouloir améliorer les conditions de travail et
financières très précaires de ces acteurs incontournables du monde judiciaire, dont bon nombre vit
aujourd’hui dans une situation précaire.

La gravité de la situation est en effet telle que le monde judiciaire risque de se retrouver demain sans
interprètes et traducteurs jurés, alors même que le droit à disposer d’une traduction ou d’une
interprétation est un droit fondamental qui ne peut être outrepassé. Si les traducteurs et interprètes
jurés venaient à disparaître du paysage, c’est donc tout l’appareil judiciaire devant traiter des
affaires mêlant plusieurs langues qui serait paralysé, avec comme conséquence directe des
libérations en cascade de prévenus, le report sine die de procès ou encore l’impossibilité de réaliser
des écoutes téléphoniques. Une impasse qui suscite des craintes légitimes en ces temps de menace
terroriste.

Nonobstant ces sombres perspectives, force est de constater que les revendications des représentants du secteur, pourtant raisonnables, ont été balayées d’un revers de la main par le ministre. De toute évidence, ce dernier ne compte rien entreprendre pour sortir ses linguistes d’une situation proche de l’exploitation économique. Ainsi, les tarifs proposés maintiendront les prestataires dans une situation très précaire, proche de la faillite, sans oublier la discrimination injustifiée que subissent certains prestataires en raison de leurs langues de travail.

Profondément indignée face aux propositions qui lui ont été présentées par le cabinet du ministre de la Justice en vue de revaloriser la profession, la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) a demandé au Conseil Supérieur des Indépendants et des PME d’exprimer son avis sur le projet de tarification soumis par le cabinet du Ministre de la Justice. Le résultat est sans appel (voir [http://tinyurl.com/hctx2dc][avis]), le CSIPME rappelant au passage, entre autres, qu’« il est requis d’établir des tarifs permettant aux professionnels, exerçant toujours en qualité d’indépendant, de subsister par l’exercice de leur profession. »

« Cet avis rendu par le CSIPME, un organe dont on ne peut douter de la neutralité et du sérieux, montre très clairement que l’arrêté royal préparé par le cabinet du Ministre de la Justice ne respecte ni les traducteurs et interprètes jurés, ni l’esprit de la Loi de 2014 et va mener à une véritable catastrophe. Nous espérons que cet avis servira d’électrochoc et fera enfin comprendre au cabinet du Ministre de la Justice qu’il fait fausse route », déclare Doris Grollmann, présidente de la commission des traducteurs et interprètes jurés de la CBTI.

« Nous lançons un dernier cri d’alarme à destination de M. Koen Geens pour qu’il rencontre d’urgence, et en personne, les représentants du secteur pour établir des tarifs qui permettront aux traducteurs et interprètes jurés de vivre tout simplement dans la dignité. Faute de quoi, la Belgique deviendra demain un État de non-droit. »

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : [www.cbti-bkvt.org][cbti]

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)  
Rue Montoyer 24 – b12  
B-1000 Bruxelles  
Tél. : 02-513 09 15  
<>  
[www.cbti-bkvt.org][cbti]

Doris Grollmann (commission traducteurs jurés) : 0473/712177 ou <>  
Rita Roggen (Présidente) : 0475/693120 ou <>

cbti: http://www.cbti-bkvt.org
avis: http://tinyurl.com/hctx2dcBruxelles, le 11 février 2016 – Profondément indignée face aux propositions qui lui ont été présentées par le cabinet du ministre de la Justice en vue de revaloriser la profession, la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) a demandé au Conseil Supérieur des Indépendants et des PME d’exprimer son avis sur le projet de tarification soumis par le cabinet du Ministre de la Justice. Le résultat est sans appel. Dans ces conditions, la Belgique risque bel et bien de devenir un « failed state ».

Peu après sa nomination comme ministre de la Justice, Koen Geens avait annoncé son intention d’inviter les représentants des traducteurs et interprètes jurés à la table des négociations en vue de préparer les arrêtés d’exécution de la loi du 10 avril 2014 établissant un registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés, votée à l’initiative de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes. Le ministre disait également vouloir améliorer les conditions de travail et financières très précaires de ces acteurs incontournables du monde judiciaire, dont bon nombre vit aujourd’hui dans une situation précaire.

La gravité de la situation est en effet telle que le monde judiciaire risque de se retrouver demain sans interprètes et traducteurs jurés, alors même que le droit à disposer d’une traduction ou d’une interprétation est un droit fondamental qui ne peut être outrepassé. Si les traducteurs et interprètes jurés venaient à disparaître du paysage, c’est donc tout l’appareil judiciaire devant traiter des affaires mêlant plusieurs langues qui serait paralysé, avec comme conséquence directe des libérations en cascade de prévenus, le report sine die de procès ou encore l’impossibilité de réaliser des écoutes téléphoniques. Une impasse qui suscite des craintes légitimes en ces temps de menace terroriste.

Nonobstant ces sombres perspectives, force est de constater que les revendications des représentants du secteur, pourtant raisonnables, ont été balayées d’un revers de la main par le ministre. De toute évidence, ce dernier ne compte rien entreprendre pour sortir ses linguistes d’une situation proche de l’exploitation économique. Ainsi, les tarifs proposés maintiendront les prestataires dans une situation très précaire, proche de la faillite, sans oublier la discrimination injustifiée que subissent certains prestataires en raison de leurs langues de travail.

Profondément indignée face aux propositions qui lui ont été présentées par le cabinet du ministre de la Justice en vue de revaloriser la profession, la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) a demandé au Conseil Supérieur des Indépendants et des PME d’exprimer son avis sur le projet de tarification soumis par le cabinet du Ministre de la Justice. Le résultat est sans appel (voir http://tinyurl.com/hctx2dc), le CSIPME rappelant au passage, entre autres, qu’« il est requis d’établir des tarifs permettant aux professionnels, exerçant toujours en qualité d’indépendant, de subsister par l’exercice de leur profession. »

« Cet avis rendu par le CSIPME, un organe dont on ne peut douter de la neutralité et du sérieux, montre très clairement que l’arrêté royal préparé par le cabinet du Ministre de la Justice ne respecte ni les traducteurs et interprètes jurés, ni l’esprit de la Loi de 2014 et va mener à une véritable catastrophe. Nous espérons que cet avis servira d’électrochoc et fera enfin comprendre au cabinet du Ministre de la Justice qu’il fait fausse route », déclare Doris Grollmann, présidente de la commission des traducteurs et interprètes jurés de la CBTI.

« Nous lançons un dernier cri d’alarme à destination de M. Koen Geens pour qu’il rencontre d’urgence, et en personne, les représentants du secteur pour établir des tarifs qui permettront aux traducteurs et interprètes jurés de vivre tout simplement dans la dignité. Faute de quoi, la Belgique deviendra demain un État de non-droit. »

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Doris Grollmann (commission traducteurs jurés) : 0473/712177 ou
Rita Roggen (Présidente) : 0475/693120 ou

C’est non sans une certaine fierté que nous pouvons annoncer l’engagement d’un invité de prestige à intervenir comme orateur principal lors du congrès de traduction et d’interprétation qui se tiendra les 11 et 12 mars à Hilversum. Nous sommes enchantés d’accueillir Henry Liu, président de la FIT (Fédération Internationale des Traducteurs/International Federation of Translators), pour ouvrir notre congrès le vendredi 11 mars.

Organisation faîtière mondiale (http://www.fit-ift.org/) représentant 80 000 traducteurs et interprètes et comptant parmi ses membres plus de 100 associations professionnelles nationales et régionales, la FIT peut être sans conteste qualifiée de porte-parole des traducteurs et interprètes du monde entier.

L’exposé de Monsieur Liu, intitulé « What unites us? – Building a collaborative and sustainable translation profession », reflète parfaitement le thème de notre conférence : « Ensemble, pour aller plus loin ». Espérons qu’il ouvrira ainsi la voie à un congrès offrant à tous les participants l’opportunité d’apprendre à mieux se connaître et de se rapprocher. Nous sommes en effet convaincus qu’il est grand temps de nous rassembler et qu’Henry Liu donnera le ton qui convient pour le reste de la conférence.

Congrès de traduction et d’interprétation, 11 et 12 mars 2015, Hilversum

Le congrès de traduction et d’interprétation est une initiative conjointe des associations professionnelles d’interprètes, de traducteurs et d’agences de traduction néerlandaises et belges en collaboration avec la Commission européenne et les Universités d’Anvers et de Louvain.

Vous pouvez vous inscrire au congrès sur le site internet www.tenvcongres.nl ou www.tenvcongres.be.

Note à l’intention de la rédaction

Pour plus d’informations sur le congrès de traduction et d’interprétation, nous vous prions de contacter Dave van den Akker, président de la fondation du congrès de traduction et d’interprétation, par téléphone au 06-52061440 ou par courriel à l’adresse . Vous trouverez également de plus amples informations sur le site www.tenvcongres.nl.

Le congrès de traduction et d’interprétation est organisé par :

La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) et la maison d’édition Die Keure / La Charte viennent de concrétiser un partenariat portant sur la version en ligne du dictionnaire juridique J. Moors néerlandais-français. Proposé d’ordinaire au prix de 115 EUR, les membres de l’association peuvent bénéficier, depuis ce 15 janvier 2016, d’un accès exclusif à la version en ligne du dictionnaire pour un montant forfaitaire très avantageux.

Depuis sa création en 1955, la CBTI défend bec et ongles les droits et les intérêts des traducteurs et interprètes jurés. À travers cette offre et ce partenariat, la première association professionnelle du secteur entend également améliorer le confort de travail de cette importante catégorie de membres, ainsi d’ailleurs que de tous les autres linguistes travaillant dans le secteur juridique.

Une référence

Édité pour la première fois en 1953, le dictionnaire juridique néerlandais-français de Joseph Moors en est aujourd’hui à sa 7e édition. Il fait figure d’ouvrage de référence incontesté dans le secteur de la traduction juridique. Riche de plusieurs dizaines de milliers de termes, il permet à tout linguiste de trouver rapidement et en toute convivialité le terme recherché dans ce langage de spécialité. Il constitue à ce titre un élément incontournable de la palette d’outils du traducteur juridique moderne. À n’en pas douter, un atout dont les membres de la CBTI auront à cœur de profiter.

La directive européenne 2010/64/UE sur le droit à l’interprétation et à la traduction en matières judiciaires oblige les pays membres à instaurer un registre national des traducteurs et interprètes jurés (TIJ) et à prendre les mesures nécessaires pour garantir que les services de traduction et d’interprétation se fassent dans la qualité voulue. Alors que les critères de Maastricht imposent des coupes sèches à tous nos gouvernements, les ministres de la justice doivent donc trouver le moyen de faire beaucoup mieux avec beaucoup moins.

Dans certains pays, les TIJ sont moitié moins payés que dans les pays les mieux lotis, au point que les magistrats et les services de police peinent à trouver des prestataires qualifiés. Les pistes envisagées pour résoudre la quadrature du cercle se tournent vers la numérisation, la priorisation et, surtout, la recette miracle : la libre concurrence par le moyen de l’attribution de marchés publics.

Au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, les prestations sont ainsi confiées à une seule entreprise. FIT-Europe estime pourtant que des arguments décisifs s’opposent à cette façon de procéder.

  • L’entreprise choisie bénéficie d’une situation de monopole pendant toute la durée du contrat, ce qui engendre une distorsion de la concurrence. L’expérience du Royaume-Uni montre que cette situation monopolistique mène à l’incapacité des autorités à imposer la bonne réalisation du contrat : alors que des pénalités sont prévues, celles-ci ne sont jamais appliquées malgré les nombreux manquements car le gouvernement n’a pas d’autre choix que de poursuivre le contrat. Une fois le contrat en poche, la qualité des prestations ne constitue plus un intérêt essentiel de l’entreprise. L’évaluation de la qualité ne devrait d’ailleurs pas être du ressort de l’entreprise monopolistique sélectionnée, juge et partie, mais bien d’un organe indépendant. Ceci vaut particulièrement pour les langues de faible diffusion.

  • Nombre de TIJ ne travaillent que pour la justice et se retrouvent face à un seul client, qui dicte les prix, les lieux, horaires et conditions de travail. Ceci équivaut à une situation de faux indépendant.

  • Ce système implique un coût supplémentaire résultant de la marge bénéficiaire de l’entreprise intermédiaire. Cette marge bénéficiaire ne pourra être réalisée qu’en réduisant la rémunération des indépendants et en réduisant le remboursement des coûts indirects (frais de transport, temps de voyage, temps d’attente, etc.). En outre, l’expérience montre la réalité du risque que l’entreprise, profitant de sa position d’exclusivité, ne respecte pas les droits des prestataires et les délais de paiement.

  • Alors que nombre de pays connaissent déjà une grave pénurie de prestataires et d’énormes problèmes de qualité, l’augmentation inéluctable de la pression sur les rémunérations ne peut mener qu’à l’impossibilité de réaliser les objectifs de la directive.

  • Le magistrat perd le contrôle du choix du prestataire, la sélection étant assurée par un gestionnaire de projet sans garanties de qualification.

  • Le respect de la confidentialité ne peut être réellement garanti par ces sociétés commerciales étant donné le nombre de personnes qui ont accès aux documents, à la tendance croissante de travail sur des plateformes partagées et à l’enregistrement des documents dans le cloud. L’existence d’un code de bonne conduite signé par les prestataires qui travaillent pour l’entreprise ne forme pas une garantie suffisante.

Le recours aux marchés publics mènerait donc in fine à la cessation d’activité de nombreux prestataires, qui se tourneront vers d’autres marchés linguistiques comme cela a déjà été le cas au Royaume- Uni en France ou en Espagne, où des centaines de linguistes expérimentés ont abandonné les cours et tribunaux pour se tourner vers d’autres secteurs d’activité.

En conclusion, FIT Europe est d’avis que le recours aux marchés publics en vue de l’externalisation de la traduction et de l’interprétation s’opposera directement au droit fondamental à la confidentialité, à la traduction et à l’interprétation en matières judiciaires.

Communiqué de presse publié le 19 janvier 2016 par l’UCM

L’UCM a pris connaissance avec satisfaction, mais sans surprise, du boni dans la sécurité sociale des indépendants, annoncé par le ministre Willy Borsus. Cela confirme que la grande réforme de 2015 (paiement des cotisations sur les revenus de l’année en cours) est une réussite. Mais aussi qu’elle force à la marge certains indépendants à payer plus que leur dû. Il y a des effets collatéraux à corriger…

Selon les chiffres diffusés par le ministre Borsus, les indépendants ont versé 3,98 milliards d’euros en 2015 pour leur protection sociale. C’est 252 millions de plus que l’année précédente. C’est aussi 245 millions de plus que ce qui avait été budgété. Il y a donc un important boni.

C’est en 2015 que le mode de calcul des cotisations obligatoires des indépendants a été modifié. Les caisses réclamaient 22 % des revenus de l’année antépénultième (2011 pour 2014). À présent, les cotisations sont dues sur les revenus de l’année en cours et l’indépendant peut donc moduler ses versements. La régularisation intervient a posteriori.

Cette réforme était voulue par l’UCM. Elle était basée sur la confiance. Et en effet, les indépendants ont continué à payer leur cotisations en les adaptant de manière raisonnable à leurs revenus, sans sous-estimation. L’objectif était la neutralité budgétaire. On est bien au-delà. C’est positif, mais ce n’est pas non plus une victoire d’avoir retenu 245 millions de charges sociales au-delà de ce qui était nécessaire pour financer les prestations.

L’UCM demande que ce surplus soit utilisé pour corriger deux anomalies de la réforme. La première concerne les ajustements des cotisations. Les caisses proposent aux indépendants de payer en fonction de leurs derniers revenus connus (2012 pour 2015). S’ils estiment leurs revenus supérieurs, ils peuvent payer plus sans restriction. S’ils gagnent moins, ils ne peuvent réduire leurs versements que s’ils passent sous un des deux seuils : 13.000 ou 26.000 €. Une baisse de revenus de 25.000 à 14.000 €, ou de 50.000 à 28.000 €, n’autorise pas à payer moins. Il faut supprimer ces seuils ou au minimum les multiplier.

La seconde anomalie provient de la non-prise en compte des revenus 2012, 2013 et 2014. Ils ne serviront jamais de base au calcul des cotisations. Certains indépendants, pour des raisons diverses, ont eu des rentrées très basses pendant ces années. Cela génère des plaintes. Cela va surtout générer des surprises au moment de l’établissement des décomptes annuels 2015, 2016 et 2017 : les caisses d’assurances sociales seront amenées à réclamer d’importantes régularisations. Une mesure transitoire corrective est nécessaire pour compenser la charge excessive imposée à une minorité par le passage de l’ancien système au nouveau.

Infos et contact

Thierry Evens
UCM
+32 81 48.62.61
+32 474 95.07.74
www.ucmmouvement.be

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Geachte Heer Minister,

Bij uw benoeming hebt u gemerkt dat het verkeerd liep met de manier waarop beëdigd vertalers/tolken moesten werken. De regels zijn verwarrend, dubbelzinnig en ingewikkeld, de werkomstandigheden slecht en de bezoldiging nog slechter. Dat hebben de vertaalproblemen van het dossier Wesphael nogmaals pijnlijk aangetoond.

U wilde die situatie aanpakken en veranderen. We hebben uw initiatief toegejuicht en er met veel inzet aan meegewerkt.

Ondertussen is er al één zichtbaar resultaat: een ontwerp-KB over vertaal- en tolktarieven.

Helaas moeten we vaststellen dat het bewuste KB absoluut niet beantwoordt aan de uitgangspunten.

Zo stellen we vast dat het KB op een aantal punten regelrecht ingaat tegen de praktijken op het terrein en soms volledig onrealistisch is.

Zo stellen we vast dat de vroegere -verwarrende- regels vervangen worden door nieuwe -zo mogelijk nog meer verwarrende- regels.

Zo stellen we vast dat de nieuwe regels baden in dezelfde visie van beëdigd vertalers/tolken als een begrotingspost, ja zelfs als lastposten.

Zo stellen we vast dat de werkomstandigheden geenszins zullen verbeteren.

Zo stellen we vast dat de beëdigd vertalers/tolken opnieuw meer verantwoordelijkheden en plichten zullen krijgen.

Zo stellen we vast dat er enerzijds strengere eisen aan beëdigd vertalers/tolken gesteld zullen worden (waardoor hun aantal opnieuw sterk zal verminderen), die zich echter anderzijds niet vertalen in betere vergoedingen.

De uitvoering van dit ontwerp-KB zal tot een ramp leiden.

Een enquête onder beëdigd vertalers/tolken heeft aangetoond dat 95% van de beëdigd vertalers/tolken dit ontwerp-KB verwerpt.

Het aantal beëdigd vertalers/tolken zal nog meer dalen. Uw magistraten zullen er nog langer over doen om een vertaler/tolk te vinden. Nog meer beklaagden zullen vrijgelaten worden wegens gebrek aan vertaling/vertolking…

Mijnheer de Minister, de oplossing is eenvoudig. Luister echt naar uw beëdigd vertalers/tolken!
U zult ze, meer dan vandaag, in de toekomst nodig hebben.

Cornelia Van Bouwel
Voorzitter Lextra Lingua vzw

Rita Roggen
Voorzitter BKVT

De BKVT

De Belgische Kamer van Vertalers en Tolken werd opgericht in 1955. Ze is een Koninklijke vereniging zonder winstoogmerk en de enige beroepsorganisatie die vertalers en tolken in heel België verenigt en officieel vertegenwoordigt in de Hoge Raad voor de Zelfstandigen en de KMO. Ze heeft tot doel natuurlijke personen die een beroep uitoefenen dat rechtstreeks verband houdt met vertaal- of tolkwerk, te groeperen, hun wederzijdse belangen te verdedigen, de professionele kennis te vervolmaken door middel van permanente vorming, het prestige te verhogen van de beroepen die onder de statuten vallen en de collectieve beroepsbelangen van de leden te verdedigen. Meer informatie op: www.cbti-bkvt.org

De BKVT is lid van de Fédération internationale des traducteurs (FIT).

Contact

Belgische Kamer van Vertalers en Tolken (BKVT)
Montoyerstraat 24 – b12
B-1000 Brussel
Tel: +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Rita Roggen (Voorzitter): +32 0475 69 31 20 of
Doris Grollmann (commissie beëdigd vertalers): +32 473 71 21 77 of

Lextra Lingua

Lextra Lingua is een vereniging van en voor tolken en vertalers die voor het gerecht, de politie, sociale diensten… werken. Lextra Lingua verdedigt de belangen van haar leden bij haar opdrachtgevers, houdt haar leden op de hoogte van alles wat er beweegt in de wereld van de tolken en vertalers en wil haar leden helpen om een zo hoog mogelijke graad van professionaliteit en beroepsethiek te bereiken. De internetsite van Lextra Lingua stelt de potentiële opdrachtgevers een lijst met beëdigd tolken en vertalers ter beschikking, gerangschikt volgens taal en biedt een permanente dienstverlening met nuttige informatie aan.
In 2015 werd de permanentiedienst van Lextra Lingua genomineerd voor een Language Industry Award.

Voor meer informatie: www.lextra-lingua.be

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Lextra Lingua
Diestsesteenweg 675
B-3010 Leuven
Tel: +32 477 51 24 81

www.lextra-lingua.be

Brussel, 16 december 2015 – Onbeperkt en onbelast bijklussen voor iedereen. Op het eerste gezicht lijkt dit een goed idee. Schijn bedriegt. Wie verder kijkt dan zijn neus lang is, begrijpt onmiddellijk dat dit allesbehalve een goed idee is.

Hebt u bij uw voorstel, mevrouw Rutten, ook eens gedacht aan de vele freelancers, zelfstandigen in hoofdberoep?

Wij, de Belgische Kamer van Vertalers en Tolken, vrezen van niet. Want als u ook maar 1 seconde aan onze freelancers had gedacht, dan zou dit voorstel nu niet op tafel liggen maar in de prullenbak.

Uw voorstel betekent regelrechte valse concurrentie voor zelfstandigen, want zij betalen wel sociale bijdragen en belastingen op hun inkomen. Zij kunnen niet bijklussen. Gepensioneerde vertalers kunnen toch blijven werken waardoor jonge vertalers het extra moeilijk krijgen.
Bovendien zet u hiermee de al lage tarieven voor vertaling nog meer onder druk. Iemand die bijklust hoeft niet te leven van dat extra inkomen. Fulltime freelancers moeten hun brood verdienen met hun werk.

Uw voorstel betekent ook een deprofessionalisering voor de vertaalsector en voor alle niet-beschermde beroepen. Want iedereen kan toch even een tekstje vertalen? Een muur behangen? Bijles geven? Uw voorstel ervaren wij dan ook als een belediging van alle vakmensen.
Zelfs bij de invoering van de dienstencheques werden bepaalde beroepen beschermd: een dienstencheque mag niet worden gebruikt om bijvoorbeeld een tuinman te betalen. Taxichauffeurs worden beschermd tegen Uber. En met reden. Dus waarom vertalers niet?

Uw voorstel bevordert ook de ‘vrouw aan de haard’. Nochtans stimuleert u allochtone vrouwen om te gaan werken, maar met uw voorstel zegt u eigenlijk, blijf maar thuis, zorg voor uw kinderen en klus wat bij, er worden toch geen belastingen op geheven.

Tot slot betekent uw voorstel ook imagoschade, want welke kwaliteit denkt u te ontvangen als u de professionals de markt uit prijst?

Dat er iets moet worden gedaan aan zwartwerk, daar zijn wij het mee eens. Maar ook het systeem van bijberoep en hoofdberoep is aan een herziening toe. Misschien kunt u uw pijlen eerder daarop richten?

Kortom, beste mevrouw Rutten, wij hadden meer en beter verwacht van u, van een partij die traditiegetrouw de belangen van zelfstandigen zegt te verdedigen en verzoeken u dan ook dringend om dit voorstel van tafel te halen.

Au pied de la collégiale Sainte-Gertrude, sans la sainteté (ou peut-être juste un air), mais avec la pluie, c’est donc au Café des Arts que certains membres de la CBTI se sont réunis pour partager un bon repas.

Collégial, le mot était de circonstance… Les divers avis partagés à propos du marché, les programmes informatiques installés, les nouveautés, ont jalonné la soirée ponctuée aussi de sages paroles de nouveaux membres et des anciens présents ce soir-là, tendent à prouver que ces échanges apportent à chacun(e) des repères et des réponses à ses questions et qu’il faut partager pour s’orienter et découvrir encore. Tout cela partagé dans la bonne humeur !

Le temps passant très vite, on ne peut que souhaiter se revoir plus nombreux à la prochaine édition. La brasserie des Arts fut donc nourrie ce soir-là des talents de chacun réunis.

Là-dessus, santé et à la prochaine édition !

Nicolas Stuyckens et Pascal Malcourant

Am Freitag, den 25. September 2015 feierte die Belgische Kammer der Übersetzer und Dolmetscher ihren 60. Geburtstag. Einige Gäste und Redner waren bereit, vor der Kamera zu diesem Ereignis Stellung zu nehmen.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

La CBTI présente tous ses voeux à la BQTA à l’occasion de son 20e anniversaire. La Belgian Quality Translation Assocation est, depuis plusieurs années déjà, le principal interlocuteur de la Chambre pour représenter les sociétés de traduction et élaborer en commun des programmes visant à la promotion de la qualité dans le respect des prestataires.

Das Translating Europe Forum, das dieses Jahr am 29. und 30. Oktober in den Räumlichkeiten der Europäischen Kommission in Brüssel stattfand, richtete sich vor allem an Jugendliche, die eine Karriere als Übersetzer oder Dolmetscher ins Auge fassen. Die zahlreichen, meist jungen Besucher beweisen, dass unsere Berufe nach wie vor attraktiv sind.

Die Vorträge – über die Märkte, wie man sich selbst verkauft, Fortbildung, Zertifizierung usw. – können auf https://scic.ec.europa.eu/streaming/translating-europe-forum-2015-jenk-29-10 gestreamt werden.

Besonders interessant ist der Beitrag von Doris Grollmann (CBTI/BKVT), nach 53’47”, in dem sie den Standpunkt der CBTI/BKVT zur Transcert-Zertifizierung darlegt.

Inzwischen bemannte Max De Brouwer (CBTI/BKVT) den gut besuchten Stand van FIT Europa, wo anhand einer neuen Broschüre Reklame für die Mitgliedsverbände in den verschiedenen europäischen Ländern gemacht wurde.

Mit Dank an Brigitte Eisenberger für die Übersetzung ins Deutsche.

La Cour européenne de Justice s’est prononcée dans un arrêt du 4 décembre 2014 sur une convention collective de travail («CCT») prévoyant des tarifs minimaux pour les prestataires de services indépendants.

En vertu de l’article 101, paragraphe 1 du TFUE, les ententes sur les prix entre entreprises qui ont pour objet de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence – qualifiées de «cartels» – sont toutefois interdites. Toute infraction au droit des ententes est sévèrement sanctionnée. Ne relèvent donc pas du champ d’application les ententes sur les prix avec vos clients.

Que signifie cet arrêt et, surtout, quelles sont ses implications pour notre secteur?

1. L’arrêt

Les faits se sont déroulés dans le secteur de la musique. L’association syndicale néerlandaise FNV Kunsten Informatie en Media (FNV Kiem) avait conclu une CCT portant sur les tarifs minimaux pour les «remplaçants» dans les orchestres – pas seulement les remplaçants sous contrat de travail, mais également les remplaçants indépendants. Cette CCT avait pour objet d’assurer l’égalité de traitement des travailleurs salariés et des travailleurs indépendants.

L’autorité de la concurrence néerlandaise a estimé qu’il s’agissait d’ententes interdites sur les prix, ce qui allait donc à l’encontre du droit européen à la concurrence.

La Cour néerlandaise de La Haye a alors demandé à la Cour européenne de Justice si l’interdiction des accords restrictifs de la concurrence s’appliquait également à une disposition d’une convention collective de travail prévoyant des tarifs minimaux pour des prestataires de services indépendants effectuant en faveur d’un employeur la même activité que les travailleurs salariés de cet employeur.

La Cour de Justice a estimé que l’interdiction des ententes sur les prix (art. 101, paragraphe 1 du TFUE) ne s’appliquait pas à une CCT comme celle en cause, qui fixe des tarifs minimaux pour les prestataires de services indépendants effectuant pour un employeur, sur la base d’un contrat d’entreprise, la même activité que les travailleurs salariés de cet employeur, si ces prestataires de services constituent de «faux indépendants», à savoir des prestataires se trouvant dans une situation comparable à celle des travailleurs.

Reste à voir à présent comment la jurisprudence nationale transposera ce jugement de la Cour de Justice. Une personne qui travaille à temps plein en tant qu’indépendant pour un «donneur d’ordre» est un exemple concret de «faux indépendant». Dans cette affaire, il s’agissait de remplaçants dans un orchestre (situation de nature plutôt occasionnelle) mais les activités en question correspondaient exactement à celles effectuées en tant que travailleurs salariés.

Ci-dessous sont récapitulées les règles applicables au statut de faux indépendant en Belgique. Ces critères ont été récemment durcis pour plusieurs secteurs exposés à la fraude. Le secteur de la traduction n’en faisant pas partie, je ne m’étendrai pas sur le sujet.

2. Le statut de faux indépendant

Qu’entend le législateur belge par «statut de faux indépendant»?

Le statut de faux indépendant est une situation où des travailleurs dotés du statut d’indépendant exercent une activité professionnelle sous l’autorité d’un employeur. En d’autres termes, ces travailleurs devraient normalement être salariés.

Le statut de faux indépendant a toute une série de conséquences pour l’employeur et le travailleur. Pour le travailleur, nous citerons principalement le paiement des cotisations sociales et du précompte professionnel. Un faux indépendant n’a en outre pas droit à un préavis ni à des indemnités de préavis en cas de rupture de contrat. De même, il ne peut prétendre à un salaire garanti pour les périodes d’incapacité de travail résultant un accident ou d’une maladie.

Quels critères utilise-t-on pour la qualification d’une relation de travail?

L’article 328, 5° de la loi du 27 décembre 2006 sur les relations de travail décrit les relations de travail comme suit:

«La relation de travail est la collaboration professionnelle portant sur la prestation d’un travail par une partie en qualité soit de travailleur salarié, soit de travailleur indépendant, étant entendu qu’il y a lieu d’entendre:

a) par «travailleur salarié»: la personne qui s’engage dans un contrat de travail à fournir, contre rémunération, un travail, sous l’autorité de l’autre partie au contrat, l’employeur;

b) par «travailleur indépendant»: la personne physique qui exerce une activité professionnelle en dehors d’un lien d’autorité visé sous a) et qui n’est pas engagée dans les liens d’un statut.»

La présence ou l’absence du lien d’autorité est donc d’une importance cruciale.

Plusieurs critères généraux (positifs et négatifs) applicables à tous les secteurs permettent de déterminer ce lien d’autorité. D’autres critères spécifiques restent provisoirement applicables uniquement aux secteurs sensibles à la fraude (construction, transport de biens et de personnes, services de nettoyage et sécurité). Comme indiqué précédemment, je ne me pencherai pas sur cette dernière catégorie.

Critères positifs: les critères généraux suivants sont des critères qui permettent de juger de l’existence ou de l’absence d’un lien d’autorité:

  1. la volonté des parties, telle qu’elle est exprimée dans leur contrat, à condition que les parties puissent choisir librement la nature de leur relation de travail, où l’exécution effective du contrat doit correspondre à la nature de la relation de travail. La situation réelle prévaut donc sur la qualification que ces parties donnent à la relation.
  2. la liberté d’organisation du temps de travail;
  3. la liberté d’organisation du travail;
  4. la possibilité d’exercer un contrôle hiérarchique.

Critère négatif: les éléments suivants ne suffisent, à vrai dire, pas à qualifier de manière adéquate une relation de travail:

  1. le titre du contrat;
  2. l’inscription auprès d’un organisme de sécurité sociale;
  3. l’inscription à la Banque-Carrefour des Entreprises;
  4. l’inscription auprès de l’administration de la TVA;
  5. la manière dont les revenus sont déclarés à l’administration fiscale.

Comme vous le remarquez, le nombre d’heures que vous consacrez par semaine à ce type de travail dans un lien subordonné ne constitue pas un critère. Vous pouvez parfaitement conclure, en tant que salarié, un contrat de travail à durée déterminée et être aussi occupé à temps partiel, en exerçant ou non des activités d’indépendant à titre accessoire.

Ce n’est pas parce que vous (ou votre donneur d’ordre) avez envie de faire croire au fisc et à la sécurité sociale que vous êtes indépendant que le fisc et la sécurité sociale l’entenderont de cette oreille.

Le risque de requalification par un tribunal concerne toutefois principalement l’employeur/le donneur d’ordre, qui devra s’acquitter de l’ONSS avec effet rétroactif et majorations, etc.

À l’heure actuelle, il est difficile d’évaluer l’impact concret qu’aura cet arrêt sur notre secteur.

Disclaimer: ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure. Pour transposer concrètement cet avis à la présente situation de fait, nous vous invitons à consulter votre conseiller personnel.

Nous remercions Laurence Englebert pour la traduction bénévole.

Die CBTI/BKVT wünscht all ihren Mitgliedern und Übersetzern der Welt einen frohen und unbeschwerten Hieronymus-Tag!

Der heilige Hieronymus, der um 382 die Bibel aus dem Hebräischen ins Lateinische übersetzte (die Vulgata), gilt nämlich als Schutzheiliger der Übersetzer. Deswegen wurde sein Namenstag, der 30. September, zum internationalen Übersetzertag ausgerufen.

Wir wünschen allen ein frohes Fest!

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L’événement tant attendu a eu lieu dans la salle des fêtes du somptueux Radisson Blu Royal Hotel sis rue Fossé aux Loups, à Bruxelles. À l’occasion, la CBTI a fait une démonstration de force rentrant dans la promotion du corps du métier que constituent la traduction et l’interprétation. Le 25 septembre 2015 fut une journée riche, non seulement en enseignements, mais aussi en sons et couleurs, le tout dans une organisation et un timing frisant la perfection.

La montée des marches…

Les premiers invités qui arrivent sur le théâtre de l’événement dès 14 heures se font identifier auprès du duo d’accueil composé de Renée Jamaer (membre de Conseil d’administration) et de Valérie Yernault (secrétaire à la CBTI). Ils reçoivent chacun un package comprenant des informations utiles ainsi que du matériel destiné à la prise des notes. C’est à ces formalités d’usage que se soumettront tous les invités qui affluent au fur et à mesure qu’approche l’heure prévue du lancement officiel des festivités.

Le temps des retrouvailles et des prises de contact meublées d’exclamations ainsi que des éclats de rires joyeux dans la hall d’attente, hommes et femmes sont invités à s’installer confortablement dans la salle à l’effet de suivre le lancement de la première partie du programme, dédiée aux communications en conférence.

En scrutant l’horizon…

Dès 15 heures, l’honneur est revenu à Agnès Feltkamp, traductrice et membre du CA, d’inaugurer cette étape studieuse de la journée: «Certification ou déontologie? Quelle est la solution d’avenir pour les traducteurs et interprètes?». L’oratrice, spécialisée dans la traduction médicale, s’est évertuée à présenter les enjeux liés à chacun de ces deux catalyseurs (certification et déontologie) d’un rendement de qualité pour le traducteur et l’interprète d’aujourd’hui et de demain.

Et qui dit professionnel d’aujourd’hui et de demain, dit usage des nouveaux outils de travail. C’est justement ce sur quoi a porté la deuxième intervention du jour: «Translation Technologies and Freelance Translators: A CAT in the HAT». Comme dans la première communication, il est question d’avenir, sous la forme interrogative: Les avancées technologiques: quel avenir pour les traducteurs et interprètes? Guillaume Deneufbourg (traducteur, enseignant et membre du CA) explorera les tenants et aboutissants des avancées technologiques ambiantes en proposant aux principales questions: «Is this the ideal world?», «Tomorrow?-Do we have to worry?» des réponses apaisantes dont l’une empruntée chez A. R. Lommel: «Machine translation will displace only those humans who translate like machines».

Comme dans un mouvement de synchronisation bien ficelé, c’est pour apporter des réponses tout aussi rassurantes aux questionnements qu’impose la nouvelle donne dans le secteur, que le troisième orateur prend la parole; Rudy Tirry (président de la BQTA/EUATC) partage avec l’auditoire averti son point de vue sur «la collaboration entre agences de traduction et traducteurs indépendants: quel avenir dans un secteur soumis à une concurrence féroce?». Là aussi, il est question pour les actants du secteur non pas de craindre ladite nouvelle donne, mais plutôt de s’y adapter et de tirer profit de l’accélération quasi vertigineuse de l’histoire. Rudy Tirry, comme pour présenter les faits en images concrètes, aura le tact et l’originalité de débuter son intervention avec une vidéo sur l’évolution de la mécanique du rallye-automobile, dans un élan comparatif, de 1950 à 2013. Les cinéphiles d’un instant sont alors captivés par l’évolution – pour ne pas dire révolution – saisissante qui s’est produite en 63 années. Par analogie donc, c’est le même destin qu’a connu et que connait le secteur de la traduction/interprétation: des avancées technologiques éblouissantes, constituant, pourtant, la raison d’être de la crainte d’une déshumanisation (au détriment du cerveau humain) programmée de la profession.

«We still need the brain!», martèle Chris Durban qui clôturera l’Acte 1 des festivités. Dans une posture plus que rassurante, Chris Durban proclame sa foi en l’avenir du traducteur et de l’interprète humains qui sont toujours maîtres de leur destin. l’oratrice en appelle plutôt au professionnalisme agissant, décliné en quelques points essentiels: avoir l’estime de soi; être fier d’exercer le métier de traducteur ou d’interprète; trouver des domaines de spécialisation; cultiver l’habitude de s’auto-évaluer; perfectionner la rédaction; recueillir le feed-back de la clientèle; éviter des «idées fixes» aux élans défaitistes du genre «prices are heading down» (sur la rémunération adéquate). Dans sa communication intitulée «Building your business model – From frugal to sustainable to prosperous», Chris Durban a livré un véritable code de conduite à même de faire des professionnels ce qu’elle qualifie de «prosperous translators».

C’est sur cette exhortation galvanisante de Chris Durban, que l’auditoire et les quatre conférenciers se sont prêtés au jeu des questions-réponses. Les brefs échanges ont tourné principalement autour de la qualité du texte-cible: pour Rudy Tirry, «si le traducteur a affaire à un texte de mauvaise qualité, devra-t-il produire une traduction tout aussi mauvaise? Ce qui est certain, poursuit-il, c’est que le client ne verra jamais les fautes contenues dans le texte de départ, mais bien celles identifiées dans la traduction». Un point de vue que partage Chris Durban pour qui, «le devoir du traducteur c’est d’améliorer le texte»; mieux, «le traducteur peut effectivement devenir riche en déployant ses compétences rédactionnelles».

C’est sur ce regard tourné vers une vie en rose que traducteurs et interprètes indépendants, traducteurs et interprètes employés, enseignants, chercheurs, représentants des agences de traduction, étudiants et autres invités de marque iront à la pause-café, dans une ambiance bon-enfant. Il est alors 17 heures et 30 minutes.

Les acquis d’une association sexagénaire…

18 heures: retour en salle pour l’Acte II des festivités, non moins studieux: la séance académique donnera aussi lieu à un brainstorming. Rita Roggen, en sa qualité de présidente de la CBTI, prendra la parole pour souhaiter, au nom du Conseil d’Administration, la bienvenue à toute l’assistance. La traductrice et enseignante saisira cette opportunité pour réaffirmer ses ambitions et ses attentes, relativement à la nouvelle dynamique qu’elle entend injecter au sein de la Chambre. Dans le cadre de ce mot d’accueil, Rita Roggen a tenu aussi à dire toute sa gratitude à l’endroit de toutes celles et de tous ceux qui l’accompagnent déjà dans cette vision, afin d’entretenir la flamme allumée 60 années auparavant.

Et qui d’autre que Jean-Bernard Quicheron pour aider à remonter le temps, justement… Le président d’honneur de la CBTI, dans le style détendu et enjoué qu’on lui connait, a réussi l’exploit de ramener dans le passé un auditoire fort séduit, alors que jusqu’ici les communications se focalisaient plutôt sur l’avenir… Dans le brossage de «l’histoire de la CBTI», l’interprète et administrateur à la retraite, tout en rendant un vibrant hommage aux hommes et femmes qui ont fondé et fait fonctionner la CBTIP d’alors, a tenu à féliciter vivement les générations d’administrateurs successives qui ont su tenir la dragée haute, contre vents et marrées, au point de faire de la CBTI une «association royale». Arrachant des salves d’applaudissements et des éclats de rires dans la salle, l’ex-président de la CBTIP n’a pas manqué de rappeler au bon souvenir des uns et de présenter aux autres les acquis probants de ses 18 ans passés dans le fauteuil présidentiel de l’association.

L’un de ces acquis c’est, bien évidemment, la consolidation de la place de la Chambre au sein de la Fédération internationale des traducteurs (FIT). Henry Liu ne démentira pas ces états de service. Tout au contraire, le président de la FIT, évoquant «l’engagement de la CBTI et des Belges au sein de la FIT», s’attèlera à passer en revue les femmes et les hommes – dont René Haeseryn (vice-président de la FIT), Jacques Goetschaelckx et un certain Jean-Bernard Quicheron (trésorier) – issus de la Chambre et qui ont, par le passé, influé positivement sur le fonctionnement de la structure qu’il préside. Henry Liu terminera sur une note de satisfaction, proclamant sa foi en l’avenir de la CBTI, au vu de la posture et de la composition inédite (générations mixtes, origines variées, compétences diverses, parité homme/femme) de son nouveau Conseil d’administration.

Table ronde

Et c’est de l’«avenir des professions de traducteur et d’interprète» qu’il sera – encore – question, au cours de la table ronde réunissant autour de Rita Roggen (modératrice de circonstance) cinq intervenants triés sur le volet: Natascha Dalügge-Momme (présidente de FIT Europe), Frank Peeters (enseignant à l’Universiteit Antwerpen), Gurli Hauschildt (directeur au sein de la Direction générale de la traduction à la Commission européenne), Rudy Tirry (président de la BQTA/EUATC) et Patricia Kerrès (enseignante à l’Université Catholique de Louvain). Édifiant l’auditoire, tous se sont prononcés, à tour de rôle, sur les trois questions formulées ainsi:

  • Que représentent pour vous la traduction ou l’interprétation? Autrement dit, quelle perception avez-vous du métier?
  • Comment voyez-vous l’avenir de la profession? Doit-on nourrir des craintes pour l’avenir?
  • Que pensez-vous de la corrélation qui existe entre les composantes suivantes: éducation, formation, emploi?

De toutes les réponses données par chacun de ces intervenants à la table ronde, ce que l’on peut retenir tient en un seul mot: optimisme.

Cet optimisme prend corps, lorsque Rita Roggen gratifie les orateurs de jolis cadeaux. Et la présidente de la CBTI, à sa grande surprise, se verra à son tour remettre un grand bouquet de fleurs des mains de Cyrille Ndjitat Tatchou, de la part de l’ensemble du CA. Il est 19 heures et 30 minutes.

L’agréable, après l’utile

Des visages radieux, au sortir de cette deuxième grande articulation des festivités. La splendeur de ces visages à laquelle se mêle le bonheur des palais de ces hommes et femmes mâchonnant des délicieux amuse-gueules tout en sirotant du bon champagne au goût exquis. Ce fut le cocktail, annonciateur d’un Acte III riche en décibels…

Une heure plus tard, retour en salle où les invités découvrent tout un autre décor, loin du dispositif studieux des deux premières grandes articulations. C’est un décor de salle des fêtes VIP qui servira de cadre à l’ultime partie des festivités. Un dîner en trois services, tout un programme…:

  1. Crevettes géantes décortiquées avec purée d’avocats, cœur de laitue, croustillant de poivrons et crème de piments doux.

  2. Filet de pintade farci aux champignons, mini légumes du marché; Émincé de canard fumé, salade de mâche aux pommes et compote d’oignons rouges; Dos de lieu rôti en croûte de lardons fumés, mousseline de céleri, gnocchi meunière.

  3. Craquelin aux noisettes et mousse de chocolat; Café, thé et mignardises.

Du champagne, du vin rouge, du vin blanc, de l’eau plate ou pétillante accompagnaient gentiment cette armada vitaminée, à travers tubes digestifs, vers des panses prêtes à relever des défis d’une digestion expresse. Car les pieds tapotaient le sol, l’orchestre distillant déjà ses premières sonorités.

22 heures et 30 minutes. Astucieusement, Rita Roggen, au détour d’un ultime remerciement qu’elle adresse tout spécialement à Ludovic Pierard, Geoffroy Destrebecq et Valérie Yernault, désigne illico presto son cavalier du tour d’honneur: Jean-Bernard Quicheron, président d’honneur…

Un quart d’heure plus tard, Rita Roggen ouvre le bal avec le cavalier désigné, dans un langoureux mouvement au ralenti générateur d’admiration. Puis ce fut la piste libre, où se précipitèrent sous les… projecteurs ces sieurs et dames travaillant le plus souvent dans… l’ombre. On saute, on glisse, on décale, on tourne, on fait tournoyer, on descend, on remonte… Les déhanchements cadencés sont dictés bon gré mal gré par de belles sonorités du rock, du disco, de la country-music… et même de la salsa africaine!

