« Derrière chaque objet et chaque service se cache potentiellement une traduction. » C’est par ces mots qu’Agnès Feltkamp donne d’emblée le ton de l’atelier du 27 octobre. Pour étayer ce postulat, Agnès expose de surprenantes expériences professionnelles, amenant subtilement les participants à la conclusion que, oui, vraiment, la traduction peut toucher les domaines les plus insolites. Le décor est planté. Agnès peut distiller ses enseignements. Ceux qui pensent que se spécialiser suppose une restriction du champ des possibles doivent se raviser. Se spécialiser, c’est ouvrir plus facilement de nouvelles portes, voire parfois susciter un besoin latent sur le marché. C’est aussi se positionner en tant que traducteur professionnel dans un domaine spécifique et se différencier des collègues. Le message est reçu cinq sur cinq.
Nos hobbys, nos centres d’intérêt, nos expériences professionnelles, etc. sont autant de domaines de spécialisation potentiels. Se spécialiser implique d’acquérir des connaissances particulières, mais aussi de s’appuyer sur un réseau de contacts. Aussitôt dit, aussitôt fait : les participants échangent spontanément informations et tuyaux.
Si cette formation s’adressait a priori davantage aux jeunes traducteurs, même les plus aguerris y ont trouvé leur compte. Chaque participant est reparti avec des pistes, des idées et des solutions concrètes et personnalisées pour se spécialiser, réorienter son activité ou ajouter une corde à son arc. Agnès a su, comme à son habitude, transmettre avec brio sa connaissance et sa passion du métier.
Auteur : Véronique Antoine