Le Prix du Meilleur Mémoire de recherche appliquée en traduction ou en interprétation a été décerné le vendredi 26 janvier au Louise Hotel à Bruxelles.
Cette initiative qui vise à promouvoir les échanges entre le monde académique et la sphère professionnelle en est déjà à sa septième édition. L’objectif est de faire découvrir aux professionnels du secteur la recherche appliquée menée par des étudiants et étudiantes de master qui analysent, par exemple, de nouvelles technologies, certaines tendances du marché ou des problèmes rencontrés sur le terrain.
Cette année, huit universités avaient sélectionné et soumis un mémoire de fin d’études. Il s’agissait, par ordre alphabétique, de la KU Leuven (campus Antwerpen), la KU Leuven (campus Brussel), l’UAntwerpen, l’UCL, l’UGent, l’ULiège, l’UMons et la VUB. Le jury a ensuite retenu quatre de ces travaux qui lui semblaient particulièrement utiles pour la pratique professionnelle des interprètes, traducteurs et traductrices. Le fait que quatre lauréats aient été désignés, et non trois comme les années précédentes, témoigne de la qualité élevée des contributions reçues.
Les finalistes ont chacun et chacune présenté leur travail et répondu aux questions posées par une assemblée très intéressée. Une étudiante n’a malheureusement pas pu être présente, mais son exposé, préalablement enregistré, a été diffusé.
À l’issue de ces présentations captivantes, les différents prix ont été remis.
Le premier prix a été attribué à Joachim Minder de l’ULiège pour son mémoire intitulé « Traduction automatique et marqueurs d’oralité : analyse à partir d’un corpus parallèle allemand-français ».
Le deuxième prix a été octroyé à Héloïse Grenez de l’UCL – Louvain School of Translation and Interpreting, pour sa recherche ayant pour titre « Inclusive language in translation – A survey on inclusive translation practices in French speaking Belgium ».
Le troisième prix est revenu ex æquo à Ward Franco de l’UGent pour son travail intitulé « Domain loss or gain? An EU legislative text corpus and termbase study » et à Chiara Rao de la VUB pour son mémoire « Interpreting a war: vicarious trauma and guilt in interpreters ».
Nouveauté cette année, un Prix du public a également été décerné. Les personnes présentes pouvaient voter pour l’exposé qui leur avait plu le plus, tant sur le plan de la forme que du contenu. C’est Chiara Rao de la VUB qui a été récompensée à cet égard. Par ailleurs, les membres de la commission Inclusivité ont souhaité mettre en avant le travail réalisé par Héloïse Grenez en lui offrant un an d’accès à l’Inclupédie, un dictionnaire francophone de synonymes inclusifs, et en l’invitant à participer à la prochaine réunion de la commission.
La cérémonie a été suivie par la réception et le dîner de Nouvel An de la CBTI.
Le jury adresse encore une fois ses félicitations aux lauréats ainsi qu’aux candidats non retenus pour leurs intéressantes contributions, et leur souhaite beaucoup de succès dans leur carrière.
Annemie Wynen