La victime collatérale de cette frénésie festive, c’est la bonne bière qui coule à flot…

C’est avec des chemises et des corsages trempés de sueur que les uns et les autres lançaient, comme un cri de guerre: «Rendez-vous en septembre 2025!!!».

Cyrille Ndjitat Tatchou

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Bruxelles, le 7 septembre 2015 — La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI), association royale, fête cette année ses 60 ans d’existence. La CBTI a souhaité profiter de cette occasion pour organiser un événement fastueux, à l’image de la réputation prestigieuse qu’elle s’est bâtie depuis sa fondation en 1955. Elle espère ainsi à nouveau attirer l’attention du monde extérieur sur les professions qu’elle représente, leur importance et leur haute valeur intellectuelle.

Bien que le secteur de la traduction et de l’interprétation soit devenu un acteur incontournable de notre société et de notre économie, a fortiori dans un pays tel que la Belgique, et bien que nous représentions plusieurs milliers d’emplois, nos professions, leur importance et la haute valeur intellectuelle de nos prestations sont souvent méconnues, sous-estimées, voire dénigrées. Ce manque de reconnaissance a des conséquences négatives bien concrètes sur l’activité professionnelle de tous nos collègues, parmi lesquelles une incompréhension manifeste de certains clients et acteurs de la vie économique quant aux impératifs à respecter pour obtenir une traduction de qualité, avec au final des délais de livraison de plus en plus courts et une pression infernale sur les prix, qui se répercutent malheureusement non seulement sur la qualité du travail fourni, mais aussi sur les conditions de travail, générant ainsi un stress de plus en plus insoutenable. Sans oublier le fantasme de la traduction automatique qui, pour certains profanes, condamnerait à terme nos professions.

Une des missions de la CBTI est bien entendu d’expliquer au monde extérieur en quoi consistent les métiers de traducteur et d’interprète, de les défendre et de lutter pour leur reconnaissance. Dans cette optique, elle a souhaité profiter de la célébration de ses 60 ans pour organiser un événement de grande ampleur qui lui permettra d’attirer l’attention du monde extérieur sur les professions qu’elle représente, leur importance et leur haute valeur intellectuelle. Pour bien souligner que traducteurs et interprètes n’appartiennent pas encore au passé, mais sont au contraire plus que jamais des acteurs incontournables de notre société, cet événement a été placé sous le signe de l’avenir.

Organisée avec le soutien du ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, Willy Borsus, la célébration des 60 ans de la CBTI se tiendra le vendredi 25 septembre 2015 dans le cadre prestigieux de l’hôtel Radisson Blu, rue du Fossé-aux-Loups 47 à Bruxelles. Le programme (disponible www.60y.be) comprendra dans l’après-midi un cycle de conférences, suivi à 18h d’une séance académique qui se composera d’interventions d’une série d’invités prestigieux, ainsi que d’une discussion-débat sur l’avenir du secteur. La soirée se clôturera par un cocktail et un dîner.

Notons par ailleurs que la CBTI accueillera dans la foulée le 26 septembre 2015 l’assemblée annuelle de la section européenne de la Fédération Internationale des Traducteurs, donnant ainsi un rayonnement international à cette célébration, qui sera sans conteste l’événement majeur du secteur de la traduction et de l’interprétation en Belgique en 2015.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur: www.cbti-bkvt.org

La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT).

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Rita ROGGEN (Présidente) : +32 475 69 31 20 ou

Cet article est à l’origine paru dans Le Linguiste n° 2/2005 ((volume 51, avril-mai-juin 2005).

 

Frédéric Cavallier: Vous avez été président de la CBTIP pendant 18 ans. Qu’est-ce qui vous a amené à assumer si longtemps cette lourde tâche? L’altruisme, le besoin de défendre une cause, l’inconscience, l’amour de la profession?

Jean-Bernard Quicheron: En fait, je suis devenu président un peu par hasard. La zizanie régnait dans l’association et les démissions pour sautes d’humeur étaient fréquentes, ce qui n’est pas bon pour la continuité de la gestion. L’on m’a proposé la présidence et j’ai été élu –il ne faut jamais oublier que le président doit être élu, il n’est donc pas désigné au sein du conseil d’administration. Je n’aurais jamais pensé rester président si longtemps. Il y avait certainement une dose d’inconscience, l’amour de la profession et surtout un sentiment d’injustice que je ressentais dans cette profession non réglementée face à des professions qui étaient réglementées. Par ailleurs, j’ai toujours ressenti le besoin d’apprendre et ceci me semblait une bonne occasion de m’informer sur la profession. Et Dieu sait si l’on apprend des choses dans un conseil d’administration.

Mais vous étiez fonctionnaire européen, vous n’aviez donc pas grand-chose à défendre puisque le statut de fonctionnaire européen, que l’on soit traducteur, interprète ou administrateur, est un statut confortable.

C’est parfaitement exact. Mais je n’ai jamais supporté l’injustice et je me disais que, puisque j’étais privilégié et que je n’avais pas besoin de courir le cachet comme un interprète indépendant, je pouvais très bien consacrer mon temps libre à la défense des intérêts de la profession. Je ne l’ai jamais regretté, ceci m’a apporté beaucoup de satisfactions et j’ai fait la connaissance de nombreux collègues aux profils aussi divers qu’intéressants. Je pense aussi avoir donné une grande stabilité à cette association. Nous sommes parvenus à doubler les effectifs, ce qui n’est pas une mince affaire, car les traducteurs hélas n’ont pas beaucoup la fibre corporatiste, or l’union fait la force dans une profession non réglementée.

Vous pourriez retracer en quelques mots le parcours qui vous a amené à Bruxelles.

Bien volontiers. En fait, rien mais rien du tout ne me prédestinait à devenir interprète de conférence. Je suis né en 1940 en France, plus précisément en Champagne, dans une famille de vignerons. J’étais un pur francophone et mes connaissances de langues étaient celles du lycée. J’aimais beaucoup les langues et les sciences. Je suis allé au lycée de Reims où j’obtins le baccalauréat en 1958. Puis vint une période assez difficile, un séjour de deux ans en Angleterre au Polytechnic de Londres où je poursuivis des études de commerce puis cinq ans à Heidelberg au Dolmetscher-Institut de l’université de Heidelberg. Je devais être né sous une bonne étoile car c’est une succession de hasards qui a guidé mes pas vers Heidelberg. Je ne puis vraiment pas dire que j’ai planifié et mes études et ma carrière. «Werkstudent», j’ai dû financer toutes mes études en Allemagne en enseignant le français, ce qui était particulièrement lourd. Puis, comme par hasard, l’université de Heidelberg ayant des contacts avec la Commission européenne, j’ai été convoqué à Bruxelles dès que j’avais le diplôme d’interprète de conférence. Il fallut passer de nombreux examens pour être titularisé mais mon arrivée à Bruxelles m’ouvrait enfin une voie royale. J’ai cherché un emploi pendant un mois, un rêve pour les jeunes d’aujourd’hui (pour moi aussi d’ailleurs à l’époque!).

Mais revenons, si vous le voulez bien, à la Présidence de la CBTIP. Comment l’association se présentait-elle à l’époque où vous avez repris les rênes?

J’ai toujours été frappé par l’intelligence des pères fondateurs de cette association, car, au fil des ans, les textes de base –statuts et règlement d’ordre intérieur –n’ont pas eu besoin d’être modifiés fréquemment. A l’époque où j’ai repris le flambeau, l’atmosphère était lourde, la gestion aléatoire et de nombreux conflits personnels se produisaient. Je pensais que, pour gérer correctement une association, il faut que règnent la paix et la bonne entente entre les membres et ceux du conseil d’administration qui gèrent l’association au jour le jour. Il fallait augmenter d’urgence les effectifs pour être représentatifs de la profession. Ce qui est étonnant c’est qu’il n’y ait jamais eu d’association concurrente.

Disposiez-vous d’un secrétariat permanent? De subsides? De volontaires non rémunérés bien entendu?

Sous ma présidence, nous n’avons jamais eu de secrétariat permanent, ni d’ailleurs d’adresse correspondant à un lieu fixe, comme actuellement la maison des Ingénieurs. C’est Doris Grollmann qui a fait adopter un secrétariat permanent rémunéré. C’est bien entendu merveilleux. Nous estimions à l’époque que nous n’avions pas assez de fonds pour ce faire. Seule la bonne volonté de chacun a permis de nous organiser. Ce qui ne nous a pas empêchés d’être très professionnels.

La réalisation de l’annuaire restait un gros problème. Monsieur Pierre Moskvitcheff a été le premier, sous ma présidence, à réaliser en 1987 un vrai annuaire professionnel. Quel travail de titan! Quelle magnifique réalisation!

Doté d’un ordinateur personnel j’ai repris la confection de cet annuaire dès 1988 et je l’ai réalisé seul jusqu’en 1995. Je me rappellerai toujours le premier exemplaire, je l’avais fabriqué pendant mes vacances de Noël à Ostende. L’imprimante à picots était très lente et très bruyante. Ma femme, les enfants et moi fuyions l’appartement pendant qu’elle accomplissait son bruyant et pénible travail d’impression. Avec le papier à picots, l’on ne risquait guère le bourrage de l’imprimante. Le travail de confection est lourd mais indispensable à la vie de l’association.

Quelle a été votre contribution à l’élaboration de certains textes de base de la Chambre?

J’ai commencé à rédiger tout seul (aux innocents les mains pleines, comme le dit l’adage) le code de déontologie des traducteurs et celui des interprètes, en demandant bien entendu l’avis des membres de l’association et en m’inspirant de textes existants. Car on ne peut jamais rien faire tout seul dans un domaine aussi vaste et complexe. Ces deux textes font désormais partie du corpus officiel de textes de la Chambre. J’ai également poussé à l’adoption de textes de définition des langues de travail, du travail du traducteur et de l’interprète. Ce ne fut pas toujours facile de mettre tout le monde d’accord sur les textes. J’ai également poussé à l’inclusion des spécialisations dans l’annuaire. Ceci a déclenché des discussions épiques, car certains craignaient que la non mention d’une spécialité les prive de travail.

Quel bilan tirez-vous de votre présidence? Si c’était à refaire vous referiez la même chose.

Avec le recul, on est toujours plus modeste que lorsque l’on a le nez sur le guidon. Je pense avoir amené la paix, un certain professionnalisme, une constance dans la gestion et surtout une augmentation sensible des effectifs. Sous ma présidence, la CBTIP n’a jamais été en déficit. Je me rappelle une année difficile où j’ai demandé aux membres du conseil d’administration d’anticiper le paiement de leurs cotisations car la trésorerie était juste. Ils l’ont fait sans broncher, je les ai beaucoup admirés car rien ne les y obligeait si ce n’est la solidarité. Ce fut un très beau geste, qui est probablement passé inaperçu dans l’histoire de la Chambre.

J’aurais voulu obtenir la réglementation de la profession mais la création d’une fédération (Federlingua) dont le seul objectif était de lutter contre notre projet a empêché l’adoption de la réglementation. J’ai été profondément déçu car ce rejet était le fait d’un corporatisme servant les intérêts de bureaux de traduction n’acceptant aucune entrave à leur liberté. Par ailleurs, j’ai trouvé certains traducteurs un peu mesquins. Lors de la négociation, ils demandaient des garanties en béton, alors que le projet était en pleine gestation. Je leur ai rétorqué que si le projet devait déboucher, dans sa phase finale, sur des décisions défavorables à la profession, nous arrêterions toute négociation et abandonnerions le projet mais beaucoup ne m’ont pas cru. Je dois avouer que je n’ai pas apprécié cette méfiance injustifiée, j’ai en effet toujours tenu ma parole.

De toute façon, il semble que dorénavant les réglementations des professions posent problème dans la mesure où elles peuvent perturber le libre jeu du marché. J’ai cependant du mal à accepter ce principe, car il est clair que personne ne devrait travailler en dessous de son seuil de rentabilité mais une libéralisation à outrance peut engendrer ce phénomène malsain, même s’il n’est parfois que transitoire.

Si c’était à refaire, je referai la même chose, simplement j’essaierais de donner la priorité à une plus grande visibilité de l’association.

Quelles sont les choses que vous avez aimées le plus et celles que vous avez détestées le plus?

J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui règne dans un Conseil d’administration. J’aime la multiplicité des points de vue, même si je passe parfois pour être un peu autoritaire. J’ai toujours essayé de respecter le point de vue des autres, sauf lorsque ceci signifie faire adopter par tous une position égoïste et peu propice à la profession. Nombre de membres de la CBTIP et du Conseil d’administration sont devenus des amis. J’ai particulièrement apprécié le professionnalisme et l’intelligence tant pratique que tout court d’une personne qui m’a assisté de nombreuses années comme secrétaire général, je veux parler de Jean-Pierre Callut. J’ai appris énormément de choses à ses côtés. Tout d’abord, c’est un traducteur de très haut niveau, ensuite son pragmatisme me freinait positivement dans certaines de mes positions un peu trop théoriques ou ambitieuses.

J’ai beaucoup détesté la mesquinerie, le petit esprit sans grande envergure. Or, certains traducteurs, probablement parce qu’ils vivent dans le monde limité de leur bureau, avec parfois peu de contacts avec d’autres, ont le don de couper les cheveux en quatre, d’ergoter et de ratiociner en permanence, ce qui est peut-être favorable à la stimulation des neurones mais ne fait guère avancer les dossiers. Un président doit avoir une patience d’ange à l’écoute et être capable de faire rapidement la synthèse en vue de prendre une décision.

Vous a-t-on reproché certaines choses?

Oui, bien sûr, certains m’ont reproché d’être interprète fonctionnaire et de ne pas être traducteur juré.

J’ai toujours rétorqué que finalement le fait que je ne sois pas indépendant comportait pour l’association beaucoup d’avantages. Tout d’abord je n’étais pas un concurrent, je ne prenais de travail à personne, je disposais de temps pour gérer l’association et enfin je n’avais pas à défendre des intérêts purement personnels. Je pouvais gérer finalement en plus grande indépendance. Je crois que j’ai fini par le faire comprendre aux autres.

Quant au traducteur juré, je connaissais bien la question, puisque je donnais un cours de déontologie à l’Institut Cooremans et j’avais étudié cette question à laquelle je consacrais un très long chapitre. Mais je savais que la justice belge, contrairement à la justice allemande, n’avait pas de sous pour payer correctement ses traducteurs-interprètes jurés. Ce n’est d’ailleurs pas un problème exclusivement belge. La traduction jurée est un exercice particulièrement difficile, spécificité du vocabulaire, procédures ne faisant guère de place aux interprètes, formalisme des textes, conditions d’acoustique particulièrement mauvaises, stress lié à la cause entendue, etc. Doris Grollmann a fait bouger les choses dans ce domaine.

On vous a parfois reproché, me semble-t-il, d’avoir organisé des colloques?

Oui c’est vrai et étrange à la fois, car dans une société où chacun se forme tout au long de la vie, il me paraissait bizarre que les traducteurs et les interprètes ne puissent pas se réunir pour faire le point de leur profession. Nous avons organisé toute sorte de colloques et je ne le regrette nullement. L’organisation de tels événements est cependant assez lourde. Certains pensaient que ce n’était pas une priorité de la Chambre, je ne partage toujours pas leur avis. Il faut toujours savoir d’où l’on vient et vers quoi on se dirige.

Que pensez-vous des professions d’interprète et de traducteur? Vous les avez en effet quittées en 1995, soit 9 ans avant votre retraite.

Je trouve ces deux professions merveilleuses.

L’interprétation donne une ouverture incroyable sur le monde, notamment politique. J’ai vu de très près comment fonctionnent nos sociétés, puisque finalement la législation communautaire s’occupe quasiment de toutes les questions traitées au plan national, si ce n’est les questions de défense. L’interprétation nécessite une certaine hygiène de vie, vu que le cerveau et la concentration sont fortement sollicités. Néanmoins, j’ai toujours ressenti un certain malaise à être l’intermédiaire du message, alors que je me sentais le moins compétent du domaine dans toute la salle. Cet état de fait procède d’un certain paradoxe, c’est celui qui est le vecteur linguistique qui connaît le moins le dossier, à certaines exceptions près. C’est pourquoi je me suis employé à me préparer au maximum. J’avais mis sur pied tout un système de préparation des interprètes aux congrès scientifiques et techniques et envisagé l’intégration de l’ordinateur portable dans la cabine lui apportant textes, lexiques et images.

Quant à la traduction que j’ai parfois pratiquée, je trouve qu’elle procure également de très grandes joies. Elle est plus méticuleuse car les écrits restent. La joie de trouver le mot exact après de nombreuses recherches, de trouver la syntaxe appropriée, de recomposer le texte comme s’il avait été écrit dans la langue cible sont des plaisirs indicibles. N’oublions pas non plus le travail des terminologues, des correcteurs d’épreuves, etc.

Pourquoi avez-vous quitté l’interprétation et la traduction?

Je ne sais si l’on peut dire que je les ai quittées car j’y reste encore fort attaché. Après 28 ans d’exercice de la profession, je voulais voir de l’autre côté, celui des acteurs, des rédacteurs de nos textes. Par ailleurs, dans une administration, les cadres administratifs sont mieux traités et récompensés du point de vue carrière que les seuls linguistes. Je voulais être autre chose que linguiste pour compléter mon expérience professionnelle.

Passer de l’autre côté n’est pas une mince affaire car les clichés perdurent s’agissant des linguistes, du genre «ils ne savent que les langues». J’avais développé une passion pour l’informatique et la documentation. C’est ce qui me permit de changer totalement d’orientation mais j’en ai bavé à apprendre les procédures, à diriger du personnel et à gérer un budget substantiel.

Quel métier avez-vous préféré, celui d’interprète ou d’administrateur?

Voilà une question à laquelle il est difficile de répondre de façon tranchée. Car l’interprétation permet à quelqu’un qui, comme moi, n’est pas issu d’un milieu administratif ou politique mais viticole, de découvrir le rôle de l’État dans la vie quotidienne des citoyens et le rôle d’une administration à vocation toute particulière qu’est la Commission.

L’interprétation est un métier difficile mais passionnant, car à la Commission l’interprète se trouve au beau milieu de tous les acteurs de nos multiples sociétés. Certes son rôle est d’abord linguistique mais il est un acteur primordial en matière de communication. Pour toute personne passionnée de savoir, ce métier permet d’accumuler une grande quantité de connaissances.

Être administrateur implique une toute autre facette de l’individu et je pense que nous tous sommes très riches en capacités multiples dont parfois seulement quelques-unes se développent car le milieu professionnel peut être limité ou limitatif.

J’ai eu le grand privilège d’être responsable de l’achat centralisé d’informations électroniques à la Direction générale 10 (Information, communication, culture, audiovisuel), donc de faire venir sur l’intranet des produits tels que le bulletin de l’Agence Europe et de gérer un budget substantiel, de négocier les contrats d’achat, de fréquenter le monde des affaires.

Puis, je me suis vu confier la gestion de l’intranet qui s’appelait EUROPAplus avant d’être rebaptisé en IntraComm lorsqu’il a migré à la Direction générale du personnel et de l’administration. J’ai beaucoup aimé la gestion de l’intranet. Enfin, à la Direction générale Justice et affaires intérieures (JAI), ma tâche a consisté à essayer de faire connaître ce que la Commission fait en vue de réaliser un espace de liberté, de sécurité et de justice. J’y ai notamment réalisé le centre virtuel de documentation qui se trouve sur le site internet Europa sous justice, sécurité et liberté.

Passe-t-on facilement au rôle d’administrateur lorsque l’on a été interprète?

Oui et non. Il y a plus de dix ans, il fallait réussir un concours de passage de LA (cadre linguistique) en A (cadre d’administrateur). Certains de mes collègues ont eu le courage de le faire. Je m’y suis refusé estimant que j’étais tout aussi universitaire qu’un administrateur A et que je n’avais pas à payer cette discrimination administrative, erreur de parcours dans l’établissement des textes fondamentaux du statut. Depuis, elle a été fort heureusement supprimée.

En revanche, le linguiste qui veut devenir administrateur et qui n’a pas fait d’administration et qui s’est contenté -si l’on peut dire -d’être un linguiste de haut niveau, reste handicapé. Car avoir géré des budgets, du personnel, des dossiers complexes tels qu’appels d’offres, contrats, etc. nécessite un savoir-faire certain que l’on n’acquiert pas en pratiquant exclusivement le métier de linguiste.

Pour ma part, ma passion autodidacte pour l’informatique et la documentation (j’ai été pendant de nombreuses années Information Officer) m’ont permis une mutation totalement réussie en 1995. J’avais été à l’origine du concept de la cabine de l’an 2000, c à d de faire venir dans la cabine, par le biais de l’informatique, toute l’information dont l’interprète a besoin. Nous avions collaboré avec l’Institut Marie Haps, qui supportait le projet. Ce dernier n’a pas abouti, les esprits n’étaient pas encore prêts, depuis ce concept a été réalisé en partie.

Néanmoins, il fut difficile de s’adapter à la gestion tant des budgets et des contrats que de personnel. Gérer un contenu, quel qu’il soit, est un merveilleux défi.

Vous avez été et êtes un homme aux multiples facettes, interprète de conférence, traducteur, terminologue, documentaliste, spécialiste intranet et internet, spécialiste de l’achat d’information spécialisée, quel conseil donneriez-vous à de jeunes personnes souhaitant embrasser la carrière de traducteur ou d’interprète?

Mes conseils seraient multiples. On ne fait bien que ce que l’on fait avec passion. Êtes-vous sûr que la traduction ou l’interprétation vous passionnent? Ce serait la première question. La seconde question serait: «êtes-vous de nature à être au service des autres ou préférez-vous que les autres soient à votre service?». Si vous acceptez d’être un intermédiaire toute votre vie, pas de problème, sinon réfléchissez-y sérieusement!

Viendraient alors les conseils. Votre premier outil est votre langue maternelle puisque c’est vers elle que vous allez traduire ou interpréter. Possédez-vous bien cet outil? En êtes-vous sûr(e)? Ne soyez pas trop indulgent à votre propre égard! Ensuite, adorez-vous apprendre, êtes-vous prêt(e) à apprendre tout au long de votre vie? C’est le merveilleux de ce métier mais aussi son défi principal. Affiliez-vous enfin à une association professionnelle, vous y trouverez des collègues partageant vos difficultés et des collègues ayant des solutions à vous proposer.

Si vous remplissez ces conditions principales, retroussez-vous les manches! Ce n’est pas parce que vous avez le diplôme en poche que vous êtes déjà un professionnel. Commencez modestement, apprenez le métier lentement et sûrement! Il vous le rendra au centuple!

Pourquoi êtes-vous devenu membre de la CBTIP?

Je ne sais pas si vous allez me croire, pourtant c’est la véritable raison. J’étais chargé du cours de «déontologie de la traduction et de l’interprétation» à l’Institut Cooremans et je consacrais une grande partie de ce cours à la traduction jurée. Je n’en connaissais que la partie théorique. Je suis devenu membre de la CBTIP exclusivement pour être mieux informé de la situation pratique du traducteur juré, car je déteste parler de choses que je ne connais pas.

Qui a dit un jour que «la curiosité était un vilain défaut»?

Ceci étant dit, je pense que l’affiliation à une association professionnelle est indispensable. Elle permet de mieux se situer au sein de la profession, de la société. Ce n’est pas nécessairement un réflexe corporatiste, c’est vouloir mieux s’intégrer, s’améliorer, profiter de sources d’information, de comparaison.

Car n’oubliez pas la formule «quand je me regarde, je m’humilie, quand je me compare, je me magnifie».

Propos recueillis par Frédéric Cavallier

C’est avec fierté que la FIT annonce le lancement de la carte internationale du traducteur, dont le but est de protéger nos collègues travaillant dans les zones de conflit.

Des tentatives précédentes visant à l’émission d’une carte d’identité de la FIT n’avaient pas permis d’atteindre les objectifs essentiels, les coûts en matière de budget et de travail compromettant en fin de compte la durabilité de ce projet.

Une demande récente de l’association irakienne fait ressortir la nécessité de rétablir le rôle de représentation de la FIT envers nos collègues travaillant dans des conditions difficiles.

Ceci s’inscrit dans la ligne de la résolution émise lors du Congrès statutaire de Berlin appelant les gouvernements des pays et la communauté internationale à:

  • protéger les traducteurs et interprètes locaux dans les zones de conflit,
  • veiller à la sécurité de leurs existences pendant, mais aussi après leur mission dans les zones de conflits,
  • respecter l’impartialité du travail des traducteurs et des interprètes,
  • œuvrer en vue d’une convention des Nations Unies ou d’un document international sur la sécurité afin de protéger les traducteurs et interprètes dans les zones de conflit pendant et après leur service.

C’est avec fierté que la FIT annonce le lancement de la carte internationale du traducteur, dont un échantillon est présenté cidessous. Elle est spécialement conçue pour:

  1. les associations membres de la FIT n’ayant pas suffisamment de ressources pour produire et émettre leur propre carte d’identité,
  2. les associations membres de la FIT (qui pourraient ou non émettre leurs propres cartes) envisageant de travailler dans des zones de conflit,
  3. les traducteurs et interprètes travaillant dans des zones de conflit avec des agences accréditées spécifiques, lesquelles ne sont pas ou ne peuvent pas être membres de la FIT.

Le lancement de cette carte d’identité cautionne et renforce le Guide pratique à l’usage des traducteurs/interprètes civils et des personnes recourant à leurs services dans les zones de conflit, publié en 2013. Ceci va dans le même sens que d’autres projets en cours où la FIT est en partenariat avec Red TT, organisation sans but lucratif pour la défense des traducteurs et interprètes dans les zones à haut risque, ainsi que trois autres importantes associations linguistiques internationales : l’Association internationale des interprètes de conférence (AIIC), l’Association internationale des traducteurs et interprètes professionnels (IAPTI) et Critical Link International.

Ensemble nous pouvons changer la vie des interprètes dans les zones de conflit ainsi que la visibilité de notre profession et ses objectifs.

Plus d’infos

http://www.fit-ift.org/?p=4848&lang=fr

Cet article est à l’origine paru dans Le Linguiste n° 2/2005 (volume 51, avril-mai-juin 2005).

 

Jean-Bernard Quicheron: Monsieur Van Hoof, la Chambre belge des traducteurs, interprètes et philologues fête en l’an 2005 le 50e anniversaire de sa création. Vous avez été l’instigateur de sa fondation. Quelles ont été les raisons qui vous ont incité à créer une association de ce type?

Henri Van Hoof: Plongé dans la traduction et l’interprétation au lendemain de la guerre par mes fonctions à l’Auditorat militaire et au Conseil de guerre de Namur, puis agréé comme traducteur juré près de la cour d’Appel de Bruxelles, j’ai pu me rendre compte très tôt que la profession était très méconnue. J’ai donc pensé qu’il faudrait essayer de lui donner un statut et, pour cela, de commencer par se grouper.

Combien de personnes ont été à l’origine de la création de la CBTIP? Sauriez-vous encore si elles étaient essentiellement employés ou indépendants? Combien d’entre elles vivent encore?

Les personnes intéressées au début par la création d’une association professionnelle n’étaient qu’une poignée. Si mes souvenirs sont exacts, il y avait deux ou trois employés et fonctionnaires, un traducteur juré, un interprète et un indépendant. Pour savoir combien sont encore en vie, il faudrait comparer les statuts et la première liste de membres parue dans le n° 1 du Linguiste avec l’annuaire actuel de la chambre.

Vous m’avez montré le premier Linguiste publié en 1955 (?). Il semblerait que la CBTIP comptait déjà lors de la parution du premier numéro plus de 100 membres. Comment avez-vous fait pour recruter si vite ce nombre de membres?

J’avais gardé des contacts avec des collègues de l’Auditorat militaire à Namur et à Bruxelles, dont certains étaient devenus fonctionnaires dans divers ministères et à la Chambre. J’avais également approché M. Steensels, à l’époque mon voisin, qui était traducteur en chef au Ministère de l’Intérieur et auteur d’un ‘Dictionnaire administratif français-néerlandais’ (1946). Le bouche à oreille a fonctionné et, en utilisant par ailleurs les listes de traducteurs jurés de l’Annuaire administratif, une circulaire avait été envoyée urbi et orbi.

Disposiez-vous déjà de locaux où vous réunir? Je suppose que l’atmosphère devait être euphorique, car créer une association de ce type n’est pas une mince affaire. Qui participait également à cette belle œuvre collective?

Nous ne disposions pas d’un local propre à la chambre mais M. Singer, qui gérait un bureau de traduction dans la tour Martini, place Rogier, avait offert d’emblée sa bibliothèque pour les réunions du Comité de direction.

Qui a été l’origine des textes de base, statuts et règlement d’ordre intérieur? Je dois avouer qu’ils étaient particulièrement bien faits, car ils ont été peu modifiés au cours des 50 années d’existence de la Chambre.

En vue de la création éventuelle de la chambre, j’avais préparé un projet de statuts basé sur ceux des architectes. Il fut discuté en petit comité par les membres fondateurs et envoyé pour publication au Moniteur après quelques amendements.

Je suppose que vous vous consacriez à la Chambre en dehors de vos heures de travail à l’UCB? Les journées devaient être bien longues?

Bien entendu, tout le travail pour la Chambre se faisait en dehors de mes activités à l’UCB. Il se poursuivait souvent jusque tard dans la nuit, car outre le secrétariat normal il y avait aussi le Linguiste dont j’assurais la rédaction en chef, la correction des épreuves et l’expédition aux membres pour laquelle j’ai parfois bénéficié de l’aide de M. Van Mulders, qui se chargeait d’une rubrique néerlandaise.

J’ai cru comprendre que vous n’aviez pas vraiment de secrétariat régulier et que vous étiez la cheville ouvrière de l’association? Est-ce exact? Avez-vous confectionné vous-même le Linguiste, l’annuaire? Car je suppose que vous aviez déjà un annuaire.

Comme je viens de vous le dire, j’assurais seul, en effet, le secrétariat et la confection du Linguiste. Par la suite, j’ai aussi préparé et publié le premier Annuaire. Il faudrait demander l’année de parution à M. Haeseryn, car je n’en possède plus d’exemplaire en archives.

Lors du 15e anniversaire de la CBTIP, vous avez organisé avec Siemens, soit en 1970, une exposition de la traduction, lors de laquelle des outils de traduction ont été présentés. De quels outils s’agissait-il alors? Etait-on déjà en train de songer à la traduction automatisée? Quel genre d’outils présentait-on à l’époque?

En 1970, j’ai voulu marquer le 15e anniversaire de la Chambre par une double exposition: Histoire de la traduction d’une part, les Outils du traducteur d’autre part. Le premier thème était illustré par des panneaux de photos évoquant les étapes et personnages célèbres de cette histoire. Pour les outils du traducteur, des vitrines exposaient des dictionnaires anciens ou exceptionnels et Siemens avait été invitée à faire une démonstration de traduction automatique sur le prototype que la firme avait développé à l’époque. Le problème de la traduction automatique était, en effet, déjà d’actualité. Les premières discussions sur la praticabilité d’une telle traduction, entreprises en 1947 par A. D. Booth (Birbeck College, Londres) et M. Weaver (Rockefeller Foundation, New York) avaient mené à l’organisation d’une conférence sur le sujet au Massachusetts Institute of Technology en 1953, et en janvier 1954 une première démonstration de traduction électronique fut mise sur pied par IBM en collaboration avec L. Dostert (Georgetown University, Washington). La même année paraissait ‘Mechanical Translation’, la première revue consacrée à la question. Et, en 1957, Le Linguiste s’y intéressait en publiant une ‘Grammaire universelle pour machines à traduire’ de l’ingénieur belge J. Poulet.

Quand la CBTIP est-elle devenue membre de la FIT? Comment ceci s’est-il passé?

En juillet 1955, donc l’année même de la fondation de la Chambre, M. Singer et moi-même avons eu, à mon initiative, un entretien avec M. E. Cary, Secrétaire général de la FIT. Nous en avons fait rapport au Comité de direction, lequel a marqué son accord sur notre affiliation qui devint effective le 1er janvier 1956.

Avez-vous participé à la gestion de la FIT? Qu’avez-vous pensé de cette fédération, dont les objectifs peuvent paraître fort éloignés des préoccupations des membres de la CBTIP?

J’ai été élu au Conseil de la FIT lors du 1er congrès que celle-ci avait organisé à Rome en 1956. J’ai participé à quelques réunions de ce Conseil à Paris, mais j’ai dû démissionner au bout d’un an faute de temps. Les discussions du Conseil étaient, en effet, fort éloignées des préoccupations de nos membres, qui attendaient de la Chambre des actions concrètes en matière de reconnaissance légale, de barème, d’emploi, etc.

Vous m’avez confié qu’en fait votre véritable passion était la médecine. Pourquoi n’avez-vous pas étudié la médecine? Qu’aviez-vous étudié? La vie vous-a-t-elle permis d’approfondir les questions médicales? Vos connaissances acquises alors vous auraient-elles permis de devenir médecin? Ou bien le savoir accumulé vous suffisait-il?

Si la guerre n’avait pas tout bouleversé, la médecine aurait été une orientation que j’aurais pu prendre, comme d’ailleurs l’architecture. J’ai choisi les langues pour une raison pratique, mais mes activités à l’UCB m’ont permis de retrouver la médecine, de fréquenter les milieux médicaux pendant trente ans, d’écrire et de traduire des textes médicaux pour la société mais aussi pour les revues Acta Gastro-Enterologica Belgica, Excerpta Medica, etc. d’écrire des scénarios de films de vulgarisation médicale dont certains ont été primés à la Medikinale de Berlin, de rédiger le tout premier ‘Précis pratique de traduction médicale’ paru chez Maloine, à Paris.

Vous avez commencé votre carrière en 1944 et vous avez pris votre retraite en 1984. Pendant combien d’années avez-vous fait de la traduction et de l’interprétation pure et dure? Finalement, aimez-vous plus la traduction elle-même ou parler et écrire de la traduction?

J’ai pratiqué l’interprétation consécutive de 1944 à 1947. Par la suite, j’en ai fait occasionnellement pour l’un ou l’autre congrès et aussi parfois de la simultanée médicale pour des réunions de formation à l’UCB. En 1956, la direction de l’Institut Libre Marie Haps m’a demandé de créer une section d’interprétation en vue de former des interprètes de liaison pour l’Expo 1958. A cette occasion j’ai conçu et fait installer les toutes premières cabines pour l’enseignement de l’interprétation en Belgique. Quant à la traduction, je n’ai jamais cessé d’en faire. J’avais été engagé par l’UCB pour créer le Service de traduction central, que j’ai dirigé jusqu’en 1954, date d’une restructuration de la société en plusieurs entités, parmi lesquelles la Division pharmaceutique où j’ai été affecté à l’Exportation pour mes connaissances linguistiques. Parallèlement, je donnais des cours de traduction à l’Institut Marie Haps et je gérais encore un bureau de traduction en indépendant pour de grandes entreprises du pays (Shell, Acec, ICI, etc.). On pourrait donc dire que si j’ai beaucoup écrit sur la traduction, c’est que je l’ai beaucoup pratiquée.

En 1955, lors de la restructuration des services de traduction de l’UCB, vous avez été confronté à un tout nouveau défi qui a permis de déceler et de développer vos capacités profondes. Pourriez-vous nous en parler un peu plus longuement?

Il me semble avoir répondu dans les grandes lignes à l’avant-dernière question.

Avez-vous des souvenirs particulièrement marquants dont vous voudriez nous faire part, soit en relation avec la CBTIP, soit en dehors d’elle?

L’exposition de 1970 pour le 15e anniversaire de la chambre m’a laissé un bon souvenir. C’était une gageure: rien de tel n’avait jamais été fait et rien de tel n’a plus été fait depuis. Dans un tout autre registre, mon invitation à parler au 1er Congrès de la traduction organisé en 1970 par l’Université de Montréal a constitué une reconnaissance internationale du travail accompli et m’a donné l’occasion de nouer des relations avec des confrères québécois, parmi lesquels le Prof. A. Clas, directeur de la revue ‘Meta’ à laquelle je contribue encore aujourd’hui.

Quelles sont les choses qui vous fascinent toujours dans la traduction, l’apprentissage ou l’enseignement des langues?

La traduction est un sujet inépuisable, que l’on peut aborder par de multiples facettes. Je l’ai fait dans plusieurs de mes ouvrages, et mon intérêt pour les langues demeure toujours aussi vivace puisque je viens de terminer un livre sur les langues du monde.

Pourriez-vous nous parler un peu de votre carrière dans l’enseignement à Marie Haps?

Cette question a déjà obtenu une réponse partielle précédemment. Je peux encore ajouter que les cours que j’y ai donnés couvraient l’histoire et la déontologie de la traduction, l’interprétation consécutive et simultanée, et la traduction avec spécialisation économique et médicale – le tout pour la langue anglaise. Ils m’ont mis dans l’obligation de composer des manuels à une époque où il n’existait pratiquement rien. Certains de ces ouvrages ont acquis un renom international, comme mon ‘Précis pratique de traduction médicale’ qui est utilisé à l’Université de Montréal et qui a fait l’objet d’une adaptation en espagnol par une équipe de l’Université de Malaga.

Enfin quels seraient les conseils ou observations que vous feriez à toute personne souhaitant embrasser la carrière de traducteur ou d’interprète?

Quels conseils je prodiguerais à un traducteur en puissance? Ne vous embarquez pas sans maîtriser bien votre langue maternelle. Choisissez bien votre combinaison de langues. Je me souviens avoir prôné, en 1956, lors d’un Congrès de l’enseignement supérieur, l’étude de l’arabe comme langue de l’avenir. Ceux ou celles qui ont suivi ce conseil doivent aujourd’hui s’en féliciter. Et, pour le reste, soyez curieux de toutes choses: une vaste culture générale est primordiale. Et puis, travaillez, travaillez: on n’en connaît jamais assez. Vous constaterez vite que le traducteur reste un apprenti à vie.

Monsieur Van Hoof, je vous remercie d’avoir eu l’extrême gentillesse de répondre à toutes ces questions. Je constate que vous étiez depuis longtemps un adepte de concept à la mode actuellement qu’on appelle le ‘long life learning’. Cela me réjouit beaucoup, car j’ai pour ma part pratiqué cette même ligne de conduite tout au long de ma carrière professionnelle. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de bénéficier le plus longtemps possible d’une excellente santé, car vous m’avez confié que vous alliez publier un ouvrage (dont j’ai pu voir la fascinante table des matières) qui s’intitulerait, si je me souviens bien « un monde des langues » où vous montrez la diversité linguistique sur notre planète. Il est clair que cette diversité linguistique est source de diversité culturelle et que nous militons tous pour le maintien de cette richesse.

Je me demande bien ce que vous allez encore nous réserver après ce monument.

Propos recueillis par Jean-Bernard Quicheron

Bericht über den Stammtisch am 22. August 2015 in Louvain-la-Neuve

Am Samstag, den 22. August 2015 waren die Mitglieder der Belgischen Kammer der Übersetzer und Dolmetscher zu einem gemütlichen Zusammensein mit leckerem Mittagessen in La Popotte Belge, in Louvain-la-Neuve, eingeladen. Weil aber die Reservierung in La Popotte Belge in letzter Minute storniert wurde, trafen sich die Teilnehmer an diesem besonderen Tag im neuen Hergé-Museum. Für viele war das die ideale Gelegenheit, dieses Monument der belgischen Kultur (aufs Neue) zu entdecken. Nach einem sehr interessanten Besuch und einem überraschenden Treffen mit Kapitän Haddock eroberte unsere Gruppe das Restaurant des Museums – und nach dieser Anstrengung mussten wir natürlich unseren Hunger stillen. Den Durst löschten wir dann in einer bretonischen Crêperie… Eigentlich ein typischer Tag im Land von Hergé, Tim und Struppi… aber ohne Regen und im strahlenden Sonnenschein!

Ludovic Pierard

Jong en zeer jong wisselen ervaring uit in een ongedwongen vakantisfeer

Op 18 augustus kwam een bont gezelschap op aanraden van onze juridisch raadgever Karine, samen in de zomerse Josephine’s in Antwerpen. Een ‘vakantieborrel’, die vooral gezellig moest zijn, was de boodschap. Er werd lekker getafeld en aansluitend nog gezelliger gedronken en gepraat in de vintage zithoekjes. Els en Ina kregen felicitaties met hun kersverse kleinkinderen en de volgende afspraak is al een feit: 28 oktober, op verzoek van ons Amerikaanse lid Diane Van Hoof die dan even in de heimat is. Ook Anne-Marie, die na enkele jaren afwezigheid haar lidmaatschap hernieuwt, was van de partij. Er waren ook opvallend veel heel jonge leden bij: Cedrien (weldra) en Kelly (effectief) blijven na hun lidmaatschap als studente bij de vereniging en ook de jonge tolk Bert, die zijn sporen al heeft verdiend tijdens de av, was van de partij en liet zich graag fotograferen met medeorganisator Mia.

Rita Roggen

Bericht über das Seminar „Traducteurs, redécouvrons les richesses du français!“ am 7. August 2015

Welcher Übersetzer hat sich nicht schon einmal über den außerordentlichen Reichtum (oder die Präzision oder Prägnanz) der „anderen Sprache“, der oft so schwierig wiederzugebenden Ausgangssprache, beklagt? Als ob sie ein „Paradies“ wäre, das für die meisten Übersetzer „unzugänglich“ ist?

Als François Lavallée von der Übersetzerschule Magistrad für das Seminar On traduit à Chantilly in Europa war, fand er sich für einen Abstecher nach Brüssel bereit, um Licht in dieses „Paradies des Französischen“ zu bringen.

Die Idee ist einfach und doch brillant: nehmen Sie einen Zeitungsartikel, einen Jahresbericht, einen Roman usw. Lesen Sie den Text und beachten Sie dabei vor allem die sprachliche Dimension. Stellen Sie sich bei jedem Wort die Frage: verwende ich das in meinen Übersetzungen? Wenn Sie Revisor sind, fällt es Ihnen in den Übersetzungen auf, die Sie überarbeiten? Wenn das nicht der Fall ist, schreiben Sie es auf und finden Sie heraus, von welchem Wort oder Ausdruck es eine Übersetzung sein könnte. Haben Sie es gefunden? Dann haben Sie gerade eine neue Entsprechung Englisch-Französisch gelernt.

Tun Sie nun Dasselbe mit Syntax und Formulierung. Was sehen Sie? Das Epitheton am Satzanfang gibt der französischen Sprache Rhythmus. Aber im Englischen wird es kaum verwendet. Vielleicht stellen Sie fest, dass die Inversion Prädikat-Subjekt oder ein eingeschobener Satz, der für englischsprachige Übersetzer so schwierig ist (gemerkt?), starke Mittel sind, um einem Satz Rhythmus zu geben oder um ihn lesbarer zu machen, wenn die Länge ein Problem sein könnte…

Versuchen Sie das mal! Schlagen Sie Ihre Zeitung auf, oder noch besser: öffnen Sie ein Online-Dokument, das mit dem, das Sie gerade übersetzen, vergleichbar ist, und markieren Sie diese verwahrlosten Wörter. Analysieren Sie den Text, nutzen Sie Ihre Funde, und Sie werden sehen, dass Ihre Übersetzungen leichter, klarer und idiomatischer werden. Die große Herausforderung für Übersetzer liegt darin, ihrer Neigung zu Kritik zu widerstehen: wir suchen nicht die Spreu, sondern die Perlen, denn die sind eine Bereicherung für uns.

Dominique Jonkers

LE MARCHÉ UNIQUE NUMÉRIQUE EUROPÉEN DOIT ÊTRE MULTILINGUE ! Tel est l’intitulé d’une pétition sous forme de lettre ouverte à la Commission européenne qui a paru sur la toile ce 20 mars 2015. Le plaidoyer central de cette lettre ouverte vise à obtenir de la Commission européenne qu’elle entreprenne une action concertée et immédiate afin que les efforts de développement d’outils linguistiques numériques soient mis en œuvre pour toutes les langues de l’Union européenne, quel que soit leur poids économique.

Les signataires estiment que « de telles solutions technologiques donneront aux citoyens, aux entreprises et aux institutions publiques un accès à des traductions automatiques de haute qualité ainsi que des solutions linguistiques sophistiquées supplémentaires pour les entreprises, les consommateurs et les services publics transfrontaliers. »

Un indice sur l’origine de cette lettre ouverte se trouve dans la mention d’une « communauté de l’industrie et des chercheurs européens, » qui développerait actuellement un Agenda stratégique pour le marché unique numérique multilingue.

Point de vue de FIT Europe

On peut comprendre que l’industrie de la recherche et du développement numérique souhaite un soutien financier renforcé des fonds européens afin de pousser ses produits. Des efforts importants ont d’ailleurs été investis dans ce domaine, qui ont permis le développement d’outils numériques d’aide à la traduction (TAO) ainsi que des systèmes de traduction automatiques largement accessibles.

FIT Europe estime que l’amélioration des ces outils à l’attention du public privé et professionnel est louable en ce que leur perfectionnement améliorera l’entente multilingue, renforçant ainsi la citoyenneté européenne.

