En octobre dernier, la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes a créé la Commission sectorielle « Traducteurs-Interprètes Jurés » dont la mission consiste à gérer les dossiers en lien avec cette branche spécifique de la profession. Pour plus d’informations, nous vous renvoyons vers cet article.
Les membres de cette commission, et plus particulièrement son président Bart Mylemans, œuvrent depuis lors à son premier objectif : les négociations tarifaires avec la Direction générale de l’ordre judiciaire.
Des représentants de la CBTI travaillent ainsi main dans la main avec quatre autres associations (Lextra Lingua, l’UPTIA, l’association de fait Gerechtsvertalers en tolken in België et l’association de fait Beëdigd vertalers en tolken) afin de définir la stratégie à élaborer et mettre sur pied une proposition de tarifs justes et conformes au marché.
Un des axes majeurs de cette réflexion repose sur l’équilibre tarifaire entre les diverses combinaisons linguistiques en fonction d’une pondération comparative du nombre moyen de mots. En d’autres termes, une langue nécessitant moins de mots doit faire l’objet d’un tarif plus élevé afin que personne ne soit lésé. Le fruit de ce travail a été matérialisé par une proposition transmise au début de ce mois au SPF Justice.
Par ailleurs, en réponse à une demande urgente de la Direction générale de l’ordre judiciaire, le secteur de la traduction a fait part de sa position dans un rapport sur l’avant-projet de loi portant des dispositions diverses temporaires et structurelles en matière de justice dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19.
Il y est principalement question de la prestation de serment par déclaration écrite, d’un éclaircissement sur les services de légalisation (pour la Belgique et l’étranger) et de la prolongation du délai d’établissement du registre national des traducteurs, interprètes et traducteurs-interprètes jurés en raison de la crise de la COVID-19 qui impacte notamment les formations requises à l’intégration du registre.
À ce titre, la Commission sectorielle envisage également de relancer son projet de formation juridique et a repris contact à ce sujet avec le service en charge de ce volet au sein du SPF Justice.
Nous vous tiendrons informés des prochaines évolutions.