Si FIT Europe salue le développement de tels outils, elle tient cependant à rappeler la différence qu’il y a, en matière numérique linguistique, entre l’outil et le produit fini. Les outils de TAO apportent une aide précieuse au traducteur professionnel, formé et compétent, qui y puisera afin de réaliser une traduction de qualité tout en améliorant son rendement. Mais la traduction réalisée par un traducteur automatique type Google Translate, quel que soit son niveau de sophistication, ne rendra jamais correctement un message nuancé. Dès lors, ces traductions automatiques doivent rester du domaine de textes simples, factuels ou de type technique.

Car un traducteur doit comprendre le contenu du texte, ce qu’une machine ne peut.

Car un traducteur doit connaître la thématique et le contexte du texte original, ce qu’une machine ne peut.

Car un traducteur s’informe, notamment auprès de l’auteur ou de collègues, sur les éléments du texte qui lui paraissent obscurs, ce qu’une machine ne peut.

Car un traducteur rend les couleurs, les nuances, le ton, l’âme de l’original, ce qu’une machine ne peut.

Car un traducteur engage sa responsabilité et sa réputation pour la qualité de son travail, ce qu’une machine ne peut.

Car un traducteur engage sa responsabilité et sa réputation en matière de confidentialité, ce qu’une machine ne peut.

Ceci vaut plus encore pour l’interprétation de messages oraux qui, par essence, sont porteurs de nuances, d’imperfections, d’émotions, de variantes interculturelles et qui comprennent une part importante de non-verbal en matière de posture, de mimiques, etc.

À une époque où les réglementations et la course à la compétitivité impliquent de privilégier le prix à la qualité, à une époque d’économie languissante, FIT Europe craint que la traduction mécanique ne se généralise, entraînant ainsi vers le bas la qualité de la communication au sein de l’UE ce qui mènerait, in fine et contrairement à ce que prétend la lettre ouverte, à un appauvrissement de la diversité culturelle.

FIT Europe demande donc à ce que la Commission européenne engage un processus stratégique de revalorisation des métiers de la traduction et de l’interprétation qui, outre leur forte valeur ajoutée économique, garantissent une communication fidèle à la richesse de la diversité européenne.

I. Introduction

Le TTIP est un projet de partenariat souhaitant faire de l’Europe et des États-Unis d’Amérique un seul grand marché totalement ouvert, exempt d’obstacles douaniers, procéduriers ou réglementaires, pour les flux de produits, de services et de capitaux. Ce partenariat, dont les tenants du libéralisme total et de la dérégulation des marchés, maison blanche et commission européenne en tête, promettent des effets bénéfiques sur la croissance, l’emploi et le revenu des ménages des deux régions par-delà l’Atlantique, est fortement contesté, justement quant à ces effets, par la société civile, notamment par les syndicats, les associations professionnelles et une bonne partie du monde académique et politique. Le 10ème tour de négociations aura lieu à Bruxelles du 13 au 17 juillet 2015, où le point focal concernera le secteur des services. L’UE y présentera notamment un texte sur sa conception du commerce et du développement durable/travail/environnement.

II. Oppositions

Les opposants au TTIP lui reprochent plusieurs choses :

  • La commission présente trois études prétendument indépendantes dont la modélisation donnerait pour l’Europe, dans le meilleur des cas, un accroissement extrêmement limité de l’emploi et du PIB après 10 ans. Mais ces études se basent toutes trois sur la même méthodologie de modélisation (Computable General Equilibrium model), qui ne tient pas compte des effets du chômage ni des flux financiers. Une étude indépendante réalisée par la TUFT university (USA), qui tient compte de ces paramètres, donne un résultat total nettement négatif sur le PIB (de l’ordre de -0,40% en 10 ans) et sur l’emploi en Europe (perte de 583.000 postes de travail).

  • Une telle dérégulation mènerait à un nivellement normatif vers le bas, au détriment de la protection des consommateurs, de l’environnement, des droits du travail, des systèmes publics d’éducation, etc.

  • Dans son principe, le partenariat viserait à annihiler le « principe de précaution » cher à l’Europe et de reporter la charge de la preuve de la nocivité sur les victimes. Les défenseurs du projet affirment que des garde-fous seront établis notamment en matière d’environnement, de santé, d’exception culturelle, etc., mais rien ne garantit que de tels garde-fous soient mis en place et effectifs.

  • Ce partenariat ferait défaut du principe de réciprocité, par lequel des états et des groupements d’intérêt de la société civile pourraient se plaindre auprès de l’instance arbitrale (investor-state dispute resolution – ISDR) des menaces portées par des multinationales contre leurs intérêts légitimes, tels la sauvegarde du patrimoine culturel (voir Déclaration universelle de l’Unesco sur la diversité culturelle, 2001, notamment en matière linguistique).

  • Les négociations sont entourées du plus grand secret. Ainsi est-il interdit de copier ne fût-ce que des extraits du volumineux dossier de négociation (plus de 15.000 pages). Cependant la Commission se veut rassurante en établissant des objectifs, notamment de protection des services publics, et en publiant des rapports de négociations en termes très généraux.

  • Les principes du contrôle démocratique ne seraient pas respectés à plusieurs égards :

    • Absence de transparence sur des négociations secrètes entre fonctionnaires et diplomates non élus démocratiquement, dont les résultats s’imposeront à tous sous la pression des institutions.

    • Une fois le partenariat approuvé par les parlements nationaux, la liste des produits et services concernés pourrait être complétée par un « Conseil » du TTIP sans plus passer par la ratification parlementaire. Ce conseil est composé principalement des représentants de l’industrie et d’experts, la société civile y étant totalement sous-représentée.

    • Les litiges entre états et multinationales seraient réglés par une instance arbitrale nommée par le Conseil TTIP, sans aucune validation démocratique et sans garantie de neutralité. Cette cour pourra infliger à un état des amendes de plusieurs milliards d’euros sans recours possible. Il va sans dire que ces amendes seraient payées aux multinationales par les contribuables.

  • S’il est vrai que les flux financiers et commerciaux se trouveraient renforcés entre l’Europe et les USA, il apparaîtrait aussi que ceci se ferait au détriment du négoce intra-européen, qui serait réduit dans une proportion équivalente. Ce partenariat aurait donc inéluctablement pour conséquence de réduire l’intégration économique européenne (de -25 à -41% d’exportations intra-européennes en 2025 selon CEPR et CEPII), ce qui est contraire à sa raison d’être.

  • La dérégulation totale des flux de capitaux augmenterait de manière significative la probabilité que se répète la crise financière de 2008.

  • Quand bien même le TTIP permettrait d’augmenter le PIB des deux côtés de l’Atlantique, cela se ferait par une forte augmentation des revenus financiers au détriment des revenus du travail, ce qui reviendrait de toute façon à pénaliser le travail et à augmenter la pauvreté. Des « partenariats de libre échange » similaires, par exemple entre le Mexique et les USA, ont d’ailleurs montré que ces traités désavantagent toujours le partenaire le plus faible.

III. Dangers pour les traducteurs et les interprètes en Europe

On peut craindre que le TTIP diminue encore plus le revenu des ménages en Europe et, partant, la consommation intérieure en Union européenne. Il en découlerait une aggravation de la crise économique, qui se répercuterait également sur le volume de travail des traducteurs et des interprètes.

D’autre part, si les bénéfices du TTIP sont loin d’être établis pour les PME, ils seront tout à fait inexistants pour les professions libérales et intellectuelles, qui seront au contraire menacées par un nombre croissant d’intermédiaires qui contrôleraient les marchés grâce à leur puissance économique écrasante par rapport à celle des prestataires.

En outre, la dérégulation risque de porter préjudice aux traducteurs et interprètes assermentés qui, tout autant que leurs registres, deviendraient inutiles avec l’émergence d’agences qui se rueraient sur ce marché en écrasant les prix au détriment des prestataires et de leurs qualifications. Le profit primerait dès lors sur la qualité du service public et sur les droits du justiciable, comme cela a été le cas au R.U. suite à l’attribution par marché public de tout le volume de traduction et d’interprétation judiciaire à une société de traduction.

Par ailleurs l’installation facilitée de sociétés de traduction et d’interprétation, travaillant sur place ou à distance, renforcerait la pression déjà insoutenable sur les prix.

IV. Conclusion

Pour FIT-Europe un tel partenariat ne serait acceptable que

  • si le TTIP permet une augmentation significative de la part des revenus du travail dans les PIB, par rapport aux revenus financiers, plutôt que le contraire.

  • si le TTIP contribue à augmenter le revenu réel moyen des ménages en favorisant les emplois stables plutôt que le précariat.

  • si l’Europe préserve son identité culturelle et son système de justice ainsi que sa protection sociale, de la santé et de l’environnement.

  • si le TTIP est ouvert au contrôle démocratique depuis sa conception jusqu’à sa mise en œuvre, avec notamment la mise en place d’un organe de surveillance neutre qui suivra continuellement les effets économiques, sur l’emploi, sur le niveau de vie et sur l’environnement.

  • si le TTIP détermine les produits et services ouverts au libre-échange dans le cadre d’une liste positive.

  • si le TTIP inclut un système efficace de règles et de contrôles des flux financiers, notamment en établissant un pare-feu entre les flux d’investissements réels et les flux spéculatifs.

  • si le TTIP permet aux états et aux groupements d’intérêts de se faire dédommager contre les abus des acteurs multinationaux.

  • si les règles de contrôle démocratique sont instituées à tous les niveaux, et notamment :

    • transparence totale des négociations
    • concertation avec les états et la société civile quant aux domaines de produits et services à exempter du partenariat
    • charge de la preuve chez le plaignant
    • nomination démocratique du Conseil TTIP et de la composition de la cour arbitrale
    • possibilité d’appel
    • ratification des avenants.

Sources

Een tevreden deelnemer getuigt.

Op 4 mei 2015 organiseerde de BKVT een workshop “DVX3 voor beginners” in Brussel. De deelnemers brachten hun eigen laptop mee, waarop ze een gratis demoversie van DejaVu geïnstalleerd hadden. Sommigen hadden al een licentie maar werkten nog niet met het programma, anderen hadden er reeds ervaring mee, en nog anderen hadden nog nooit een vertaalgeheugen gebruikt. BKVT-lid Maja Reimers, die zelf al meer dan tien jaar met DejaVu werkt, leidde alles in goede banen. Ze toonde de deelnemers de basiswerking van het programma en wees hen op een aantal handige shortcuts, waaronder cijfervergelijking in bron- en doeltaal. De deelnemers kregen een aantal eerste eenvoudige vertaaloefeningen ter kennismaking met het programma en konden intussen volop vragen stellen. Verder werden de voordelen besproken van werken met een vertaalgeheugen, voor zowel de vertaler als de klant, en werd er ingegaan op prijszetting en kortingen die je eventueel kan geven omdat je met dergelijke software werkt. Een aanrader voor iedereen die nog niet overtuigd is van het nut ervan!

Bruxelles, le 28 avril 2015 – La Chambre belge des traducteurs et interprètes ainsi que l’Institut des experts judiciaires ont pris acte du vote de la Chambre des représentants de la semaine dernière (publié au Moniteur belge du 27 avril 2015) par lequel un saut d’index aura lieu prochainement.

En matière répressive, nous souhaitons rappeler que nous sommes toujours rémunérés sur la base du tarif fixé par la Circulaire ministérielle 131quater du 31 janvier 2013 et nous demandons instamment pour 2016 une révision de celui-ci.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)

Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél.: +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Doris Grollmann
+32 2 306 95 45
+32 473 71 21 77

Institut des experts judiciaires (IEXPJ)

Rue de l’Hospice Communal, 6
B-1170 Bruxelles
Tél.: +32 2 808 01 16

www.iexpj.be

Thierry Mansvelt
+32 2 424 19 19
+32 475 24 60 10

Petite surprise ce 23 avril pour les participants à la 3e édition du borrelavond namurois, qui étaient invités à passer gratuitement la journée au Coworking de Namur ou à visiter son infrastructure à partir de 18h.

Un espace de coworking est un espace ouvert dans lequel des travailleurs nomades, des entrepreneurs, des indépendants mais aussi des individus cherchant un environnement propice à l’innovation peuvent venir travailler. Cette formule de «bureaux partagés» connaît un succès grandissant, également parmi les traducteurs indépendants, qui voient là l’occasion de sortir de leur isolement relatif tout en se construisant un réseau. Plusieurs membres de la CBTI fréquentent d’ailleurs déjà assidûment le Coworking de Namur, qui est le fruit d’un partenariat public-privé noué entre différents partenaires, dont les sociétés Entreprise Globale et Be Quiet, le BEP, la Ville de Namur, l’UCM, les FUNDP de Namur, Infopole Cluster TIC, Ethias et Job’In (plus d’informations sur http://coworkingnamur.be/). Nul doute que le concept et cette visite très intéressante en auront séduit plus d’un!

La soirée s’est ensuite poursuivie autour d’un excellent dîner servi à la Brasserie François (http://www.brasseriefrancois.be/), notre désormais quartier général, dans un décor impérial et une ambiance joviale qui, espérons-le, aura fini de convaincre les deux participantes non-membres à rejoindre la CBTI! Les plus courageux d’entre nous ont finalement prolongé la soirée par un délicieux cocktail au Boulevard du rhum…

60 printemps et pleine d’énergie !
60 printemps et en pleine forme !
60 printemps et en plein essor !
60 printemps et toujours combative !
60 printemps et toujours pleinement épanouie…

Ce 16 avril 2015, la Chambre belge des traducteurs et interprètes a 60 ans. Soixante ans passés à défendre les intérêts de tous les traducteurs et interprètes de Belgique, et qu’elle fêtera en grande pompe le 25 septembre prochain.

Toutes les infos sur le site de l’événement.

Bruxelles, le 30 mars 2015 – La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) et Lextra Lingua regrettent l’incapacité de la toute jeune UPTIA à s’ouvrir au compromis et à respecter ses partenaires de négociation. Les deux associations ont dès lors décidé de ne plus l’associer aux travaux qu’elles mènent dans le cadre de la concertation organisée par le cabinet du ministre de la Justice.

Peu après sa nomination comme ministre de la Justice, Koen Geens avait annoncé son intention d’inviter les représentants des traducteurs et interprètes jurés à la table des négociations en vue de préparer les arrêtés d’application de la loi du 10 avril 2014 établissant un registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés et d’améliorer sensiblement les conditions de travail et financières, actuellement précaires, de ces acteurs incontournables du monde judiciaire.

La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI), fondée en 1955 et forte de plus de 450 membres, et Lextra Lingua, fondée en 2012 et comptant une centaine de membres, avaient été rejointes à cette table par l’UPTIA (Union professionnelle des traducteurs et interprètes assermentés), une nouvelle association rassemblant 19 membres dont les statuts ont été publiés le 25 février dernier.

Malgré leur engagement et leur désir de jouer le jeu de la concertation et du front commun, la CBTI et Lextra Lingua ont dû déplorer à plusieurs reprises l’attitude délétère de leur partenaire de négociation : refusant tout compromis et freinant systématiquement toute démarche constructive, les représentants de l’UPTIA ont rejeté de façon catégorique le travail réalisé depuis des années par la CBTI et Lextra Lingua et ont été jusqu’à remettre en cause leur expertise et leur connaissance des dossiers, mettant même leur intégrité en doute.

Dans un tel contexte, la CBTI et Lextra Lingua ont donc logiquement décidé de mettre un terme à toute relation de coopération avec l’UPTIA et de ne plus impliquer cette association dans leurs travaux.

La CBTI et Lextra Lingua ont déposé aujourd’hui une proposition commune de code de déontologie et de tarifs uniformisés revus à la hausse auprès du cabinet du ministre de la Justice, dans l’espoir de voir enfin avancer les travaux du groupe de contact, pour le plus grand bien des traducteurs et interprètes jurés du royaume.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT).

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Rita Roggen (Présidente) : +32 0475 69 31 20 ou
Doris Grollmann (commission traducteurs jurés) : +32 473 71 21 77 ou

Lextra Lingua

Lextra Lingua est une association d’interprètes et traducteurs jurés travaillant pour les tribunaux, la police, les services sociaux… Lextra Lingua défend les intérêts de ses membres, les forme et les informe, et œuvre à leur plus haut degré d’expertise et d’éthique professionnelle. Le site internet de Lextra Lingua met à disposition de commanditaires potentiels une liste d’interprètes et traducteurs jurés classés par langue, offre un service de permanence et publie des informations utiles.
En 2015, le service de permanence de Lextra Lingua a été nominé pour un Language Industry Award.

Plus d’infos sur : www.lextra-lingua.be

Contact

Lextra Lingua
Diestsesteenweg 675
B-3010 Leuven (Louvain)
Tél. : +32 477 51 24 81

www.lextra-lingua.be

La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) adresse ses plus sincères félicitations à tous les lauréats des Language Industry Awards. La cérémonie de remise des désormais célèbres LIA s’est tenue ce jeudi soir à Gand, devant une assistance une nouvelle fois copieusement garnie. Organisés à l’initiative du très entreprenant Dries Debackere, également rédacteur en chef du magazine De Taalsector, les LIA ont pour but d’accroître la visibilité de toutes les professions linguistiques, tant auprès du grand public qu’auprès des acteurs du marché.

Partenaire des Language Industry Awards (www.languageindustryawards.eu) depuis leur création, la CBTI parrainait cette année le Prix de la meilleure publication linguistique de l’année 2014. Ce prix faisant partie des huit récompenses décernées hier soir aux acteurs du secteur.

Au total, les 40 prétendants ont réuni plus de 14 000 voix, soit près de 5000 de plus que l’édition précédente. Un incroyable succès ! Les lauréats de l’édition 2014 sont :

  • Meilleure publication: «Gerechtstolken» de Heidi Salaets, Katalin Balogh et Dirk Rombauts
  • Meilleur espoir: Le collectif CVSO
  • Meilleur projet linguistique: Babeliris
  • Meilleur événement de réseautage et de formation: GentVertaalt
  • Meilleur site web: www.mestreechtertoal.nl
  • Meilleur service linguistique: www.beedigde-vertalingen.be
  • Meilleur produit linguistique: cours d’anglais pour jeunes enfants à partir de 1 an de Kids&Us
  • Meilleur logiciel linguistique: De Digitale Woordentrainer de die Keure / Howest

La CBTI souhaite féliciter plus particulièrement le réseau GentVertaalt, avec qui elle a toujours entretenu de bons rapports. Il est vrai que ce collectif de linguistes gantois, créé par Sébastien Devogele, Mick De Meyer et Tom Van Cleempoel, ne ménage pas ses efforts pour favoriser les échanges fructueux entre professionnels, de Gand, mais aussi d’ailleurs. Un prix on ne peut plus mérité donc. Bravo à eux! Mention spéciale également aux développeurs du logiciel Linguition, nommé dans la catégorie «espoir», et avec qui la CBTI envisage un possible partenariat.

Fait amusant, l’association faisait cette année aussi un peu partie des possibles lauréats, à travers la nomination de la loi «Becq» portant sur la création d’un registre national de traducteurs et interprètes assermentés, auquel elle a grandement contribué. L’honorable troisième place finalement décrochée ne manquera pas de l’encourager à poursuivre ses efforts pour défendre les intérêts de cette profession, ainsi d’ailleurs que ceux de l’ensemble des acteurs du secteur linguistique. À l’année prochaine!

Bruxelles, le 21 mars 2015 – Les membres de la Chambre belge des traducteurs et interprètes se sont réunis ce samedi à l’occasion de leur assemblée générale annuelle. Objectif : approuver le travail abattu par le Conseil d’administration au cours de l’année écoulée et décider des grandes lignes stratégiques de l’exercice à venir. Cette année sera notamment marquée par un événement de taille : les 60 ans de l’association, qui seront célébrés en grande pompe le 25 septembre prochain.

En partie attirés par la perspective d’élire leur nouveau président, les membres s’étaient déplacés en nombre pour assister à cette réunion annuelle, qui fut en outre rehaussée de la présence de notre président d’honneur, Jean-Bernard Quicheron. Les discussions furent comme à l’accoutumée fructueuses et l’ambiance collégiale.

Une campagne haletante

Au terme d’une campagne présidentielle menée tambour battant, c’est finalement Rita Roggen qui remporta le suffrage des membres pour devenir la dixième présidente de l’association. Mère de trois enfants et membre du Conseil d’administration de longue date, Rita Roggen est traductrice et enseigne à l’Université d’Anvers. Elle sera à la tête de la CBTI pour les deux prochaines années. Nous lui adressons d’ores et déjà tous nos vœux de réussite. Cette élection fut immédiatement suivie de celle des membres du conseil d’administration arrivés au terme de leur mandat de deux ans. Conséquence logique de l’excellent travail réalisé, tous les membres sortants ont été réélus par une écrasante majorité, que Ludovic Pierard n’hésita pas à qualifier humoristiquement de stalinienne, au plus grand plaisir d’une assistance manifestement décontractée.

Bonne humeur exotique

Le Conseil d’administration de la CBTI a également eu le plaisir de voir ses rangs garnis d’un nouveau membre, en la personne de Cyrille Ndjitat Tatchou. Ce traducteur d’origine camerounaise ne manquera pas d’apporter à la direction de l’association son dynamisme ensoleillé et sa joie de vivre communicative, en plus évidemment de sa grande expertise scientifique. Il sera principalement en charge du développement du Linguiste, le magazine de l’association. Pour le reste, le conseil d’administration a été légèrement réorganisé à la suite des quelques changements évoqués.

En voici les membres et leurs nouvelles attributions : Rita Roggen (présidente), Agnès Feltkamp (vice-présidente (NL), Unizo, FVIB, Conseil supérieur des PME et des Indépendants), Patricia Alarcon (vice-présidente (FR), examens des traducteurs jurés, commission d’admission), Bart Mylemans (trésorerie, Conseil supérieur des PME et des Indépendants), Patrick Rondou (secrétaire général, Le Linguiste), Marija Blagojevic (Interprètes), Max de Brouwer (Interprètes, FIT), Guillaume Deneufbourg (Communications (FR), contacts avec les écoles, traducteurs littéraires), Geoffroy Destrebecq (Responsable Technologies), Inez Falleyn (Communications (NL), Doris Grollmann (Traducteurs jurés, Bremer Runde, LinguaJuris), Renée Jamaer (Assurances), Cyrille Ndjitat Tatchou (Le Linguiste), Ludovic Pierard (UNPLIB, contacts avec les écoles). Leurs coordonnées sont disponibles sur le site web de l’association.

Continuité

Comme l’ont indiqué les candidats-présidents et les membres du Conseil d’administration dans la présentation de leur vision d’avenir, le principal objectif du prochain mandat sera de poursuivre le travail réalisé depuis plusieurs années par le conseil d’administration. Outre la poursuite de la professionnalisation de l’association, la volonté des dirigeants restera de défendre sans relâche les intérêts de notre profession en poursuivant les combats et les chantiers entamés. À ce titre, les membres n’ont pas manqué de remercier Ludovic Pierard pour la présidence engagée et remarquable qu’il vient de mener à terme.

C’est une fois de plus à l’Hôtel Léopold de Bruxelles que s’est tenue l’Assemblée générale de la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) ce samedi 21 mars 2015.

Comme il est de coutume en cette circonstance, les participants ont, à leur arrivée, fait tour à tour acte de présence auprès de la secrétaire et du trésorier, non sans siroter une tasse de café ou de thé, question de s’armer physiologiquement pour affronter une journée qui s’annonçait dense et riche en émotion.

10h00: début des travaux, sous le regard attentif de Jean-Bernard Quicheron, président d’honneur du Conseil d’administration. C’est le président sortant, Ludovic Pierard, qui prend en premier la parole d’abord pour souhaiter la bienvenue aux participants et présenter Valérie Yernault, chargée depuis quelques mois seulement des tâches liées au secrétariat. Puis il s’est attelé à dresser succinctement le bilan des deux années passées à la tête du Conseil d’administration de la CBTI. Les applaudissements nourris aux allures de standing ovation qui sanctionnent la fin de l’allocution de Ludovic Pierard témoignaient à suffisance de l’immensité des acquis en 24 mois tout juste. Un fait d’armes destiné à booster le moral des membres nouvellement admis.

Ce fut l’une des attractions de cette AG. L’autel au-devant de la salle s’est trouvé trop exigu pour contenir la cohorte (une quinzaine) de nouveaux membres. Un listing déjà interminable, que d’autres oubliés vinrent encore agrémenter en cours d’appel! De quoi faire perdre son… latin à la chargée des admissions, Patricia Alarcón, oratrice de circonstance.

Au pas de course, la signature du Code de conduite par ces nouveaux membres admis après l’AG du 15 mars 2014 fut immédiatement suivie de la désignation de trois scrutateurs, puis du rappel des points clés du Rapport annuel. Bart Mylemans, notre trésorier, s’en est chargé, éclairant la lanterne de l’auditoire sur le fonctionnement opérationnel de la Chambre au cours de l’exercice écoulé. Ce fut le même exercice pour le Rapport financier, avec à la clé l’approbation des commissaires au comptes. Ce quitus vaut décharge du trésorier et du CA dans son ensemble. C’est dans cette ambiance plutôt détendue autour du «nerf de la guerre» que fut projeté en toute sérénité le budget pour le compte de l’exercice débutant, qui est placé sous le signe de la continuité, avec des prévisions quasi identiques à celles de l’exercice écoulé. L’approbation de l’Assemblée via le papillon bleu sera quasi unanime.

Le nouveau conseil d’administration du CA, quant à lui, ne sera pas identique à l’équipe dirigeante sortante; puisque les membres avaient au moins la certitude d’avoir un nouveau visage à la présidence du CA: Ludovic Pierard se retire après de bons et loyaux services, alors que Rita Roggen et Guillaume Deneufbourg entrent en lice; de l’inédit! Les deux candidats reprécisent leurs plans d’action respectifs viva voce devant l’Assemblée. Résultat du duel, Rita est élue présidente du Conseil d’administration, devançant ainsi le non moins méritant Guillaume. Applaudissements nourris pour la nouvelle présidente qui contamine l’assistance de son expression grandement émue. Elle reçoit des mains du désormais ex-président tous les attributs lui signifiant la prise du commandement, et rejoint son nouveau fauteuil, d’un pas assuré.

En parlant d’assurance, c’est justement celle d’Ethias, premier des deux invités spéciaux, qui servira d’intermède au processus électoral, avec une présentation conséquente des contours d’une affiliation aux taux préférentiels pour les membres de la CBTI exclusivement. Le jeu de questions-réponses a permis au représentant de l’Assurance RC (Ethias) d’édifier les uns et les autres sur le bien-fondé de cette assurance professionnelle, un dossier que devra suivre le Conseil d’administration dans sa nouvelle configuration.

En effet, la seconde partie du processus électoral débute immédiatement après, avec la présentation à tour de rôle des six (6) candidats en lice: Cyrille Ndjitat Tatchou, Ludovic Pierard, Patricia Alarcón, Patrick Rodou, Agnès Feltkamp et Doris Grollmann. Entre ouverture sur l’Afrique et logique de continuité, en passant par la visibilité accrue de la Chambre, les électeurs ont eu à se faire une idée des ambitions des uns et des autres; juste le temps de jeter leur bulletin dans l’urne, et le somptueux repas de la mi-journée est servi…

13h00: Dégustation! Cuillères, fourchettes, couteaux et assiettes qui s’entrechoquent, occasionnant un concert digne d’un réfectoire d’école… Les mandibules sont en cadence dans un fier mouvement de mastication, pendant que les langues se trémoussent chacune dans sa cavité buccale… Les verres de vin rouge et de vin blanc ne sont pas en reste. Cocktail aux décibels!

14h00: Reprise des travaux. C’est évidemment avec une force revigorée que l’Assemblée applaudit à tout rompre les membres du Conseil d’administration: avec des scores que le président sortant a qualifiés de «staliniens», tous élus!

C’est donc avec un CA au complet que l’Assemblée approuve la fixation des montants de la cotisation des membres effectifs, des membres associés et des membres de soutien pour 2016. D’ici là, Isobel Mackie, Danuta Macola et Maja Reimers, nouveaux commissaires aux comptes, ont reçu pour mandat d’assurer le suivi des travaux du trésorier pour une discipline budgétaire garantie.

La discipline précisément s’étendra à tous les membres de la CBTI sous les regards vigilants mais bienveillants de Fabrice Adam, Nicolas Lefevre, Mohamed Oughcha, Rita Roggen et Patrick Rondou respectivement, formant le Conseil de discipline.

Pour clore utilement et en beauté, parole fut donnée au second invité spécial, le cabinet d’avocat Bird & Bird sur le droit d’auteur; le représentant dudit cabinet, Jean-Christophe Troussel, a axé son excellent exposé sur les implications juridiques appliquées au texte source, à la traduction comme processus de création et au texte cible. Là aussi, le jeu de questions-réponses a permis à l’orateur de filer des astuces aux praticiens de la langue pour que ces derniers puissent non seulement cerner le mécanisme de protection juridique de leurs productions intellectuelles en tant que co-auteurs, mais aussi éviter d’éventuels désagréments.

16h15: Fin des travaux. La nouvelle présidente du CA déclare clos les travaux de l’Assemblée générale du 21 mars 2015, une clôture sur fond d’applaudissements à l’endroit de Ludovic Pierard, heureux récipiendaire de quelques présents bien mérités pour le travail exemplaire abattu. L’homme à l’honneur, contenant difficilement son émotion, n’a eu qu’un seul mot à l’endroit de ses collègues: «Merci!»

Cerise sur le gâteau, chaque membre présent a eu l’occasion tout au long de la journée de glisser discrètement dans l’antichambre du photographe pour se faire faire gratuitement une photo professionnelle. Encore une innovation, décidément!

Rendez-vous a été pris pour le samedi 19 mars 2016!

Artikel verschenen op 20 maart 2015 in De Standaard.

In de grote wandelzaal van het Brusselse justitiepaleis hebben zich vrijdagmiddag enkele honderden magistraten, advocaten, griffiers, tolken en gerechtsexperts verzameld voor de alarmdag van justitie.

[…]

Eenzelfde verzuchting klonk bij de gerechtstolken. ‘Dag en nacht zijn de beëdigde vertalers en gerechtstolken aan het werk om ervoor te zorgen dat in onze multiculturele maatschappij recht kan gesproken worden’, zegt Doris Grollmann van de Belgische kamer van vertalers en tolken. ‘Dit vereist een hoge mate aan professionele taalvaardigheid, betrouwbaarheid en integriteit. Je zou dan ook verwachten dat we daar billijk en stipt voor betaald worden. Het tegendeel is waar.’

Lees het artikel op de website van De Standaard.

Discours prononcé par Doris Grollmann, responsable de la Commission sectorielle “Traducteurs et interprètes jurés” de la CBTI, lors de la journée d’alerte qui s’est déroulée le 20 mars 2015 au Palais de justice de Bruxelles

Mesdames et Messieurs,
en vos grades, titres et qualités,
Chers collègues,

Les traducteurs jurés et les interprètes judiciaires travaillent jour et nuit pour veiller à ce que dans notre société multiculturelle, justice puisse être rendue par-delà toutes les frontières linguistiques. De cette manière, les droits de tous les citoyens sont préservés.

Pour assumer un tel rôle, il faut une très grande compétence linguistique professionnelle, une fiabilité, une intégrité, une impartialité et une discrétion à toute épreuve, mais aussi une très grande disponibilité. On pourrait dès lors s’attendre à ce que les traducteurs jurés et les interprètes judiciaires soient rémunérés équitablement et de façon ponctuelle. Hélas, ce n’est pas le cas.

Il est irresponsable déontologiquement que des personnes qui se mettent au service de la Justice soient mal payées au point qu’elles arrivent à peine à en vivre. En outre, elles doivent souvent attendre tellement longtemps le paiement de leurs prestations que leur survie s’en trouve hypothéquée.

Ajoutez-y le fait que ceux qui travaillent sous statut d’indépendant se voient infliger de lourdes sanctions lorsqu’ils ne paient pas à temps la TVA sur les montants qu’ils n’ont même pas encore encaissés ! C’est de l’injustice. En outre, l’État ne paie pas d’intérêts de retard sur les factures qu’il tarde à régler.

C’est à l’initiative de la Belgique, notamment, qu’a vu le jour la directive 2010/64/UE du Parlement européen et du Conseil du 20 octobre 2010, relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales. Cette directive a été transposée en droit belge par la loi du 10 avril 2014.

Le grand problème est que la Justice n’a ni les moyens ni les effectifs nécessaires pour mettre cette loi en pratique. Et pourtant, cette législation est un investissement dans l’avenir : la mise en place d’un registre national tenu à jour et le recours à des traducteurs jurés et des interprètes judiciaires professionnels permettraient de gagner beaucoup de temps et donc de réaliser de belles économies.

Quand un État ne se donne pas les moyens de respecter ses propres lois, on ne doit pas s’étonner qu’un fossé se creuse entre l’État et les citoyens.

Les traducteurs jurés et les interprètes judiciaires acceptent leurs obligations à l’égard de l’État et attendent, en espérant que ce ne soit pas en vain, que l’État respecte enfin ses engagements à leur encontre. Ils vivent une situation inacceptable – à l’instar d’ailleurs des magistrats, de leurs collaborateurs, des avocats et de tous les autres experts.

Nous sommes solidaires avec les autres orateurs et nous appuyons leurs revendications. Une justice efficace est la garantie d’une démocratie saine.

Je vous remercie de votre attention.

Pour la Chambre belge des traducteurs et interprètes,

Doris Grollmann
Membre du Conseil d’Administration
Commission des traducteurs et interprètes jurés

Contact

Chambre belge des Traducteurs et Interprètes (CBTI-BKVT)
Rue Montoyer 24 / B12
B-1000 Bruxelles
Tél.: +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Le Conseil Supérieur des Indépendants et des PME a pris connaissance de l’important arriéré de paiement du SPF Justice et de la volonté du Ministre de la Justice de trouver une solution à ce problème ainsi que du Ministre des Classes moyennes ayant inscrit cette problématique dans son plan PME.

Après avoir réuni le 24 février 2015 une commission ad hoc (à laquelle a participé la CBTI) chargée d’examiner cette question, le Bureau du Conseil Supérieur a rendu son avis en date du 18 mars 2015. Celui-ci a été entériné par l’assemblée générale du Conseil supérieur le 29 avril 2015.

Le texte de l’avis peut être consulté sur le site du Conseil.

Il est également téléchargeable ci-dessous.

Die CBTI/BKVT hat ihren Jahresbericht für 2014 veröffentlicht. Sie können ihn hier herunterladen.

Bruxelles, le 13 mars 2014 – Une journée d’alerte est organisée ce vendredi 20 mars 2015 à 13h au palais de justice de Bruxelles à l’initiative de différents acteurs du monde judiciaire.

L’objectif de ce rassemblement est d’exiger le refinancement en profondeur de la Justice et d’apporter notre soutien aux projets d’amélioration du paysage judiciaire belge portés par le ministre de la Justice, M. Koen Geens, alors que l’Inspection des finances vient manifestement de rejeter en des termes très durs les demandes de rallonges budgétaires indispensables à cet effet.

Vu leurs conditions de travail et de rémunération, indignes d’un pays développé tel que la Belgique, les traducteurs et interprètes jurés de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes participeront à la journée d’alerte tout comme les experts pour réitérer leurs revendications (voir nos précédents communiqués de presse).

Pour rappel, le droit à disposer d’une traduction ou d’une interprétation relève d’un droit fondamental qui ne peut être outrepassé. Si, demain, les traducteurs et interprètes jurés venaient à disparaître du paysage, c’est tout l’appareil judiciaire de notre État démocratique qui s’en retrouverait mis à mal.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél.: +32 2 513.09.15

www.cbti-bkvt.org

Ludovic PIERARD (Président): +32 487 52.72.87 ou
Doris Grollmann (commission traducteurs jurés): +32 473 71.21.77 ou

Avis rédigé par la conseillère juridique de la CBTI, Karine Roobrouck.

Question

Le service juridique vient de recevoir la question suivante:

«J’ai une question au sujet du registre national des traducteurs jurés (loi du 10 avril 2014). Je ne vois pas vraiment de quoi il en retourne exactement pour les traducteurs jurés «existants».

Selon l’article 29, les traducteurs […] qui travaillent pour les autorités judiciaires avant la date d’entrée en vigueur de la présente loi sont tenus de satisfaire à des dispositions au plus tard cinq ans après son entrée en vigueur. Qu’entend-on précisément par là?»

Réponse

Selon l’article 29 de la loi du 10 avril 2014 modifiant diverses dispositions en vue d’établir un registre national des experts judiciaires et établissant un registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés, les traducteurs, interprètes et traducteurs interprètes qui travaillaient déjà pour les autorités judiciaires avant la date d’entrée en vigueur de cette loi, devront satisfaire à ces dispositions au plus tard cinq ans après l’entrée en vigueur de la loi.

Quelles sont ces dispositions?

  1. Vous devez avoir au moins 21 ans;
  2. Vous devez être citoyen d’un État membre de l’Union européenne ou y avoir votre domicile;
  3. Vous devez produire un extrait de votre casier judiciaire;
  4. Votre casier judiciaire doit être vierge (les infractions au code de la route ne sont pas prises en compte);
  5. Vous devez déclarer par écrit au ministre de la Justice que vous êtes à la disposition des autorités judiciaires;
  6. Vous devez pouvoir vous prévaloir des compétences professionnelles requises (diplôme ou expérience professionnelle) et des connaissances juridiques nécessaires (attestation d’un établissement d’enseignement agréé);
  7. Vous devez déclarer par écrit au ministre de la Justice que vous souscrivez au code de déontologie à établir par le Roi, impliquant au moins les principes d’indépendance et d’impartialité;
  8. Vous devez avoir prêté serment.

La date d’entrée en vigueur de la loi doit encore être fixée par AR, au plus tard 24 mois après sa publication (à savoir le 19 décembre 2014).

Nous ignorons encore quelles seront les dispositions de cet AR au sujet du serment (à refaire ou non?), des compétences professionnelles et des connaissances juridiques (quel niveau de connaissance sera accepté?) et de la déontologie (y aura-t-il un nouveau code ou non?).

Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter pour l’instant.
À suivre…

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure. Pour transposer concrètement cet avis à la présente situation de fait, nous vous invitons à consulter votre/vos conseiller(s) personnel(s).

Nous remercions Ann De Winne pour la traduction bénévole.

La Faculté de philosophie, arts et lettres de l’Université Catholique de Louvain (UCL) organisera à partir de septembre 2015 un Certificat d’université en interprétation de conférence.

La spécialisation s’étendra sur une année académique et comporte, outre les cours théoriques et pratiques, des stages dans des organisations internationales, pour des ONG et des associations.

Infos et inscription

http://www.uclouvain.be/formation-continue-interpretation.html

Contact


+32 2 793 45 09

Ce vendredi 6 mars 2015, en présence de SEM l’Ambassadeur de Chine en Belgique, M. Qu Xing, de M. Abdelhakim El Rifai, chef adjoint de la Mission Permanente de la Ligue des États Arabes à Bruxelles, de M. Elio Di Rupo, Bourgmestre de Mons, les autorités académiques de l’Université de Mons (UMONS) ont procédé à l’inauguration symbolique de deux nouveaux masters en traduction en anglais-arabe et anglais-chinois. Ces deux nouveaux diplômes complets seront accessibles au sein de la Faculté de Traduction et d’Interprétation – École d’Interprètes Internationaux (FTI-EII) dès la rentrée 2015-2016.

Informations supplémentaires

http://portail.umons.ac.be/FR/actualites/Pages/NouveauxMastersFTI-EII.aspx

Chers collègues,

L’insécurité règne toujours au sujet de la problématique des retards de paiement et de la loi modifiée. Les nouvelles règles n’étaient en effet pas applicables à certains marchés publics et il n’était pas facile de savoir quand un marché public tombait sous l’application de cette loi et quand pas.

Le premier ministre a dès lors publié une circulaire plus précise. Vous pouvez la consulter sur le site suivant:

www.bestuurszaken.be

Petit aperçu.

1. A quels marchés publics s’applique la loi relative aux retards de paiement?

La loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement (telle que modifiée par la loi du 22 novembre 2013, dénommée ci-après la «Loi RP») est applicable aux transactions commerciales et aux pouvoirs publics. Cette Loi RP constitue le cadre juridique général, c.-à-d. qu’elle est applicable à défaut d’une autre loi applicable. À l’article 3/1 de cette loi, exception est faite pour les «dispositions spécifiques de la réglementation relative aux marchés publics concernant les règles générales d’exécution».

Les règles générales d’exécution auxquelles il est renvoyé à l’article 3/1 ont été fixées dans un AR du 14 janvier 2013 fixant les règles d’exécution des marchés publics et de la concession de travaux publics (dénommé ci-après «l’AR RGE»).

La Loi RP et l’AR RGE sont tous deux la transposition de la même Directive européenne (2011/7/UE). Les droits et obligations sont donc plus au moins similaires.

Le but de cette dernière circulaire est de préciser quand il convient d’appliquer l’AR RGE et quand la Loi RP. La différence qui importe pour vous est la suivante (montants hors TVA):

Transactions commerciales pour une valeur de plus de 8.500 EUR = AR RGE

Transactions commerciales pour une valeur de moins de 8.500 EUR = Loi RP

Le service juridique n’a pas encore examiné l’AR RGE. Si vous estimez qu’il vous concerne et que vous désirez davantage d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à nous poser la question.

Nous vous recommandons dès lors de renvoyer aux règles qui s’appliquent à votre cas lorsque vous envoyez une note de débit. Voici comment la formuler:

  • […] en vertu de la loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales et de la circulaire du 20 novembre 2014 du premier ministre relative aux marchés publics et concessions de marchés publics.

  • […] en vertu de l’AR du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics et de la circulaire du 20 novembre 2014 du premier ministre relative aux marchés publics et concessions de marchés publics.

2. À quels pouvoirs publics la Loi RP s’applique-t-elle?

La loi concernant la lutte contre le retard de paiement définit comme suit les «pouvoirs publics»:

«Tout pouvoir adjudicateur, tel que défini à l’article 2, paragraphe 1er, point a), de la Directive 2004/17/CE et à l’article 1er, paragraphe 9, de la Directive 2004/18/CE, indépendamment de l’objet ou de la valeur du contrat ;»

Nous avons recherché cette définition dans la directive 2004/17/CE à laquelle il est renvoyé. La définition donnée dans la Directive 2004/18/CE est quasiment identique. L’annexe III de la Directive 2004/18/CE donne par ailleurs une liste non limitative des institutions publiques répondent à cette définition.

«Pouvoirs adjudicateurs: l’État, les collectivités territoriales, les organisations de droit public et les associations formées par une ou plusieurs collectivités ou un ou plusieurs de ces organismes de droit public.

Par organisme de droit public, on entend tout organisme:

  • créé pour satisfaire spécifiquement des besoins d’intérêt général ayant un caractère autre qu’industriel ou commercial,
  • doté de la personnalité juridique, et
  • dont soit l’activité est financée majoritairement par l’État, les collectivités territoriales ou d’autres organismes de droit public, soit la gestion est soumise à un contrôle par ces derniers, soit l’organisme d’administration, de direction ou de surveillance est composé de membres dont plus de la moitié sont désignées par l’État, les collectivités territoriales ou d’autres organismes de droit public.»

Le SPF Justice tombe sous «l’État» et donc bel et bien sous le champ d’application de la loi.

Disclaimer: ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

La CBTI est extrêmement fière de sa conseillère juridique. Membre de notre association pendant de très nombreuses années en tant que traductrice, Karine Roobrouck a ensuite entamé une carrière d’avocate après avoir terminé ses études de droit. Depuis lors, nos membres peuvent s’adresser à elle pour obtenir des conseils sur mesure à leurs problèmes juridiques.

Ce 26 février, Karine a remporté le premier prix du concours de plaidoiries René Victor organisé par la Conférence du Barreau d’Anvers, à propos duquel une interview paraîtra cette semaine dans la presse. En outre, la vidéo reprenant la totalité de la plaidoirie sera disponible dès le 3 mars pour l’attribution du prix du public. Maître Roobrouck peut désormais représenter le barreau d’Anvers au prochain concours de plaidoiries. Affaire à suivre donc. Félicitations Karine!

La presse francophone consacre quelques articles à l’intégration de l’Institut Libre Marie Haps à l’UCL et à l’Université St-Louis. En voici deux:

Article paru le 22 février 2015 dans La Libre:

L’UCL crée la Louvain School of translation and interpreting et St-Louis une nouvelle faculté.

Comme le stipule le décret paysage qui réforme l’enseignement supérieur, les cursus en traduction et interprétariat doivent être intégrés dans les universités dès la rentrée de septembre.

Lire l’article sur le site de LaLibre.be

Article paru le 23 février 2015 sur le site la RTBF:

Les masters en traduction et interprétation de l’Institut libre Marie Haps (Haute Ecole de Vinci) seront proposés à l’Université catholique de Louvain (UCL) dès la rentrée académique prochaine, annonce lundi l’UCL dans un communiqué. Le bachelier en traduction et interprétation, lui, sera au programme de l’Université Saint-Louis (Bruxelles) mais ces cours resteront localisés dans les bâtiments de Marie Haps.

Lire l’article sur le site de la RTBF

Avis juridique rédigé par Karine Roobrouck en collaboration avec Moore Stephens (Tax and Legal).

I. Indemnité forfaitaire et intérêts de retard – Régime TVA

Lorsque le retard de paiement dépasse les 30 jours, la loi relative au retard de paiement autorise à réclamer un intérêt de retard de 8 % de plus que le taux de la Banque centrale européenne, en plus d’une indemnité forfaitaire d’au moins 40 euros si rien n’est stipulé.

A. Faut-il appliquer la TVA sur les intérêts de retard ?

Non, les intérêts de retard ne font pas partie de la base d’imposition de la TVA. À l’article 28, 3° du Code de la TVA, les intérêts de retard sont expressément exclus de la base d’imposition.

B. Faut-il appliquer la TVA à l’indemnité ?

Les indemnités ne font pas non plus partie de la base d’imposition à laquelle la TVA doit être appliquée (C.d.J. d.d. 18.07.2007 ; QP 72 d.d. 08.11.2007 ; Cass., 4 février 1983, R.W., 1983-84, 29-30).

Pour la TVA, une indemnité, c’est tout paiement qui trouve son origine dans la réparation d’une faute due au client ou au donneur d’ordre.

C. Via quels documents les intérêts de retard et indemnités doivent-ils être imputés ?

Votre facture d’origine ne doit pas être créditée si vous ne devez plus imputer que les intérêts de retard et l’indemnité. Comme la TVA ne doit pas être imputée ni sur les uns ni sur l’autre, il n’est pas nécessaire non plus qu’ils fassent l’objet d’une facture. Il suffit d’établir une note de débit ou une demande de paiement.

D. Calcul des intérêts de retard

L’article 5 de la loi concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales précise que «si le créancier a rempli ses obligations contractuelles et légales et n’a pas reçu le montant dû à l’échéance, il a droit, à compter du jour suivant, de plein droit et sans mise en demeure, au paiement d’un intérêt,…»

L’article 2, 6° de cette même loi définit «le montant dû» comme étant le montant principal qui aurait dû être payé dans le délai de paiement contractuel ou légal, y compris les taxes, droits, redevances ou charges applicables figurant sur la facture ou la demande de paiement équivalente.

La lecture combinée des deux articles permet de déduire que le montant non payé, TVA comprise, doit être considéré comme la base à partir de laquelle les intérêts de retard sont calculés.

II. Indemnité forfaitaire et intérêts de retard – Comment les comptabiliser?

A. Comptabilisation des intérêts de retard

La Commission des Normes Comptables a spécifié que les intérêts de retard ne doivent être comptabilisés qu’au moment où ils sont réclamés par écrit (via une note de débit) (CNC 137/7 Bull. CNC, n° 22, juin 1988, p. 14-15). Ils peuvent être comptabilisés sur le compte 756 – 759 «Produits financiers divers».

La Commission des Normes Comptables ne donne pas de directives complémentaires quant à la comptabilisation de ces sommes.

B. Comptabilisation de l’indemnité

L’indemnité que l’on reçoit doit être comptabilisée sous «Autres produit d’exploitation», comptes 743 à 749 du plan comptable.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure. Pour transposer concrètement cet avis à la présente situation de fait, nous vous invitons à consulter votre/vos conseiller(s) personnel(s).

Nous remercions Caroline Coppens pour la traduction bénévole.

Am Freitag, den 23. Januar 2015 fand der traditionelle Neujahrsempfang der CBTI/BKVT statt.

Aus diesem Anlass waren die Mitglieder eingeladen, ihre Kollegen von der NATO kennenzulernen und sich den Übersetzer- und Dolmetscherdienst dieser renommierten Organisation am Sitz in Brüssel anzusehen.

Zuerst gab es die obligatorische Sicherheitskontrolle, die einer Szene aus einem Hollywoodfilm in nichts nachstand. Während des interessanten und angenehmen Besuchs, der darauf folgte, erfuhren unsere Mitglieder alles über die Geheimnisse eines außergewöhnlichen, weltweiten Übersetzer- und Dolmetscherdienstes, der sich – trotz seiner strategischen und politischen Bedeutung – einen überraschend menschlichen Charakter bewahrt hat. Die Informationen über die Arbeitsbedingungen dieser Sprachmittler, die an weitreichende Geheimhaltungs- und Sicherheitspflichten gebunden sind, überraschten viele unter uns, einige wurden dadurch sogar abgeschreckt.

Nachdem wir die NATO verlassen hatten, machten wir uns auf den Weg ins Hotel Leopold, wo ein Cocktail und ein ausgezeichnetes Abendessen auf uns warteten – in der entspannten und gemütlichen Atmosphäre, für die unsere Vereinigung bekannt ist. Es war sogar so gemütlich, dass eine kleine Gruppe den Abend mit einem letzten Glas in der Wärme des inzwischen traditionell gewordenen Cafés „Ketje“ ausklingen ließ…

Am Freitag, den 23. Januar 2015 fand am Sitz der CBTI/BKVT eine erste Arbeitssitzung zwischen Vertretern der drei nationalen Vereinigungen für Übersetzer und Dolmetscher der Benelux-Wirtschaftsunion statt: die NGTV (Niederlande), die CBTI/BKVT (Belgien) und die noch junge ALTI (Luxemburg).

Ziel dieser historischen Begegnung war ein erstes Kennenlernen, bevor Möglichkeiten der Zusammenarbeit zwischen unseren verschiedenen Vereinigungen untersucht wurden. Auch die FIT war dabei – als Zeichen ihrer Unterstützung für diese Initiative der CBTI/BKVT. Sie wurde durch Robert Ensor, Ratsmitglied von FIT Monde, und Natascha Dalügge-Momme, Ratsvorsitzende von FIT Europe, vertreten.

Die Sitzung verlief in einer sehr angenehmen und konstruktiven Atmosphäre und die Gespräche wurden während des Mittagessens fortgesetzt. Danach stieß die Gruppe zu den Mitgliedern der CBTI/BKVT, um gemeinsam den Besuch bei der NATO und den Neujahrsempfang zu genießen.

Für uns ist es klar: das war sicher nicht das letzte Treffen zwischen den Vereinigungen der Beneluxländer!

Legende Foto

Ton Máčel, Vorsitzender der NGTV, Ludovic Pierard, Vorsitzender der CBTI/BKVT, Natascha Dalügge-Momme, Vorsitzende von FIT Europe und Rita Schmit, Vorsitzende der ALTI.

Die Fédération internationale des traducteurs (FIT) hat eine Stellungnahme zum Crowdsourcing von Übersetzungs-, Terminologie- und Dolmetschdienstleistungen veröffentlicht.

Dieses Dokument kann hier heruntergeladen werden.

Chers collègues,

C’était dans l’air du temps depuis de nombreux mois… Cette fois-ci, ça y est: le nouveau vadémécum du traducteur-interprète indépendant est enfin disponible!

Le document a été largement étoffé.

Certains chapitres (ceux sur les formations, sur l’établissement comme indépendant et sur le travail du traducteur juré) n’ont fait l’objet que d’une simple mise à jour. D’autres, en revanche, ont été réécrits intégralement. C’est le cas notamment des chapitres sur les outils de travail et sur le traducteur et son marché.

Force est de constater que la situation a évolué très rapidement en quelques années et que les informations sur les outils de travail et le marketing sont très vite dépassées. Ne s’agit-il pas là du meilleur argument pour convaincre les traducteurs et interprètes de l’importance cruciale de la formation continue dans la profession?

Plusieurs nouveaux chapitres ont également été ajoutés: les aspects formels de la relation avec le client sont désormais abordés sous forme de conseils sur les conditions générales, l’offre et la facture; les thèmes de la qualité et de la gestion des risques ont été approfondis; et pour finir, un chapitre est à présent dédié à l’interprète, faisant de ce vadémécum une source d’informations utiles à l’ensemble de nos membres.

Ce projet est le fruit du travail de très nombreuses personnes. Je souhaiterais donc profiter de l’occasion qui m’est donnée ici pour les remercier. Notre vadémécum s’inspire encore et toujours en partie de celui de 2002, qui avait vu le jour sous la conduite de Christine Lamarche. Les nouveaux chapitres ont été écrits par, entre autres, Els Govaerts, Maja Reimers (qualité et gestion des risques), Agnès Feltkamp (fixer son tarif), Max De Brouwer (l’interprète) et Guillaume Deneufbourg (version française du traducteur littéraire). Nous avons également pu compter sur l’aide précieuse de plusieurs réviseurs, qui ont accepté de relire scrupuleusement l’ensemble de l’ouvrage, et traducteurs (pour le français essentiellement). Leur nom figure à la dernière page du vadémécum. Karine Roobrouck nous a donné un avis juridique sur plusieurs parties et Geoffroy Destrebecq s’est chargé de remodeler le résultat final pour nous offrir une présentation fraîche et moderne.

Merci de tout cœur à chacun d’entre eux! Ce fut un réel plaisir de mener ce projet à bien, main dans la main.

Els Govaerts

Artikel gepubliceerd in De Taalkundige 2014 / 2-3-4

Invloed

Emmanuelle Gallez analyseerde in haar onderzoek het vertaalproces en de rol van de tolk tijdens een assisenprocedure. Toen de eerste onderzoeksresultaten twee jaar geleden zichtbaar werden, bleek dat de tolk alleen al door zijn manier van spreken een bepalende invloed heeft op de machtsverhoudingen tussen de deelnemers aan een rechtszaak, jury inbegrepen.

Er is een probleem met het tolkwerk in een assisenproces. En niet zomaar een. Het probleem is dat de tolk de beeldvorming over de beschuldigde mee bepaalt en, straffer nog, het verloop van het assisenproces mee bepaalt. Hoe kan dat nu? Wel, Emmanuelle Gallez (KU Leuven) analyseerde voor haar doctoraat een assisenproces. Haarfijn laat ze zien dat er beïnvloeding is en hoe de beïnvloeding werkt. Conclusie? Als er meer dan één taal bij te pas komt, is er een probleem met de fairness van de assisenprocedure. Hoog tijd om een en ander aan te passen?

Bepalende invloed

Nu blijkt uit het onderzoek van Emmanuelle Gallez dat de tolk elementen zoals intonatie, taalregister, toon, vlotheid en stijl aanpast aan wat in zijn perceptie gepast is in de rechtbank. Ook blijkt dat hij – door te herformuleren en zo nodig vragen te stellen – het communicatieproces beïnvloedt. De aanpassingen hebben een impact op het beeld dat de beschuldigde in zijn getuigenis van zichzelf projecteert. Sterker nog, de aanpassingen van de tolk sorteren een soort van sneeuwbaleffect in de vordering van het openbaar ministerie en het pleidooi van de verdediging. Emmanuelle Gallez laat niet alleen zien dát dat zo is, dat er dus een beïnvloedingsprobleem is, maar ook hoe het precies werkt.

Nochtans lijkt het recht op tolkbijstand – een fundamentele voorwaarde voor een eerlijk proces – goed geregeld in verschillende nationale en internationale verdragen, waaronder het Europees Verdrag voor de Rechten van de Mens (EVRM). Door de tolk kunnen dove rechtzoekenden of rechtzoekenden die de taal van de rechtspleging niet beheersen, toch volledig en actief aan de procedure deelnemen. Ze kunnen zich in principe op dezelfde manier verstaanbaar maken als rechtzoekenden die de taal van het proces wel machtig zijn. Toch is er dus een probleem met de kwaliteit van de tolkbijstand.

Empirisch onderzoek

Het doctoraal onderzoek van Emmanuelle Gallez is de eerste gedetailleerde empirische studie op basis van een analyse van een corpus van authentiek tweetalig bronmateriaal dat in een Vlaams Assisenhof opgenomen werd.

Emmanuelle Gallez analyseerde een assisenzaak waarbij de beschuldigde (die moest verschijnen op beschuldiging van poging tot moord) Franstalig was en een tolk nodig had. Het verhoor van de beschuldigde door de rechter bestond uit vragen en antwoorden, die door de tolk meestal consecutief werden getolkt. De vordering van het openbaar ministerie en het pleidooi van de verdediging waren lange monologen waarbij de tolk zijn vertaling simultaan in het oor van de beschuldigde fluisterde. De tolk had een uitgebreide werkervaring als gerechtstolk, maar had nooit een tolkopleiding gehad.

Het corpus bestond uit drie uittreksels van de audio-opnames en transcriptie ervan:

  • De ondervraging van de beschuldigde door de rechter (92 minuten)
  • Het requisitoir van de advocaat-generaal (openbaar ministerie) over de schuldvraag (47 minuten)
  • Het pleidooi van de verdediging van de advocaat van defensie over de schuldvraag (38 minuten)

Tolk vervormt beeld

Emmanuelle Gallez analyseerde in detail het optreden van de gerechtstolk en de vertaalkeuzes die de tolk maakt. Haar analyse is een inschatting van de impact van de vertaalkeuzes op het beeld dat de beschuldigde van zichzelf geeft. Meer nog dan door wat de beschuldigde zegt, wordt dat beeld bepaald door hoe de beschuldigde spreekt. In het geval van een assisenzaak, waar de rechtspleging mondeling is en de juryleden moeten oordelen over wat ze gehoord hebben, is het gesproken woord cruciaal voor het beeld dat de beschuldigde van zichzelf geeft. Emmanuelle Gallez: ‘Wanneer nu de rechtzoekende zich niet in de taal van het proces kan uitdrukken, wordt zijn ethos (het beeld dat hij in zijn discours van zichzelf geeft, nvdr) en het beeld dat de rechters er zich van vormen onderworpen aan een proces van re-presentatie dat heel gemakkelijk tot vervormingen leidt.’ Simpel gezegd moet de tolk niet veel doen om het beeld te vervormen.

De resultaten van het onderzoek van Emmanuelle Gallez stroken met ander onderzoek (van Berk-Seligson en Hale) waaruit blijkt dat gerechtstolken vaak wijzigingen aanbrengen aan bepaalde socio-psychologische kenmerken van de beschuldigde.

Zo wijzigen ze vaak de indruk van geloofwaardigheid, deskundigheid en intelligentie van de beschuldigde door allerlei verschuivingen (weglatingen, toevoegingen en wijzigingen) in hun vertolking.

Tolk speelt actieve rol

In haar analyse van de opnames laat Emmanuelle Gallez glashelder zien hoe de tolk een actieve rol speelde, in die zin dat hij in 15% van de 233 sequenties met de beschuldigde in dialoog trad. Deze onderonsjes werden in het Frans gevoerd. De communicatie verliep op fluistertoon, waardoor de jury en de drie professionele magistraten die het hof uitmaakten, ze niet konden horen.

Vervolgens analyseerde Emmanuelle Gallez 36 sequenties waarin de tolk met de beschuldigde een gesprek voert zonder dat aan de rechter te melden. De analyse laat zien dat alle interventies van de tolk in deze sequenties van meta-pragmatische aard zijn; het zijn herformuleringen, herhalingen en verhelderingen. Wanneer de tolk merkt dat de beschuldigde niet goed kan volgen, herhaalt of herformuleert hij spontaan de vraag van de rechter. Soms vraagt hij de beschuldigde zelfs om toelichting, wanneer hij het antwoord van de beschuldigde niet verstaat of wanneer het antwoord hem niet geschikt lijkt. Deze meta-pragmatische interventies worden nooit aan het hof gesignaleerd, waardoor het hof en de jury geen hoogte krijgen van de incoherente antwoorden en begripsproblemen van de beschuldigde. Tegelijkertijd verandert de tolk ook de antwoorden van de beschuldigde in zijn vertaling: hij laat ze beter aansluiten bij de vragen van de rechter, hij verbetert de stijl, de syntaxis, het taalregister en maakt ze meer samenhangend en coherent.

Tolk past discours beschuldigde aan

Emmanuelle Gallez: ‘Deze inmengingen van de tolk blijven allerminst sporadisch. Het gevolg is dat de antwoorden van de beschuldigde in de vertolking relevanter worden dan de beschuldigde ze eerst zelf geformuleerd had. Omdat de getolkte antwoorden beter bij de vragen van de rechter aansluiten, produceren ze een groter cognitief effect en zijn ze gemakkelijker te verwerken. Bovendien laat de tolk de antwoorden van de beschuldigde niet alleen beter aansluiten bij de vragen van de rechter, hij heeft ook de neiging om ze toe te snijden op de verwachtingen – ook die van de jury. Dat doet hij onder andere door de antwoorden uitvoeriger, plausibeler en coherenter te maken. Bovendien sluiten de antwoorden beter aan bij de kwalificatie van de feiten door het openbaar ministerie.

De analyse laat zien hoe de tolk de antwoorden van de beschuldigde in feite re-contextualiseert en van de beschuldigde een ander beeld ophangt: een beeld bis.

Tijdens de ondervraging komt de beschuldigde door het optreden van de tolk coherenter, coöperatiever, zelfverzekerder, volwassener en intelligenter over. Zijn communicatie lijkt op die manier meer aangepast aan de institutionele verwachtingen en geplogenheden. Door de activering van een stereotype bezorgt de tolk hem ook het beeld van een agressief individu.

Tolk veroorzaakt sneeuwbaleffect

Emmanuelle Gallez zoekt vervolgens uit of het openbaar ministerie in zijn requisitoir iets doet met dat ‘beeld bis’: is er een soort sneeuwbaleffect? En wat blijkt? Het openbaar ministerie maakt op strategische wijze gebruik van verschuivingen die door de vertolking ontstaan zijn. Het openbaar ministerie profiteert zo van het ‘beeld bis’ van de beschuldigde en bewerkt het tot een ‘beeld ter’ dat zijn strategische doelen dient. Dat ‘beeld ter’ wordt vervolgens door de verdediging niet meer gerepareerd. Het effect is dus bestendigd.

Na de rechter, het openbaar ministerie en de verdediging is in een assisenproces de jury aan de beurt. Heeft de vertolking het beeld beïnvloed dat de jury zich van de beschuldigde heeft gevormd? Dat is goed mogelijk, zegt Emmanuelle Gallez.

Wat nu?

Los van de vraag in welke mate de resultaten van deze casestudie veralgemeend kunnen worden, illustreert de studie van Emmanuelle Gallez de zeer concrete verantwoordelijkheid van de gerechtstolk voor de projectie van het beeld van de beschuldigde. Deze studie levert een belangrijke bijdrage aan de deontologische reflectie op de rol en de bewegingsruimte van de gerechtstolk.

De thesis waarmee Emmanuelle Gallez op 12 november 2014 doctor in de vertaalwetenschap werd, draagt de titel «Ethos et interprétation judiciaire. Une analyse ethnographique de l’interprétation dans une cour d’assises belge: une étude de cas».

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz.
2014 fand das Treffen in Bern/Schweiz statt.

Weitere Informationen in dem auf deutsch abgefassten Bericht, s.u.

Artikel gepubliceerd in De Taalkundige 2014 / 2-3-4

Gebrekkige informatievoorziening OM belemmert functioneren gerechtstolk

Dit artikel van de hand van onze Nederlandse confraters NGTV beschrijft de werkomstandigheden voor gerechtstolken in Nederland. Een heel interessant artikel gelet op de recente ontwikkelingen in België.

De auteur van dit artikel is Dr. Auke P. Jacobs is beëdigd tolk-vertaler Spaans, Wbtv nr. 82.

Beëdigd tolken zweren of beloven bij hun eedaflegging geheimhouding van de informatie die hen beroepshalve ter beschikking wordt gesteld. Met de Wbtv beoogt de wetgever de kwaliteit van de geregistreerde gerechtstolken te handhaven. Die doelstelling staat in schril contrast met de praktijk dat de gerechtstolk zich niet kan voorbereiden op een rechtszitting: het OM geeft de beëdigd tolk geen inzage in het dossier, ondanks de geheimhoudingsplicht die de beëdigd tolk heeft.

In 2009 werd de Wet beëdigde tolken en vertalers (Wbtv) van kracht waarbij gerechtstolken voor het eerst officieel als beroepsbeoefenaars beëdigd werden, zodat beëdiging tijdens de rechtszitting niet meer nodig was. In die eed of belofte zweert respectievelijk belooft de gerechtstolk dat hij de informatie die hem beroepshalve ter beschikking wordt gesteld vertrouwelijk zal behandelen.

Voor een goed begrip van het gewicht van een eed of belofte die voor de rechtbank is afgelegd: het breken van die belofte of eed is een strafbaar feit. Een veroordeling hiervoor betekent het einde van zijn loopbaan omdat een gerechtstolk geen strafblad mag hebben. Op grond van deze Wbtv werd een register van beëdigd tolken en vertalers opgericht, waarin de gerechtstolk zich dient in te schrijven. Deze inschrijving moet elk vijf jaar worden vernieuwd.

De gerechtstolk moet dan aantonen dat hij zijn kennis en bekwaamheden op peil heeft gehouden door middel van het volgen of zelf geven van cursussen, het zogenaamde programma permanente educatie. Nog niet volledig gekwalificeerde gerechtstolken of gerechtstolken in een taal waarvoor geen opleiding in Nederland bestaat, worden op een uitwijklijst geplaatst met de bedoeling dat zij uiteindelijk doorstromen naar het register. Op die manier hoopt de wetgever dat de kwaliteit van de geregistreerde gerechtstolken gehandhaafd of zelfs verbeterd wordt.

Gebrekkige informatievoorziening

Deze doelstelling staat in schril contrast met de mogelijkheden van de gerechtstolk om zijn gehandhaafde of verbeterde bekwaamheden ten nutte te maken tijdens zijn werkzaamheden gedurende strafrechtszittingen. Voor een rechtszitting wordt de gerechtstolk opgeroepen om op een bepaalde tijd op een bepaalde rechtbank of gerechtshof in een strafzaak te verschijnen.

Bij de oproep wordt ter informatie een dagvaarding bijgesloten voor rechtszittingen bij de meervoudige kamer. Is het een zitting van de politierechter dan kan er een dagvaarding worden bijgesloten maar vaak wordt alleen het wetsartikel vermeld dat mogelijk is overtreden. Voor oproepen voor voorgeleidingen bij de rechter-commissaris of voor getuigenverhoren bij de rechter-commissaris in eerste aanleg, of in hoger beroep bij de raadsheer-commissaris, wordt geen enkele informatie verstrekt. Het gerecht in Den Haag verstrekt in al deze gevallen slechts de naam van de verdachte, zijn nationaliteit en het artikelnummer van de betreffende wetsovertreding.

Terminologie

Waarom belemmert het Openbaar Ministerie [OM] het functioneren van de gerechtstolk door deze gebrekkige informatievoorziening? De gerechtstolk heeft immers een eed of een belofte afgelegd om vertrouwelijk om te gaan met de verstrekte informatie en is zich bewust van de sanctie die staat op het breken van die eed of belofte.

Dus waarom dan toch die gebrekkige informatievoorziening? Het fundamentele probleem voor het OM is dat zij de opvatting huldigt dat een strafdossier dat tijdens de zitting wordt behandeld slechts op één manier en niet anders dan op die manier gelezen kan worden, dat wil zeggen, uitsluitend zoals juristen dat plegen te doen.

De openbare aanklager leest en verzamelt de stukken om daarmee het dossier samen te stellen dat voldoende bewijsmiddelen bevat om de verdachte te kunnen veroordelen. De verdediging leest het dossier om te zien in hoeverre de door het OM aangevoerde bewijsmiddelen niet aanvechtbaar zijn om zo de onschuld of verminderde strafbaarheid van zijn cliënt aan te tonen. In beide gevallen gaat het om juridische werkmethodes.

Een gerechtstolk heeft een heel andere werkwijze en invalshoek om het dossier te lezen. De gerechtstolk is verantwoordelijk voor de communicatie tijdens de rechtszitting. Een gerechtstolk leest een strafdossier om te zien welke terminologie erin ter sprake komt.

Dat is niet alleen juridische terminologie maar ook vaak die van technische bewijsmiddelen, terwijl bij de behandeling van de persoonlijke omstandigheden van de verdachte tevens maatschappelijke, psychologische of psychiatrische rapporten ter sprake kunnen komen, allemaal met hun specifieke terminologie die niet meteen als vanzelfsprekend tot de directe competentie van de bij uitstek juridisch geschoolde gerechtstolk behoort.

Juridisch en vertaaltechnisch

Zou een gerechtstolk de gelegenheid worden gegeven om voorafgaand aan de rechtszitting inzage te krijgen in het te behandelen strafdossier dan zou hij tijdens de rechtszitting veel minder hoeven te improviseren met veel betere vertaalresultaten als gevolg. De gerechtstolk is er tijdens de rechtszitting ten behoeve van de communicatie niet voor het veroordelen van een verdachte. Zijn vertolking heeft als enig oogmerk de rechtszitting zo te laten verlopen alsof het een zitting met uitsluitend Nederlandstalige sprekers zou zijn geweest.

De gerechtstolk veroordeelt niet maar verzorgt de communicatie op een dusdanige manier dat de andere procesdeelnemers in staat worden gesteld om de niet-Nederlandse verdachte op grond van de aangevoerde juridische argumenten al dan niet te veroordelen. Dat zijn totaal verschillende disciplines die een volledige andere lezing van strafdossiers vereisen om zowel tot een goed juridisch oordeel als tot een goede vertolking te kunnen komen. Voor het OM is dit voor zover ik weet niet bespreekbaar omdat zij blijft volhouden dat er slechts één lezing van een strafdossier mogelijk is, namelijk, de juridische en niet een die berust op een taalkundige en vertaaltechnische benadering.

Slechte microfoontechniek

Tijdens de rechtszitting zelf krijgt de gerechtstolk te maken met rechters, officieren van justitie en advocaten die over het algemeen het doen voorkomen alsof zij geen enkele ervaring hebben met rechtszittingen waarbij de tussenkomst van gerechtstolken noodzakelijk is. Het klinkt vreemd, maar in de meer dan veertig jaar dat de tussenkomst van gerechtstolken tijdens rechtszittingen in toenemende mate noodzakelijk werd, heeft de rechterlijke macht noch het OM het nuttig geacht om cursussen te organiseren waarbij rechters en officieren van justitie voor dergelijke rechtszittingen worden getraind. Zo wordt er tijdens rechtszittingen te zacht of te snel gesproken, gemompeld, worden er afkortingen gebruikt die de gerechtstolk, voor een goed begrip van de verdachte, volledig moet vertalen terwijl de spreker zonder ophouden zijn betoog vervolgt.

De gerechtstolk wordt het zo onmogelijk gemaakt om de spreker ook maar enigszins bij te houden, terwijl van hem toch verwacht wordt dat hij simultaan vertaalt. Rechters, officieren van justitie en advocaten hebben een slechte microfoontechniek met alle gevolgen van dien voor de verstaanbaarheid, om over de akoestiek in menige rechtszaal maar te zwijgen. Officieren van justitie hebben vrijwel nooit een kopie van hun requisitoir voor de gerechtstolk zodat hij bij de voorlezing niet mee kan lezen en zodoende vaak gedwongen wordt om de officier om herhaling te vragen van hetgeen hij zojuist heeft voorgelezen. Hetzelfde kan over pleidooien van advocaten worden gezegd.

Improvisatievermogen

Dit zijn overigens niet de enige problemen van een tolk tijdens een rechtszitting, ook de plaats die gerechtstolk in de rechtszaal moet innemen en de stoel waarop hij moet zitten vormen vaak belemmeringen om een voor de gerechtstolk zo ergonomisch mogelijk houding aan te nemen tijdens de zitting. Absoluut dieptepunt is het nieuwe gerechtshof te Amsterdam waarin zeer rechthoekige meubels zijn gereserveerd voor advocaat en verdachte maar waarachter geen ruimte meer is voor de gerechtstolk zodat die genoodzaakt is om op een scherpe hoek van het meubel zo goed en zo kwaad als dat kan aan te schuiven.

Die positie is bij lange zittingen volstrekt onhoudbaar en heeft negatieve invloed op de vertaalprestatie van de gerechtstolk. Tenslotte plegen de leden van de rechterlijke macht en de officieren van justitie geen rekening te houden met de enorme concentratie die voor een goede vertolking nodig is waardoor er regelmatige pauzes noodzakelijk zijn als er maar één gerechtstolk is. Veel beter zou het natuurlijk zijn als er meerdere gerechtstolken worden ingezet die elkaar kunnen aflossen zodat pauzes minder vaak nodig zijn. De gerechtstolk kan zo herstellen van zijn inspanningen, zonder dat de rechtszitting daarvoor onderbroken hoeft te worden, om na zijn pauze zijn collega weer af te lossen.

Negatief effect op kwaliteit

Onder de huidige moeilijke werkomstandigheden ten gevolge van de slechte voorbereidingsmogelijkheden, de rommelige en onvoldoende op de gerechtstolk afgestemde rechtszittingen en de lange duur van de tolksessies, wordt van de gerechtstolken een veel te groot improvisatievermogen verlangd.

De inspanningen die een gerechtstolk zich tijdens een rechtszitting moet getroosten en de extra inspanningen die van hem worden verwacht om zijn inschrijving in het register beëdigde tolken en vertalers elke vijf jaar te kunnen verlengen staan in schril contrast met de vergoeding die het OM voor deze hoog gekwalificeerde werkzaamheden over heeft.

Sedert 1981 zijn de uurtarieven voor gerechtstolken niet verhoogd, zelfs niet eens voor inflatie gecorrigeerd. Zolang een instelling als het OM grote inspanningen verlangt van de kant van de gerechtstolken, maar zelf meent bij te dragen aan een hogere kwaliteit door middel van de introductie van marktwerking voor tolk- en vertaaldiensten waarmee het automatisme in werking treedt dat een hogere kwaliteit als vanzelf voor een lagere prijs wordt verkregen, moet men er ernstig rekening mee houden dat dit een negatief effect heeft op de kwaliteit van gerechtstolken.

Te vrezen is dat de niet-Nederlandstalige verdachte steeds minder kans heeft op een strafrechtszitting waarin zijn standpunt tot zijn recht kan komen en waaraan hij de indruk overhoudt dat hij een eerlijk proces heeft gekregen.

Hiermee brengt het OM de rechtsgelijkheid voor niet-Nederlandstalige verdachten en dientengevolge het functioneren van de rechtstaat ernstig in gevaar. Het OM zou zich toch eens moeten afvragen waarom het zo weinig toeschietelijk is met het verstrekken van informatie aan gerechtstolken, zo weinig oog heeft voor de positie van de gerechtstolk tijdens de strafrechtszittingen, zo weinig aandacht heeft voor de inspannende taak van de gerechtstolk, zulke slechte arbeidsomstandigheden blijft bieden en hun diensten zo slecht betaalt dat er voor de gerechtstolken geen andere conclusie rest dan dat het OM hun werkzaamheden ronduit minacht.

Dr. Auke P. Jacobs

Artikel gepubliceerd in De Taalkundige 2014 / 2-3-4

Wie van huis vlucht door oorlog en ellende, en dan uiteindelijk terechtkomt in ons zompige moeras, krijgt uiteindelijk een plastic koffiebekertje in zijn hand gedrukt, en wordt voor een degelijk bureau gezet, waarachter een ambtenaar van de IND zit.

En dan ontstaat er natuurlijk een taalprobleem: de ambtenaar mag alleen Nederlands spreken, en de gemiddelde asielzoeker heeft natuurlijk niet voldoende tijd gehad om een inburgeringscursus te doen. En dus moet er ook een tolk bij zijn.

Susanne van der Kleij promoveert volgende week in Nijmegen op een proefschrift over de rol van de IND-tolk bij de asielaanvraagprocedure. Officieel ligt deze aan zeer strakke banden: de tolk mag alléén vertalen – niets toelichten, geen aanvullende vraag stellen, wanneer de asielzoeker ik zegt, daar geen hij van maken.

Duister

Dat is natuurlijk niet te doen. Zo’n gesprek duurt soms geruime tijd, de asielzoekers hebben er vaak gruwelijke en persoonlijke verhalen te vertellen, en een mens is geen robot. Het is Susannes verdienste dat ze nu een aantal échte gesprekken mét een tolk heeft opgenomen en in detail heeft geanalyseerd zodat ze kan laten zien dat tolken zich vaak niet precies aan de norm houden.

Veel kwaad kan dat in de door haar geanalyseerde gesprekken niet, al zit er in haar materiaal wel een tolk die de Afrikaanse variëteit van het Engels die de asielzoeker spreekt, eigenlijk minder goed lijkt te beheersen dan de dienstdoend ambtenaar en die daar eigenlijk allemaal smoesjes voor bedenkt. Ook in dat geval komt het allemaal op zijn pootjes terecht, en je zou je zelfs bij veel van de gesprekken moeten afvragen of het gesprek wel zo vlot was verlopen zonder de tolk, die zelf even toelichtte wat de ambtenaar bedoelde met een wat duister geformuleerde vraag, of de asielzoeker aanspoort zijn antwoord wat vollediger te maken.

Robot

De gesprekken zijn vaak heel moeilijk. Susanne, die altijd bij de opnames was, heeft me er weleens verteld: het gaat over de zeer traumatische ervaringen die mensen hebben doen besluiten hals over kop huis en haard te verlaten.

De aanbevelingen die Van der Kleij doet zijn dan ook simpel: maak de gedragscode voor tolken wat losser – pas hem meer aan de praktijk aan. Natuurlijk moet zo’n tolk geen partij kiezen, maar wat uitleg kan best. En om vervolgens problemen te voorkomen zouden al dit soort gehoren moeten worden opgenomen; bizar genoeg gebeurt dat nog niet omdat het ‘te duur’ zou zijn, hoewel de kosten van de opslag van een geluidsbestand ergens in de buurt van het getypte verslag natuurlijk gering zijn. Het lijkt belangrijker dat er een zo nauwkeurig mogelijk verslag ligt dan dat een tolk zijn best doet om terwijl iemand anders gruwelijke verhalen vertelt in een robot te veranderen.

Susanne van der Kleij,
Interaction in Dutch asylum interviews. A corpus study of
interpreter-mediated institutional discourse.

Proefschrift, Nijmegen.
Door Marc van Oostendorp

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Cher membre,

Abstraction faite des grèves provinciales, le fait marquant de ce 1er décembre 2014 est sans conteste le premier jour de travail de notre nouvelle assistante administrative, Valérie Yernault.

Sélectionnée parmi plus d’une centaine de candidatures, Valérie a convaincu le conseil d’administration par son allant et son envie de participer au développement de notre association. Valérie a donc accepté de relever le défi de gérer le quotidien administratif de la CBTI et de nous aider à poursuivre sa professionnalisation.

C’est d’ailleurs dans le but de franchir une étape supplémentaire en ce sens que nous avons aussi décidé d’augmenter le temps de travail de notre unique employée, qui s’élèvera désormais à 30h/semaine, soit un 4/5 et non plus un mi-temps.

Première conséquence de cette évolution: le secrétariat sera désormais ouvert et joignable tous les jours de la semaine de 09h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00, à l’exception du mercredi et du vendredi, où il fermera à 13h.

Nicole Van Oost, notre fidèle assistante depuis plus de cinq ans, nous quittera définitivement le 31 décembre 2014, pour prendre une pension ô combien méritée. Elle se consacrera d’ici là à la formation de la relève, afin d’assurer une transition tout en douceur.
Nous la remercions du fond du cœur pour son dévouement et lui souhaitons d’ores et déjà la plus paisible des retraites!

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI-BKVT)
Rue Montoyer 24 / B12
B-1000 Bruxelles
Tél. : +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Bruxelles, le 27 novembre 2014 – Une fois encore, la CBTI déplore amèrement que la profession de traducteur soit à ce point méprisée par nos représentants politiques, a fortiori lorsque ceux-ci occupent une fonction aussi exemplaire que celle de secrétaire d’État. Notre association invite dès lors madame Sleurs à une réunion de travail afin de lui rappeler l’importance de services de traduction professionnels.

Si la presse francophone s’est à juste titre indignée du niveau de français démontré par l’entourage de madame Elke Sleurs, secrétaire d’État à la Lutte contre la pauvreté, à l’Égalité des chances et aux Personnes handicapées, les médias du nord du pays ne se sont pas montrés beaucoup plus tendres. Et pour cause: sur pratiquement chacune des pages de sa note de politique générale, on relève quantité de fautes de grammaire et d’orthographe, qui font tout simplement «honte à la langue de Molière». S’il convient de saluer l’apparente volonté de madame Sleurs d’éviter de nouveaux problèmes de paiement entre l’État belge et ses traducteurs, la CBTI n’y voit toutefois pas une raison suffisante pour que son cabinet se prive des services de linguistes professionnels.

Les arriérés de paiement dont sont victimes les traducteurs et interprètes jurés (voir notre communiqué de presse du 14 novembre dernier) ne sont semble-t-il pas la seule pomme de discorde entre l’État et la profession. La qualité de la traduction française de la note de politique générale de madame Sleurs constitue en effet une nouvelle preuve douloureuse du manque de (re)connaissance dont la sphère politique se rend coupable à l’égard de notre profession. Traduire correctement un texte requiert un véritable savoir-faire, qui dépasse le stade de la simple substitution d’un mot dans une langue par son équivalent dans une autre. C’est la raison pour laquelle seul un professionnel parfaitement rompu à l’exercice peut accomplir cette tâche comme il se doit, et qu’il ne peut se voir aussi facilement suppléer par une machine ou le premier amateur venu. Un traducteur se doit de comprendre parfaitement le texte d’origine afin de pouvoir en transférer chaque nuance, chaque subtilité dans l’autre langue. Cette «autre» langue, la langue cible, doit être parfaitement maîtrisée. À l’évidence, madame Sleurs aurait dû confier la traduction de sa note de politique générale à un traducteur francophone professionnel afin que son message soit parfaitement compris en français, un impératif incontournable pour un document de cette importance.

Notre association regrette que la profession de traducteur soit à ce point méprisée par nos représentants politiques, a fortiori lorsque ceux-ci occupent une fonction aussi exemplaire que celle de secrétaire d’État. Nous invitons dès lors madame Sleurs à une réunion de travail sur l’importance de services de traduction professionnels. Car comment des professionnels peuvent-ils convaincre leurs clients de la valeur ajoutée de leur travail si même leurs représentants politiques ne font pas appel à leur expertise?

Le vendredi 14 novembre, les traducteurs et interprètes jurés d’Anvers, de Bruxelles et de Gand ont crié leur angoisse face à une situation intenable. Les arriérés de paiement surtout – une «tradition» à cette époque de l’année – menacent gravement l’existence des traducteurs et interprètes jurés et de leurs familles.

Le lundi 17 novembre, ils ont enfin reçu une écoute attentive, à l’occasion d’un entretien constructif entre le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) et une délégation d’interprètes jurés.

Arriérés de paiement

Le ministre s’est engagé à mettre tout en œuvre pour que les états d’honoraires, évalués à 1,8 million d’euros au moins, soient acquittés cette année encore.

TVA

En ce qui concerne la TVA (21%), qui, même en l’absence de paiement, est due sous peine d’amende, plusieurs solutions sont actuellement à l’étude.

Loi Becq

La loi du 20 février 2014 instaurant un registre national et un statut pour les traducteurs et interprètes jurés, n’est toujours pas publiée au Moniteur Belge. Le ministre s’est engagé à ce qu’elle le soit dans les deux mois. Les associations professionnelles sont activement impliquées dans la rédaction des arrêtés d’exécution. Une réforme de la structure tarifaire est également en cours. Le but est que l’ensemble des nouvelles mesures entrent en vigueur avant la fin de l’année 2016.

Conditions de travail

Les interprètes jurés sont souvent appelés à travailler dans des conditions épouvantables. N’étant pas autorisés à prendre connaissance au préalable des dossiers, ils sont dans l’impossibilité de préparer leurs interventions. La pauvreté de l’acoustique, l’absence de matériel d’interprétation, le bruit dans les prétoires et la prononciation peu claire de certains magistrats les empêchent de fournir un travail de qualité – ce ne sont là que quelques exemples des conditions dont ils ont à se plaindre.

Ces problèmes vont être discutés et pris à bras-le-corps par l’ensemble des acteurs (ministre de la Justice, Ordre judiciaire et associations professionnelles).

Nous remercions monsieur le ministre de nous avoir accordé ce long et encourageant entretien. Les associations professionnelles surveilleront attentivement la concrétisation des accords et collaboreront de manière constructive à la préservation d’une justice fiable.

Doris Grollmann, CBTI asbl
Benjamin Van Hemelryck, Lextra Lingua asbl
José D’Hoore, Union professionnelle des traducteurs et interprètes assermentés (en cours de création)

Artikel verschenen op 17 november 2014 (Belga).

Het overleg tussen Minister van Justitie Koen Geens (CD&V) en de gerechtstolken maandag is constructief verlopen. Dat zegt de voorzitter van de Belgische Kamer van Vertalers en Tolken (BKVT), Ludovic Pierard, na afloop. Begin december zitten de partijen opnieuw rond de tafel.

“De minister was bij het begin van de vergadering aanwezig en we hadden de indruk dat hij een echte en duurzame oplossing wil vinden”, zegt Pierard. De gerechtstolken voerden vorige week vrijdag actie omdat ze al maandenlang niet betaald zijn voor hun prestaties. Ook wat ze noemden een “volslagen gebrek aan enige vorm van statuut” was voor hen een doorn in het oog. “Wat de betaling van de onbetaalde facturen betreft: volgens minister Geens gaat het om 1,8 miljoen euro. Hij stelt momenteel alles in het werk om die som tegen het einde van 2014 te betalen”, zegt Pierard. “Over de btw voor tolken die begin dit jaar is ingevoerd, liggen verschillende oplossingen op tafel. De minister is die aan het bestuderen”, aldus Pierard. “Bovendien wil minister Geens de nieuwe wet van april 2014, die nog niet gepubliceerd is, binnen de twee maanden publiceren. De uitvoeringsbesluiten zouden binnen twee jaar moeten volgen en de beroepsverenigingen zouden daarbij betrokken worden.” Conclusie: “wij zijn tevreden. Het overleg verliep positief”.

Lees het artikel op de website van Minister Koen Geens

Le vendredi 14 novembre 2014, une soixantaine de traducteurs et interprètes jurés (TIJ) se sont rassemblés à Bruxelles, Anvers et Gand pour exprimer leur mécontentement dû au défaut de paiement par le SPF Justice.

Un cri d’angoisse face à une situation intenable

La situation financière des traducteurs et des interprètes jurés en Flandres et à Bruxelles va de mal en pis. Les factures impayées remplissent les étagères des greffes, les experts accumulent les créances, et les magistrats ainsi que la police ont de plus en plus de difficultés pour trouver un traducteur ou un interprète juré qualifié prêt à travailler pour les SPF. Ce malaise, ressenti par un grand nombre de nos collègues traducteurs et interprètes jurés, a poussé certains d’entre eux à organiser une action intitulée «Aujourd’hui on se tait dans toutes les langues», tout en sachant que le lundi 17 novembre 2014 une délégation constituée des représentants de la CBTI, de Lextra Lingua et des TIJ non-affiliés devait tenter une nouvelle fois d’attirer l’attention du SPF Justice sur la situation dégradée et dégradante de notre secteur. L’idée derrière cette action était d’en faire un moyen de pression dont nos représentants pourraient se servir dans leur négociation avec le ministère en cessation de paiements. Un moyen de pression, certes, mais également un cri de naufragés appelant la population et les média à leur secours.

Devant le palais de justice de Bruxelles, une vingtaines de TIJ ont enfilé des t-shirts noirs illustrant des interprètes muets. La presse avait été informée la veille de leur action dans une lettre ouverte. Les policiers de service ont essayé de les décourager en leur demandant de quitter les lieux en raison de «manifestation non-annoncée» ou bien de rester sur place mais sans porter les t-shirt. Ils se sont dès lors placés calmement devant les portes d’entrée. La présence des médias a réconforté le cœur des collègues grelottants de froid, qui s’exprimaient devant les caméras.

Bien plus que les seuls impayés

Quand bien même la raison principale de cette action était de nature financière, elle fut également l’occasion d’évoquer des conditions de travail presque médiévales. Les journalistes – VRT, Brussel nieuws, Radio 2, De Volkskrant, HLN, De morgen, Belga, etc., – avides d’informations sur cette situation scandaleuse, ont largement rapporté sur le désarroi des TIJ qui doivent s’endetter pour survivre tout en payant à l’État la TVA et les contributions sociales sur des factures que le même État leur doit. Mais le représentant de la CBTI a tout de même pu parler du statut des TIJ, de la nouvelle loi qui n’est pas encore publiée et de la concertation prévue pour le lundi prochain.

Mission accomplie

Pour la CBTI, c’est mission accomplie: nos collègues ont pu constater notre soutien et notre connaissance du dossier. Les TIJ ont regretté le peu de soutien des magistrats à Bruxelles, d’autant que les collègues anversois ont été autorisés à enfiler leurs t-shirt dans la salle des pas perdus, soutenus par les magistrats non seulement moralement mais également par leurs présence physique!

L’action, à laquelle la CBTI avait décidé de s’associer afin de promouvoir le statut des TIJ dans notre pays, a duré environ deux heures. J’ai été heureuse d’avoir pu discuter avec les vétérans de ce métier mais aussi avec les jeunes enthousiastes, fière d’avoir représenté la CBTI à cette action et persuadée que notre chère Doris Grollmann va bientôt pouvoir compter sur un soutien encore plus fort dans sa croisade de plus de vingt ans pour les TIJ. Même s’ils espèrent ne plus devoir les enfiler, les manifestants ne jetteront pas ces t-shirts noirs dont ils risquent d’avoir encore besoin, peut-être en tant que membres de la CBTI.

Marija Blagojevic
Commission sectorielle «Interprètes»
CBTI-BKVT

La «Bremer Runde» s’est réunie à Graz (Autriche) les 15 et 16 novembre 2014, organisée par l’association autrichienne UNIVERSITAS. Le rapport de cette réunion peut être téléchargé ci-dessous.

Un mouvement de protestation spontané a été déclenché ce vendredi par les traducteurs et interprètes jurés des juridictions de Bruxelles, Gand et Anvers. Ces derniers entendent dénoncer les retards de paiement dont ils sont victimes depuis des mois, une situation que la CBTI et Lextra Lingua déplorent également.

Nous souhaitons exprimer notre compréhension à l’égard de ce mouvement et notre solidarité avec nos confrères. Nos associations espèrent beaucoup de leur rencontre avec M. Koen Geens, ministre de la Justice, prévue ce lundi, afin de pouvoir discuter de la résolution de cette problématique très préoccupante, ainsi que des modalités d’application de la loi « Sonja Becq », dont nous attendons toujours la publication au moniteur.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

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Ludovic PIERARD (Président): 0487/527287 ou
Doris Grollmann (commission traducteurs jurés): 0473/712177 ou

Créée à Paris en 1953, la Fédération internationale des traducteurs (FIT) constitue le plus grand groupement international de traducteurs, d’interprètes et de terminologues de la planète: avec quelque 120 associations professionnelles et institutions de formation affiliées, elle défend les intérêts de plus de 80.000 linguistes à travers le monde.

La fédération possède différents centres régionaux en Europe, en Amérique latine et en Amérique du Nord. FIT Europe, son antenne européenne, s’est réunie en novembre dernier à Athènes pour son congrès annuel. Les membres devaient notamment y élire leur nouveau conseil d’administration. Nous avons le plaisir de vous informer que deux membres de la CBTI ont été élus à cette occasion: Max De Brouwer, tout d’abord, qui aura la charge d’entretenir et de développer les relations avec les instances européennes; une responsabilité qui incombait jusque-là à Doris Grollmann, autre membre de la CBTI et présidente de notre association de 1997 à 2005. Max veillera aussi particulièrement aux intérêts des interprètes de conférence, un combat qu’il mène au sein de la Chambre depuis de longues années.

Notre deuxième représentante n’est autre que Natacha Dalügge-Momme, qui a toujours été très active au sein de la fédération. Elle y sera notamment responsable des normes et de la certification Transcert, un sujet très controversé (lire notamment notre communiqué du 3 novembre dernier), de la liaison avec les institutions européennes et des dossiers européens de façon générale. Cerise sur le gâteau, «notre» Natacha a également été élue au poste de présidente du Conseil d’administration de FIT Europe! À l’évidence, sa personnalité, subtil mélange d’esprit de consensus et de franc-parler, son intelligence et sa sympathie auront fait d’elle une candidate idéale pour ce poste.

La CBTI félicite de tout cœur Max et Natacha pour leur élection et leur adresse très sincèrement tous ses vœux de réussite. Pour sûr, ils auront à cœur de faire entendre la voix de notre association auprès de la FIT et de défendre les intérêts de nos membres et de l’ensemble de la profession à l’échelon européen et mondial.

Question:

La question générale suivante a été posée au service juridique:

Je traduis régulièrement pour des avocats. Ils me demandent parfois d’établir ma facture au nom de leur client. Si mon «client» ne paie pas, je fais pression sur l’avocat.

Mais qu’en est-il si je n’ai d’autre choix que de saisir le tribunal pour défaut de paiement du client? Je n’ai en effet passé aucun contrat avec le client… Puis-je m’adresser à l’avocat?

Réponse:

Les articles 1119 et 1120 du Code civil belge prévoient les dispositions suivantes:

Art. 1119. On ne peut, en général, s’engager, ni stipuler en son propre nom, que pour soi-même.

Art. 1120. Néanmoins on peut se porter fort pour un tiers, en promettant le fait de celui-ci ; sauf l’indemnité contre celui qui s’est porté fort ou qui a promis de faire ratifier, si le tiers refuse de tenir l’engagement.

L’article 1120 transposé à une situation comme celle-ci signifie donc que vous avez le droit d’interpeller l’avocat. Il s’est en effet «porté fort» pour son client.

La convention de porte-fort est une clause par laquelle une partie contractante s’engage vis-à-vis du co-contractant à veiller à la prestation ou à l’abstention d’un tiers. Il est donc très important que vous puissiez prouver par la suite que cette promesse a effectivement été faite. Conservez précieusement l’ensemble des courriers échangés à ce sujet.

Le tiers n’étant toutefois pas lié par la convention de porte-fort, il se pourrait que ce tiers ne respecte pas l’engagement de votre porte-fort. Sans l’accord du tiers, le porte-fort sera tenu de vous dédommager.

En revanche, le tiers est lié par le contrat dès lors qu’il l’a ratifié tacitement ou explicitement, en vous apportant, par exemple, son concours dans une traduction. Dès que l’accord du tiers est obtenu, le porte-fort a honoré son engagement et, dès lors, est quitte du lien juridique. Si des problèmes surviennent ultérieurement dans la relation avec le client, le porte-fort ne pourra plus être inquiété.

Si un porte-fort vous garantit donc le paiement d’une facture par un client et que ce dernier n’honore pas ses engagements, vous pouvez en principe interpeller le porte-fort. En revanche, si une porte-fort vous assure du paiement d’une facture par un client et que le client en question consent à cet engagement, le porte-fort est libéré du lien juridique. Si le tiers ne vous paie finalement pas, il sera la seule personne à qui vous pourrez vous adresser.

Attention: si la facture que vous envoyez n’est ni acquittée ni contestée dans un délai raisonnable, un juge pourrait en déduire que le client a bel et bien accepté l’obligation de payer. Dans ce cas de figure, le porte-fort ne pourra plus être interpellé.

Deux exemples:

  1. Un porte-fort vous confie une traduction et vous promet qu’un tiers vous paiera. Vous traduisez le texte sans intervention du tiers. Vous envoyez la facture au tiers (ex. client du porte-fort). Le tiers tombe des nues et prétend n’être au courant de rien. Dans ce cas, vous pouvez interpeller le porte-fort.
  2. Un porte-fort vous confie une traduction pour un tiers. Pour cette traduction, vous travaillez en étroite collaboration avec ce tiers qui refuse par la suite de vous payer. Dans ce cas de figure, il paraît difficile de vous adresser à nouveau au porte-fort étant donné que le tiers a clairement ratifié le contrat (tout au moins tacitement) en offrant son concours.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure. Pour transposer concrètement cet avis à la présente situation de fait, nous vous invitons à consulter votre/vos conseiller(s) personnel(s).

Nous remercions Laurence Englebert et Pascale Pilawski pour la traduction bénévole.

Artikel verschenen op 4 november 2014 in Het Nieuwsblad.

De Belgische Kamer van Vertalers en Tolken (BKVT) heeft dinsdag een noodkreet gestuurd naar minister van Justitie Koen Geens (CD&V) dat de betalingsachterstand van justitie aan gerechtstolken steeds verder oploopt. Het voorziene budget is op, waardoor de tolken pas in maart 2015 hun loon krijgen. ‘Veel van de 5000 vertalers en tolken staat het water aan de lippen. Een staking wordt overwogen’.

Lees het artikel op de website van Het Nieuwsblad.

Bruxelles, le 4 novembre 2014 – Les traducteurs et interprètes jurés sont au bord de la crise de nerfs. Alors que les tarifs qui leur sont octroyés sont indignes d’un État tel que la Belgique, leurs factures ne sont plus payées depuis plusieurs mois.

La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) dénonce vivement le fait que les factures de la plupart des traducteurs et interprètes jurés du Royaume ne soient plus payées depuis plusieurs mois, et ne devraient pas l’être avant le printemps 2015.

Conséquence de cette situation hallucinante, nombre d’entre eux se retrouvent aujourd’hui sans revenus et au bord de la faillite.

Pour rappel, le droit à disposer d’une traduction ou d’une interprétation est un droit fondamental qui ne peut être outrepassé. Si, demain, les traducteurs et interprètes jurés devaient disparaître du paysage, c’est tout l’appareil judiciaire qui se retrouverait bloqué.

La Chambre belge des traducteurs et interprètes n’a eu de cesse d’interpeller le monde politique pour lui faire prendre conscience de l’urgence de la situation.

Elle lance aujourd’hui un dernier cri d’alarme à destination de M. Koen Geens, ministre de la justice, pour qu’il rencontre d’urgence les représentants du secteur pour prendre les mesures qui s’imposent pour payer les factures en souffrance et relever les tarifs appliqués à un niveau acceptable.

Sans quoi, la marmite risque tout simplement d’exploser…

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
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B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

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Ludovic PIERARD (Président) : 0487/527287 ou

Question:

Question posée au service juridique:

Peut-on refuser de recevoir une facture électronique?

Réponse:

Oui. La loi du 17 décembre 2012 modifiant le Code de la taxe sur la valeur ajoutée est une transposition de deux directives européennes relatives au système commun de TVA et aux règles de facturation. Elle modifie le Code de la TVA belge. L’article 30 de la loi stipule que L’utilisation d’une facture électronique est soumise à l’acceptation du cocontractant.» L’article 53 du Code de la TVA a donc été adapté en ce sens.

Vous trouverez plus d’informations à l’adresse www.efacture.belgium.be, où vous lirez notamment que :

Le recours à la facturation électronique est soumis à l’accord de l’émetteur et du destinataire de la facture. Vous pouvez tout à fait refuser qu’un de vos fournisseurs vous envoie une facture au format électronique si par exemple, vous ne disposez pas des outils informatiques nécessaires pour [la] lire et [l’]archiver.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Nous remercions Pascale Pilawski pour la traduction bénévole.

«Jásas», bien le bonjour (en grec) d’Athènes où a eu lieu, le 1er novembre 2014, l’Assemblée générale de FIT Europe. Outre le représentant de FIT Monde, chacun des 15 pays suivants avait délégué un ou deux représentants à l’Assemblée, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Chypre, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Irlande, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suisse et la Tchéquie. Nous avons déploré l’absence de notre présidente Eyvor Fogarty, hospitalisée en Angleterre à la suite d’un accident (elle est entre-temps plus ou moins rétablie).

N’y allant pas par quatre chemins, les représentants ont aussitôt soulevé la question épineuse d’Eulita (European Legal Interpreters and Translators Association) qui s’est approprié le projet des interprètes et traducteurs judiciaires, alors qu’une collaboration étendue entre Eulita et le FIT Europe est nécessaire. Notre président Ludovic Pierard a cité à cette occasion quelques passages du livre d’Eulita pour mettre en lumière le «monopole» illicite que s’est arrogé Eulita. Quelques représentants ont loué les efforts entrepris par Doris Grollmann auprès des autorités judiciaires.

Autre point chaud : les finances. Comment se constituer un budget? FIT Europe n’a hélas pas la personnalité morale, mais grâce au «FIT Soutien» récemment constitué, il existe enfin un cadre officiel pour percevoir des fonds. Le but est également de donner une plus grande «visibilité» à FIT Europe (entre autres par le biais de séminaires) et de demander sur cette base par exemple 0,20 euros par membre de chacune des 53 associations de traducteurs affiliées. La FIT peut bien entendu toujours recevoir des dons supplémentaires, tels que ceux que lui accorde actuellement FIT Mundus et l’association allemande de traducteurs BDÜ.

Vint ensuite le moment des élections! Les 7 candidats ont tous été élus et constitueront le nouveau conseil d’administration pour les 3 années à venir. Les cinq femmes et deux hommes sont belge (Max De Brouwer), allemand (Natacha Dalügge-Momme, également membre de la CBTI), grec, irlandais, autrichien, tchèque et anglais (Eyvor Fogarty).

Autre sujet brûlant: TransCert, le certificat qui permet aux traducteurs amateurs sans formation professionnelle d’opérer comme traducteur agréé. TransCert n’est de toute évidence pas apprécié par les professionnels de la traduction, qui le qualifient même de «dangereux». Fit Europe devrait trouver une alternative sérieuse et proposer son propre label de certification.

Et pour ceux qui attachent de l’importance à la terminologie administrative: le «Steering Committee» de FIT Europe a été rebaptisé «Board».

FIT Europe est d’ores et déjà invité à tenir sa prochaine Assemblée générale à Dublin (3 ou 10 octobre 2015), qui pourra être suivie en direct sur livestream.

Entre-temps nous nous séparons à la manière grecque avec «Cheretísmata» en attendant de nous retrouver l’année prochaine avec un «Hello» irlandais: Dia dhaoibh.

Lieve De Paep
Membre de la CBTI,
établie à Véria (GR)

Nous remercions Ann De Winne pour la traduction bénévole

Bruxelles, le 17 octobre 2014 – La Chambre belge des traducteurs et interprètes adresse ses plus sincères félicitations à M. Koen Geens pour sa récente nomination au poste de ministre de la Justice. À l’évidence, sa tâche ne sera pas aisée. Le département dont il a la charge compte en effet une infinité de dossiers d’importance, à la fois passionnants et difficiles. Parmi ceux-là, il en est un qui nous tient particulièrement à cœur : le statut des traducteurs et interprètes jurés.

L’assemblée plénière de la Chambre des Représentants a approuvé le 20 février 2014 le projet de loi de Mme Sonja Becq modifiant diverses dispositions en vue d’établir un registre national des experts judiciaires et établissant un registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés (voir http://www.dekamer.be/FLWB/PDF/53/1499/53K1499006.pdf).

Une première victoire…

L’approbation de ce projet de loi est une première consécration pour la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes, qui se bat depuis plus de 30 ans pour que les traducteurs et interprètes jurés bénéficient d’un véritable statut en Belgique.

En effet, outre la création d’un registre national, ce projet de loi impose au candidat traducteur ou interprète juré de justifier qu’il dispose de l’aptitude professionnelle et des connaissances juridiques requises, ce qui ne pourra qu’améliorer la qualité de prestations et, partant, la défense des droits fondamentaux de tous les justiciables.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes se réjouit de constater que la plupart de ses recommandations ont été reprises dans ce projet de loi. Toutefois, et bien que nous soyons extrêmement soulagés du vote de ce projet de loi avant les élections du 25 mai, le combat ne s’arrête pas là.

…qui en appelle d’autres

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes poursuivra ses efforts pour veiller à la mise en œuvre concrète de ces dispositions et, surtout, pour obtenir une véritable revalorisation des tarifs octroyés aux traducteurs et interprètes jurés, dont le niveau scandaleusement bas risque de créer une pénurie de professionnels à long terme empêchant la justice de fonctionner correctement.

Nous espérons dès lors de tout cœur que notre nouveau ministre de la Justice comprendra les enjeux de cette problématique et qu’il défendra au mieux les intérêts de notre profession. Nous continuerons pour notre part à veiller au bon fonctionnement de l’appareil juridique et au respect des droits fondamentaux.

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres. Plus d’infos sur : www.cbti-bkvt.org

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Ludovic PIERARD (Président) : 0487/527287 ou

Loi modifiant la loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales: qu’est-ce qui change?

La loi concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales a été modifiée, à la suite de la transposition récente en droit belge de la directive européenne 2011/7/UE. Les transactions commerciales conclues, renouvelées ou prorogées à partir du 16 mars 2013, sont soumises aux règles exposées ci-après.

Quelques définitions

Une transaction commerciale est toute transaction entre entreprises (ou, comme le précise désormais la loi, entre une entreprise et un pouvoir public) qui conduit, contre rémunération, à une prestation de services, notamment.

Une entreprise est toute organisation (y compris les professions libérales non commerçantes) autre qu’un pouvoir public, agissant dans l’exercice d’une activité économique ou professionnelle indépendante.

La nouveauté est que la loi s’applique désormais aussi aux transactions commerciales entre entreprises et pouvoirs publics, uniquement toutefois dans les cas où le pouvoir public est débiteur.

Les pouvoirs publics sont l’État, les collectivités territoriales, les organismes de droit public, les associations formées par une ou plusieurs de ces collectivités ou un ou plusieurs de ces organismes de droit public.

La nouvelle loi ne s’applique aux transactions conclues entre entreprises et pouvoirs publics que dans la mesure où les dispositions spécifiques de la réglementation relative aux marchés publics sur le plan des règles d’exécution générales ne sont pas d’application. Cette réglementation prévoit l’application de règles de paiement spécifiques aux transactions commerciales entre entreprises et pouvoirs publics, et ce sont ces règles qui prévalent. Leur application éventuelle à votre situation spécifique dépend donc des accords conclus avec le pouvoir public considéré – sachez toutefois qu’en principe, les règles générales d’exécution ne s’appliquent qu’aux marchés publics de grande ampleur.

La loi ne s’applique pas aux transactions avec des particuliers.

Elle modifie la loi du 2 août 2002 sur 4 points:

1. L’indemnité forfaitaire

Le créancier a désormais toujours droit, de plein droit et sans mise en demeure, à une indemnité forfaitaire de 40 EUR, quel que soit le montant de la créance. Il peut prétendre à ce montant dès que les intérêts de retard commencent à courir, c’est-à-dire à partir du moment où le délai de paiement est expiré.

Le créancier a également droit à tous les autres frais de recouvrement venant en sus de ce montant forfaitaire et encourus par suite du retard de paiement. L’on considère que pour autant qu’elles soient raisonnables, les indemnités contractuellement convenues en font partie.

L’indemnité de procédure est concernée également.

L’indemnité de procédure est une intervention dans les frais et honoraires de l’avocat de la partie gagnante. Attention: l’indemnité de procédure n’est accordée qu’à la partie représentée par un avocat et pour autant qu’elle ait été réclamée. Il est donc impossible de réclamer une indemnité de procédure en l’absence de procédure. L’indemnité de procédure n’est pas automatiquement accordée. Son montant dépend de l’importance de la demande.

Les frais de recouvrement et les intérêts de retard ne peuvent pas être contractuellement exclus. Une telle exclusion serait qualifiée de déraisonnable.

2. L’augmentation des intérêts de retard

La nouvelle loi permet toujours de s’entendre contractuellement sur les intérêts de retard, mais uniquement pour les transactions entre entreprises.

Si le contrat ne prévoit pas d’intérêts de retard, vous pouvez appliquer un intérêt égal à 8 points de pourcentage en sus du taux d’intérêt des opérations principales de refinancement de la BCE (et arrondi au demi-point de pourcentage supérieur). Le taux en vigueur est publié à l’adresse http://treasury.fgov.be/rente_fr.htm (8,5%, pour le deuxième trimestre de 2014).

L’intérêt de retard est donc passé de 7 à 8 points de pourcentage en sus du taux d’intérêt de la BCE (arrondi au demi-point de pourcentage supérieur).

Dans les transactions entre entreprises et pouvoirs publics (voir point 4), le taux d’intérêt de référence +8% (arrondi au demi-point de pourcentage supérieur) est toujours d’application.

3. Les délais de paiement entre entreprises

Les entreprises contractantes conservent la possibilité de fixer contractuellement le délai de paiement. Ce délai peut être supérieur à 60 jours, mais il ne peut y avoir de déséquilibre manifeste entre les droits et les obligations des parties. Le juge est seul habilité à statuer sur le caractère éventuellement déraisonnable de conventions conclues entre les parties: vous ne pouvez donc pas modifier vous-même le délai de paiement.

En l’absence de convention, le délai est fixé à 30 jours civils.

S’entendre sur un paiement échelonné est autorisé.

4. Les pouvoirs publics

La notion de pouvoir public débiteur est un ajout qui mérite d’être souligné. Il est possible de s’entendre sur un délai de paiement avec un pouvoir public, étant entendu que ce délai ne peut être supérieur à 60 jours civils. Il doit être objectivement justifié par la nature particulière ou par certains éléments du contrat.

En l’absence de convention, le délai est fixé à 30 jours. Pour les services publics qui délivrent des soins de santé, il est de 60 jours.

Notez également que la date de réception de la facture ne peut être contractuellement fixée. Le délai de paiement ne peut donc pas être artificiellement prolongé par ce biais. Ici également, s’entendre à propos d’un paiement échelonné est permis.

Le taux d’intérêt légal demeure d’application dans toutes les situations. Il n’est par conséquent plus possible de s’entendre avec le pouvoir public à son propos.

Les règles applicables aux transactions avec les pouvoirs publics sont donc beaucoup plus strictes que les règles relatives aux transactions entre entreprises.

Questions spécifiques soumises par un membre de la CBTI

Le délai de paiement dont disposent les pouvoirs publics est plafonné à 60 jours. Cette mesure aura-t-elle des conséquences sur nos prestations de traduction et d’interprétation pour les tribunaux?

En théorie, oui. Reste à savoir comment les pouvoirs publics vont appréhender la question. Ce n’est pas parce que le législateur est devenu plus sévère que vous serez plus rapidement payé. Si le client paie le principal (en négligeant les 40 EUR), il vous faudra, comme pour toute autre créance, introduire un recours (amiable ou en justice).

Attention: le délai de paiement de 60 jours doit avoir été stipulé et être raisonnable.

Les tribunaux n’auront-ils donc plus de retards de paiement?

L’avenir nous le dira. Malheureusement, les intentions du législateur ne se concrétisent pas toujours. En tout état de cause, des sanctions sont désormais prévues en cas de retard.

Les tribunaux sont-ils désormais redevables d’intérêts?

Oui.

Ces intérêts s’appliquent-ils dans tous les cas à dater de l’entrée en vigueur de la loi (le 16 mars 2013)?

Ils s’appliquent à toute commande conclue, renouvelée ou prorogée à partir du 16 mars 2013. Si, par exemple, un pouvoir public a souscrit auprès de vous un abonnement, les nouvelles commandes relevant du contrat existant tombent sous le champ d’application de la loi.

Qu’en est-il des 40 EUR? Les pouvoirs publics en sont-ils redevables également?

Oui.

Les conditions générales des agences de traduction peuvent-elles continuer à prévoir un délai de paiement supérieur à 30 jours (généralement, 60 jours fin de mois)?

Oui. N’oubliez pas que si vous les acceptez, les conditions générales font partie intégrante du contrat. Dans le cadre de relations commerciales avec des entreprises (pas avec les pouvoirs publics), vous pouvez convenir d’un délai de paiement supérieur à 60 jours.

Les indépendants ont-ils la possibilité de modifier en leur faveur, pour les rendre conformes à la nouvelle loi, les conditions générales des agences de traduction?

Les conditions générales font partie du contrat. Vous pouvez les modifier – ce qui était déjà le cas auparavant –, mais pas unilatéralement: toute convention requiert l’approbation des deux parties.

Décharge de responsabilité: cet avis de première ligne est basé sur une connaissance limitée du dossier et ne constitue pas un avis juridique concret, établi dans le cadre d’une procédure précise.

Nous remercions Pascale Pilawski pour la traduction bénévole.

Les indépendants et les patrons de PME se sentent harcelés par le fisc. Ce sentiment est confirmé par les statistiques de l’administration elle-même et par les comptables. De plus, des décisions récentes réduisent les droits des contribuables. L’UCM veut faire changer le climat et que chacun paie le juste impôt, ni plus ni moins. Des revendications précises seront envoyées au nouveau gouvernement. Très concrètement, les indépendants affiliés à l’UCM disposeront d’un “bouclier fiscal”.

En 2013, sept indépendants sur dix ont vu leur déclaration fiscale vérifiée contre quatre sur dix côté salariés. Près de 16 % des déclarations des indépendants sont contrôlées chaque année. Une vérification entraîne, en moyenne, une majoration d’impôt de 904 euros. Elle est de 6.863 euros en cas de contrôle approfondi.

Pour l’UCM, les contrôles sont évidemment nécessaires. Mais ils doivent être harmonisés, humanisés et évalués. Lorsqu’une réclamation administrative est introduite après un contrôle, trois contribuables sur quatre obtiennent gain de cause, au moins partiellement ! Et à l’étape suivante, en justice, 37% des décisions désavouent le fisc (17% totalement et 20% partiellement). Encore faut-il avoir le courage et le temps de contester en justice. Il faut aussi aujourd’hui les moyens. Même si la justice lui donne raison, le contribuable doit assumer les frais de procédure au motif que l’administration fiscale “défend l’intérêt général”. Pourtant, cet intérêt général devrait être de faire payer à chacun le juste impôt, pas le plus d’impôts possible…

L’UCM a formulé des propositions concrètes pour rétablir une certaine équité lors des contrôles (respect du contribuable et de la présomption d’honnêteté, proportionnalité de la sanction, droit à l’erreur, principe de modération dans les sanctions appliquées).

Elle fait une action concrète en offrant à ses membres un “bouclier fiscal”. C’est une assurance qui couvre les indépendants et les chefs d’entreprise suite à un litige lors d’un contrôle fiscal. En cas de désaccord lors d’une procédure de contestation administrative et/ou judiciaire, l’UCM prend en charge les frais de défense (professionnels du chiffre et avocats) à concurrence de 6.250 € maximum par dossier. Cela permettra de multiplier les recours et donc d’inciter les contrôleurs à changer d’état d’esprit et à ne rectifier qu’à coup sûr.

Deux tiers des contestations dans le cadre d’une procédure administrative suite à un contrôle débouchent sur une modification de la décision, souligne Christine Lhoste, secrétaire générale de l’UCM. Il n’y a aucune raison de se laisser faire !” Pour Jean-Marie Conter, président de l’IPCF (Institut professionnel des comptables et fiscalistes), “la plupart des indépendants paient parce qu’ils ont peur des représailles et du coût engendré par la réclamation. Il est plus facile de puiser l’argent chez les indépendants et les PME plutôt que dans les grandes structures et les multinationales.

Infos et contact

Thierry Evens
UCM
+32 81 48.62.61
+32 474 95.07.74
www.ucmmouvement.be

Die CBTI/BKVT wünscht allen Übersetzern einen fröhlichen Hieronymus-Tag!

Der heilige Hieronymus, der um 382 die Bibel aus dem Hebräischen ins Lateinische übersetzte (die Vulgata), wird nämlich als Schutzheiliger der Übersetzer angesehen. Deswegen wurde sein Namenstag, der 30. September, zum internationalen Übersetzertag ausgerufen.

Wir wünschen allen einen frohen Festtag!

Links

La Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes asbl (CBTI) recherche :

Assistant administratif (h/f)
Fonction 4/5e à 1000 Bruxelles

La CBTI est l’association professionnelle belge qui défend les intérêts des traducteurs et interprètes. Fondée en 1955, elle compte des centaines de membres dans toute la Belgique et à l’étranger. La CBTI est affiliée à la FIT (Fédération Internationale des Traducteurs), l’Union des Professions libérales de Belgique et la Federatie Vrije Beroepen.

Le siège de la CBTI est situé à la rue Montoyer, à deux pas de la station de métro Trône et de la gare de Bruxelles-Luxembourg. (Pour plus d’informations : <www.traducteurs.be>)

Entrée en service : le 1er décembre 2014.
Une période de formation et de transition d’un mois est prévue avec la secrétaire actuelle qui prend sa retraite.

Tâches

  • assistance administrative dans les domaines suivants:
    • acceptation des nouveaux membres – suivi administratif
    • organisation des examens pour traducteurs jurés – suivi administratif
    • organisation de séminaires et autres événements
    • organisation pratique des réunions du CA et de l’assemblée générale annuelle
    • coordination de l’agenda de la CBTI
    • gestion de la base de données et du répertoire électronique des membres de la CBTI
    • gestion du site Internet et de la présence de la CBTI sur les réseaux sociaux
    • élaboration du rapport annuel
    • archivage
    • relations avec le syndic de l’immeuble abritant le siège de la CBTI
  • assister aux réunions du CA et à l’assemblée générale annuelle
  • publipostages par courrier et publipostages électroniques
  • demandes de prix pour matériel de bureau, salles de réunion, etc.
  • répondre au téléphone et aux courriers électroniques
  • réception du courrier postal et sa distribution au sein de l’association
  • etc.

Profil

  • formation de type « bachelier » (gestion administrative, langues, secrétariat, …)
  • bilinguisme NL/FR parfait, parlé et écrit
  • bonne connaissance de l’anglais. La connaissance de l’allemand est un atout
  • connaissance des applications bureautiques telles que Word, Excel, Outlook, PowerPoint
  • capacité de travailler en toute autonomie, de prendre des initiatives et de fixer des priorités
  • sens de l’ordre et de l’organisation
  • envie d’apprendre, patience, résistance au stress, enthousiasme, proactivité et serviabilité

La personne engagée sera l’unique employé(e) de l’association.

La fonction proposée offre :

  • la perspective d’extension à d’autres tâches administratives
  • une large autonomie dans l’organisation du travail
  • un travail varié, peu routinier et dans un environnement multilingue et international
  • une ambiance de travail amicale et familiale
  • la possibilité de proposer des améliorations et de lancer de nouvelles idées
  • un environnement de travail dans un secteur passionnant et en pleine évolution
  • l’opportunité de participer activement au développement d’une association professionnelle de renom

Contact

Les personnes intéressées sont priées d’envoyer leur candidature et leur curriculum vitae à Patrick Rondou, secrétaire général, à l’adresse électronique suivante: .

Chers (chères) membres,

Lors de son assemblée du 14 juin 2014, votre conseil d’administration a décidé de quitter l’association Eulita, dont nous étions membres depuis la création en 2009.

Comme nous vous l’avions expliqué à l’époque, en dépit de ce statut, la CBTI a toujours estimé que cette nouvelle organisation constituait un affaiblissement de la force de frappe de FIT Europe, section européenne de FIT Monde. Au lieu de diviser nos forces, il aurait en effet été selon nous bien plus judicieux de renforcer la branche européenne de la section « traducteurs et interprètes jurés » de la FIT, en lui conférant notamment un pouvoir de représentation formel vis-à-vis des autorités européennes.

Parmi nos sources d’inquiétude, la faible représentation des associations professionnelles dans le cercle des membres fondateurs occupait une place prépondérante : pas moins de sept d’entre eux faisaient ainsi partie du corps professoral d’un institut d’enseignement supérieur ou universitaire, dont trois de la seule Lessius Hogeschool d’Anvers. À l’inverse, à peine trois y représentaient les associations professionnelles. Dans ce cadre, les statuts d’Eulita nous faisaient légitimement craindre une mainmise des instituts de formation sur la profession, sur fond de volonté, à peine voilée, de récolter un maximum de subventions européennes pour financer leurs recherches.

Il nous semblait tout aussi inacceptable d’un point de vue éthique que cette association concurrente de la FIT ait été précisément co-fondée par un ancien membre de son Conseil.
Malgré ces réticences et ces craintes, nous avions alors néanmoins décidé d’adhérer à Eulita en vue d’ouvrir la discussion et de tenter d’apporter une solution aux éléments qui nous semblaient inopportuns. En la rejoignant, nous nourrissions en quelque sorte l’espoir de redresser la barre.

Malheureusement, nous nous sommes heurtés à un mur. Comme nous le craignions, nous n’avons pu que constater qu’Eulita cherchait avant tout à s’imposer comme interlocuteur exclusif et à écarter la FIT et les associations nationales du dialogue avec les autorités européennes et nationales, pour ne faire valoir que sa vision et privilégier l’unique bénéfice de certains de ses membres associés.

C’est ainsi que Erik Hertog, professeur à la Lessius Hogeschool et co-fondateur d’Eulita, avait déclaré sans ambages que les traducteurs étaient incapables d’organiser leur propre profession. Fort heureusement, les parlementaires n’étaient pas de son avis.

Au lieu de soutenir les efforts de la CBTI, Eulita et ses représentants furent un véritable obstacle au vote de la loi sur le statut des traducteurs et interprètes jurés et à l’amélioration de leurs conditions de travail en Belgique. À la conférence TRAFUT, tenue à Anvers en 2012, lors de la présentation des progrès réalisés par les pays dans la transcription de la directive sur le droit à l’interprétation et à la traduction en matière judiciaire, seul fut présenté pour la Belgique le projet de loi de Mme Popleu, un projet qui n’avait même pas encore été officiellement approuvé par la ministre de Justice. Pas un mot ne fut prononcé sur les 5 propositions de loi déjà déposées au Sénat et à la Chambre sur la base du texte martyr de la CBTI ! Mme Grollmann n’avait pas manqué de faire part de son insatisfaction à la présidente d’Eulita, en demandant à cette dernière de lui accorder cinq minutes pour compléter le tableau. Mme Grollmann, représentante de la CBTI, n’eut jamais droit à la parole.

Le nombre impressionnant de subsides accordés par l’UE à des projets de la Lessius Hogeschool (aujourd’hui intégrée à la KU Leuven), avec le concours systématique d’Eulita, a également de quoi interpeller, a fortiori au vu des avantages plus que douteux qu’ils représentent pour notre profession.

Nonobstant cette situation, FIT Europe et Eulita ont décidé, cette année, de signer un mémorandum de coopération sans demander l’avis de leurs associations membres. Ajoutons que cette décision fut prise à une majorité contestable au sein de FIT Europe, à savoir 3 voix pour, 2 contre et une voix (dont nous savons qu’elle aurait été contre) considérée comme non valable. La CBTI, par la voix de sa délégation, a bien tenté de s’opposer à cette signature lors du congrès statutaire de la FIT à Berlin, en soulignant les doutes qui subsistent quant à la bonne foi d’Eulita et l’absence de réalisations ayant réellement bénéficié à la profession. Nous avons également insisté sur le fait que, selon nous, la signature d’une telle convention était un trop grand honneur octroyé à Eulita, qui se voyait ainsi mise sur un pied d’égalité avec la FIT. Nous avons plaidé avec force pour qu’Eulita, si elle était intéressée par une collaboration plus étroite avec la FIT, entame des démarches pour devenir membre, comme toute autre association. Malgré le soutien d’autres délégations, nous n’avons pas été entendus, et ce mémorandum fut signé.

Au vu de ces dernières évolutions, et avant tout de l’absence de retour sur les investissements financiers et humains consentis par la CBTI dans le cadre de son adhésion à cette association, nous avons décidé de mettre un terme à notre affiliation.

Vous trouverez le texte du courrier envoyé à Eulita sur notre site Internet.

Nous restons à votre disposition pour toute question à ce propos.

Cordialement,

Le conseil d’administration

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI-BKVT)
Rue Montoyer 24 / B12
B-1000 Bruxelles
Tél.: +32 2 513 09 15

www.cbti-bkvt.org

Die neue Website der CBTI-BKVT wurde zum ersten Mal überarbeitet. Im Vergleich zur kompletten Erneuerung der Website im April sind die jetzt vorgenommenen Änderungen minimal. Sie sollen die Website nützlicher, benutzerfreundlicher und angenehmer für die Besucher und die Mitglieder unserer Vereinigung machen, aber auch für die Freiwilligen, die sich um diese Plattform kümmern.

Hier die wichtigsten Verbesserungen:

  • Im Verzeichnis kann man ab jetzt nach Dolmetscherart suchen, und zwar Konferenzdolmetscher, vereidigter Dolmetscher, Kommunaldolmetscher oder Gebärdendolmetscher. Bei Bedarf können hier später noch andere Arten hinzugefügt werden. Bei jeder Tätigkeit wird zudem eine Beschreibung angeboten, sodass die Auftraggeber sich bei ihrer Wahl der Art des Auftragnehmers orientieren können.
  • Die Ergebnisse der Suche nach einem Übersetzer oder Dolmetscher werden dann mithilfe der unendlichen Blätterfunktion „Infinite Scroll“ angezeigt und nicht mehr auf mehreren Seiten. Konkret beginnt die Website damit, die ersten 36 Karten von Übersetzern zu laden, um die erste Wiedergabe der Seite nicht zu verzögern. Sobald Sie am Ende der Liste ankommen, werden die folgenden 36 Karten geladen usw., bis alle Ergebnisse der Suche angezeigt sind.
  • Die Seite zum Anmelden auf der Website wurde neu gestaltet und verbessert. Sie ist nun viel deutlicher, vor allem für die Mitglieder, die sich bisher noch nie auf der Website angemeldet haben.
  • Die Mitgliedern vorbehaltenen Seiten und Nachrichten sind in der Zukunft deutlicher sichtbar. Sie sind nicht länger verborgen, wie früher, sondern erscheinen nunmehr als normale Seiten, jedoch gekennzeichnet mit einem roten Stern, was ihren Sonderstatus anzeigt. Wer auf den Titel klickt, gelangt auf die neue Anmeldeseite, falls er/sie noch nicht angemeldet ist; ist das wohl der Fall, kann das Mitglied die Seite einfach aufrufen.
  • Die Freiwilligen, die die Website pflegen, verfügen in der Zukunft am Back-End über einige kleine Funktionen, die ihnen die tägliche Arbeit erleichtern.
  • Die Entwickler haben eine Reihe kleiner Bugs verbessert und die Sicherheit der Website erhöht.

Erinnerung

Vergessen Sie nicht, dass Sie als Mitglied Ihr Profil einsehen können und selbst bestimmte Informationen anpassen können, indem Sie sich auf der Website anmelden und dann in der rechten oberen Bildschirmecke auf Ihren Namen klicken.

Ihre Anmerkungen sind willkommen

Wir hoffen, dass diese neue Version der Webseite Ihren Erwartungen entspricht.

Sollten Sie jedoch als Mitglied Probleme bei der Benutzung der Webseite feststellen, nehmen Sie einfach Kontakt mit dem Sekretariat, das die Informationen an die zuständige Person weiterleiten wird. Genau wie früher ist das technische Team für alle Anmerkungen und Meldungen von Bugs dankbar.

Die Belgische Kammer der Übersetzer und Dolmetscher CBTI/BKVT wäre nichts ohne ihre Freiwillingen. Ob sie nun im Übersetzerpool aktiv sind, in den verschiedenen Sektorkommissionen mitarbeiten, Mitglied im Verwaltungsrat sind oder eine der zahlreichen kleinen Aufgaben übernehmen, die zum Verbandsleben gehören: Nur durch ihr Mitwirken kann die CBTI/BKVT wie geschmiert funktionieren.

Jedes Jahr lädt die CBTI/BKVT deswegen alle diese Freiwilligen zu einer zwanglosen Zusammenkunft ein, um einander persönlich zu begegnen, miteinander zu sprechen und sich gemeinsam bei leckerem Essen und einem guten Tropen zu entspannen.

2014 war Agnès Feltkamp erneut unsere Gastgeberin. Am 6. September öffnete sie das Tor ihres Gartens für die etwa dreißigköpfige Gästeschar.

Nachstehend einige Fotos von dem Gartenfest. Wie zu sehen ist, waren uns auch die Wettergötter gut gesinnt.

Beide artikelen uit de Taalkundige van 2004 en 2005 gaan over de prijzen die gehanteerd worden voor vertalingen bij de Europese instellingen.

The Board of the Belgian Chamber of Translators and Interpreters has decided not to renew its Eulita membership. Here is the letter sent to Mrs Liese Katschinka, President of Eulita.

For the attention of Mrs Liese Katschinka, President of Eulita

Dear Madam,

Please be advised that by decision of 14th last June, the Board of the Belgian Chamber of Translators and Interpreters has decided not to renew its Eulita membership, in amongst other things for cost/benefit reasons.

But above all, by reason of the fact that Eulita sets out objectives in its bylaws that establish Eulita as a rival organisation in competition with the FIT, the FIT Europe and the member associations.

To efficiently uphold the interests of all sworn European translators and interpreters, Eulita should have been founded from within the FIT, or even from within the FIT Europe.

We joined Eulita upon its establishment, in the hope of changing things through dialogue. Our words fell on deaf ears. Worse still: Eulita has been an obstacle to the work that our association has been doing for sworn translators in Belgium. Apart from this, the CBTI-BKVT is of the opinion that to date Eulita has done nothing to help our association and its members to work and live in better conditions.

Moreover, as members, we were not consulted, let alone informed by the Board of Eulita about the fact that an agreement was going to be signed with the FIT Europe.

As such, we no longer see any reason for us to maintain our Eulita membership.

We are therefore asking Eulita’s Board to formally cancel our membership and to delete the name of our association from the list of members published on your website.

Yours sincerely,

Ludovic Pierard
CBTI-BKVT President

This article was first published in De Taalkundige / Le Linguiste 2014 / 2-3-4

Every three years the International Federation of Translators (Fédération Internationale des Traducteurs – FIT) invites its members and others from the wider community of translators, terminologists and interpreters across the world to the FIT World Congress.

The 2014 Congress, held in Berlin, Germany, brought together 1,600 participants from over 70 countries to discuss relevant topics and the future of the language industry. With great concern the participants at the 2014 FIT Statutory Congress also considered the situation of those colleagues who undertake their work in conflict zones all over the world.

With their dangerous, yet important jobs they guarantee at least a minimum of communication between the otherwise “speechless” parties in the conflict. As linguists committed to impartiality, they build bridges that overcome language and cultural barriers and thus help resolve situations where otherwise only weapons would speak. Yet the services of translators and interpreters lack the recognition they deserve and time and again they are regarded as traitors or collaborators by all the parties involved.

Recognizing the danger and the urgency of their situation, the participants at the 2014 FIT Statutory Congress call upon national governments and the international community to:

  • protect the local translators and interpreters in conflict zones
  • ensure a life in security during and after their work in the conflict zone
  • respect the impartiality of the work of translators and interpreters
  • work for a UN Convention and/or an international safety document for the protection of translators and interpreters in conflict zones during and after their service.

Berlin, 6 August 2014
International Federation of Translators

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Question:

Il y a quelques semaines, j’ai contacté l’huissier de justice Modero à Anvers par téléphone, pour lui demander quels sont pour nous les avantages et inconvénients à recourir aux services d’un huissier dans le but de recouvrer un petit montant. L’adresse de son site Internet est www.modero.be. Je tiens à préciser que je n’ai aucun avantage particulier à ce que les membres fassent appel à ses services.

Il convient dans un premier temps de faire la distinction entre le recouvrement à l’amiable et le recouvrement judiciaire.

  • Le recouvrement à l’amiable est un recouvrement sans jugement. Votre client ne paie pas, ou pas assez, parce qu’il estime avoir droit à une réduction. À ce stade, le juge n’est pas encore intervenu, mais vous voulez récupérer votre argent.
  • Le recouvrement judiciaire consiste à recouvrer une somme dont le juge a déjà estimé que vous étiez en droit de la recevoir. Vous disposez dans ce cas d’un jugement (soit un titre exécutoire).

Le présent avis porte uniquement sur le recouvrement à l’amiable. Vous pouvez toutefois recourir aux services d’un huissier de justice dans les deux cas.

Vous avez sans doute, vous aussi, connu cette situation un jour ou l’autre: une facture d’un montant relativement peu élevé reste ouverte et le client vous sert excuse sur excuse. Vous perdez beaucoup de temps en coups de téléphone, e-mails, rappels, etc., à tel point que vous finissez par vous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. En effet, vous n’allez pas vous présenter au tribunal pour un montant de 150€, par exemple. Comment allez-vous faire pour récupérer votre argent ? N’est-il pas préférable d’abandonner purement et simplement ?

Réponse:

Voici la réponse de l’huissier de justice.

L’huissier de justice peut envoyer une mise en demeure à votre débiteur, en votre nom (en sa qualité d’huissier de justice, et donc sur son papier à en-tête). Cette mise en demeure, qui vous coûtera 35€, est envoyée par courrier Prior, mais lorsqu’il s’agit de B2B, l’huissier réclame directement ce montant au débiteur (dans le cas du B2C, c’est à vous qu’il demande de payer ce montant).

Trois scénarios sont alors possibles:

  • Soit le client ne réagit pas. Vous pouvez dans ce cas demander à l’huissier d’envoyer une seconde mise en demeure, ce qui implique le paiement de 35€ de plus. Vous pouvez aussi entamer une procédure judiciaire par l’intermédiaire de l’huissier. Je vous expliquerai sa façon de procéder dans un autre avis.
  • Soit le client réagit et il paie la totalité du montant, y compris les frais d’huissier (ce qui est généralement le cas) et l’affaire est alors réglée.
  • Soit le client réagit mais il se contente de payer la dette ouverte et pas les frais d’huissier. Dans ce cas, c’est auprès de vous que l’huissier récupérera les 35€. Il n’a malheureusement pas d’autre possibilité.

Avant d’entamer cette procédure, il est préférable que vous envoyiez vous-même une première mise en demeure au client. Si ce courrier n’est soumis à aucune exigence de forme, veillez à ce qu’il soit suffisamment péremptoire et pensez à indiquer clairement au débiteur ce que vous attendez de lui.

Vous pouvez donc faire envoyer à votre débiteur, par l’huissier de justice et pour un coût de 35€, une mise en demeure qui (d’après mon interlocuteur) porte généralement ses fruits. Dans le pire des cas, vous aurez perdu 35€ et vous devrez quand même saisir le tribunal. Dans l’idéal, votre débiteur règle tout, frais d’huissier de justice inclus.

Un avis ultérieur sera consacré à la mise en demeure.

Le 20 juin dernier, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes, organisait, en partenariat avec Lextra Lingua, un dîner-conférence au cours duquel Madame Sonja Becq, Députée fédérale, a largement commenté la nouvelle loi sur les traducteurs et interprètes jurés qui porte son nom et qui a été votée cette année.

Notre président, Ludovic Pierard, a pris la parole en premier pour présenter Madame Becq et retracer la problématique des traducteurs et interprètes jurés et énumérer les pierres d’achoppement qui parsèment le chemin que la CBTI parcourt, seule, depuis plus de 20 ans. A cette occasion, il ne manquera pas de rendre un vibrant hommage, appuyé de nombreux applaudissements bien mérités,  à « notre » Doris Grollman, qui défend la cause des traducteurs et interprètes jurés depuis tant d’années et grâce à qui cette avancée a pu avoir lieu.

Notre président a ensuite remercié Madame Becq de son appui avant de lui céder la parole.

Madame Becq commencera son exposé par un bref résumé des dispositions légales qui ont donné lieu à son projet de Loi.

Elle se penchera ensuite sur ses implications, ses conséquences et les défis à relever au cours des prochaines années pour l’application de cette loi. Enfin, elle nous a exposé sa vision de ce que devrait devenir, à terme, la profession de traducteur – interprète juré et nous a donné quelques conseils très utiles quant à l’attitude à adopter (« Ne relâchez pas la pression … », « Continuez à nous (les politiciens) rappeler … », « Faites-vous entendre dans les médias … ») afin que cette loi soit appliquée et respectée par tous et ce, dans les plus brefs délais.

Ce 28 mai, la CBTI avait invité les responsables des Instituts d’enseignement de la traduction à une première rencontre sous la forme de table ronde.

S’exprimant dans les deux langues nationales, notre président a attiré l’attention des personnes présentes sur les avantages d’une coopération de bonne qualité et étroite : adhésion gratuite pour les étudiants en dernière année, qui auront ainsi l’opportunité de découvrir gratuitement les avantages d’intégrer une association professionnelle et un réseau de « collègues », organisation conjointe de journées d’études, d’ateliers, etc. avec des spécialistes du monde académique et du terrain, collaboration active à la recherche et communication de thèmes ou accompagnement d’étudiants, … ne sont que quelques-unes des propositions qui, à l’instar des délicieux pains surprises dégustés lors d’un lunch amical avec vue sur la capitale, ont été savourées par tous.

In het themanummer over freelancen sprak Zo-Magazine met Els Govaerts over het beroep van freelance vertaler.

Zo’n 14 jaar geleden besloot Germaniste Els Govaerts haar vaste benoeming in het onderwijs op te geven om als freelance vertaler van het Engels/Duits naar het Nederlands aan de slag te gaan: “Veel mensen verklaarden me gek, maar ik voelde me in het onderwijs en anoniem radertje worden in een groot geheel. Ik wou absoluut meer vat op mijn eigen werkstituatie, ook inhoudelijk opnieuw meer met taal bezig zijn. […]”

Het origineel leest u op http://www.unizo.be/zo-magazine/zo.jsp (alleen voor Unizo-leden).

La sommation, la mise en demeure et le recouvrement amiable par un huissier de justice ne suffisent pas toujours à se faire payer. Reste alors une seule issue : le tribunal. Comment s’y prendre ?

Il faut avant tout savoir où s’adresser. La compétence du tribunal s’inscrit à deux niveaux : compétence territoriale (quel pays, arrondissement, canton… ?) et compétence matérielle (juge de paix, tribunal de commerce, tribunal du travail… ?). Comment savoir quel tribunal est compétent ?

Compétence territoriale

Contrairement à la compétence matérielle, les parties peuvent convenir contractuellement du tribunal territorialement compétent. Commencez donc par vérifier les accords éventuels – vos conditions générales ou celles du client, par exemple. Si les deux parties ont des conditions générales, il faut d’abord chercher à savoir lesquelles sont applicables (voyez notre conseil au sujet des conditions générales contradictoires).

En l’absence de convention, la partie demanderesse (vous, donc) peut en principe choisir parmi les possibilités suivantes (article 624 du Code judiciaire) :

  • devant le juge du domicile du défendeur ou d’un des défendeurs. C’est là la solution la plus équitable et la plus juste, puisqu’aussi longtemps que le bien-fondé de son point de vue n’est pas avéré, le demandeur doit causer le moins d’embarras possible au défendeur. On entend par domicile (i) pour les personnes physiques, le lieu où la personne est inscrite au registre de population et a sa résidence principale et (ii) pour les personnes morales, le siège administratif à la date de l’assignation. Il doit s’agir du siège réel, pas d’un siège fictif ; il ne s’agit donc pas toujours du siège renseigné dans les statuts;
  • devant le juge du lieu dans lequel les obligations en litige ou l’une d’elles sont nées ou dans lequel elles sont, ont été ou doivent être exécutées;
  • devant le juge du domicile élu pour l’exécution de l’acte. C’est le cas lorsqu’une partie a fait élection de domicile;
  • devant le juge du lieu où l’huissier de justice a parlé à la personne du défendeur si celui-ci ni, le cas échéant, aucun des défendeurs n’a domicile en Belgique ou à l’étranger.

Attention : en cas de faillite et d’application de la loi relative à la continuité des entreprises (l’ancien concordat judiciaire), d’autres règles s’appliquent. Il en va de même si vous voulez faire procéder à une saisie-conservatoire.

Pour un litige en Belgique, la compétence territoriale du juge peut être vérifiée au moyen du code postal, à l’adresse http://www.juridat.be/cantons/cantons.htm.

Si le client est établi à l’étranger, il convient de tout d’abord définir le droit applicable au contrat. Il ne s’agit en effet pas nécessairement du droit belge.

Compétence matérielle

La compétence matérielle du juge ne peut être stipulée par contrat.

  1. Le juge de paix connaît de toute contestation dont le montant n’excède pas 1.860 EUR (article 590 C. jud.). Le tribunal de première instance est compétent pour les recours contre la décision du juge de paix.
  2. Le tribunal de première instance connaît de toutes demandes dont il est saisi, quels que soient la valeur, l’objet et la qualité des parties (art. 568, 1er alinéa C. jud.). Les recours seront portés devant la Cour d’appel.

Le tribunal de commerce n’est pas compétent, dans la mesure où la traduction n’est pas un acte de commerce au sens de l’article 2 du Code de commerce.

Vous savez donc à présent quel juge et quel tribunal saisir. Mais comment procéder ?

La demande principale est introduite par voie d’assignation. Il est possible dans certains cas de comparaître volontairement ou d’introduire la cause par une requête contradictoire.

L’assignation

L’assignation requiert l’intervention d’un huissier de justice. Elle a certes un coût, mais le remboursement des dépens peut être mis à charge de la partie adverse. Si vous obtenez gain de cause, le juge condamnera la partie adverse à vous rembourser les dépens. Attention : le juge ne peut pas vous accorder ce que vous n’avez pas réclamé ! Veillez donc à ce que votre requête soit complète (liste exhaustive des frais). Si vous faites appel à un avocat, vous pourrez également réclamer le remboursement de l’indemnité de procédure, dont le montant dépendra de ce que vous aurez réclamé dans la citation introductive d’instance.

Comment procéder ?

Fournissez à l’huissier de justice l’information dont il a besoin : copie du contrat, preuve de la mise en demeure, coordonnées, etc. L’huissier vous assistera dans le cadre de la procédure. Il est responsable de ses erreurs professionnelles, il a donc tout intérêt à se montrer méticuleux. Il inscrira l’affaire au rôle. Lisez attentivement l’assignation, dans laquelle la date et l’adresse de comparution seront renseignées.

Comparution volontaire

Les parties peuvent également comparaître volontairement. La comparution volontaire n’est assortie ni d’exigences de forme, ni de sanctions. Elle n’est possible qu’en première instance (nous entendons par là l’instance proprement dite, pas le tribunal, une affaire pouvant en effet parfaitement être soumise en première instance au juge de paix). Mieux vaut passer un coup de fil au greffe du tribunal concerné à cet effet.

Faut-il prendre un avocat ?

Vous ne devez pas nécessairement  prendre un avocat. Vous pouvez présenter vous-même vos conclusions et moyens de défense, à moins que la loi n’en dispose autrement (en Cassation, par exemple) ou que le juge n’estime que « la passion ou l’inexpérience » vous empêche de défendre votre cause (article 758 C. jud.).

D’après l’article 728 §1 C. jud., lors de l’introduction de la cause et ultérieurement, les parties sont tenues de comparaître en personne ou par avocat.
Vous pouvez vous faire représenter devant le juge de paix par votre conjoint ou par un parent ou allié porteur d’une procuration écrite et agréé par le juge.

Le jugement vous est favorable et la partie adverse ne paie toujours pas. Que faire ?

A présent, vous pouvez vous adresser à l’huissier de justice pour obtenir un recouvrement « judiciaire ». Un jugement est en effet un titre exécutoire, dont les frais d’exécution peuvent être recouvrés auprès de la partie adverse.

Avertissement : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du
dossier et non un conseil juridique concret dans le cadre d’une
procédure.

Article paru le 5 mai 2014 dans La Libre Belgique.

Récemment, le “Canard enchaîné” dressait un tableau apocalyptique de la situation des traducteurs jurés en France. Ils sont le plus souvent mal payés et reçoivent le prix de leur prestation avec des mois de retard, ce qui en dégoûte plus d’un. Résultat : les cours et tribunaux accueillent des charlatans qui traduisent les propos des parties “à la va comme je te pousse”.

La Belgique connaît-elle les mêmes problèmes ? Nous l’avons demandé à Ludovic Pierard, président de la Chambre belge des traducteurs et interprètes […]

Lire l’article sur le site de La Libre Belgique (abonnés uniquement)

Comme le médecin, l’architecte, le garagiste et tant d’autres acteurs de la vie professionnelle, le traducteur et l’interprète vivent eux aussi dans la hantise de commettre un jour ce faux pas qui réduirait à néant ce qu’ils ont mis tant d’années à bâtir, dans la crainte de cette petite erreur d’inattention dont les conséquences financières seraient telles qu’elles sonneraient purement et simplement le glas de leur activité.

Et gageons que les menaces ne manquent pas : tasse de café renversée en cabine sur la console d’interprétation ; lecture incorrecte d’un article de loi, d’une clause de contrat, des résultats d’une étude scientifique ; restitution inexacte d’une instruction de montage, d’une consigne de sécurité, d’une norme environnementale ; interprétation erronée d’un discours politique, d’une déclaration sensible sur le plan diplomatique ; détérioration irréversible de l’image de marque d’une grande entreprise. Sans parler du vol ou de la perte de documents confidentiels. La liste est interminable.

Une profession délaissée

Et pourtant, nonobstant ce profil à haut risque, les métiers de la traduction n’ont jamais vraiment pu compter en Belgique sur une protection juridique à la fois abordable et conforme aux dangers auxquels ils s’exposent. « À l’image du manque de reconnaissance dont elle souffre encore largement et contre lequel nous nous battons sans relâche, la profession de traducteur faisait en quelque sorte partie des grands oubliés du monde des assurances professionnelles. Une seule compagnie sur le marché nous offrait ainsi jusqu’il y a peu, à un prix passablement élevé, une protection professionnelle digne de ce nom », déplore Renée Jamaer, responsable des assurances à la Chambre belge des traducteurs et interprètes. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé l’an dernier d’explorer d’autres pistes afin d’offrir aux traducteurs belges la protection qu’ils méritent », poursuit-elle. Des négociations ont alors été entamées avec la compagnie Ethias. Quelques mois d’intense réflexion et de concertation plus tard, un tout nouveau produit voit le jour. Il vient d’être présenté aux membres à l’occasion de l’Assemblée générale du 15 mars dernier. « Un chantier de taille, que nous avons mené à bien grâce au concours de toutes les parties impliquées », se félicite Renée Jamaer.

Une couverture optimale

L’assurance professionnelle pour les membres de la CBTI sera proposée à un prix deux fois inférieur à celui de la formule actuellement disponible sur le marché. Pour une prime annuelle de 200€ (HT), les traducteurs bénéficieront en Responsabilité Civile Exploitation d’une garantie de 2.500.000€ par sinistre, tous dommages corporels, matériels et immatériels confondus et de 250.000€ par sinistre tous dommages confondus en Responsabilité Civile Professionnelle. Pour les interprètes, la prime sera de 150€ (HT). Une somme dérisoire au regard des enjeux. « La seule condition pour pouvoir en profiter est d’être membre de la CBTI », rappelle opportunément Ludovic Pierard, président de l’association professionnelle. Et ce dernier d’ajouter : « mais même en additionnant le montant de la prime d’assurance à celui de notre cotisation annuelle, le prix reste inférieur à celui de l’offre actuelle. Les traducteurs intéressés qui ne sont pas encore membres n’ont donc aucune raison de ne pas nous rejoindre s’ils souhaitent profiter eux aussi des avantages de cette assurance collective spécialement conçue pour la CBTI, qui cadre parfaitement avec l’esprit de cohésion de notre association. »

Informations

La CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Seule organisation professionnelle à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME, son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Rue Montoyer 24 – b12
B-1000 Bruxelles
Tél. : 02-513 09 15

Ludovic PIERARD (Président) : 0487/527287 ou 
Guillaume DENEUFBOURG (Communication) : 0475/65.74.96 ou 
Renée JAMAER (Assurances) : 04/220.39.55 ou 

Le lundi 28 avril 2014, plusieurs membres et non membres de la CBTI se sont réunis au siège de la Chambre pour assister et participer à un atelier consacré à la fixation des tarifs pour les traducteurs indépendants.

Cet atelier, animé par Agnès Feltkamp et voué initialement aux traducteurs débutants, comptait également des traducteurs chevronnés, à la recherche de suggestions et de réponses face aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien : comment fixer son tarif lorsqu’on débute, comment justifier son augmentation tarifaire auprès d’un client, comment la mettre en oeuvre, de quels paramètres tenir compte pour vivre de son activité et rentrer dans ses frais, etc. Tant de questions (et bien d’autres encore) qui, au travers des divers échanges qu’elles ont suscités, ont ouvert des pistes aux intervenants désireux de se positionner sur le marché et de faire prospérer leur activité en toute connaissance de cause.

Auteur : Laurence Englebert

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Pour autant qu’il reprenne tous les éléments essentiels et substantiels d’une convention, un devis a force obligatoire pour la partie dont il émane. Autrement dit, le simple accord de l’autre partie en fait un contrat.

Ce qui soulève quelques questions:

  • Combien de temps un devis reste-t-il valable ?
  • Que se passe-t-il si j’ai accepté un autre travail dans l’intervalle?
  • Que se passe-t-il si je n’ai pas encore vu le texte définitif?

Il est prudent d’inclure ces éléments dans vos conditions générales.

Combien de temps le devis reste-t-il valable?

Dans notre secteur, tout va très vite. Un devis qui reste sans réaction au bout d’une semaine n’aboutira probablement jamais à un contrat. Supposons que vous en oubliez tout simplement l’existence et que vous poursuiviez vos activités. Et tout d’un coup, 2 mois plus tard (alors même que vous venez d’entamer un gros travail urgent pour un autre client important), voilà que votre devis est accepté. Mais vous n’avez plus le temps… Et pourtant, vous êtes peut-être lié par l’acceptation de ce devis.

Une clause telle que “les devis sont valables pendant 3 mois et ne revêtent un caractère contractuel obligatoire que lorsqu’ils sont acceptés par écrit, sans condition et sans aucune réserve” peut vous causer de sérieux problèmes. Car le client l’a bel et bien accepté par écrit, sans condition et sans aucune réserve. Vous pouvez éventuellement préciser que le tarif (et non le délai de livraison) que vous avez proposé reste valable pendant trois mois.

Si vous ne précisez rien en matière de délai de validité du devis, c’est le principe du “délai raisonnable” qui prévaut; dans notre secteur, il est nettement inférieur à 3 mois.

Vous avez également la possibilité de préciser dans vos conditions générales que la date de livraison est donnée à titre indicatif et qu’il y aura lieu de se mettre d’accord à ce sujet avant même d’accepter le travail. Les conditions particulières ont priorité sur les conditions générales, mais si vous précisez une date de livraison dans vos conditions particulières et que vous dites dans vos conditions générales que toutes les dates de livraison sont données à titre indicatif, ces deux conditions ne sont pas nécessairement contradictoires mais bien complémentaires.

Vous pouvez évidemment proposer une date de livraison plus souple mais si un autre traducteur rebondit plus vite, vous perdrez bien souvent votre contrat. Vous pouvez compenser cet écueil en utilisant une clause comme celle-ci : “Les commandes ne sont valables que si elles sont confirmées par écrit par les deux parties et mentionnent le délai et le tarif convenus.” Ce qui revient à dire que votre devis de départ n’a pas force obligatoire tant que vous n’avez pas confirmé l’acceptation du devis par le client.

“Le délai de livraison convenu avec le donneur d’ordre commence à la réception du texte-source et de la commande définitive de la traduction.” Une clause de ce type part du principe que vous avez proposé un devis sans voir (intégralement) le texte-source. Le volume et le degré de difficulté d’un texte constituent toutefois des éléments essentiels et substantiels d’une convention. Il arrive souvent que les clients sous-estiment le volume et le degré de difficulté. Mais c’est vous le spécialiste. Il vaut mieux en juger par vous-même sauf si votre client est un bureau de traduction bien au fait de vos capacités. Il est donc bien utile d’intégrer une clause telle que: “Le donneur d’ordre laisse au traducteur le soin de juger du volume et du degré de difficulté du texte à traduire. “

“Le délai de livraison convenu par écrit avec le donneur d’ordre prend cours dès l’instant où le traducteur a reçu le texte à traduire ainsi que la commande définitive de traduction.” Une clause de ce genre est dangereuse, surtout si elle est accompagnée d’un long délai de validité du devis. Il se pourrait justement que vous ayez pris une semaine de vacances lorsque la commande et le texte arrivent dans votre boîte à messages. Une fois encore, vous pouvez éviter cet écueil en précisant: “et que la réception en a été expressément confirmée par le traducteur”.

Nous remercions Marianne Lefebvre pour la traduction bénévole.
Avertissement : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Am 3. April 2014 fand in Antwerpen das Seminar ‘Übersetzen und Qualität’ statt. Es handelte sich um eine gemeinsame Initiative der Universität Antwerpen (Angewandte Linguistik) und der Belgischen Kammer für Übersetzer und Dolmetscher.

Dr. Marcel Theelen leitete das Thema ein und versuchte den Terminus ‘Qualität’ zu definieren.
Es zeigte sich, dass das nicht so einfach ist, wie man dachte, denn es gibt einen Unterschied zwischen dem Gesichtspunkt des Lieferanten und dem des Abnehmers.

Anschließend stellte Agnès Feltkamp den Zusammenhang zwischen Qualität und Deontologie/Ethik her. Sie lehrte uns vor allem, wie die Beachtung des deontologischen Kodes, was bei den Mitgliedern  eines Berufsverbands (u.a. der BKVT/CBTI) vorausgesetzt wird, erheblich dazu beitragen kann, dass Qualitätsarbeit geliefert wird.

Nach der Mittagspause erzählte uns Rudy Tirry mit welchen Mitteln bei dem Übersetzungsunternehmen Lionbridge die Qualitätssicherung erfolgt.

Abschließend berichtete Frau Dr. Isabelle Robert der Universität Antwerpen (Angewandte Linguistik) über die Ergebnisse ihrer Forschung über den Beitrag der Revision zur Qualität. Sie untersuchte die unterschiedlichen Definitionen des Begriffs ‘Revision’ und welche Revisionsverfahren mit jeweiliger Erfolgsquote in der Praxis angewandt werden.

Nach diesem hochinteressanten Tag konnten die Teilnehmer auch noch eine Master Class von Prof. Dr. h.c. Sandra Hale, die am 2. April den Titel des Doktors honoris causa der Universität  Antwerpen erhielt, besuchen. Diese weltweit für ihre Forschung im Bereich des Sozial- und Gerichtsdolmetschens bekannte australische Professorin hielt einen Vortrag über Interpreting culture: The challenges faced by community interpreters.

Ein interessantes Thema, über das das letzte Word noch nicht gesprochen wurde!

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Plusieurs membres et non-membres de la CBTI se sont retrouvés le lundi 31 mars au siège même de la Chambre pour participer à un atelier sur la spécialisation du traducteur débutant.

Le jeune diplômé, en quelque sorte généraliste, sera amené tout au long de sa carrière à cibler ses domaines de prédilection. Mais comment procéder ? Quelles voies emprunter ? Comment ajouter des cordes à son arc ? Quels sont les moyens qui lui permettront de devenir un “expert” ?

Les débats très intéressants menés entre les participants, pour la plupart déjà spécialisés pourtant, auront permis aux uns et aux d’entrevoir de nombreuses nouvelles pistes…

Auteur : Laurence Englebert

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L’Assemblée générale de la Chambre belge des traducteurs et interprètes s’est tenue le 15 mars dernier à l’Hôtel Léopold de Bruxelles.

Afin de se préparer au mieux à une journée bien remplie, les membres présents ont tout d’abord pu profiter à leur arrivée d’une tasse de café ou de thé et d’un délicieux croissant.

Après le mot de bienvenue de Ludovic Pierard (président) et Patricia Alarcon (vice-président FR), les nouveaux membres de la Chambre présents ont eu l’occasion de se présenter brièvement à l’Assemblée et de signer le Code d’honneur. Rita Roggen (vice-président NL) a ensuite abordé les principaux éléments du rapport annuel. Trois scrutateurs ont été désignés afin de comptabiliser les voix lors des votes. Traduction et chiffres ne font habituellement pas bon ménage, sauf lorsqu’une personne telle que Bart Mylemans, le trésorier, décide de prendre la parole pour exposer la situation financière de l’association. Plusieurs postes demanderont un mot d’explication supplémentaire afin que faire toute la clarté soit faite sur les comptes de la CBTI en 2013 et sur les projets de 2014. Les comptes annuels ont ensuite été approuvés.

Après cette séance de mathématiques, les candidats au Conseil d’administration se sont brièvement présentés : Max De Brouwer, Renée Jamaer et Bart Mylemans ont d’abord pris la parole en tant que membres sortants, et ont été suivis par Guillaume Deneufbourg, Geoffroy Destrebecq, Marija Blagojevic et Inez Falleyn en tant que nouveaux candidats. L’Assemblée noircira alors les petites cases correspondantes sur les bulletins de vote, avant que ces derniers ne disparaissent dans les urnes. Tous les candidats ont été élus.

Avant d’en terminer avec les chiffres, la cotisation d’adhésion a été abordée. Après une série de remarques en tous sens, les cotisations pour l’année 2015 ont été approuvées : membre effectif 190 €, membre associé 90 € et membre institutionnel 560 €. L’Assemblée générale a également donné son approbation quant à la proposition d’offrir une adhésion gratuite aux étudiants en traduction et en interprétation de deuxième Master.

Trois nouveaux commissaires aux comptes ont ensuite été désignés, ainsi que les membres du Conseil de discipline. L’Assemblée générale a alors été suspendue pour permettre aux membres de reprendre des forces. À table !

Détendus et repus, les membres ont regagné la salle de réunion pour la deuxième partie de la journée. Après une discussion animée sur l’utilité et l’inutilité d’une certification CBTI pour les traducteurs et les interprètes, les membres de l’Assemblée générale ont finalement décidé d’approuver la proposition de modification du règlement d’ordre intérieur et par là, la certification CBTI.

La présentation du nouveau site web de la CBTI faisait partie des autres grands points à l’ordre du jour, parallèlement à l’exposé sur la nouvelle plate-forme de communication interne Yammer. Ces deux présentations ont été assurées par Geoffroy Destrebecq, webmaster de l’association et grand architecte de ces deux projets.

Le site web se caractérise par une apparence plus moderne et une utilisation plus conviviale que la version actuellement en ligne. La fonction de recherche y occupe une place de choix afin de permettre aux clients potentiels de trouver facilement et rapidement l’interprète ou le traducteur qu’ils recherchent. Yammer est la nouvelle plate-forme de communication entre les membres de la CBTI. Avec une dynamique de présentation analogue à celle du réseau social Facebook, Yammer offre notamment aux membres la possibilité d’échanger des informations de façon beaucoup plus efficace. Yammer sera officiellement lancé le 1er mai 2014. Le 1er juin 2014, un terme définitif sera mis à la plate-forme FastInfo.

Après cette présentation détaillée, Renée Jamaer a abordé la question de la nouvelle assurance Responsabilité civile d’Ethias, un autre grand chantier que la CBTI a mené à bien.

Ludovic Pierard a alors conclu la journée en exposant quelques projets figurant à l’agenda de la Chambre pour l’année 2014. De plus amples informations à ce sujet seront publiées sur le site web très prochainement. Les membres ont dès lors été invités à le consulter régulièrement.

Après une tasse de café et un petit en-cas bien mérités, les membres sont rentrés chez eux, habités d’un bien légitime sentiment de devoir accompli.

Le 24 février 2014, un atelier consacré au réseautage s’est déroulé au siège de la CBTI, à l’initiative d’Agnès Feltkamp.

Après s’être présentés, les participants, tous membres de notre association, ont échangé leurs points de vue sur la notion même du réseautage, les amenant à évoquer leurs propres expériences personnelles.

Au travers des débats, des conseils avisés d’Agnès et d’un exercice de mise en situation, chacun des participants a été sensibilisé aux moyens à mettre en œuvre pour augmenter sa visibilité et se faire connaître.

Un sujet fort intéressant, à recommander vivement…

Auteur : Laurence Englebert

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La clause relative aux plaintes doit distinguer clairement plainte au sujet de la qualité de la traduction et contestation d’une facture erronée. Mieux vaut également faire état des mesures de réparation prévues en cas de réclamation fondée. Enfin, vous avez la possibilité de limiter votre responsabilité, voire de l’exclure dans certains cas.

Plainte au sujet de la qualité de la traduction

« A peine de nullité, toute plainte doit être adressée par lettre recommandée dans les huit jours ouvrables à compter de la livraison de la traduction. »

Mieux vaut en effet préciser le délai dont la partie adverse dispose pour introduire sa réclamation et ajouter qu’il s’agit de huit jours « ouvrables » ou de huit jours « civils ». Nous vous recommandons également de spécifier la date à laquelle le délai commence à courir ; si c’est la date de réception de la facture, n’oubliez pas que plus rapidement vous facturez, moins la partie adverse a de temps pour réagir.

Exiger que la plainte vous soit adressée par lettre recommandée est intéressant pour deux raisons : (1) cela dissuade le client de contester à la légère et (2) au cas où la réclamation vous serait parvenue par courriel ou par téléphone (ce qui n’a rien d’improbable), elle n’aurait pas valeur de plainte au sens de vos conditions générales ; votre défense devant un tribunal aurait donc d’autant plus de poids. Vos conditions générales auront naturellement été dûment communiquées au client.

Contestation d’une facture erronée

« Toute facture non protestée dans les huit jours est réputée acceptée. » Il s’agit ici clairement d’une réclamation au sujet de la facture, pas de la qualité de la traduction. La facture peut renseigner un prix unitaire erroné, avoir été mal calculée, être mal datée… sans que la qualité de la traduction puisse être mise en cause. Il n’est pas inutile de décrire dans vos conditions générales les modalités de dépôt de ce type de réclamation. Il va de soi que le délai commence à courir à la date de réception de la facture.

Une formulation comme celle-ci prête à confusion : « Toute plainte relative à la facture doit être signifiée par écrit dans les huit jours. Passé ce délai, elle ne sera plus recevable. Le fait d’introduire une réclamation ne dispense en aucun cas le client de l’obligation de s’acquitter de la facture à l’échéance. », car elle mêle deux sortes de plainte, ce qu’il est décidément préférable d’éviter.

Comment traiter les plaintes ?

« Toute plainte ou contestation à propos d’une éventuelle non-conformité de la traduction, signifiée dans les délais fixés par contrat, sera dûment motivée à l’aide de dictionnaires, de glossaires et de textes équivalents rédigés par des locuteurs natifs qualifiés. » Il s’agit là encore d’un bon moyen d’éviter que le client réclame sans véritable raison ou vous accuse d’être « manifestement incompétent(e) ». Si vous exigez du client qu’il motive sa plainte, accordez-lui suffisamment de temps pour bâtir son argumentaire. Compter cinq jours ouvrables à dater de l’envoi de la traduction et exiger de surcroît qu’il vous adresse sa réaction motivée par lettre recommandée, n’est pas raisonnable.

« Le refus non motivé d’une traduction n’exonère pas le client de son obligation de s’acquitter de la facture » : cette clause laisse entendre qu’une plainte ou un refus « motivé » JUSTIFIE l’absence de paiement. Mieux vaut tout simplement stipuler que les contestations non motivées ne seront pas acceptées.

« Si, à l’issue de l’examen de la plainte par le traducteur, un litige subsiste quant à la qualité de la traduction, le traducteur ou le client a la possibilité de le soumettre à la Commission d’arbitrage de la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI). La Commission d’arbitrage s’exprime uniquement sur la conformité de la traduction avec le texte source. » Cette clause a résolument sa place dans vos conditions générales. Vous pouvez également prévoir de recourir à l’intervention d’un traducteur-tiers, dont l’opinion sera contraignante pour les parties. Précisez éventuellement que les honoraires de ce traducteur seront supportés par la partie succombante.

« La responsabilité du contrôle ultime incombe au client. Le client est seul responsable de l’utilisation faite de la traduction. » Cette clause invite le client à vérifier la traduction avant de s’en servir et précise qu’il est responsable de tout dommage consécutif éventuel. Cela dit, s’il s’agit d’une matière très spécialisée ou d’une combinaison de langues peu fréquente, elle n’aura sans doute que peu de poids.

Vos conditions générales préciseront éventuellement que la relecture par un tiers n’est pas comprise dans l’offre. Vous pouvez proposer une relecture moyennant supplément, ce qui vous permettra de souligner : (1) que la traduction est une activité humaine, qui n’est pas toujours exempte d’erreurs et (2) que s’il décline votre offre de confier la relecture à un tiers, le client prend un risque (calculé) à propos duquel vous aurez attiré son attention.

Quelle réparation proposer en réaction à une plainte fondée ? Ici également, il peut être utile de prévoir dans vos conditions générales une clause telle que : « Si la plainte est fondée, le traducteur est en droit de rectifier ou de remplacer la traduction dans un délai raisonnable. Si aucune rectification et aucun remplacement ne sont plus possibles, une réduction pourra être accordée. »

A retenir :

  1. Distinguez clairement plainte au sujet de la qualité de la traduction et contestation de la facture
  2. Précisez le délai dont la partie adverse dispose pour introduire sa plainte
  3. Exigez que la plainte soit motivée
  4. Exigez que la plainte vous soit adressée par courrier recommandé
  5. Ajoutez que si la réclamation n’est pas fondée, le client en supportera le coût.  

Nous remercions Pascale Pilawski pour la traduction bénévole.

La CBTI a publié son rapport annuel pour l’exercice 2013. Celui-ci peut être téléchargé ci-dessous.

Une facture m’a été envoyée 5 mois après la prestation de services. Suis-je encore tenu(e) de la payer ? La facture ne doit-elle pas être envoyée au plus tard le 15e jour du mois suivant le mois au cours duquel les services ont été prestés ?

En principe, la facture doit être établie directement le jour où naît l’obligation de payer. L’obligation de payer naît de la prestation (et donc dès le moment de la prestation). La facture n’est pas le document à l’origine de l’obligation de payer.

En pratique, la facture est envoyée après le moment de la prestation, et ce dans un délai raisonnable.

L’obligation d’envoyer la facture au plus tard le 15e jour du mois suivant le mois au cours duquel la TVA est due (donc, en principe, à la fin du mois au cours duquel les services ont été prestés) est une obligation imposée par l’administration de la TVA. S’il ne la respecte pas, le fournisseur peut se voir imposer une amende par l’administration de la TVA. Le non-respect de cette obligation ne dispense donc pas le client de son obligation de payer, qui n’est prescrite qu’après 10 ans (pour les transactions entre professionnels).

L’envoi tardif d’une facture peut toutefois nuire à sa force probante. Une facture envoyée beaucoup trop tard est en effet suspecte. Le destinataire de la facture peut en outre, de son côté, avoir des difficultés à vérifier l’exactitude du document. Par ailleurs, il est possible que l’envoi tardif vous cause un préjudice, par ex. parce que vous ne pouvez plus refacturer les coûts correspondants à votre client ou récupérer la TVA. Dans ce genre de cas, vous pouvez demander réparation.

Si vous n’êtes plus en mesure de vous assurer que la facture est correcte, vous pouvez la protester. Si la facture est envoyée après expiration d’un délai raisonnable, il incombe à la partie adverse de prouver le bien-fondé du montant facturé. Indiquez toujours bien qu’il s’agit d’une protestation et exposez-en clairement les motifs. Faites-le de préférence le plus rapidement possible (à nouveau, dans un délai raisonnable).

Nous remercions Fadia Elbouz pour la traduction bénévole.
> **Une facture m’a été envoyée 5 mois après la prestation de services. Suis-je encore tenu(e) de la payer ? La facture ne doit-elle pas être envoyée au plus tard le 15e jour du mois suivant le mois au cours duquel les services ont été prestés ?**

En principe, la facture doit être établie directement le jour où naît l’obligation de payer. L’obligation de payer naît de la prestation (et donc dès le moment de la prestation). La facture n’est pas le document à l’origine de l’obligation de payer.

En pratique, la facture est envoyée après le moment de la prestation, et ce dans un délai raisonnable.

L’obligation d’envoyer la facture au plus tard le 15e jour du mois suivant le mois au cours duquel la TVA est due (donc, en principe, à la fin du mois au cours duquel les services ont été prestés) est une obligation imposée par l’administration de la TVA. S’il ne la respecte pas, le fournisseur peut se voir imposer une amende par l’administration de la TVA. Le non-respect de cette obligation ne dispense donc pas le client de son obligation de payer, qui n’est prescrite qu’après 10 ans (pour les transactions entre professionnels).

L’envoi tardif d’une facture peut toutefois nuire à sa force probante. Une facture envoyée beaucoup trop tard est en effet suspecte. Le destinataire de la facture peut en outre, de son côté, avoir des difficultés à vérifier l’exactitude du document. Par ailleurs, il est possible que l’envoi tardif vous cause un préjudice, par ex. parce que vous ne pouvez plus refacturer les coûts correspondants à votre client ou récupérer la TVA. Dans ce genre de cas, vous pouvez demander réparation.

Si vous n’êtes plus en mesure de vous assurer que la facture est correcte, vous pouvez la protester. Si la facture est envoyée après expiration d’un délai raisonnable, il incombe à la partie adverse de prouver le bien-fondé du montant facturé. Indiquez toujours bien qu’il s’agit d’une protestation et exposez-en clairement les motifs. Faites-le de préférence le plus rapidement possible (à nouveau, dans un délai raisonnable).

Nous remercions Fadia Elbouz pour la traduction bénévole.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Ce samedi 22 février 2014, la CBTI était invitée au salon SIEP de Tournai pour rencontrer des rhétoriciens qui envisagent une future carrière de traducteur ou d’interprète. Ce fut l’occasion pour Laurence EnglebertZhiguan Qin et Ludovic Pierard de partager leur passion, de mesurer l’enthousiasme réel de certains de ces jeunes et de présenter la CBTI au public.

Une journée enrichissante et intéressante pour tous !

L’assemblée plénière de la Chambre des Représentants a approuvé ce 20 février 2014 le projet de loi de Mme Sonja Becq modifiant diverses dispositions en vue d’établir un registre national des experts judiciaires et établissant un registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés (voir le site de la Chambre des Représentants).

L’approbation de ce projet de loi est une première consécration pour la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes, qui se bat depuis plus de 30 ans pour que les traducteurs et interprètes jurés bénéficient d’un véritable statut en Belgique.

En effet, outre la création d’un registre national, ce projet de loi impose au candidat traducteur ou interprète juré de justifier qu’il dispose de l’aptitude professionnelle et des connaissances juridiques requises, ce qui ne pourra qu’améliorer la qualité de prestations et, partant, la défense des droits fondamentaux de tous les justiciables.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes se réjouit de constater que la plupart de ses recommandations ont été reprises dans ce projet de loi. Toutefois, et bien que nous soyons extrêmement soulagés du vote de ce projet de loi avant les élections du 25 mai, le combat ne s’arrête pas là.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes poursuivra ses efforts pour veiller à la mise en œuvre concrète de ces dispositions et, surtout, pour obtenir une véritable revalorisation des tarifs octroyés aux traducteurs et interprètes jurés, dont le niveau scandaleusement bas risque de créer une pénurie de professionnels à long terme empêchant la justice de fonctionner correctement.

À propos de la CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Cette organisation professionnelle est la seule à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME. Son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)

Madame/Monsieur le Président/la Présidente,

C’est en ma qualité de Président de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes (CBTI) que je vous écris à l’approche des prochaines élections européennes, fédérales et régionales pour vous faire part des souhaits et revendications de notre organisation professionnelle concernant la situation catastrophique des traducteurs et interprètes jurés, un dossier qui nous occupe depuis plus de 35 ans.

Créée en 1955, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes est une association royale sans but lucratif. Elle est actuellement la seule à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME. La CBTI est en outre membre de la Fédération Internationale des Traducteurs (FIT), de la Federatie voor Vrije en Intellectuele Beroepen (FVIB) et de l’Union des Professions libérales et intellectuelles (UNPLIB).

Le premier sujet qui nous préoccupe est celui du statut des traducteurs et interprètes jurés.

On pourrait croire que cette question n’est que secondaire et finalement peu importante. Et pourtant, quoi de plus essentiel dans le cadre d’une procédure judiciaire que de garantir à chaque partie le droit de comprendre et de s’exprimer sans entraves ? À quoi peuvent nous servir les meilleures règles d’égalité des droits si une des parties ne saisit pas un traître mot de ce qui se dit ? Toutefois, l’assurance de disposer d’un interprète ou d’un traducteur n’offre pas la garantie d’un procès équitable. Car encore faut-il que ce traducteur ou cet interprète dispose des connaissances, des compétences et des qualités requises pour transmettre fidèlement les textes ou les propos tenus dans une autre langue. Pour parvenir à une égalité réelle entre tous les citoyens, il est crucial d’offrir aux traducteurs et interprètes jurés un véritable statut digne de ce nom.

Lors de notre audition en la matière par la Commission justice du Parlement fédéral le 3 juillet 2013, j’ai personnellement lancé un appel fort à l’ensemble du monde politique pour qu’il porte enfin à cette problématique toute l’attention qu’elle mérite.

Pour rappel, la Belgique devait avoir transposé la directive européenne 2010/64/UE du 20 octobre 2010 relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales pour le 27 octobre 2013, un délai que notre pays n’a malheureusement pas respecté, bien qu’il fût à l’origine un des États membres qui soutenaient cette directive…

Pourtant, cinq propositions de loi adéquates et que nous approuvons attendent depuis un certain temps déjà à la Chambre et au Sénat. Vous trouverez ci-joint pour votre information le projet de proposition de loi rédigé en son temps par la CBTI, les cinq propositions de loi actuellement déposées au Parlement belge, ainsi qu’un tableau synoptique synthétisant nos remarques et recommandations.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes demande instamment que ces propositions de loi soient soumises au vote de la Chambre des Représentants dans les plus brefs délais.

Le second sujet qui nous préoccupe est celui de la rémunération des traducteurs et interprètes jurés.

Selon nos informations, le Conseil des ministres aurait approuvé le 5 juillet 2013 sur proposition de la Ministre de la Justice un projet d’arrêté royal visant à adapter les frais de justice pour un certain nombre de missions. Il s’agirait d’une étape intermédiaire vers une nouvelle réglementation concernant les frais de justice.

Le régime tarifaire subirait diverses modifications d’ordre général: la période de tarif de nuit serait raccourcie de minuit à huit heures, les tarifs exceptionnels appliqués pendant la nuit, le week-end et les jours fériés passeraient de 200 à 150 % et l’indexation annuelle serait remplacée par un ajustement biennal éventuel. Le tarif des traducteurs et interprètes se verrait également réduit. Le projet aurait été transmis pour avis au Conseil d’État.

Ces propositions sont tout bonnement inacceptables ! Dans les catégories inférieures, les tarifs accordés aux traducteurs et interprètes jurés sont en effet d’ores et déjà dégradants. C’est ainsi que pour les traductions écrites néerlandais-français, le montant brut de moins de 10 €/h en moyenne est indigne d’un pays tel que la Belgique. Comment est-il possible qu’en Allemagne, par exemple, le montant minimum des honoraires vienne d’être porté de 55 à 70 € par heure pour les interprètes et de 1,25 à 1,55 € par ligne commencée pour les traducteurs, alors que les ministres belges estiment que nos tarifs, déjà largement insuffisants, doivent être revus à la baisse ? N’oublions pas en outre qu’il est ici question de montants bruts et que la dernière augmentation des tarifs remonte à plus de 13 ans !

La directive européenne 2010/64/UE relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales prévoit que « les États membres prennent des mesures concrètes pour assurer que l’interprétation et la traduction fournies correspondent à la qualité exigée ». Nous nous demandons toutefois comment la justice pourra attirer des traducteurs et interprètes qualifiés, dont la formation universitaire repose sur un master, avec des tarifs aussi ridiculement bas. Il s’avère déjà difficile, à l’heure actuelle, de motiver des professionnels qualifiés à rejoindre les rangs des traducteurs et interprètes jurés.

Certes, le gouvernement doit faire des économies et le département de la Justice ne peut y échapper. Néanmoins, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a souligné à plusieurs reprises que des sommes considérables étaient gaspillées dans des traductions inutiles et a offert de collaborer à l’identification des textes concernés. Ce n’est certainement pas en rabotant la rémunération de professionnels hautement qualifiés que la Justice pourra être rendue sereinement et équitablement.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes demande instamment que les tarifs appliqués pour les traductions et interprétations jurées soient revus fortement à la hausse et se pose résolument en faveur de l’application d’un tarif unique pour toutes les langues: à travail égal, rémunération égale.

La situation est critique, et le risque est grand que dans de telles conditions, la Justice belge ne parvienne plus à terme à trouver les professionnels adéquats pour assurer la traduction et l’interprétation nécessaires dans les affaires judiciaires, avec des répercussions catastrophiques telles qu’ajournements sans fin, libérations de suspects qui ne peuvent être auditionnés dans les délais ou encore condamnation de la Belgique pour non-respect des droits des prévenus.

Notre plus grand regret au cours de cette législature est d’avoir été systématiquement ignorés par le cabinet de la Ministre de la Justice. Il nous semble pourtant inconcevable dans une démocratie telle que la nôtre qu’un gouvernement réfléchisse à des dispositions touchant au statut et à la rémunération de milliers de travailleurs sans consulter leurs représentants.

Nous espérons que votre formation politique prendra le temps de se pencher sur la question et aura à cœur de défendre une profession qui œuvre dans l’ombre au bon fonctionnement de notre appareil judiciaire et au respect des droits fondamentaux de chacun.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute information supplémentaire.

Vous remerciant par avance pour l’attention que vous voudrez bien porter à ces questions, je vous prie d’agréer, Madame/Monsieur le Président/la Présidente, mes salutations distinguées.

Ludovic Pierard
Président de la CBTI

Vous trouverez ci-dessous un bref avis sur la loi concernant le retard de paiement. Il est utile que vous connaissiez vos droits lorsque vous établissez vos conditions générales ou lorsque vous devez envoyer une mise en demeure à un client.

Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire l’intégralité de la loi, en voici un bref récapitulatif :

S’applique-t-elle à nous ?

Oui, cette loi vous est applicable si vous prestez des services contre rémunération à un autre professionnel ou à un pouvoir adjudicateur. En revanche, elle n’est pas applicable aux transactions que vous effectuez avec des consommateurs. Le type de société, unipersonnelle, s.p.r.l. ou s.a. ne joue aucun rôle en la matière. 

Qu’est-ce qui est important pour nous dans cette loi ?

  • Délai de paiement : en l’absence de convention avec le client, le délai de paiement de vos factures est de 30 jours.
  • En cas de non paiement dans ce délai, le client est redevable, de plein droit et sans mise en demeure préalable, d’un intérêt de 8 % (1e trimestre 2013).
  • En cas de non paiement, vous avez également droit à une indemnisation raisonnable pour tous les frais de recouvrement pertinents.

Pour ceux qui ont un peu plus de temps :
La loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales se fonde sur la directive européenne 2000/35/CE.

Quel est le domaine d’application de cette loi ?

Cette loi est applicable aux paiements effectués en rémunération de transactions commerciales. Elle n’est donc pas applicable aux transactions effectuées avec des consommateurs.

Elle n’est pas davantage applicable aux procédures d’insolvabilité et de faillite.

Nos activités commerciales sont-elles couvertes par cette loi ? Nous ne somme pas des commerçants ?

Oui. La directive européenne (dont la loi belge est la transposition) pratique sa propre définition des termes « entreprise » et « transaction commerciale » et elle stipule clairement que les professions libérales sont soumises à l’application de cette directive, ce qui n’empêche pas qu’au niveau national, certains États membres doivent également nous traiter comme des « entreprises ou commerçants » à des fins qui sortent de cette directives.

Pourquoi cette directive a-t-elle vu le jour ?

Étant donné les intérêts peu élevés et la longueur des procédures de recouvrement, il était financièrement intéressant pour les débiteurs de payer le plus tard possible. Cette législation augmente sensiblement l’avantage accordé au créancier. Une indemnisation raisonnable des frais de recouvrement est également prévue. Les débiteurs y réfléchiront à deux fois avant de pratiquer le retard de paiement comme « stratégie » financière.

Qu’est-ce qu’une transaction commerciale ?

Une transaction commerciale est une transaction entre des entreprises ou entre des entreprises et un pouvoir adjudicateur ou une entité adjudicatrice qui donne lieu à la livraison de biens et à la prestation de services contre rémunération.

Qu’est-ce qu’une entreprise ?

Toute organisation agissant dans le cadre de l’exercice d’une activité économique ou professionnelle indépendante, même lorsque cette activité n’est exercée que par une seule personne.

En tant que traducteurs, organisés ou non sous la forme d’une personne morale (s.p.r.l. ou s.a.), nous sommes donc, par nos activités, des entreprises, mais uniquement dans le cadre des services fournis à des non consommateurs. Nos transactions avec les autorités sont également soumises à l’application de cette loi, qu’elles soient ou non effectuées dans le cadre d’un marché public.

Que prescrit précisément la loi ?

Le délai de paiement

À défaut de conventions contraires entre les parties, tout paiement en rémunération d’une transaction commerciale doit intervenir dans un délai de 30 jours à partir du jour qui suit celui :

  1. de la réception, par le débiteur, de la facture ou d’une demande de paiement équivalente ;
  2. de la prestation de services, si la date visée au point 1. est incertaine ;
  3. de l’acceptation ou de la vérification permettant de certifier la conformité des services avec le contrat, si la loi ou le contrat prévoit cette procédure.

Les intérêts

Si le débiteur laisse s’écouler ce délai, le créancier a droit, de plein droit et sans mise en demeure (donc : sans que vous deviez faire quoi que ce soit), à un intérêt sur le montant en souffrance à concurrence du taux d’intérêt de référence majoré de 7 points de pourcentage et arrondi au demi point de pourcentage supérieur. Pour le premier trimestre de l’année 2013, il est fixé à 8 % (http://treasury.fgov.be/rente_fr.htm)

Si vous souhaitez procéder au recouvrement à l’amiable par l’intermédiaire d’un huissier, vous pouvez immédiatement ajouter ces intérêts.

Le remboursement des frais de recouvrement

Si le débiteur ne paie pas dans le délai, le créancier a également droit à un dédommagement raisonnable pour tous les frais de recouvrement pertinents. Pour être tout à fait clair : cette mesure ne porte pas préjudice à votre droit au remboursement des frais judiciaires !

Ces frais doivent être transparents et être en proportion avec la dette. Il peut par exemple s’agir des frais d’huissier, mais dans le cas d’un recouvrement à l’amiable, pas d’un recouvrement judiciaire. Vous y avez également droit, mais pas en vertu de cette loi.

Pouvoir de modération du juge

Le juge peut, à la demande du créancier, revoir des clauses manifestement non équitables. Il tient alors compte de toutes les circonstances, y compris les habitudes du secteur. Pour être tout à fait clair : cet article accorde des droits au créancier, pas au débiteur.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Est-il permis d’utiliser des logos et des couvertures de livres pour faire sa publicité personnelle ?

La Convention Benelux en matière de propriété intellectuelle prévoit que si le logo et/ou la marque sont protégés par le droit d’auteur, vous n’avez pas le droit d’en faire usage sans le consentement du titulaire. D’après moi, l’usage dont il est question ici relève de l’article 2.20 1.d) (« autre usage »).

Le risque est toutefois relativement faible. Le propriétaire peut vous demander d’arrêter, voire exiger des dommages et intérêts s’il estime avoir subi un préjudice. Dans la mesure où vous n’êtes pas un concurrent direct, je ne vois cependant pas en quoi pourrait consister le préjudice. Si le client affirme avoir subi un préjudice, ce sera à lui d’en apporter la preuve.

Il n’est pas inhabituel qu’un propriétaire autorise l’utilisation d’un logo. Éventuellement, vous pouvez mentionner dans vos conditions générales que vous disposez d’un droit de référence au logo ou à la marque à des fins promotionnelles. Dans ce cas, ce sera au client de ne pas l’accepter s’il ne le souhaite pas.

Les couvertures de livres sont protégées par la loi du 30 juin 1994 relative au droit d’auteur et aux droits voisins.

N’oubliez pas que l’éditeur a lui-même souvent dû payer une licence pour pouvoir utiliser la photo de couverture. Dans les livres, on trouve d’ailleurs souvent une mention de ce type : « Aucun extrait de cette édition ne peut être reproduit ou communiqué au public moyennant impression, photocopie, enregistrement sonore, de manière électronique ou autre, sans l’autorisation écrite de l’éditeur ». La diffusion par voie électronique implique donc une atteinte aux droits de la propriété intellectuelle.

À nouveau, vous pouvez faire figurer l’autorisation d’utilisation de l’illustration dans votre offre.
Veillez donc toujours à demander une autorisation écrite expresse.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Le 1er janvier 2014 entre en vigueur le nouvel article 44, § 2, 4° du Code de la TVA prévoyant une exemption en matière d’enseignement. Cette nouvelle disposition est commentée, de manière détaillée, dans la circulaire AGFisc n° 50/2013 du 29 novembre 2013.

Décision TVA n° E.T. 125.077, dd. 02.12.2013
Exemption de l’article 44, § 2, 4°, du Code de la TVA
Enseignement des langues

Een boetebeding (of strafbeding) is een beding waarin je een ‘boete’ opneemt die betaald dient te worden door de andere partij als deze partij de overeenkomst niet naleeft. Een boetebeding is dus een beding dat de aansprakelijkheid van een partij verzwaart.

Een boetebeding kan door de rechter gematigd worden als het onredelijk is.

Artikel 6 van de wet op de betalingsachterstand voorziet bijvoorbeeld dat als de schuldenaar niet betaalt binnen de termijn, de schuldeiser recht heeft op een redelijke schadeloosstelling voor alle relevante invorderingskosten. Deze kosten moeten transparant zijn en in verhouding staan tot de schuld.  Dit kan bijvoorbeeld zijn, de kosten van de deurwaarder voor een minnelijke invordering.

In een dergelijke clausule neemt de “boete” dus de vorm aan van een schadevergoeding.

Een boetebeding dat enkel en alleen opgenomen is als afschrikkingsmiddel, en niet overeenstemt met enige geleden schade is niet toegestaan. ‘Straffen’ is immers het prerogatief van de staat.

Een boetebeding dat stelt dat “bovenop enige schadevergoeding” een vertaler een boete van 250 EUR dient te betalen voor elke tikfout, is buitensporig en niet toegestaan. Helaas zie je dat vaak.

Het is dus aangeraden een boetebeding op te nemen dat redelijk verantwoord kan worden.

Artikel 1226 van het burgerlijk wetboek stelt: “een strafbeding is een beding waarbij een persoon zich voor het geval van niet-uitvoering  van de overeenkomst verbindt tot betaling van een forfaitaire  vergoeding van de schade die kan worden geleden ten gevolgen van de niet-uitvoering van de overeenkomst.”

Artikel 1231§1, 1e van het burgerlijk wetboek stelt: “de rechter kan ambtshalve of op verzoek van de schuldenaar, de straf die bestaat uit het betalen van een bepaalde geldsom verminderen wanneer de som kennelijk het bedrag te boven gaat dat de partijen konden vaststellen om de schade wegens de niet-uitvoering van de overeenkomst te vergoeden.”

Nalatigheidsintresten, verwijlintrest, moratoire intrest

Nalatigheidsintresten zijn intresten die de ene partij aan de andere moet betalen indien de ene partij aan de andere laattijdig heeft betaald. De intresten zijn een vergoeding voor de schade die de ene partij heeft geleden doordat een bedrag dat betaalbaar was, niet onmiddellijk betaald werd, en deze partij dus niet onmiddellijk over het geld kon beschikken of het niet onmiddellijk kon beleggen. De moratoire intrest loopt in principe vanaf de ingebrekestelling van de schuldenaar.

Hierop wordt een uitzondering gemaakt in vier gevallen, namelijk wanneer de partijen overeengekomen zijn dat geen ingebrekestelling vereist is, wanneer de wet bepaalt dat van rechtswege intrest verschuldigd is, wanneer uit de omstandigheden blijkt dat de verbintenis niet nageleefd wordt en tenslotte bij een rekening-courant.

In principe (maar niet altijd) is deze interestvoet de wettelijk interestvoet. Voor 2013 is dat 2.75%

Art. 1153 Burgerlijk Wetboek: “inzake verbintenissen die alleen betrekking hebben op het betalen van een bepaalde geldsom, bestaat de schadevergoeding wegens vertraging in de uitvoering nooit in iets anders dan in de wettelijke interest, behoudens de bij de wet gestelde uitzonderingen.

Die schadevergoeding is verschuldigd zonder dat de schuldeiser enig verlies hoeft te bewijzen.

Zij is verschuldigd te rekenen van de dag der aanmaning tot betaling, behalve ingeval de wet ze van rechtswege doet lopen.

Indien er opzet van de schuldenaar is, kan de schadevergoeding de wettelijke interest te boven gaan.

Onder voorbehoud van de toepassing van artikel 1907, kan de rechter, ambtshalve of op verzoek van de schuldenaar, de interest die werd bedongen als schadevergoeding wegens vertraging in de uitvoering, verminderen, indien de bedongen interest kennelijk de ten gevolge van de vertraging geleden schade te boven gaat. In geval van herziening kan de rechter de schuldenaar niet veroordelen tot een interest die lager is dan de wettelijke interest. Ieder beding dat strijdig is met de bepalingen van dit lid wordt voor niet-geschreven gehouden.”

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz.
2013 fand das Treffen in Wien/Österreich statt.

Weitere Informationen in dem auf deutsch abgefassten Bericht, s.u.

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Dans ce contexte, il nous faut : l’A.R. du 18 juillet 1966 portant coordination des lois sur l’emploi des langues en matière administrative (ci-après « l’A.R. »).
Bien me direz vous, mais mon activité de traduction n’est quand même pas une « matière administrative » ?

C’est exact. L’article 1 de cet A.R. stipule toutefois qu’il est d’application aux actes et documents émanant des entreprises industrielles, commerciales ou financières privées.

Ce règlement est d’ordre public. Cela signifie qu’aucune autre loi ne peut y déroger.

Aux termes de l’article 52 de l’A.R., pour les actes et documents imposés par la loi et les règlements, les entreprises industrielles, commerciales ou financières font usage de la langue de la région où est ou sont établis leur siège ou leurs différents sièges d’exploitation.

Procédons à une analyse :

Les actes et documents imposés par la loi et les règlements

Le législateur vise ici les documents prescrits par la loi, entre autres dans les relations entre les entreprises et des tiers.

La facture, pour autant qu’elle soit prescrite par la loi, est donc concernée par cette disposition. Aucune distinction n’est faite entres des factures destinées à un client établi dans la même région linguistique et celles qui sont destinées à des clients établis à l’étranger. L’A.R. ne tolère aucune exception.

Dois-je établir une facture ?

Oui, le principe général est mentionné à l’art. 53, § 2 du Code de la TVA : tout indépendant (assujetti) qui effectue des livraisons de biens ou des prestations de services, est tenu de délivrer une facture à son cocontractant, indépendamment du montant de la prestation.

La facture n’est pas obligatoire si votre client est une personne physique qui utilisera exclusivement les biens livrés ou les services prestés à des fins privées.

Dans un avis du 4 février 1965, la Commission permanente de Contrôle linguistique a toutefois établi que seules sont visées les mentions essentielles qui figurent sur la facture. Les mentions non-essentielles n’entrent pas dans le champ d’application de la législation linguistique.

Par conséquent, les conditions générales que vous imprimez au verso (ou au recto) de votre facture, peuvent être rédigées dans une autre langue. Ce qui est important dans le cas des conditions générales, c’est que le client les comprenne, sans quoi elles ne sont pas opposables. Les conditions générales ne sont pas des actes ou des documents prescrits par la loi (elles ne sont pas obligatoires) et elles ne constituent pas un élément essentiel de la facture.

La loi ne stipule nullement que les actes et documents doivent être unilingues. Une facture bilingue ou multilingue est dès lors valable tant que l’une des langues dans lesquelles elle est rédigée respecte les dispositions de l’A.R.

La langue de la région où est ou sont établis leur siège ou leurs différents sièges d’exploitation

Dans le cas d’un exploitant individuel, il s’agit de l’endroit où l’activité économique est effectivement exercée.

Vous devez donc aussi envoyer une facture dans la langue de la région où vous êtes établi à une société informatique installée en Inde et à une filiale bancaire établie à Hong-Kong. La société multinationale américaine établie à Anvers, pour laquelle vous travaillez régulièrement, ne doit donc pas s’attendre à recevoir une facture exclusivement rédigée en anglais !

Quel risque courrons-nous si nous n’établissons pas une facture dans la langue adéquate ?

La sanction imposée par le législateur est l’obligation de remplacer la facture par une facture dans la langue idoine, de votre propre initiative (don’t shoot the messenger), à la demande du client, d’un pouvoir public ou d’une instance juridique.

Une facture rédigée dans une langue erronée est nulle. Vous ne pouvez donc pas l’utiliser en justice pour prouver l’existence d’une créance.

Nous remercions Pascale Pay pour la traduction bénévole.
Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Les traducteurs et interprètes judiciaires ne sont pas entendus. Ils estiment que la ministre de la Justice les laisse tomber!

La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) est vivement préoccupée par le fait que les «acteurs de terrain» aient été exclus du groupe de travail constitué par la ministre de la Justice pour définir le statut des traducteurs et interprètes jurés.

Pour rappel, la Belgique devra avoir transposé la directive européenne 2010/64/UE du 20 octobre 2010 relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales pour le 27 octobre 2013.

Il existe depuis longtemps des propositions et des projets de loi qui permettraient de se conformer aux règles imposées par la directive. Ils ont même déjà une longue histoire derrière eux.

En avril 2003, le ministre de la Justice de l’époque, Marc Verwilghen, avait déjà élaboré un avant-projet de loi «portant statut des traducteurs et interprètes jurés». En juillet 2006, Mme Onkelinx, avait à son tour rédigé un projet de loi «portant les conditions de désignation des traducteurs et interprètes jurés». Des élections anticipées avaient tout réduit à néant.

Cinq propositions de loi adéquates attendent depuis un certain temps à la Chambre et au Sénat. Et la ministre de la Justice vient, elle aussi, de préparer in extremis un avant-projet de loi. Ce texte fait actuellement l’objet de discussions, à la lumière de l’avis du Collège des procureurs généraux. Il sera également déposé au Parlement après approbation du Conseil des ministres et avis du Conseil d’État.

La réponse à la question parlementaire posée par Mme Sonja Becq (CD&V) le 17 juillet dernier contient malheureusement peu d’informations concrètes. Les traducteurs et interprètes judiciaires n’ont pas été invités à prendre part à l’élaboration de cet avant-projet. Ont-ils été délibérément ignorés?

La mise à l’écart de la CBTI nous choque d’autant plus que (1) l’association est à l’origine de toutes les initiatives parlementaires, (2) elle participe depuis près de 60 ans à tous les colloques, groupes de travail, études, etc. sur le sujet, à l’échelle nationale et internationale, (3) elle est un membre respecté et consulté des organes de la Fédération internationale des traducteurs et (4) elle est l’auteur du texte martyr qui a servi de base aux cinq projets de loi actuels.

Ne faut-il pas s’inquiéter du fonctionnement d’une démocratie, quand la ministre de tutelle refuse la participation active de l’association professionnelle nationale qui étudie la question en connaissance de cause depuis près de 60 ans?

Il est parfaitement inacceptable de traiter un dossier de cette importance sans consulter les acteurs de terrain. En la matière, l’expertise de la Chambre belge des traducteurs et interprètes peut difficilement être négligée.

La ministre de la Justice fait preuve d’un manque total de respect pour notre profession.

À propos de la CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif. Cette organisation professionnelle est la seule à réunir les traducteurs et interprètes de toute la Belgique et à les représenter au Conseil supérieur des indépendants et des PME. Son objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres.

Contact

Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI)
Doris GROLLMANN (Membre du conseil d’administration): 02/3069545 ou

Nous remercions Fadia Elbouz pour la traduction bénévole.

La Ministre Turtelboom dépasse les bornes

Les traducteurs et interprètes jurés sont abasourdis par le projet d’arrêté royal modifiant les frais de justice.

Sur proposition de la ministre de la Justice, Mme Annemie Turtelboom, le Conseil des ministres a approuvé le 5 juillet 2013 un projet d’arrêté royal qui vise à adapter les frais de justice pour un certain nombre de missions. Il s’agit d’une étape intermédiaire vers une nouvelle réglementation concernant les frais de justice.

Le régime tarifaire a subi diverses modifications d’ordre général : la période de tarif de nuit est raccourcie de 24 à 8 heures, les tarifs exceptionnels appliqués pendant la nuit, le week-end et les jours fériés passent de 200 à 150 % et l’indexation annuelle est remplacée par un ajustement biennal éventuel. Le tarif des traducteurs et interprètes est également réduit. Le projet a été transmis pour avis au Conseil d’État.

Dans les catégories inférieures, les tarifs accordés aux traducteurs et interprètes jurés sont d’ores et déjà dégradants (pour les traductions écrites néerlandais-français, le montant brut de moins de 10 €/h en moyenne est même carrément honteux pour un pays comme la Belgique). D’une manière générale, et la nuit en particulier, les services de police et les tribunaux ont les plus grandes difficultés à trouver des interprètes. Nous nous demandons comment il est possible qu’en Allemagne, le montant minimum des honoraires vienne d’être porté de 55 à 70 € par heure pour les interprètes et de 1,25 à 1,55 € par ligne commencée pour les traducteurs, alors que les ministres belges estiment que nos tarifs, déjà largement insuffisants, doivent être revus à la baisse ? Par-dessus le marché, il est question ici de tarifs bruts !

En Belgique, la dernière augmentation des tarifs remonte à 1994 (il y a 20 ans) !

Comment se peut-il que l’indexation soit remplacée par un ajustement biennal éventuel, alors que nous sommes déjà si mal lotis ?

La directive européenne 2010/64/UE relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales prévoit que « les États membres prennent des mesures concrètes pour assurer que l’interprétation et la traduction fournies correspondent à la qualité exigée ». Nous nous demandons comment ce sera possible : vu la faiblesse des tarifs, il est déjà difficile, à l’heure actuelle, de motiver des professionnels qualifiés à rejoindre les rangs des traducteurs et interprètes jurés. Par ailleurs, il faut savoir que la Belgique avait soutenu cette directive, qui stipule que les frais doivent être pris en charge par les autorités nationales et non par les prestataires de services.

Certes, le gouvernement doit faire des économies et il y a des années que la Justice n’a plus le budget nécessaire pour payer les interprètes, traducteurs et experts judiciaires en temps et en heure. À plusieurs reprises, la Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) a souligné que des sommes considérables étaient gaspillées dans des traductions inutiles et a offert de collaborer à l’identification des textes concernés. D’autre part, la CBTI se pose résolument en faveur de l’application d’un tarif unique pour toutes les langues : à travail égal, rémunération égale.

La CBTI a déjà tenté de contacter la ministre de nombreuses fois. Dans une démocratie, il pourrait paraître sensé de croire que les citoyens ont le droit de recevoir une réponse. Pourtant, la ministre de la Justice nous ignore superbement.

Le mécontentement était déjà vif chez les interprètes et traducteurs judiciaires. Mais aujourd’hui, Mme Turtelboom dépasse les bornes.

Nous remercions Fadia Elbouz pour la traduction bénévole.

Jusqu’à présent, les interprètes en matière judiciaire ne facturaient pas la TVA. Dans sa circulaire n° 15 du 25 juillet 1979, l’administration de la TVA avait estimé que dans le cadre spécifique d’une procédure judiciaire, les prestations de services fournies par un interprète en exécution d’un mandat judiciaire, lors d’une audience publique, étaient exemptées de la taxe conformément à l’article 44, § 2, 8°, du Code de la TVA.

En 2010, l’administration de la TVA est parvenue à la conclusion contraire et a précisé que « les prestations de traduction orale simultanée effectuées par des interprètes lors d’auditions menées par la police fédérale [étaient] taxables au taux normal de 21 p.c. ». En pratique, cependant, rien n’a changé.

Cette année, les choses ont évolué. Dans sa décision n° E.T. 124.252 du 30 mai 2013, l’administration a répété que la traduction simultanée par des interprètes en exécution d’un mandat judiciaire constituait un service soumis à la TVA. Cette décision devait entrer en vigueur le 1er juillet 2013.

En raison du chaos qu’elle a provoqué, l’administration de la TVA a décidé de reporter l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation jusqu’au 1er janvier 2014. Dans l’intervalle, les interprètes judiciaires qui disposent déjà d’un numéro de TVA peuvent facturer la TVA, mais ils ne seront pas sanctionnés s’ils ne le font pas.

En soi, l’introduction de l’assujettissement à la TVA pour les interprètes judiciaires ne mérite aucune critique de la part de la profession. Elle permettra de mettre tous les prestataires de services d’interprétation sur un pied d’égalité.

Certains interprètes judiciaires y sont opposés, car ils seront contraints de satisfaire à diverses obligations légales dont ils n’avaient probablement pas connaissance jusqu’ici : ils devront demander un numéro d’entreprise, tenir une comptabilité et, dans la plupart des cas, payer des cotisations sociales (N.B. les personnes qui gagnent moins de 1 393 EUR ne sont redevables d’aucune cotisation sociale). Les assujettis dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5 580 EUR bénéficient d’une franchise de TVA, mais doivent obtenir une attestation à cet effet.

Il est toutefois regrettable que la Justice n’ait pas pu veiller à ce que tous les greffes du pays soient informés à temps de l’existence de la nouvelle mesure et suivent une seule et même procédure.

Le projet de loi modifiant la loi du 2 août 2002 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales, approuvé par la Chambre des représentants le 17 juillet 2013, permettra de garantir que les factures ou états de frais soient payés dans un délai maximum de 60 jours ou, à défaut, produisent des intérêts de retard. Une petite consolation pour les interprètes judiciaires, qui craignent de devoir avancer la TVA puis de devoir patienter pendant des mois avant d’être payés.

Nous remercions Fadia Elbouz pour la traduction bénévole.

Il n’est pas rare qu’un client nous demande de signer un contrat de confidentialité. Cela semble aller de soi, donc vous signez, cela ne pose pas de problème?

Il semble évident que vous n’allez pas raconter à tous vos voisins qu’un plan de licenciement collectif est prévu dans la grande entreprise «SUPERMARKT» (pour laquelle l’une de vos voisines travaille comme caissière).

Confidentialité et vol

Mais qu’en est-il de la sécurité de votre ordinateur? Il peut être volé, avec pour conséquence la divulgation d’informations confidentielles ou secrètes qu’il contient.

Il faut aborder ce cas de figure selon l’angle bien connu du «bon père de famille». Qu’aurait fait un autre traducteur dans la même situation?

J’ai épluché la jurisprudence (c’est à cela que les avocats passent leur temps). J’ai trouvé un arrêt concernant une voiture qui avait été volée chez un garagiste, alors qu’elle était en réparation. Un vol est un vol me direz-vous. Ce pauvre garagiste ne peut rien y faire, non? Le juge a pourtant estimé que le garagiste était responsable car il devait prendre les précautions nécessaires pour empêcher, de façon radicale, que les clés et le véhicule soient conservés ensemble. Le garagiste n’a pas pu prouver que le système d’alarme était branché et qu’il fonctionnait. Il n’a donc pu invoquer la force majeure pour ce vol.

Cette jurisprudence nous permet de déduire que la force majeure peut être invoquée, à condition de prouver que vous avez agi avec prudence.

Vous êtes-vous déjà posé les questions suivantes?

  • Votre réseau est-il sécurisé?
  • Où se trouve votre ordinateur pendant vos congés?
  • Faites-vous régulièrement des back-ups? Où les conservez-vous?
  • Utilisez-vous une dropbox?
  • Travaillez-vous dans le «cloud»?
  • Conservez-vous une clé USB contenant des informations confidentielles dans votre sac à main ou accrochée à votre porte-clés?
  • Votre ordinateur est-il suffisamment protégé contre les virus? Que signifie «suffisamment» protégé?
  • Laissez-vous la porte du jardin ouverte quand vous allez acheter un pain?
  • Votre porte d’entrée est-elle sécurisée?
  • Possédez-vous un système d’alarme?
  • Laissez-vous vos enfants jouer sur votre ordinateur avec leurs amis?
  • Votre compte est-il protégé par un mot de passe?
  • Quel est le niveau de sécurité de votre mot de passe? Est-ce le nom de votre enfant?
  • Utilisez-vous le même mot de passe pour tout?
  • Tenez-vous une liste de vos mots de passe et si oui, où la conservez-vous?

Le principe du bon père de famille impose qu’en votre qualité de traducteur professionnel, vous abordiez les choses avec la prudence requise. Le même degré de prudence n’est toutefois pas attendu de quelqu’un qui arrondit ses fins de mois en pliant du courrier que d’un traducteur financier qui traduit des communiqués de presse sensibles et conserve sur son ordinateur des informations qui seront dévoilées ultérieurement. Ou encore d’un traducteur qui effectue régulièrement des traductions pour le parquet dans le cadre d’instructions (marquées du sceau du secret) et qui a connaissance de l’arrestation imminente d’une bande de trafiquants de drogue.

Il ne m’appartient pas de vous dire que vous devez installer une porte d’entrée blindée chez vous ou que vous devez ranger votre ordinateur portable dans un coffre à la banque lorsque vous partez en vacances. En fin de compte, c’est le juge qui estimera si vous avez agi prudemment ou pas. Si vous pouvez prouver que vous avez pensé à toutes ces questions, vous êtes déjà bien avancé.

Les mesures de sécurité contractuelles convenues avec vos clients (protection contre les virus, etc.) doivent être respectées. Si vous vous engagez par un contrat et que vous perdez des informations parce que vous n’avez pas respecté vos engagements, vous êtes en effet contractuellement responsable.

Quid des documents que vous ne pouvez consulter à l’avance parce que «leur contenu est trop sensible»?

Quid s’il s’avère par la suite qu’il s’agit de matériel illicite? Quid si vous avez conclu un contrat de confidentialité? Avez-vous une obligation ou un droit de parole? Avez-vous un droit de réserve ou le droit au silence? Êtes-vous obligé de signaler à la police une chose dont vous pensez qu’elle est illégale?

D’après le site Internet du SPF Justice, en votre qualité de citoyen, vous êtes légalement obligé de signaler tout délit dont vous êtes témoin contre des personnes (p. ex. une attaque en rue), contre des propriétés (p. ex. un vol) ou contre la sécurité publique (p. ex. un attentat).

Que faire dans le cas de blanchiment d’argent? Ou de trafic de drogue? Si vous avez des doutes, il est sans doute préférable de consulter un avocat. Ils sont tenus au secret professionnel, de sorte que vous pouvez leur exposer ce que vous voulez.

Pour être claire: aucun avantage ne peut être tirée d’une situation qui était illégale dès le début (le principe de «nemo auditur propriam turpitudinem allegans», oui, je sais, c’est long. Cela signifie «Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude»). Un criminel qui subit un dommage parce que vous vous êtes rendu à la police qu’en votre qualité de traducteur ne peut exiger de dommages et intérêts à votre encontre.

Disclaimer: ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Nous remercions Pascale Pay pour la traduction bénévole.

Un membre m’a posé la question suivante :

Peut-on convenir avec une autre partie qu’une prestation de service déterminée constitue une obligation de moyen, même si cet engagement est in se une obligation de résultat ?

Il fait ici référence aux conditions générales d’un vendeur qui stipulent : « Les parties reconnaissent expressément que XXX et ses partenaires sont exclusivement soumis à une obligation de moyen et pas à une obligation de résultats. »

D’après moi, non ! L’article 1156 du Code civil prescrit que :
« On doit dans les conventions rechercher quelle a été la commune intention des parties contractantes, plutôt que de s’arrêter au sens littéral des termes. »

Le juge est par conséquent en droit de requalifier une convention si les faits indiquent que la qualification qui lui a été donnée par les parties n’est pas conforme à la réalité. L’important dans ce cas est que le résultat visé ait ou pas un caractère fixe ou certain.

Pour déterminer si une obligation présente le caractère d’une obligation de résultat ou de moyen, il faut se référer à  l’intention des parties ; est légale la décision du juge qui, sur la base d’éléments de fait, d’où il déduit l’intention des parties, considère que l’obligation contestée est une obligation de résultat. » (Cass. 18 mai 1990 disponible sur www.juridat.be)

Pourquoi une partie voudrait-elle imposer une telle mesure ?

Il s’agit d’une astuce pour inverser le fardeau de la preuve en cas de manquement. Dans le cas d’une obligation de résultat, l’absence du résultat visé suffit à constater une faute. Le vendeur doit alors démontrer qu’il a été empêché par un cas de force majeure.

Dans le cas d’une obligation de moyen il appartient à l’acheteur de prouver que le vendeur n’a pas fourni d’efforts suffisants pour atteindre le résultat visé, ce qui s’avère beaucoup plus compliqué.

Un exemple : en ma qualité d’avocat, je ‘engage à interjeter appel d’un jugement le 15 septembre. Des sommes très importantes sont en jeu. Je fais signer à mon client une convention indiquant qu’il s’agit d’une obligation de moyen et j’oublie d’interjeter appel parce que je suis entièrement accaparé par le tournoi de tennis local. Tout va bien, je suis en demi-finale.

S’il s’agit d’une obligation de moyen, mon client doit démontrer que je n’ai pas fourni des efforts suffisants. Comment va-t-il pouvoir le faire ?
Moi, je ne dois rien faire. Vous voyez certainement rouge en lisant ces lignes…

Dans le cas d’une obligation de résultat, le fait de ne pas avoir interjeté l’appel constitue une preuve suffisante que j’ai commis un manquement. Mon client ne doit rien faire. En ma qualité d’avocat, je ne peux qu’invoquer la force majeure. Je crains que la demi-finale du tournoi de tennis local ne réponde pas aux critères d’un cas de force majeure.

Dans ce cas, pouvez-vous signer une telle clause ?

Si vous achetez des services auprès d’un grand acteur du marché (comme c’était le cas ici), vous avez souvent le choix suivant : soit vous signez, soit vous trouvez un autre fournisseur.

Si vous voulez toutefois conclure un contrat avec ce fournisseur, vous pouvez signer. Un juge requalifiera en effet cette clause et ne tiendra pas compte de la qualification des parties. N’oubliez toutefois pas que vous aurez payé « les services ».

Il ne faut pourtant pas que cela vous fasse hésiter. Un courrier ferme s’avère généralement suffisant.

Nous remercions Pascale Pay pour la traduction bénévole.
Un membre m’a posé la question suivante :

Peut-on convenir avec une autre partie qu’une prestation de service déterminée constitue une obligation de moyen, même si cet engagement est in se une obligation de résultat ?

Il fait ici référence aux conditions générales d’un vendeur qui stipulent: «Les parties reconnaissent expressément que XXX et ses partenaires sont exclusivement soumis à une obligation de moyen et pas à une obligation de résultats.»

D’après moi, non! L’article 1156 du Code civil prescrit que:

«On doit dans les conventions rechercher quelle a été la commune intention des parties contractantes, plutôt que de s’arrêter au sens littéral des termes.»

Le juge est par conséquent en droit de requalifier une convention si les faits indiquent que la qualification qui lui a été donnée par les parties n’est pas conforme à la réalité. L’important dans ce cas est que le résultat visé ait ou pas un caractère fixe ou certain.

Pour déterminer si une obligation présente le caractère d’une obligation de résultat ou de moyen, il faut se référer à l’intention des parties ; est légale la décision du juge qui, sur la base d’éléments de fait, d’où il déduit l’intention des parties, considère que l’obligation contestée est une obligation de résultat. (Cass. 18 mai 1990 disponible sur www.juridat.be)

Pourquoi une partie voudrait-elle imposer une telle mesure ?

Il s’agit d’une astuce pour inverser le fardeau de la preuve en cas de manquement. Dans le cas d’une obligation de résultat, l’absence du résultat visé suffit à constater une faute. Le vendeur doit alors démontrer qu’il a été empêché par un cas de force majeure.

Dans le cas d’une obligation de moyen il appartient à l’acheteur de prouver que le vendeur n’a pas fourni d’efforts suffisants pour atteindre le résultat visé, ce qui s’avère beaucoup plus compliqué.

Un exemple: en ma qualité d’avocat, je ‘engage à interjeter appel d’un jugement le 15 septembre. Des sommes très importantes sont en jeu. Je fais signer à mon client une convention indiquant qu’il s’agit d’une obligation de moyen et j’oublie d’interjeter appel parce que je suis entièrement accaparé par le tournoi de tennis local. Tout va bien, je suis en demi-finale.

S’il s’agit d’une obligation de moyen, mon client doit démontrer que je n’ai pas fourni des efforts suffisants. Comment va-t-il pouvoir le faire ?

Moi, je ne dois rien faire. Vous voyez certainement rouge en lisant ces lignes…

Dans le cas d’une obligation de résultat, le fait de ne pas avoir interjeté l’appel constitue une preuve suffisante que j’ai commis un manquement. Mon client ne doit rien faire. En ma qualité d’avocat, je ne peux qu’invoquer la force majeure. Je crains que la demi-finale du tournoi de tennis local ne réponde pas aux critères d’un cas de force majeure.

Dans ce cas, pouvez-vous signer une telle clause ?

Si vous achetez des services auprès d’un grand acteur du marché (comme c’était le cas ici), vous avez souvent le choix suivant: soit vous signez, soit vous trouvez un autre fournisseur.

Si vous voulez toutefois conclure un contrat avec ce fournisseur, vous pouvez signer. Un juge requalifiera en effet cette clause et ne tiendra pas compte de la qualification des parties. N’oubliez toutefois pas que vous aurez payé «les services».

Il ne faut pourtant pas que cela vous fasse hésiter. Un courrier ferme s’avère généralement suffisant.

Nous remercions Pascale Pay pour la traduction bénévole.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Maja m’a demandé de vous donner quelques explications sur le sujet et dans ce contexte, elle m’a envoyé un lien vers la directive 2006/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 relative aux machines et modifiant la directive 95/16/CE.
 

« Le producteur doit joindre une notice d’instruction : Chaque machine doit être accompagnée d’une notice d’instructions dans la (les) langue(s) officielle(s) de la Communauté de l’État membre dans lequel la machine est mise sur le marché et/ou mise en service. La notice d’instructions qui accompagne la machine doit être une «notice originale» ou une «traduction de la notice originale», auquel cas, la traduction doit être accompagnée d’une «notice originale». Quid de la responsabilité particulière du fabricant (« duty of care ») et quid de notre responsabilité à nous, traducteurs, dans le cadre de cette directive ? »

Il convient avant toute chose de souligner le fait qu’une directive n’a pas d’action directe et ne peut dès lors être invoquée à votre encontre par un autre particulier. Une directive doit toutefois être transposée par les États membres dans la législation nationale et ce, dans un délai déterminé (généralement de 2 ans). C’est donc la loi belge qui transpose cette directive qui vous est applicable. Cette loi belge doit cependant être interprétée « dans le respect de la directive ». Ce qui est logique, puisque l’objectif des directives est précisément l’harmonisation de la législation dans tous les États membres. En Belgique, la transposition a été opérée par l’Arrêté royal du 12/08/2008 qui est entré en vigueur le 29 décembre 2009. Dans cette optique, il est toutefois utile de se pencher plus en détail sur la directive et surtout sur l’intention du législateur européen.

Ratio legis

Le ratio legis (l’objectif du législateur) est exposé dans le préambule de la directive.
Le législateur a principalement tenté de limiter le nombre d’accidents qui surviennent avec des machines. Le préambule montre qu’il est question de la sécurité et de la santé des travailleurs et des consommateurs et même, et oui !, des animaux domestiques et des biens ! À lui seul, le terme « consommateur » laisse à penser que le législateur a visé la protection la plus étendue possible. Les consommateurs sont en effet bien protégés. Si l’on compte les « animaux domestiques et les biens », l’on pourrait affirmer que cette législation ne sera pas tendre à l’égard des « erreurs » générées par la responsabilité. Mais au fait, les erreurs de qui exactement ?

La responsabilité ‘particulière’ du fabricant : duty of care

Le principe du duty-of-care n’entraîne pas de responsabilité particulière. Il peut être comparé à notre principe du « bon père de famille », encore appelé « reasonable man » dans le « common law. Le bon père de famille (ou reasonable man) est placé dans les mêmes circonstances que la personne qui est jugée en justice. Un fabricant est réputé être un spécialiste. Le bon père de famille sera donc aussi supposé être un spécialiste. Ainsi, l’on pourrait affirmer qu’un duty of care plus lourd ou particulier repose sur les spécialistes parce qu’ils sont supposés être plus au courant. Il s’agit toutefois de la simple application du même principe du bon père de famille.

La responsabilité du fabricant et celle du traducteur

Dans la directive, la responsabilité qui repose sur le fabricant est formulée de la façon suivante :
 « Le producteur doit joindre une notice d’instruction : Chaque machine doit être accompagnée d’une notice d’instructions dans la (les) langue(s) officielle(s) de la Communauté de l’État membre dans lequel la machine est mise sur le marché et/ou mise en service.
La notice d’instructions qui accompagne la machine doit être une «notice originale» ou une «traduction de la notice originale», auquel cas, la traduction doit être accompagnée d’une «notice originale».

Selon le guide d’application de la directive Machines 2006/42/CE publié par la Commission européenne, « Cette dernière exigence vise à permettre aux utilisateurs de se référer à la notice d’instructions originale en cas de doute quant à la précision d’une traduction ».
En d’autres termes, L’auteur de ce guide reconnaît que le traducteur ne dispose pas systématiquement de la même expertise que le fabricant, ou qu’il peut connaître un mauvais jour… et il transfère la responsabilité sur l’utilisateur, qui doit lui-même juger si la traduction laisse à désirer ou pas et qui doit lire la notice originale.
La première réflexion qui me vient est : pourquoi est-il besoin d’une traduction, puisque l’utilisateur est de toute manière supposé comprendre la notice originale ? Quid s’il s’agit d’une machine fabriquée aux Pays-Bas qui est vendue à un agriculteur portugais ou roumain ? Le raisonnement me semble pour le moins étrange. Le fabricant devrait donc in fine pouvoir simplement utiliser une traduction fournie par Google, puisque la notice originale est de toute façon assez claire. Ce raisonnement ne correspond pas au ratio legis de la directive.

Ma conclusion

Il me semble que la responsabilité du traducteur est la simple responsabilité de droit commun que nous avons également pour tous les autres travaux que nous effectuons. Je ne trouve aucune information dans la directive indiquant que cette responsabilité se déplace en partie du fabricant vers le traducteur. Le fabricant (donneur d’ordre) doit toutefois soigneusement choisir son traducteur (le sous-traitant). Le traducteur doit réaliser la traduction du mieux qu’il peut (obligation de moyen). Le donneur d’ordre doit permettre au sous-traitant d’exécuter correctement la mission qu’il lui confie (en lui fournissant par exemple des schémas et des plans ou en lui communiquant des explications complémentaires). Le sous-traitant a une obligation d’avertissement à l’égard du donneur d’ordre (si un élément n’est pas clair ou manque), comme tout sous-traitant est d’ailleurs tenu de le faire. Il est peut-être aussi indiqué de remettre au fabricant une offre de prix avec et sans relecture. S’il refuse l’offre de relecture, vous lui renvoyez une partie de la responsabilité. Vous avez en effet souligné l’importance d’un contrôle supplémentaire et le fait qu’il y en a plus dans deux têtes que dans une. S’il n’a pas jugé utile de recourir à ce second contrôle, les conséquences lui en incombent partiellement.
En d’autres termes : les règles de prudence que vous appliquez quotidiennement dans votre travail (vos propres duty of care) sont de rigueur.

Nous remercions Pascale Pay pour la traduction bénévole.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.
Maja m’a demandé de vous donner quelques explications sur le sujet et dans ce contexte, elle m’a envoyé un lien vers la directive 2006/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 relative aux machines et modifiant la directive 95/16/CE.

« Le producteur doit joindre une notice d’instruction: Chaque machine doit être accompagnée d’une notice d’instructions dans la (les) langue(s) officielle(s) de la Communauté de l’État membre dans lequel la machine est mise sur le marché et/ou mise en service. La notice d’instructions qui accompagne la machine doit être une «notice originale» ou une «traduction de la notice originale», auquel cas, la traduction doit être accompagnée d’une «notice originale».

Quid de la responsabilité particulière du fabricant («duty of care») et quid de notre responsabilité à nous, traducteurs, dans le cadre de cette directive ? »

Il convient avant toute chose de souligner le fait qu’une directive n’a pas d’action directe et ne peut dès lors être invoquée à votre encontre par un autre particulier. Une directive doit toutefois être transposée par les États membres dans la législation nationale et ce, dans un délai déterminé (généralement de 2 ans). C’est donc la loi belge qui transpose cette directive qui vous est applicable. Cette loi belge doit cependant être interprétée «dans le respect de la directive». Ce qui est logique, puisque l’objectif des directives est précisément l’harmonisation de la législation dans tous les États membres. En Belgique, la transposition a été opérée par l’Arrêté royal du 12/08/2008 qui est entré en vigueur le 29 décembre 2009. Dans cette optique, il est toutefois utile de se pencher plus en détail sur la directive et surtout sur l’intention du législateur européen.

Ratio legis

Le ratio legis (l’objectif du législateur) est exposé dans le préambule de la directive.

Le législateur a principalement tenté de limiter le nombre d’accidents qui surviennent avec des machines. Le préambule montre qu’il est question de la sécurité et de la santé des travailleurs et des consommateurs et même, et oui !, des animaux domestiques et des biens ! À lui seul, le terme «consommateur» laisse à penser que le législateur a visé la protection la plus étendue possible. Les consommateurs sont en effet bien protégés. Si l’on compte les «animaux domestiques et les biens», l’on pourrait affirmer que cette législation ne sera pas tendre à l’égard des «erreurs» générées par la responsabilité. Mais au fait, les erreurs de qui exactement ?

La responsabilité ‘particulière’ du fabricant : duty of care

Le principe du duty-of-care n’entraîne pas de responsabilité particulière. Il peut être comparé à notre principe du «bon père de famille», encore appelé «reasonable man» en «common law». Le bon père de famille (ou reasonable man) est placé dans les mêmes circonstances que la personne qui est jugée en justice. Un fabricant est réputé être un spécialiste. Le bon père de famille sera donc aussi supposé être un spécialiste. Ainsi, l’on pourrait affirmer qu’un duty of care plus lourd ou particulier repose sur les spécialistes parce qu’ils sont supposés être plus au courant. Il s’agit toutefois de la simple application du même principe du bon père de famille.

La responsabilité du fabricant et celle du traducteur

Dans la directive, la responsabilité qui repose sur le fabricant est formulée de la façon suivante :

« Le producteur doit joindre une notice d’instruction : Chaque machine doit être accompagnée d’une notice d’instructions dans la (les) langue(s) officielle(s) de la Communauté de l’État membre dans lequel la machine est mise sur le marché et/ou mise en service. La notice d’instructions qui accompagne la machine doit être une «notice originale» ou une «traduction de la notice originale», auquel cas, la traduction doit être accompagnée d’une «notice originale».

Selon le guide d’application de la directive Machines 2006/42/CE publié par la Commission européenne, «Cette dernière exigence vise à permettre aux utilisateurs de se référer à la notice d’instructions originale en cas de doute quant à la précision d’une traduction».

En d’autres termes, L’auteur de ce guide reconnaît que le traducteur ne dispose pas systématiquement de la même expertise que le fabricant, ou qu’il peut connaître un mauvais jour… et il transfère la responsabilité sur l’utilisateur, qui doit lui-même juger si la traduction laisse à désirer ou pas et qui doit lire la notice originale.

La première réflexion qui me vient est : pourquoi est-il besoin d’une traduction, puisque l’utilisateur est de toute manière supposé comprendre la notice originale ? Quid s’il s’agit d’une machine fabriquée aux Pays-Bas qui est vendue à un agriculteur portugais ou roumain ? Le raisonnement me semble pour le moins étrange. Le fabricant devrait donc in fine pouvoir simplement utiliser une traduction fournie par Google, puisque la notice originale est de toute façon assez claire. Ce raisonnement ne correspond pas au ratio legis de la directive.

Ma conclusion

Il me semble que la responsabilité du traducteur est la simple responsabilité de droit commun que nous avons également pour tous les autres travaux que nous effectuons. Je ne trouve aucune information dans la directive indiquant que cette responsabilité se déplace en partie du fabricant vers le traducteur. Le fabricant (donneur d’ordre) doit toutefois soigneusement choisir son traducteur (le sous-traitant). Le traducteur doit réaliser la traduction du mieux qu’il peut (obligation de moyen). Le donneur d’ordre doit permettre au sous-traitant d’exécuter correctement la mission qu’il lui confie (en lui fournissant par exemple des schémas et des plans ou en lui communiquant des explications complémentaires). Le sous-traitant a une obligation d’avertissement à l’égard du donneur d’ordre (si un élément n’est pas clair ou manque), comme tout sous-traitant est d’ailleurs tenu de le faire. Il est peut-être aussi indiqué de remettre au fabricant une offre de prix avec et sans relecture. S’il refuse l’offre de relecture, vous lui renvoyez une partie de la responsabilité. Vous avez en effet souligné l’importance d’un contrôle supplémentaire et le fait qu’il y en a plus dans deux têtes que dans une. S’il n’a pas jugé utile de recourir à ce second contrôle, les conséquences lui en incombent partiellement.

En d’autres termes : les règles de prudence que vous appliquez quotidiennement dans votre travail (vos propres duty of care) sont de rigueur.

Nous remercions Pascale Pay pour la traduction bénévole.

Disclaimer : ceci est un premier avis donné avec une connaissance limitée du dossier et non pas un conseil juridique concret dans le cadre d’une procédure.

Le 3 juillet 2013, la CBTI était officiellement invitée par la Commission justice de la Chambre des Représentants à venir présenter aux parlementaires son point de vue sur le statut des traducteurs et interprètes jurés et les trois projets de loi en discussion à ce propos.

La CBTI a rédigé elle-même il y a plus de 10 ans le texte martyre à la base de ces trois projets de loi, et se bat depuis de très nombreuses années pour que soit enfin octroyé un statut digne de ce nom aux traducteurs et interprètes jurés.

Cette invitation fut tout autant une reconnaissance du travail titanesque abattu sans relâche par la CBTI en la matière, que de sa représentativité du secteur.

Le Conseil d’administration avait naturellement décidé de mandater pour représenter la CBTI Doris Grollmann et Ludovic Pierard, qui ont défendu les intérêts des traducteurs et interprètes jurés avec efficacité, verve et conviction.

Ce fut également l’occasion de saluer notre collègue Pascal de Cubber, qui assurait ce jour-là l’interprétation simultanée de la séance.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Lors de la réunion du Conseil d’administration de la CBTI du 13 juin, il a été décidé d’instituer une Commission sectorielle Chefs de services linguistiques. L’objectif est d’échanger les bonnes pratiques dans le domaine de la planification, des nouvelles technologies, de la gestion de la terminologie, de la coopération avec les bureaux de traduction, de la gestion de la qualité etc.

Contact

Les initiatrices sont Marleen Vanistendael (SD Worx) et Ingrid Joosens (Benelux). Les chefs de service intéressés peuvent s’adresser à  ou .

Les interprètes afghans qui ont secondé les troupes coalisées en Afghanistan sont menacés de mort, ainsi que leurs familles. La menace est réelle, des interprètes qui ont servi pour l’armée française ont été tués, des enfants d’interprètes reçoivent des menaces de mort d’Al’Qaïda.

Fin 2008, la CBTI attirait déjà l’attention de l’État-major sur cette problématique. Le général A. Van Daele nous confirmait à l’époque qu’une douzaine d’interprètes travaillaient régulièrement pour les forces belges, au quartier général ou sur l’aéroport de Kabul.

Dès lors, la CBTI insiste pour que la Belgique prenne ses responsabilités. Notre pays, qui prévoit de retirer ses troupes d’ici la fin de l’année, ne peut laisser ses employés à leur sort. Ceux-ci et leurs familles doivent recevoir le statut de réfugiés et revenir avec nos troupes.

Les ministres belges de la défense et des affaires étrangères, ainsi que la secrétaire d’État aux réfugiés et à la migration envisagent une analyse « au cas par cas ». La CBTI considère que la protection de réfugié doit être accordée à tous les interprètes ayant été menacés ou qui risquent de l’être, quelle que soit la durée de leur service pour les troupes belges, qu’ils aient servi en caserne ou en opérations extérieures. Car les Talibans ne s’embarrasseront pas de ces considérations et la frilosité migratoire ne pourrait justifier l’assassinat d’interprètes, de leurs femmes, de leurs enfants, coupables du seul crime d’avoir servi la Belgique.

À propos de la CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif dont l’objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres.

Contact

Ludovic Pierard (Président) : 0487/527287 ou
Patrick Rondou (Secrétaire général) : 0475/813402 ou

L’assurance responsabilité civile intervient lorsqu’un dommage est provoqué par une faute professionnelle. Il conviendra de prouver :

  • qu’une faute contractuelle a été commise ;
  • qu’un dommage a été causé ;
  • qu’il existe un lien de cause à effet entre la faute et le dommage.

Ce que vous devez donc retenir : faute – dommage – lien causal

Mais qu’est-ce au juste qu’une faute contractuelle ? J’espère tout de même que la moindre faute de frappe ou de formatage ne va pas m’être reprochée ?
Avant d’examiner ce point plus en détail, nous devons nous pencher sur la différence entre les notions d’obligation de résultat et d’obligation de moyen.

Une obligation de résultat est un engagement par lequel une partie s’engage à atteindre un résultat déterminé. Dans le cas d’un engagement de résultat, il est question de manquement dans le chef du débiteur dès que le résultat promis n’est pas atteint. Il suffit que le créancier prouve l’existence de l’engagement ainsi que l’absence du résultat. Le créancier ne doit prouver aucune autre faute.
Un exemple : un client vous demande de livrer une traduction le 29 mars 2013. Le 29 mars 2013, vous lui envoyez un mail pour lui dire que vous ne pourrez pas terminer la traduction. Le client doit prouver que vous avez un contrat dont la date de livraison est le 29 mars 2013. Attention : un e-mail suffit. Et le client doit prouver que vous n’avez pas livré la traduction le 29 mars 2013, ce qui ne sera pas difficile puisque vous venez de lui envoyer un mail lui signalant que vous n’aurez pas terminé en temps voulu. Dans ce cas, votre faute est prouvée, à moins que vous ne puissiez invoquer la force majeure.

Un engagement de moyen est un engagement par lequel une partie s’engage à faire ce qui est en son pouvoir pour atteindre un résultat déterminé, sans garantie que ce résultat sera atteint. Si le résultat n’est pas atteint, il n’est pas d’office question de manquement. En effet, la partie s’est uniquement engagée à fournir les efforts que l’on peut attendre d’une personne normalement prévoyante. Il appartient donc à la partie adverse de prouver que le débiteur n’a pas fait son mieux. L’abstract criterium qui est utilisé dans ce cas de figure est celui du « bon père de famille ». Il doit cependant être quelque peu relativisé, étant donné que le bon père de famille sera placé dans les mêmes circonstances.

Exemple :

  • Vous promettez de livrer une bonne traduction le 1 juillet 2013 et vous livrez à temps, mais le client n’est pas satisfait du résultat.
  • Vous livrez une traduction qui contient une erreur de traduction et votre client doit faire réimprimer 5000 brochures. Le client vous avait toutefois imposé un délai déraisonnable. Le bon père de famille se verra aussi imposer une pression déraisonnable en termes de délai.

Dans ce cas, il appartient au client de prouver que vous n’avez pas fourni les efforts nécessaires. La charge de la preuve est donc transférée vers le client ! Cela ne signifie toutefois pas que le client ne pourra pas prouver que vous n’avez pas agi en bon père de famille.

Exemple :

  • Un client vous demande de traduire les mentions qui figurent sur l’emballage d’un nouveau type de biscuits adaptés aux diabétiques. Vous vous trompez toutefois et au lieu d’écrire « ne contient pas de sucre », vous écrivez « contient du sucre ». Une erreur stupide comme tout traducteur peut en commettre occasionnellement. Après six mois de marketing, le fabricant de biscuits ne vend rien alors qu’il espérait réaliser un chiffre d’affaires important…

Qu’aurait fait le bon père de famille ?
Il est donc erroné d’affirmer qu’un engagement de moyen ne peut pas donner lieu à l’engagement de la responsabilité. La charge de la preuve est plus lourde par contre dans le cas d’un engagement de moyen et elle bascule dans le chef du client.

En résumé :

La responsabilité voit le jour du fait de l’existence d’un lien faute – dommage – lien de causalité.
Un engagement de résultat est un engagement à atteindre un résultat déterminé. La responsabilité voit le jour en l’absence du résultat. La charge de la preuve qu’il existe un cas de force majeure réside dans le chef du débiteur (le traducteur).
Un engagement de moyen est un engagement de faire de son mieux pour atteindre un résultat déterminé, sans garantie que le résultat sera atteint. La charge de la preuve que le débiteur n’a pas fait de son mieux réside dans le chef du créancier (le client).

Une petite vingtaine de personnes (membres,
non-membres et étudiants) se sont réunies le 19 avril au siège de la rue Montoyer pour
participer à un forum consacré aux outils SDL Trados, animé par notre collègue
Francis Auquier.

Après un bref historique, Francis a axé la première
partie de la rencontre sur Workbench et TagEditor. Il a répondu très
efficacement aux questions pratiques, dont certaines lui avaient été soumises à
l’avance, les autres étant posées sur place. La seconde partie, que l’on
pourrait qualifier de brainstorming, puisqu’elle
a davantage fait appel aux connaissances des participants eux-mêmes, a traité
de SDL Trados Studio, l’outil développé depuis 2009 et appelé à se substituer
aux produits antérieurs.

Un tout grand merci à Francis pour avoir si généreusement
partagé avec nous son temps et sa connaissance de ces logiciels !

Auteur : Pascale Pilawski

Article paru dans Union & Actions,
publication de l’UCM.

Ludovic Pierard est le nouveau président de la Chambre belge des traducteurs et
interprètes. L’association raccourcit son nom et s’ouvre à un plus grand nombre
de professionnels. […]

Lire l’article sur le site de l’UCM

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Cette année, l’assemblée générale, qui s’est tenue le 16 mars 2013, était précédée d’une assemblée générale extraordinaire consacrée à l’adoption des nouveaux statuts. Notre association a vu son nom raccourci et est désormais rebaptisée « Chambre belge des traducteurs et interprètes ».

L’assemblée générale ordinaire a débuté par un discours personnel et savoureux de notre présidente sortante, Agnès Feltkamp, qui a remercié les personnes qui lui ont apporté aide et conseils pendant ces huit années.

Après la signature du code de déontologie par les nouveaux membres présents, Doris Grollmann a évoqué les activités de FIT Europe. Ludovic Pierard a ensuite fourni quelques explications sur la présence de la CBTI sur Facebook et LinkedIn. La parole a alors été donnée à Max De Brouwer, qui a donné des précisions sur l’achat du matériel d’interprétation Infoport. Renée Jamaer a annoncé que la CBTI proposerait bientôt une nouvelle assurance R.C. professionnelle en collaboration avec Ethias. Agnès Feltkamp a quant à elle présenté le service d’aide juridique, auquel tous les membres peuvent faire appel gratuitement. Enfin, elle a annoncé la création d’une commission d’évaluation par les pairs.

Guy Van de Maele, le trésorier sortant, a détaillé pour la dernière fois le rapport financier de l’exercice écoulé et le projet de budget pour l’exercice à venir. Les deux documents ont été approuvés. Guy Van de Maele peut passer le relais à Bart Mylemans l’esprit tranquille : la CBTI bénéficie d’une situation financière saine.

Cette matinée bien remplie s’est terminée par la présentation des candidats au conseil d’administration. Ludovic Pierard est devenu le nouveau président de la Chambre et Patricia Alarcón, Doris Grollmann, Rita Roggen, Patrick Rondou et Agnès Feltkamp ont été réélus au conseil pour deux ans. Félicitations !

Le repas de midi a d’abord été suivi d’un appel aux membres : la CBTI a besoin de bonnes volontés, entre autres pour organiser des événements, assurer la rédaction du Linguiste, créer une lettre d’information, compléter le pool de traducteurs et suivre les nouveaux médias.

Dans l’après-midi, les membres ont mené une discussion animée sur les propositions de modifications du règlement d’ordre intérieur, mais aussi sur d’autres modifications des statuts, notamment en vue d’un élargissement des conditions d’admission. Ces propositions ont ensuite fait l’objet d’un vote. Les participants ont également fixé le montant de la cotisation pour 2014 et désigné les 3 commissaires aux comptes et les membres du conseil de discipline.

Organisée comme toujours de main de maître(s), cette assemblée générale a marqué la fin d’une belle période riche de changements constructifs et le début d’une nouvelle ère prometteuse. L’avenir s’annonce tout aussi dynamique, et le vent du renouveau continuera à souffler sur l’association. Après quelques bavardages conviviaux, les membres se sont séparés aux alentours de 17 heures et sont rentrés chez eux, satisfaits de leur journée.

La Chambre belge des Traducteurs et Interprètes élit un nouveau président, raccourcit son nom et s’ouvre largement aux professionnels des métiers de la traduction et de l’interprétation.

Réunie ce 16 mars en assemblée générale annuelle, la Chambre belge des Traducteurs, Interprètes et Philologues s’engage en faveur du renouveau.

Après huit années passées à la présidence de l’association, où elle a, avec un dynamisme hors du commun, multiplié les contacts avec le monde politique, les fédérations professionnelles d’indépendants et fédérations nationales et internationales de traducteurs et interprètes et résolument contribué au rayonnement de la CBTIP vers l’extérieur, Agnès Feltkamp a remis le flambeau de la présidence à son collègue Ludovic Pierard, jeune traducteur indépendant de 33 ans.

La CBTIP ? Enfin, plus tout à fait. À l’issue d’un travail titanesque visant à dépoussiérer ses statuts et son règlement d’ordre intérieur et à les rendre conformes à la législation actuelle, la Chambre, dont les membres sont actifs dans les métiers de la traduction et de l’interprétation, a raccourci son nom au profit de Chambre belge des Traducteurs et Interprètes, ce qui ne l’empêchera bien entendu pas de continuer à accueillir les philologues à bras ouverts.

Loin d’être une marque de repli, la démarche se veut fédératrice puisque l’une des décisions majeures prises à l’occasion de l’assemblée générale consiste à ouvrir les portes de la CBTI à toute personne porteuse d’un diplôme de Master en traduction ou en interprétation mais aussi – et c’est là que se situe la remarquable avancée –, à quiconque aura apporté la preuve d’au moins trois années d’exercice professionnel du métier ou désireuse d’effectuer un stage de trois années en ce sens. Les membres seront désormais répartis, en fonction de leurs caractéristiques professionnelles, au sein de commissions sectorielles recouvrant les domaines particuliers de traduction et d’interprétation, dont les intérêts de chacune feront l’objet d’une attention toute particulière. Chaque catégorie fonctionnera de manière largement autonome, sera répertoriée dans les diverses publications (annuaire, site Internet…) de la CBTI et bénéficiera, à des degrés divers, de ses précieux services.

À propos de la CBTI

Créée en 1955, la Chambre belge des traducteurs et interprètes est une association royale sans but lucratif dont l’objet consiste à grouper les personnes physiques exerçant un métier directement lié à la traduction ou à l’interprétation en vue de leur intérêt mutuel, à perfectionner les connaissances professionnelles par la formation permanente, à développer le prestige des professions couvertes par les statuts et à défendre les intérêts professionnels collectifs de ses membres.

Contact

Patrick Rondou (Secrétaire général) : 0475/813402 ou 

Cette fois, nous l’avons eue toute la journée pour nous : Mme Michèle Lenoble-Pinson, notre éminente grammairienne, nous a entretenus, le matin, des belgicismes, flandricismes, wallonismes et autres expressions impropres dans la langue française et l’après-midi, des néologismes. Comme les autres années, nous avons été accueillis dans les locaux de l’Université de Liège, place du XX Août, par Monique Foret, Christine Pagnoulle et son mari, notre dévoué et très efficace préparateur de buffets campagnards – agrémentés de délicieux desserts.

À un public toujours très attentif, Mme Lenoble-Pinson a expliqué qu’il existe des belgicismes de mauvais aloi (rétroactes, se réjouir de, midi quart…) mais aussi des belgicismes de bon aloi (minerval, par exemple) et d’autres encore, incontournables (maison communale, bourgmestre…). Si les belgicismes sont à proscrire dès qu’il y a la moindre chance que le texte soit publié en dehors de la Belgique, ne nous privons pas, nous dit Mme Lenoble-Pinson, de parler de « gosette aux pommes » et d’« avoir bon » lorsque nous sommes douillettement en famille !

Comme les précédentes, l’édition 2013 de la Leçon de français, à laquelle ont assisté une quarantaine de personnes, a réuni non seulement des membres francophones, nouveaux et anciens, de la CBTIP, mais aussi des membres non francophones, des non-membres et des étudiants.

Quand une personne souhaite faire appel à un fournisseur pour un service particulier, elle apprécie de savoir à l’avance comment le processus va se dérouler, quelles seront les conditions du prestataire et quel sera le prix facturé. Souvent, elle compare aussi plusieurs fournisseurs potentiels afin de pouvoir faire le choix le plus adapté. Parfois, la procédure d’achat de l’entreprise ou de l’institution pour laquelle elle travaille prévoit qu’une ou plusieurs offres doivent être disponibles. De temps en temps, il nous arrive donc de devoir rédiger une offre. Si cela peut nous rapporter une ou plusieurs commandes, cela prend malheureusement aussi du temps…

Sachant qu’il n’existe pas d’informations spécifiques sur la rédaction d’offres dans le secteur de la traduction et de l’interprétation, Els Govaerts et Maja Reimers ont élaboré un guide pratique à l’attention des membres de la CBTIP. En juin 2012, elles avaient animé une après-midi d’étude sur ce thème.

L’article, publié par la suite dans « Le Linguiste », peut être téléchargé ci-dessous (uniquement pour les membres).

Une soixantaine de personnes a répondu à l’invitation de la CBTIP à faire connaissance avec les directions générales traduction (DGT) et interprétation (Service commun Interprétation Conférence – SCIC) de la Commission européenne.

M. Luc West (DGT) a présenté l’organisation et les tâches de la DGT et a exposé la procédure à suivre pour se joindre aux 2500 traducteurs déjà employés par la DGT à Bruxelles et Luxembourg. Le candidat doit passer un examen de sélection et avoir un diplôme de trois années d’études universitaires linguistiques ou autres. Aucune expérience professionnelle n’est requise, mais une très bonne connaissance de l’allemand, de l’anglais ou du français est indispensable.

Mme Mónica Garcia Soriano (DGT) a traité de l’externalisation des traductions. La part des traductions réalisée en externe est passée de 16% en 1997 à 28% en 2011. En 2011 la DGT a collaboré avec 525 contractants sélectionnés sur la base d’appels d’offre thématiques. L’évaluation des offres accorde un poids de 70 à la qualité et de 30 au prix. C’est dire l’importance que la DGT accorde à la qualité. Mme Garcia Soriano a donné beaucoup d’informations utiles sur les contrats-cadres de 4 ans conclus avec les contractants et sur l’évaluation des traductions.

Mme Hilde Vereycken a présenté les tâches de la SCIC consistant entre autre à fournir les 700 à 800 interprètes pour les 50 à 60 réunions qui se tiennent chaque jour. La SCIC dispose de ses propres interprètes, mais emploie également des interprètes accrédités (ACI). Mme Vereycken a expliqué la marche à suivre pour se faire accréditer.

La rencontre s’est poursuivie par la réception et le dîner de Nouvel An à l’Hôtel Léopold. Force était de constater à quel point l’assistance était nombreuse, belle preuve du développement de la CBTIP et de la fidélité de ses membres.
Citons encore le discours émouvant de la Présidente, l’ambiance joyeuse, les échanges professionnels… Une soirée sympa, décontractée et fructueuse. Preuve de l’essor de la CBTIP!

Les présentations de l’après-midi sont disponibles ci-dessous (membres uniquement).

Informations pour ceux qui s’intéressent à travailler pour la direction générale de la traduction: http://ec.europa.eu/dgs/translation/workwithus/index_fr.htm

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Article paru dans La Libre Belgique.

La nouvelle – navrante – histoire belge a déjà largement fait parler d’elle au-delà des frontières : France-Info, “Le Figaro”, “Le Dauphiné” ont très vite relayé l’aventure de ce Brésilien interpellé, vendredi soir, à l’aéroport de Bruxelles-National avec quatre kilos de cocaïne dans ses bagages et relâché le lendemain dans la nature. L’homme de 25 ans avait été arrêté à son arrivée du Brésil, après la découverte de la drogue dissimulée dans sa valise, elle-même complètement emballée dans du plastique. Samedi matin, il était présenté devant un juge d’instruction bruxellois. Mais le magistrat n’a pas pu procéder normalement à l’audition du suspect qui s’exprimait en portugais, faute d’avoir trouvé un interprète. […]

Lire l’article sur le site de La Libre Belgique
Lire le communiqué de presse de la CBTIP relatif à cette affaire

La Chambre belge des Traducteurs, Interprètes et Philologues (CBTIP) a appris aujourd’hui avec consternation qu’un ressortissant brésilien arrêté à Zaventem pour détention de cocaïne a dû être relâché car aucun interprète juré portugais n’a pu être trouvé pour procéder à son interrogatoire.

En tant qu’unique association professionnelle regroupant les traducteurs et interprètes de toute la Belgique, la CBTIP n’a de cesse de répéter aux autorités belges l’utilité générale de réglementer le statut des traducteurs et interprètes jurés.

En ce moment, pas moins de cinq propositions de loi visant à réglementer le statut du traducteur et/ou interprète juré dorment dans les tiroirs de la commission de la justice du parlement belge. Ces propositions de loi prévoient entre autre aussi la création d’un registre national des traducteurs et interprètes jurés, qui aurait probablement permis au juge d’instruction de trouver l’interprète qu’il recherchait. Il est en effet consternant de constater qu’à notre époque, chaque tribunal travaille encore avec sa propre liste de traducteurs et interprètes et applique ses propres règles pour les nommer.

Une autre explication de cette lamentable affaire pourrait résider dans le fait que les traducteurs et interprètes jurés doivent bien souvent attendre de nombreux mois avant de toucher les honoraires qui leur sont dus. Certains de nos membres nous signalent que des états de frais datant de décembre 2011 ne leur ont toujours pas été payés, alors que les tarifs appliqués sont déjà de loin inférieurs à des revenus corrects.

Au vu des événements de ce week-end, la CBTIP lance un nouvel appel fort au gouvernement pour que l’État se penche enfin et de toute urgence sur la création et la mise en place d’un statut pour les traducteurs et interprètes jurés qui, en ces temps de mondialisation et d’ouverture des frontières, jouent un rôle sans cesse plus important au sein du monde judiciaire.

À propos de la CBTIP

La Chambre belge des Traducteurs, Interprètes et Philologues (CBTIP) est l’unique association professionnelle représentant les traducteurs et interprètes de toute la Belgique. Fondée en 1955, elle compte près de 400 membres à ce jour.

Contact

Doris GROLLMANN
Tél.: +32-2-306 95 45

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz.
2012 fand das Treffen in Toulouse/Frankreich statt.

Weitere Informationen in dem auf deutsch abgefassten Bericht, s.u.

En tant qu’organisation professionnelle, la CBTIP cherche sans cesse à aider ses membres plus efficacement et a décidé de proposer, sous la forme d’un projet pilote, une aide de première ligne pour les aider à résoudre leurs problèmes juridiques.

Karine Roobrouck, membre de la CBTIP, a prêté serment en qualité d’avocate et assumera cette tâche. Les membres peuvent dès à présent envoyer leurs questions juridiques par courriel et auront ont une réponse dans un délai d’une semaine. Ils recevront un bref exposé de la législation applicable à leur problème et seront, si nécessaire, dirigés vers une personne adéquate. L’avis de première ligne n’engage à rien et si une procédure judiciaire s’impose, il appartiendra au membre de choisir un avocat.

La confidentialité est garantie, car Karine Roobrouck fournit son aide en sa qualité d’avocate et est dès lors tenue par le secret professionnel.

Ce service est gratuit pour les membres de la CBTIP et sera testé pendant une période de 3 mois.

Cette année, la CBTIP a fêté la Saint Jérôme
dans l’entité de Gesves. Dès notre arrivée, nous nous sommes réfugiés dans les
grottes de Goyet pour échapper à la pluie battante sous la conduite d’une guide
passionnée et passionnante. Outre la découverte de magnifiques galeries, nous
avons également pu assister à l’allumage d’un feu dans des conditions
préhistoriques.

Après cette plongée au cœur de la terre, nous nous sommes
rendus à la fromagerie artisanale du Samson pour visiter les installations,
apprendre toutes les ficelles du métier et, bien entendu, déguster quelques
morceaux de fromage. Fourbus mais la tête pleine d’images, d’odeurs, de goûts
et d’informations parfois surprenantes, nous avons finalement rejoint la
brasserie « La Petite Gesves » pour profiter d’un repas mérité et
succulent, dans une ambiance des plus agréables que même une coupure de courant
impromptue ne put mettre à mal !

Plus de photos sur la page Facebook de la Chambre.

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Article paru dans Union & Actions, publication de l’UCM

Est-il nécessaire de faire appel à un traducteur professionnel ? Comment le choisir ? Quel sera son tarif ? La Chambre belge des traducteurs, interprètes et philologues (CBTIP) donne quelques clés pour répondre à ces questions. […]

Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

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(Gerechtstolken slaken noodkreet)

Le récent article paru dans De Standaard n’est pas passé inaperçu des autres médias. Rita RoggenBart Mylemans et Patrick Rondou ont pu exposer pendant trois quarts d’heure au palais de justice d’Anvers la problématique de l’interprétation judiciaire à Joppe Matyn, journaliste de Radio 1 (VRT). De l’exposé de nos membres trois minutes ont soigneusement été choisies et diffusées le 9 mars 2012 dans le programme Vandaag sur Radio 1.

Écouter l’émission

De gerechtstolken slaken een noodkreet. Zij tolken bij rechtzaken en politieverhoren. Maar een wettelijke kwaliteitsnorm, een correct loon en een degelijke deontologische code hebben ze nog altijd niet. Dat is waar de Belgische kamer voor vertalers en tolken voor pleit. Want vandaag kan iedereen beëdigd tolk worden. Of het nu een Chinese ober, een Poolse trucker of uw Roemeense poetsvrouw is. Joppe Matyn trok naar het Antwerpse justitiepaleis en sprak er met Rita Roggen, vicevoorzitter van de Belgische kamer van tolken en twee van haar collega’s, Bart Mylemans en Patrick Rondou.

La CBTIP a publié son rapport annuel pour l’exercice 2011. Celui-ci peut-être téléchargé ci-dessous.

Wettelijk kader moet tolken en vertalers houvast
bieden

BRUSSEL – Chinese
restauranthouders, Poolse verpleegsters of Russische truckers: vandaag kan
iedereen beëdigd gerechtstolk of -vertaler worden. De Belgische Kamer van
Vertalers, Tolken en Filologen pleit voor een wettelijke kwaliteitsnorm, een
correct loon en een uniforme deontologische code.
Hoeveel nationale databanken ons land ook telt, van gerechtstolken bestaat er
geen. Elk gerechtelijk arrondissement werkt met een eigen lijst van beëdigde tolken
en vertalers. Tolken vertalen (simultaan) in de rechtszaal, vertalers doen hun
werk schriftelijk en op voorhand. Ooit zijn al die mensen ‘gescreend’ om te
weten of ze geschikt waren voor de job, hoewel dat niet bepaald volgens geijkte
criteria gebeurde. ‘Tot enkele jaren geleden stonden er zelfs mensen zonder
verblijfsvergunning op die lijsten. Bij gebrek aan wettelijke ankerpunten is
elke rechtbankvoorzitter koning in zijn eigen rijk’, verklaart Doris Grollmann van de Belgische Kamer van
Vertalers, Tolken en Filologen.

Gevolg is dat de kwaliteit van de vertalingen danig verschilt. Sinds 1975
organiseert de Belgische Kamer op vraag van een aantal rechtbanken (onder
anderen Brussel, Luik, Charleroi, Bergen, Hoei, Neufchâteau en aan Vlaamse kant
soms Hasselt, red.) elk jaar een taalexamen, maar verplicht is dat niet.
Antwerpen leidt in samenwerking met de Lessius Hogeschool kwaliteitsvolle
mensen op, andere hoven en rechtbanken hanteren dan weer helemaal geen
kwaliteitstoets. Ook qua deontologische code is het diversiteit troef.

Corruptie

De rechter kan in theorie zelfs zijn eigen poetsvrouw oproepen, en dat zegt
niet eens iets over haar bekwaamheid: de woordenschat, zin voor nuance én voor
ethiek kunnen bij een poetsvrouw beter zijn dan bij sommige beëdigde vertalers.
Vooral bij de ‘exotische talen’ laat de kwaliteit soms te wensen over, terwijl
net die tolken en vertalers het meest verdienen: 57,5 euro per uur om te tolken
van/naar het Japans of Chinees (tegenover 33 euro voor de Europese talen en gebarentaal)
of 36 euro per pagina (tegenover een schamele 7,95 euro per vertaalde pagina
Nederlands-Frans).

‘De sector lijdt onder het gebrek aan kwaliteitscontrole’, resumeert Rita
Roggen, vicevoorzitster van de Belgische Kamer. ‘Bovendien is er geen enkele
sanctie. Als iemand duidelijk niet voldoet of zijn boekje te buiten gaat, wordt
die gewoon niet meer opgeroepen.’ Zo is het al voorgevallen dat een vertaler
van dezelfde maffiaclan blijkt te zijn als de gearresteerde. Of één van de
schakels is in een ketting van mensenhandel. In bepaalde grootsteden wil men
alleen nog werken met Belgische tolken als er mensen van Oost-Europese afkomst
in de beklaagdenbank zitten: met Oost-Europese tolken kwamen er te vaak vodden van.

Corruptie is een plaag waar de sector niet van gespaard blijft. Het gebeurt dat
malafide tolken en vertalers de zaalwachter of deurwaarder smeergeld toestoppen
in ruil voor een gunst of een dichtgeknepen oog. Eind 2009 arresteerde het
Brusselse parket vier ervaren tolken die een lucratief handeltje in valse
papieren bleken te runnen.

Flauw gevallen

Omgekeerd staan niet alle goede tolken en vertalers te springen om een
rechtszaak te doen. Een voorbeeld uit Leuven, van anderhalf jaar geleden.
Liefst vijf beëdigde tolken haakten af voor een proces tegen twee overvallers
van Albanese origine. En alsof de duivel ermee gemoeid was, viel de zesde tolk
flauw op weg naar het gerechtshof. De strafrechter kon niet anders dan de zaak
uitstellen.

Een en ander staat niet los van de slechte betaling van gerechtstolken en
-vertalers. Onder meer in Brussel en Antwerpen trok de sector al aan de
alarmbel om een correct loon te eisen. ‘Wie kwaliteitsvolle vertalingen wil,
zal het kostenplaatje zien stijgen’, aldus de Belgische Kamer. Maar er is geen
ontkomen aan. Rita Roggen: ‘Europa geeft ons tot eind oktober 2013 de tijd om
een regeling voor tolk- en vertaaldiensten in strafprocedures uit te werken. In
Nederland en Duitsland heeft men al zo’n regeling, het Verenigd Koninkrijk is
er ook recent mee aan de slag gegaan.’

Kamerlid Sonja Becq (CD&V) heeft oren naar de verzuchtingen van de sector.
Zij heeft haar wetsvoorstel voor een specifiek statuut voor gerechtstolken en
-vertalers van onder het stof gehaald. Het voorstel behelst de oprichting van
een nationaal Register van beëdigd tolken en vertalers, en de inrichting van
een examen dat georganiseerd wordt door Selor. Becq wil haar voorstel zo snel
mogelijk agenderen in de commissie Justitie, ze maakt zich sterk er een
meerderheid voor te kunnen vinden.

Auteur: Marjan Justaert
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Dreimonatlich erscheinende Informationszeitschrift für Mitglieder und Abonnenten mit Hintergrundartikeln über die Übersetzerwelt, Nachrichten aus dem Ausland, Praktischen Informationen über neue Wörterbücher und Übersetzungssoftware, Informatik, das Internet usw. Außerdem wird darin über das Verbandsleben berichtet.

Das deutsch-französische Netzwerk (Réseau franco-allemand) trifft sich jedes Jahr Ende Oktober, abwechselnd in den beteiligten Ländern: Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und der Schweiz.
2011 fand das Treffen in Lüttich/Belgien statt.

Weitere Informationen in dem auf deutsch abgefassten Bericht, s.u.

Sur requête de la Chambre Belge des Traducteurs, Interprètes et Philologues, le Conseil Supérieur des Indépendants et des PME a proposé dans son avis du 17 octobre 2011 la mise en œuvre d’un statut pour les traducteurs et interprètes jurés intervenant dans le cadre de la procédure judiciaire.

Le texte de l’avis peut être consulté sur le site du Conseil.

Il est également téléchargeable ci-dessous.

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La CBTIP a publié son rapport annuel pour l’exercice 2010. Celui-ci peut-être téléchargé ci-dessous.

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La CBTIP a publié son rapport annuel pour l’exercice 2009. Celui-ci peut-être téléchargé ci-dessous.

Le Ministère de la Communauté française a publié une brochure intitulée Sept règles pour simplifier l’orthographe visant à rappeler brièvement quelques-unes des rectifications introduites par la réforme de l’orthographe du 6 décembre 1990. Cette brochure peut être téléchargée ci-dessous.

Pourquoi écrire trente-six mais cent six, il harcèle mais il chancelle, des garde-robes mais des gardes-barrière(s)… ? Ces irrégularités, et bien d’autres, figées par la tradition mais souvent déjà concurrencées par de nouveaux usages, voici près de vingt ans que le Conseil supérieur de la langue française et l’Académie française ont proposé d’y mettre fin. Publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990, leurs Rectifications de l’orthographe voulaient ainsi « continuer à apporter à l’orthographe des rectifications cohérentes et mesurées qui rendent son usage plus sûr, comme il a toujours été fait depuis le XVIIe siècle et comme il est fait dans la plupart des pays voisins ».

Depuis lors, ces modifications, soumises aux usagers sans leur être imposées, ont progressivement conquis droit de cité dans les principaux dictionnaires ; les enseignants de tous niveaux ont été invités à les accepter autant que les anciennes graphies ; plusieurs publications les ont adoptées ; les correcteurs informatiques s’y sont adaptés… Le moment est venu d’accomplir un pas de plus et, sans pour autant sanctionner les graphies traditionnelles, de faire peu à peu des formes rectifiées l’orthographe de référence, à l’école comme dans les textes officiels.

Pour aider à franchir cette nouvelle étape, le Conseil de la langue française et de la politique linguistique et le Service de la langue française rappellent ici les principales rectifications adoptées en 1990, celles qui, pouvant prendre la forme de règles assez générales, apparaissent à la fois comme les plus économiques et les plus productives. […]

La CBTIP a publié son rapport annuel pour l’exercice 2008. Celui-ci peut-être téléchargé ci-dessous.

La CBTIP a publié son rapport annuel pour l’exercice 2007. Celui-ci peut-être téléchargé ci-dessous.

La CBTIP a publié son rapport annuel pour l’exercice 2006. Celui-ci peut-être téléchargé ci-dessous.

Après la publication de la Loi-cadre sur le port du titre professionnel d’une profession intellectuelle prestataire de services et sur le port du titre professionnel d’une profession artisanale du 24 septembre 2006 (MB 16 novembre 2006), la CBTI étudie la possibilité et l’opportunité de protéger le titre de traducteur et interprète par le biais d’un arrêté d’exécution.

Contexte

Un traducteur/interprète doit-il prouver ses aptitudes pour pouvoir s’établir ?

Actuellement, les professions de traducteur et d’interprète ne sont pas du tout réglementées. Tout un chacun a le droit de s’établir sans apporter la preuve de ses aptitudes professionnelles. C’est partir du principe que connaître des langues est une condition suffisante pour exercer ces professions, alors que les connaissances linguistiques ne constituent qu’un premier critère. En soi, traduire est une aptitude qui nécessite de la pratique. Outre les connaissances linguistiques, le traducteur doit aussi disposer d’un vaste bagage culturel et de sérieuses connaissances de l’histoire, de la politique et des aspects sociétaux des pays dont il pratique la ou les langues. Une idée exprimée dans une langue doit souvent être complètement reformulée pour qu’elle soit comprise dans l’autre langue ou pour qu’elle veuille dire la même chose. Enfin, le traducteur ou l’interprète doit surtout posséder des connaissances suffisantes des matières abordées dans les textes à traduire. Tout texte, toute allocution, tout exposé s’articulent autour d’un sujet et le traducteur/interprète a intérêt à traduire ces communications en connaissance de cause.

Le seul diplôme de traducteur/interprète ne suffit-il pas ?

En Belgique, neuf instituts procurent une formation de traducteur et d’interprète au niveau du mastère. Ces établissements fournissent les bases desdites connaissances et les étudiants y acquièrent les aptitudes indispensables à l’exercice de la traduction ou de l’interprétation. Les professions de traducteur et d’interprète sont des professions intellectuelles qui nécessitent une perpétuelle remise à niveau des connaissances en vertu de l’évolution permanente des langues, des cultures et des techniques. Cette actualisation des connaissances est indispensable tout au long de la carrière, tant en ce qui concerne les outils techniques mis en oeuvre (traitement de texte, méthodes de recherche sur internet, traduction assistée par ordinateur, autres logiciels utiles) que le domaine de spécialisation exploité (suivre l’évolution de la société et le progrès des sciences). L’expérience pratique est vitale.

Que demande le marché ?

La traduction et l’interprétation de textes scientifiques et techniques sont bien enseignées dans les écoles, mais une “culture” scientifique est absolument indispensable pour certains qui veulent s’affirmer ou se différencier sur le marché. Les étudiants qui optent pour une formation linguistique déclarent souvent que les sciences exactes ne leur conviennent pas, qu’ils ne sont pas doués pour ces disciplines. Bien qu’au programme des instituts de traduction/interprétariat il y ait des cours devant permettre aux étudiants d’acquérir des connaissances de base dans une diversité de domaines – dont les sciences exactes – les étudiants ne semblent que rarement avoir à coeur d’approfondir ces matières. En revanche, l’histoire, l’art et le droit ont beaucoup plus de succès. Et pourtant, il y a une énorme demande de traductions nécessitant des connaissances spécialisées dans des domaines aussi variés que la protection de l’environnement, la pharmacologie, les techniques chirurgicales, la documentation technique, des textes scientifiques hautement spécialisés requérant des connaissances dans les disciplines abordées (physique, chimie, etc.).

Aujourd’hui, dans ce segment de marché, les traductions sont confiées à des professionnels ayant une formation dans ces disciplines et connaissant aussi, accessoirement, des langues, cultivées par intérêt personnel ou résultant de leur situation familiale. Ces professionnels doivent également pouvoir accéder à la profession, pour autant qu’ils répondent à certaines conditions. La protection d’un titre professionnel qui stipule ces conditions et qui en contrôle l’application, pourrait être un moyen approprié.

Pourquoi protéger le titre professionnel ?

Il n’y a pas d’obstacle majeur à s’établir comme traducteur ou interprète : il suffit de demander un numéro d’entreprise et de se présenter comme tel aux éventuels clients. Cette facilité d’accès à la profession pourrait bien être une source de déception, pas uniquement pour l’entrepreneur irréfléchi qui lance son activité de traduction ou d’interprétation, mais aussi pour son client, qui risque d’être la victime d’une prestation de services aléatoire, proposée par un amateur. Nous espérons que cet accès à la profession, dont les contraintes restent en définitive minimes, incitera le traducteur ou l’interprète débutant à bien étudier tous les aspects avant de tenter l’entreprise. De son côté, le client qui s’adressera à un traducteur ou un interprète titulaire du titre professionnel, aura la certitude que cette personne satisfait à des conditions minimums qui garantissent la qualité de son travail.

Concrètement à propos de la protection du titre

Que prévoit la protection du titre professionnel ?

Toute personne satisfaisant à des conditions qui sont encore à fixer, pourra s’inscrire dans un registre central et porter le titre professionnel officiellement.

Les sociétés pourront, elles aussi, porter le titre protégé, à condition que l’un de ses administrateurs satisfasse aux conditions prévues.

Tout professionnel inscrit devra respecter le code de déontologie. Tout professionnel inscrit commettant une infraction à ce code encourt le risque d’être radié de la liste.

Tout port illégitime du titre est passible d’une peine.

Que ne prévoit pas la protection du titre professionnel ?

La protection du titre professionnel n’équivaut pas à la protection de l’exercice de la profession. Tout le monde reste libre d’exercer la traduction ou l’interprétation, mais sans porter le titre protégé.

Quelles seraient les procédures à suivre par le traducteur ou l’interprète souhaitant s’inscrire ?

Le traducteur ou l’interprète désireux de s’inscrire devra introduire une demande auprès d’une commission professionnelle centrale, qui sera composée de magistrats et de représentants des professions. Un droit d’inscription sera dû annuellement. Nous ignorons pour l’instant s’il sera (éventuellement) question d’un registre distinct pour chaque titre professionnel demandé et à combien s’élèvera l’inscription.

Qui fixe les critères d’inscription ?

Avant de protéger nos titres professionnels et de créer un registre central, nous devrons introduire une requête auprès du Ministre compétent. La requête doit être introduite par au moins une fédération professionnelle et une fédération interprofessionnelle. Dans notre cas, il s’agit de la CBTI, de l’UNPLIB (Union Nationale des Professions Libérales et Intellectuelles de Belgique) et de la FVIB (Federatie voor Vrije en Intellectuele Beroepen).

Les trois associations rédigent la requête conjointement en précisant le ou les titres à protéger et les critères d’inscription. Ensuite, le projet est soumis à un examen par le Conseil de la Consommation, le Conseil Supérieur des Indépendants et des PME et le Conseil des Ministres. Les critères d’inscription devront faire l’objet d’un examen approfondi.

Qui rédige le code de déontologie ?

Un code de déontologie doit être annexé à la requête en protection du titre professionnel. Le code de déontologie a trait avant tout au port du titre, et n’entre pas dans le détail de l’exercice même de la profession. La rédaction du code de déontologie s’inspirera du code de déontologie applicable à des professions déjà protégées.

D’autres parties ont-elles voix au chapitre ?

Il est clair que les membres de la CBTI ainsi que ses membres protecteurs (instituts de traduction et d’interprétariat) auront voix au chapitre. Dans un premier temps, la consultation s’effectuera par le biais d’un questionnaire envoyé aux membres et qui sera accessible aux non-membres via notre site internet. La CBTI est ouverte à toutes les suggestions ainsi qu’à toute contribution de la part d’autres organisations. Se mettre en rapport avec le secrétariat à l’adresse , ou avec un administrateur, dont les coordonnées se trouvent sur www.cbti-bkvt.org.

Nous remercions Yannik Alexandre pour la traduction du texte initial (qui a ensuite encore subi des modifications).

Artikel verschenen op 25 november 2006 in De Morgen.

Het gerecht is beëdigd vertaalster Doris Grollmann nog 700 euro verschuldigd. “Op een bepaald moment zijn de centen op en krijg je niks meer. Het probleem sleept al jaren aan en wordt steeds erger”, zucht ze.

[…]

Lees het artikel op de website van de Morgen.

Artikel verschenen op 2 november 2006 in Het Nieuwsblad.

De federale regering veroorzaakt honderden faillissementen door haar rekeningen bewust te laat te betalen. Volgens de zelfstandigenorganisatie Unizo lopen de verwijlinteresten op tot 10miljoen euro.

[…]

Onder de slachtoffers bevinden zich onder meer de vertalers die de overheid in dienst heeft. “Wij zijn al gewoon dat Justitie beëdigde vertalers vanaf november of december niet betaalt. Dat is een traditie”, zegt voorzitster Agnes Feltkamp van de Belgische Kamer voor Vertalers, Tolken en Filologen.

Lees het artikel op de website van Het Nieuwsblad.

Artikel verschenen op 2 november 2006 in Het Nieuwsblad.

“Nog nooit stond de overheid zover achter met de betaling van haar facturen. Sommige diensten betalen al niet meer sinds september.” Dat zegt Unizo-topman Karel Van Eetvelt in een reactie op de regeringsbeslissing om facturen pas volgend jaar te betalen.

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De sector van de vertalers is daar een duidelijk voorbeeld van. “Wij zijn toch de bank van de overheid niet”, zucht voorzitster Agnes Feltkamp van de Belgische Kamer van Vertalers, Tolken en Filologen.

Lees het artikel op de website van Het Nieuwsblad.

Artikel verschenen op 2 november 2006 in De Standaard.

De federale regering veroorzaakt faillissementen door haar rekeningen bewust te laat te betalen.

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Een van de getroffen sectoren zijn de vertalers. “Wij zijn het al gewoon dat Justitie beëdigde vertalers vanaf november of december niet betaalt. Dat is een traditie”, zegt Agnes Feltkamp van de Belgische Kamer van Vertalers, Tolken en Filologen.

Lees het artikel op de website van De Standaard.

La CBTIP a publié son rapport annuel pour l’exercice 2005. Celui-ci peut-être téléchargé ci-dessous.

Article paru le 24 décembre 2004 dans Le Soir.

La situation chaotique dans laquelle vivent les traducteurs et interprètes oeuvrant pour la justice, depuis des années, devrait bientôt être révolue. En conseil des ministres, ce jeudi, la ministre de la Justice, Laurette Onkelinx (PS), va proposer un texte réglementant l’accès à cette profession particulière. Actuellement, quasiment tout le monde peut se dire interprète auprès des tribunaux et prêter serment à l’audience.

La Chambre belge des traducteurs, interprètes et philologues (CBTIP) demandait, depuis des années, de clarifier le statut et les compétences de ceux qui réalisent les traductions écrites ou orales pour la justice. Le précédent ministre de la Justice avait déjà rédigé un avant-projet, resté sans lendemains.

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Lire l’article sur le site du Soir.